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Diabolisation politique, par Maurice Szafran LE MONDE | 17.12.01 |point de vue
LE cinéaste israélien Eyal Sivan compte parmi ces activistes d'ultragauche, hostiles au principe même de la création d'un Etat juif et qui, cinquante-quatre ans après, prônent toujours la disparition d'Israël, son engloutissement dans une Palestine binationale. Il refuse au sionisme toute légitimité, en particulier celle d'incarner le mouvement de libération nationale du peuple juif. Dans son esprit, le sionisme se réduit à une entreprise "coloniale et meurtrière" au service de l'impérialisme.
L'indépendance d'Israël ou le péché originel : voilà le cauchemar qui hante Sivan. Cette mauvaise construction, en vogue dans les années 1970, au moment du gauchisme délirant, on l'espérait éculée. On se trompait. Depuis la rupture du processus de paix israélo-palestinien en particulier, elle retrouve un écho puissant. On crut longtemps que cet antisionisme aussi radical que désuet méritait l'indifférence, et non une vaine diabolisation le créditant, en creux, d'une certaine influence. On voulait se rassurer en constatant que même les tiers-mondistes les plus obtus avaient fini par prendre acte de la présence irréversible d'un Etat juif en Palestine. On s'égarait.
Sivan ne supporte pas "l'amalgame systématique entre antisionisme et antisémitisme". Précisons : il va de soi que tous les antisionistes ne sont pas, par essence, antisémites. Ce serait aussi faux qu'injurieux si l'on se réfère, par exemple, au philosophe Daniel Bensaïd ("Peut-on recommander aux millions de réfugiés palestiniens de construire leurs syndicats et d'élire sagement leurs députés comme s'ils vivaient dans une société décente et policée ?", Le Monde du 22 novembre), à l'historien Pierre Vidal-Naquet ("Je suis pour un Etat où vivent une communauté juive et une communauté palestinienne", Marianne du 3 décembre) ou au sociologue Edgar Morin ("La question israélo-palestinienne est devenue le cancer non seulement du Proche-Orient, mais des relations islam-Occident, et ses métastases se répandent très rapidement sur la planète", Le Monde du 22 novembre).
On a toutefois le droit d'être convaincu que Bensaïd, Vidal-Naquet et Morin pensent radicalement faux, et de s'interroger sur l'étrange cheminement qui conduit ces compagnons de route des principaux mouvements de libération nationale du XXe siècle à dénier au peuple juif, et à lui seul, le droit, légitime pour tout autre, à disposer d'un Etat. Mais ce débat académique n'est plus de mise depuis la conférence de Durban contre le racisme.
Si Eyal Sivan diabolise Israël et si l'on finit par décrypter le sens proprement politique de cette démarche - inciter les Palestiniens à refuser tout compromis avec le diable israélo-sioniste -, il n'en reste pas moins un tacticien prudent. Ainsi évite-t-il, avec un soin extrême, toute évocation de l'épisode Durban, ce déferlement de haine antisémite sous couvert d'antisionisme et d'antiracisme, ce détournement de sens qui, évidemment, le dérange quand il est résumé par la formule scandée en Afrique du Sud : "One Jew, one bullet" ("un juif, une balle").
Personne n'a cherché à minimiser la gravité de cet antisémitisme bâti sur les oripeaux d'un progressisme dénaturé. Chacun même, non sans perplexité, s'est interrogé sur le déclenchement aussi soudain d'un phénomène à ce point destructeur de nos valeurs éthiques et morales. Déléguée générale de la Palestine en France, Leïla Shahid n'a cessé de mettre en garde contre ses effets ravageurs sur la cause palestinienne. Antisioniste convaincu, Edgar Morin a lancé un cri d'angoisse : "L'onde anti-israélienne devenue à la fois antisémite et antiaméricaine ressuscite les visions médiévales européennes des juifs buveurs de sang d'enfant, pollueurs des esprits et des corps, œuvrant perfidement à dominer le monde." Rien n'incite pourtant Sivan à la prise en compte de la réalité. S'alignant, en fait, sur la thématique islamiste, il a découvert, lui, les véritables instigateurs de cette flambée : le trio d'enfer israéliens-sionistes-juifs de la diaspora.
Après avoir détourné le sens et la mémoire de la Shoah pour mieux justifier le martyre infligé au peuple palestinien, la toute-puissante figure de l'israélo-sionisto-juif poursuivrait son travail de sape, provoquant l'apparition d'un néo-antisémitisme pour mieux le manipuler. Avec quel objectif ? Créer et organiser, notamment en France, les conditions d'angoisse, de peur, de haine, qui inciteraient les juifs de la diaspora occidentale à se réfugier en Israël, unique moyen de contenir la poussée démographique arabe. Une plaisanterie ? Même pas, le résumé scrupuleux de la pensée d'Eyal Sivan.
Faut-il s'arrêter aux inexactitudes, aux contresens proférés dès lors que le cinéaste israélien exilé à Paris entend donner une leçon citoyenne aux Français juifs ? Les rappelant à leurs devoirs républicains, exigeant de leur part un ressourcement dans le creuset national - je partage ce souci -, il stigmatise une communauté juive "s'enfermant dans un soutien inconditionnel à la situation coloniale meurtrière qui prévaut depuis plus de cinquante ans en Israël-Palestine".
S'il entend par "soutien inconditionnel" l'attachement des Français juifs à l'existence d'Israël, il a raison. Mais ce n'est évidemment pas cela qui l'agite. C'est cette liaison en elle-même que Sivan leur dénie, un ancrage qui ne passe pas, cela va de soi, par la défense aveugle de la politique conduite par quelque gouvernement israélien que ce soit, de droite ou de gauche, et, notamment, par celui d'Ariel Sharon. Dangereuse, la stratégie de Sharon ? Pire encore, mais sa réprobation ne vaut pas condamnation de la nature même de l'Etat juif, au contraire. Ne rien laisser passer à Sharon, c'est sans doute la seule manière de montrer un attachement sans faille à Israël. Une logique étrangère à Eyal Sivan. Depuis le déclenchement de la deuxième Intifada, le judaïsme français subit de nombreuses agressions antisémites. Or, selon Sivan, le judaïsme français est responsable des maux qui l'accablent puisque, "identifiés comme des institutions de soutien à Israël, les synagogues et centres communautaires deviennent, dans cette confusion, des cibles d'attaques criminelles qui, par ailleurs, doivent être punies en tant que telles". Les vieux procédés staliniens ont encore du bon : l'existence même d'un lieu de culte ou de culture juive devient une provocation car il serait voué à la propagande israélo-sioniste. La synagogue comme lieu de complot... Sivan n'a décidément rien inventé. Transformez la victime - le juif - en coupable, il en restera toujours quelque chose.
Maurice Szafran est journaliste, directeur général chargé de la rédaction de l'hebdomadaire "Marianne".
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Juifs de France : la dangereuse confusion d'Eyal Sivan
o LE MONDE | 17.12.01 | point de vue
Publié en première page du Monde (8 décembre), le point de vue d'Eyal Sivan, "La dangeureuse confusion des juifs de France", fait franchir un seuil au discours qui est tenu sur les juifs français. Ce texte nourrit le débat public à l'instar de tout ce que les médias produisent sur cet ensemble passionnel triangulaire, construit autour de ses trois termes : la France, les juifs, les arabes.
Le Monde - dont la rigueur est la profession de foi - ne cesse, à bon escient, depuis les attentats du 11 septembre, parce que l'islam est malheureusement sur la sellette, de tenter de pacifier nos concitoyens, d'éviter qu'un amalgame puisse être fait entre islam et islamistes. Présenté comme un "point de vue", mais placé en "une", ce texte a une autre valeur que la libre opinion des pages intérieures.
Les présents signataires sont perplexes, si ce n'est consternés. Il semble que les précautions d'usage ne soient plus à l'œuvre dès qu'il est question du sujet juif. La signature israélienne du texte légitime-t-elle l'écart à cette règle ? Faut-il rappeler que la communauté juive est présente dans l'histoire de France depuis deux mille ans, inscrite dans la citoyenneté républicaine depuis deux siècles et que la religion juive est partie prenante du pacte laïque depuis le début du XIXe siècle ? Faut-il aussi rappeler que les signataires ne considèrent pas le sujet juif, pas plus qu'Israël, comme intouchables et au-dessus de la critique, pour peu que celle-ci procède d'un souci minimum de factualité et d'honnêteté intellectuelle ? Sur ces sujets, la polémique, l'exaltation, le ressentiment, les glissements sémantiques, les discours sournois ne font qu'alimenter un surcroît de passions et de haine. Le moment présent s'en dispenserait volontiers.
Certes, personne ne peut contester à Eyal Sivan, Israélien en rupture de ban avec son pays, le droit d'avoir un avis, de s'interroger sur les uns et les autres, d'émettre des réserves, de critiquer ou d'être hostile. Seulement, l'avis ainsi formulé, les détours et qualifications utilisées étonnent.
Qui sont ces juifs de France qu'Eyal Sivan prétend connaître ? Les connaît-il ? Se rend-il compte de la diversité de situations, de sensibilités, de mentalités, d'approches, de convictions qui prévalent au sein de cette communauté ? Qui sont d'ailleurs les juifs de France dont il parle ? Une masse X glauque, incroyablement robotisée et parfaitement lobotomisée par quelques fonctionnaires israéliens ? A le lire, un lecteur non informé pourrait s'imaginer que toutes ses institutions et ses membres sont des soldats de l'armée israélienne. Le propos d'Eyal Sivan possède une drôle de saveur quand il va jusqu'à trouver une justification morale et politique à des incidents antisémites chroniques et à l'atmosphère d'insécurité qui entoure singulièrement la vie juive depuis plusieurs mois.
Mais quoi qu'en dise Eyal Sivan, la réalité est tout autre. Une grande majorité des juifs de France regardent autrement Israël. Libre à lui de souhaiter sa destruction, comme le souhaite une grande partie du monde arabo-musulman, mais, comme citoyens, il est de notre droit le plus total d'exprimer librement nos opinions à ce sujet.
La réalité est autre aussi sur le plan français. Durant un an, plus de 350 incidents antisémites, recensés par les institutions juives et dont la liste est consultable et vérifiable, se sont produits dans un terrible désintérêt, confinant à la cécité idéologique de l'opinion publique et de la classe politique. Ces agressions sont génératrices d'un sentiment d'abandon et de déréliction.
Le dernier rapport de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH) fourmille d'indications. Le rapport dresse la courbe des menaces antisémites dans la dernière décade. Cette courbe montre un accroissement du volume de menaces consécutives à la profanation du cimetière israélite de Carpentras : 372 menaces sont en effet recensées en 1990. La courbe de ces manifestations s'infléchit jusqu'en 1993. En 1995, le reflux reprend pour atteindre son niveau le plus bas en 1999. L'an 2000 voit un niveau de menaces sans précédent, concentrées à plus de 85 % sur le dernier trimestre (603 menaces).
Le même rapport dresse la liste des violences antisémites signalées depuis dix ans. Depuis 1991 (24 violences), les courbes du nombre et de la gravité des actes de violence visant les membres de la communauté juive s'infléchissent régulièrement jusqu'à devenir "résiduelles" (3 violences en 1997). Une remontée constatée en 1999 était confirmée au cours des neuf premiers mois de l'année 2000. Mais le dernier trimestre a enregistré - note le rapport - une véritable explosion du nombre d'actions (111) en raison de la situation au Moyen-Orient : 116 violences antisémites en 2000 dont 44 tentatives d'incendie, 33 dégradations par coups de feu, jets de pierre, bris de vitres et 33 agressions qui blesseront 11 personnes.
Synagogues et autres lieux de culte ont été visés à 43 reprises, 3 cimetières juifs ont fait l'objet de profanations. Des fidèles sortant de lieu de culte ont été la cible de 39 actions violentes et des professeurs, des élèves ou des cars transportant des élèves ont fait l'objet de violences à 9 reprises.
Pour l'année 2001, le ministère de l'intérieur, qui subitement s'est dépêché de livrer chiffres et commentaires, déclare avoir enregistré jusqu'au 15 novembre 26 actions violentes - mais dont seuls les actes causant un arrêt de travail de huit jours sont retenus - et 111 intimidations et menaces. Le ministère en conclut que la violence a été moindre et minimise ainsi les chiffres communiqués par les institutions juives. Seulement, comme le note le journaliste Eric Conan dans L'Express du 6 décembre, les spécialistes du ministère de l'intérieur font remarquer que leurs statistiques fiables sont loin d'être exhaustives et que les faits non recensés (notamment pour les petites agressions) leur échappent alors que les institutions juives enregistrent systématiquement ces actes.
Nonna Mayer et Guy Michelat, dans le rapport de la CNCDH, dressent un bilan pour le moins inquiétant de la situation. Certes, il n'y a pas forcément plus d'antisémites dans la société française en l'an 2000 et 2001 qu'en 1990, mais il y a moins d'antisémites honteux, constatent les chercheurs du Centre d'étude de la vie politique française : "La hausse de l'antisémitisme déclaré s'observe dans toutes les catégories de la population, chez les hommes et chez les femmes, chez les jeunes et chez les plus âgés, chez les ouvriers et chez les cadres, à gauche et à droite" (p. 100).
En raison de la recrudescence du conflit israélo-arabe, le contexte est propice à l'expression de sentiments anti-israéliens et antijuifs. La presse répercute cette intifada dans son intensité dramatique ou passionnelle. Et cette guerre est avant tout une guerre des images et des symboles. La force des images laissera des séquelles, en laisse déjà. Nonna Mayer constate dans un récent entretien (Information juive, décembre 2001) qu'il existe au sein d'une population défavorisée et issue de l'immigration maghrébine un ressentiment à l'égard de la société et à l'égard des juifs - considérés, à tort ou à raison, comme mieux lotis que les arabes en France. Il y a de la part de ces jeunes un réflexe de solidarité stimulé par les images vues à la télévision, une identification à ce qui se passe au Moyen-Orient.
Nous rappelons que les juifs de France sont dans leur grande majorité ancrés dans leur citoyenneté. Ils vivent ou non leur identité, célèbrent ou non un culte, ont un avis partagé ou indifférent, peut-être passionnel ou passionné sur le monde qui les entoure, sur le judaïsme, sur leur rapport à l'altérité, et y compris sur Israël et le conflit israélo-arabe. Nous demandons alors que cette diversité soit reconnue et respectée. Que l'on cesse d'attiser les braises, d'enfermer un groupe humain, une communauté, dans une vision culpabilisante largement colportée à l'heure actuelle dans la presse, selon laquelle les juifs de France seraient sectaires et sous l'emprise d'un "repli communautaire". Est-ce ainsi qu'il faut nommer l'absence de solidarité citoyenne dans l'adversité ? Nous pointons ces étonnants silences devant ces agressions. Lorsque des juifs sont victimes d'agressions, faut-il rappeler que ce sont des citoyens français qui sont touchés ?
Philippe Bensoussan, cinéaste ; Alain Didier-Weill, psychanalyste ; Raphaël Draï, universitaire ; Serge Klarsfeld, avocat ; Marc Knobel, chercheur au Centre Simon Wiesenthal ; Stéphane Lilti, avocat ; Gérard Rabinovitch, chercheur ; Daniel Rachline, producteur ; Jacques Tarnero, chercheur ; Shmuel Trigano, universitaire.
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Mr Tubiana, à quoi celà sert que des défenseurs de la politique d'Israel s'acharnent sur le net à vouloir donner des justificatifs sur la politique du premier ministre quand d'autres politiciens s'acharnent à vouloir contrecarrer ces plans..En politique et surtout en temps de ni guerre ni paix , la bienséance veut que l'on parle d'une seule voix même si on est dans l'opposition.Le patriotisme ne doit souffrir d'aucun écart.Israel n'ai pas en pèriode d'élèctions que je sache. Alors pourquoi lorsque un israelien cinèaste ou n'importe quel éditorialiste étranger parlent à contre courant voit'on s'élever de toutes part des voix juives qui crient Haro sur le baudet. Je ne parle même pas de ce députè arabe israelien qui a fait les
choux gras des journaux. Yossi ne mèrite t'il pas le même sort que lui..? le tribunal. Qu'on ne vienne plus sur site, plein de candeur, crier son hypocrisie. Certains fervants juifs français, loin d' Israel, installès bien au chaud devraient bien réfléchir sur leurs opinions avant de les étaler sur un écran.Sinon , nous allons passer pour des guignols..Je connais votre sentiment Mr Tubiana et ne suis pas loin de les partager.Il est vrai que chacun d'entre nous à de la fibre pour Israel parce que nous sommes juifs..et ça il n'y a pas de honte à le dire, comme il est juste aussi de ne pas tout approuver puisque les princes opposants de ce pays ne se gênent pas de dénigrer. Alors..Mon cher ami..dites moi ce que je dois penser de tout celà sans tomber dans la
lassitude.
BELEBOU/ ALBERT SIMEONI.
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Nous ne sommes pas des victimes, Jean-Christophe Attias et Esther Benbassa
Lundi 17 décembre 2001
(LE MONDE)
Récemment, l'ambassadeur d'Israël en France, Elie Barnavi, estimait la communauté juive française "traumatisée" depuis les événements d'octobre 2000. Israël est certes au cœur de l'identité de nombre d'entre nous. Devrons-nous pour autant continuer à projeter sur notre vécu les peurs qui nous viennent de là-bas ? Les juifs originaires d'Afrique du Nord sont majoritaires en France. Les tensions israélo-palestiniennes feraient-elles remonter à la surface le contentieux né des mouvements d'indépendance au Maghreb et de l'exil qu'ils provoquèrent ?
L'Observatoire du monde juif évalue à environ 260 les incidents antisémites depuis les débuts de la seconde Intifada. Tous ne sont pas, loin de là, d'égale gravité. Il est normal de les dénoncer, mais on ne saurait s'étonner que les relations, en France, entre juifs et Arabes se soient détériorées. Si les jeunes juifs français s'identifient à Israël, pourquoi certains beurs ne s'identifieraient-ils pas à la cause palestinienne ?
Que dire, en outre, des statistiques du ministère de l'intérieur qui dénotent au contraire une importante décrue des incidents antisémites depuis un an, avec un retour au niveau de 1991, année de la guerre du Golfe ? Qui croire ? Nul ne niera les motifs d'inquiétude, les expériences douloureuses de certains de nos coreligionnaires. Rien ne rappelle pourtant là l'antisémitisme d'exclusion du passé. Les juifs en France, contrairement aux Arabes, ne souffrent d'aucun ostracisme. Mais depuis des mois, voire des années, les médias juifs font de l'antisémitisme et de la Shoah les thèmes récurrents de leur production. Les derniers traumatismes sont donc intervenus dans un contexte d'hypersensibilisation, quand tout était prêt pour la cristallisation d'une vraie psychose.
Cessons de jouer avec le feu et de déceler partout de l'antisémitisme. Verrons-nous venir le vrai danger quand il sera là ? Même l'image d'Israël n'est pas si écornée qu'on le dit. Au vu des résultats d'un sondage commandé par l'ambassade d'Israël, Elie Barnavi constatait que les Français conservaient encore largement leur sympathie à l'Etat hébreu.
La même enquête révélait en revanche que 51 % des interrogés jugeaient le judaïsme plutôt intolérant. D'où nous vient cette image ? Serions-nous entrés en pleine phase de repli ? Politique de l'identité, tentation communautariste, idéologie sécuritaire, même combat ! L'antisémitisme est un thème rassembleur. Et en période électorale, sa dénonciation sert de levier politique, qu'on l'assimile globalement à l'antisionisme ou qu'on en fasse l'apanage tantôt de la droite, tantôt de la gauche.
Nos politiciens semblent croire à l'existence - totalement imaginaire - d'un "lobby" et d'un vote juifs. Beaucoup se sont précipités au dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), pour y entendre le discours de son président, stigmatisant pêle-mêle la réapparition de "la haine des juifs", l'adhésion de "millions de Français" aux idées racistes de l'extrême droite, la propagation des thèses négationnistes, les conflits avec "la communauté musulmane".
Quelle est la représentativité des institutionnels que l'on écoute d'une oreille si attentive ? Sur les 300 000 juifs de Paris et de la région parisienne, 6 000 ont voté aux élections du Consistoire. Quant au CRIF, il est l'émanation de 64 associations juives, mais impossible d'obtenir plus d'informations sur les chiffres.
M. Jospin cède lui aussi au mirage communautaire. Et il y réagit en annonçant que la France organisera en octobre 2002 un grand colloque international sur la Shoah et qu'à cette occasion sera concrétisée une décision du ministre de l'éducation nationale de consacrer dans les écoles une journée à mémoire de la Shoah et à la prévention des crimes contre l'humanité. Ces initiatives sont excellentes. Mais ne ferait-on pas aussi bien de consacrer de telles journées à la présentation des dif- férentes populations vivant sur notre sol, afin que de la connaissance mutuelle surgissent les fondations d'une cohabitation harmonieuse ?
L'histoire juive ne commence pas et ne se termine pas avec le génocide. Ne la ramenons pas non plus à celle de l'antisémitisme. Essayons de faire connaître les juifs vivants aux élèves de nos écoles, de façon à susciter chez eux de l'empathie pour ceux qui disparurent comme pour ceux qui survécurent. Et renonçons aussi aux glissements de langage qui risquent justement de banaliser la tragédie.
A la suite des terribles attentats qui ont endeuillé Israël au début de décembre, Arno Klarsfeld évoquait dans Le Monde, du côté palestinien, la "volonté génocidaire d'exterminer le plus de juifs possible". Il ajoutait que le nombre de juifs assassinés en Europe eût été bien moindre s'ils avaient été autorisés à s'installer en Palestine. Certes, la puissance mandataire britannique n'a pas manqué de céder aux pressions arabes pour restreindre l'immigration juive.
Renonçons à user du génocide comme d'un argument politique. Israël et la Palestine sont en guerre, des deux côtés il y a agresseurs et victimes. Mais est-ce nier la légitimité de l'existence d'Israël que de ne pas approuver la politique de son gouvernement actuel ? Ne cédons pas à la facilité de la diabolisation et de l'étiquetage simpliste.
La presse généraliste vit dans la hantise de passer pour antisémite. Elle ouvre ses colonnes aux inquiétudes de la communauté institutionnelle et hésite parfois à se faire l'écho de critiques ou de questionnements émanant même de juifs authentiques, mais indépendants. La presse juive, de son côté, est souvent tentée de faire obstacle à l'expression de toute pensée qui pourrait ébranler les lieux communs dont elle vit. Ces juifs-là sont vite taxés de crypto-révisionnisme ou de haine juive de soi. Et à la peur des ennemis de l'extérieur vient se conjuguer celle des traîtres de l'intérieur.
Notre liberté d'esprit, notre foi, notre sens de la justice et de la vie, beaucoup d'humour enfin nous ont permis de traverser bien des crises et de participer à notre échelle à la civilisation humaine. Ce n'est pas en victimes que nous devons nous présenter, mais en juifs dignes, prêts à affronter et même à susciter la critique constructive. Retenons au moins cette idée force du sionisme qui voulait à tout prix rompre avec la figure du juif persécuté de la diaspora. N'accordons pas une victoire posthume à ceux qui firent de nous des victimes. Car même si, aujourd'hui, on aime les victimes, ce rôle est si volatil...
Jean-Christophe Attias et Esther Benbassa, spécialistes du judaïsme, sont directeurs d'études à l'Ecole pratique des hautes études.
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Bonjour,
Si vous recevez un email nomme "WTC Survivor", surtout ne pas ouvrir, il s'agit d'un virus !
Bisous a tous
Linda
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La fin du Ramadan ! (info # 011712)
Par Jean Tsadik © Metula News Agency
Depuis trois jours, les habitants de Métula qui ont le sommeil léger n’ont pas fermé l’œil. Nos voisins du village de Kfar Kilé, entièrement investi par l’organisation terroriste du Hezbollah, protégée par messieurs Chirac et Védrine, nous gratifient d’un festival son et lumière à leur façon. Il y a deux jours, ils avaient accolé à notre frontière une sculpture, qui se voulait hyper réaliste, du mont du Temple de Jérusalem et ils ont passé six heures à s’escrimer à la prise de la statue. Aux dernières nouvelles, ils seraient parvenus à l’investir totalement !
Tout autour, des dizaines de drapeaux jaune et vert du Hezbollah battaient dans le vent de l’hiver moyen oriental. De drapeau libanais, point ! A croire que Kfar Kilé et les villages qui l’avoisinent ont été définitivement séparés du reste du pays des cèdres et remis en otages, avec leurs habitants, aux mouvements religieux les plus fanatiques de toute la région.
Depuis trois jours, des haut-parleurs géants, dirigés face à Israël, à trois mètres du grillage, crachaient, sans discontinuer, toute la haine de l’Islam envers nous. Il s’agit, en fait, d’un flot ininterrompu d’insultes racistes et de promesses de massacres. La musique, si on peut parler de musique, est martiale et monocorde. De temps à autres, le speaker coupe ce tintamarre mais c’est pour faire l’apologie des attentats suicides et pousser les Arabes israéliens, à se faire exploser au milieu de leurs compatriotes. « Il n’existe aucune différence entre les soldats juifs et les civils juifs, il faut tous les massacrer, c’est la volonté sacrée du Prophète et de son mandant ! » s’écriait le commissaire politique barbu du Hezbollah.
Dire que je n’ai jamais entendu proférer la moindre menace à l’égard de l’Islam ou des Arabes à Métula. J’ai élevé mes enfants dans le respect des musulmans et de leur foi. Je ne connais aucun chant guerrier en hébreu et jamais, n’ai-je écrit la moindre parole à caractère raciste dans mes articles. Lorsque, une fois, nous avons remarqué un pamphlet moqueur, dirigé contre les émigrés maghrébins en France, sur le site d’un média abonné à la Ména, Stéph l’a exclu de notre liste de diffusion dans les cinq minutes qui ont suivi !
Hier soir, nous avons eu droit, dès la tombée de la nuit, à l’apothéose de la kermesse, en forme de feu d’artifice. Le festival pyrotechnique des musulmans fanatiques a duré quatre heures. Rien à voir toutefois avec les feux du 14 juillet sur les Champs Elysées, juste des pétoles jaunes et rouges, bruyantes, tirées alternativement toutes les quinze secondes. Et toutes les cinq minutes, une modeste gerbe verte ou rouge, s’élevait péniblement d’une vingtaine de mètres, pour exploser dans l’indifférence absolue des habitants de Métula, pour lesquels cette fantasia de province avait été organisée.
Côté israélien de la frontière, aucun soldat ne s’est montré, durant les trois jours que le Hezbollah a fêté, de cette manière, la fin du Ramadan. Hier soir, j’ai accompagné la fille d’un voisin, qui a huit ans, à une soirée disco, qui se déroulait au centre communautaire de notre village. Ce faisant, je suis passé à moins de cent mètres de ces cinglés. Je distinguais parfaitement les visages des milliers de figurants, qui participaient à cette sorte de profession de foi islamique. Beaucoup d’entre eux m’étaient familiers, ils travaillaient, il y a à peine 18 mois, dans les champs et dans les restaurants de Métula, sans qu’aucun différend, jamais, n’avait interrompu notre amitié. Désormais, les femmes sont voilées et elles prient pour notre mort mais lorsque mon regard croise leurs yeux, elles relèvent le bord de leur tchador, se taisent brusquement et se mettent à scruter le ciel noir du Moyen Orient.
Ils sont des milliers d’ennemis, les hommes arborant avec fierté leur Kalachnikov en bandoulière. La moitié d’une esplanade entièrement vide et un mince paravent de béton me séparent de la foule en extase religieuse. J’ai soudain l’idée d’aller chercher les haut-parleurs de la salle communale et de répondre à leur orgie raciste, en leur passant, à pleins tubes, la symphonie pour violons de Max Bruch. Quelques instants, j’imagine leurs têtes, en écoutant la réponse des violons mais je me ravise. Il est déjà trop tard, ça ne servirait plus à rien et la soirée disco va bientôt commencer !
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Bonjour,
Recherche toutes informations concernant Sauveur Berrebi qui était directeur de l'ecole Pinson à tunis mort dans les années 1980.
Svp n'importe quel renseignement serait utile il sagit d'une urgence...
Merci d'avance,
Rachel Boccara.
rachel_boc@yahoo.fr
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l'amour c'est le courrant divin qui permet a cette creation de fonctionner.qu'IL nous epargne des pannes de courrant.
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A l'anonyme. L'amour, c'est la source même du flot invisible mais accesible aux personnes de bonne foi. Il fait vivre tout ce qui est vivant sur terre et dans l'univers.
Le poète et mathématicien persan Omar Khayyam disait: "Le coeur rempli d'amour ne meurt jamais." Merci pour avoir tiré ce sacré sujet
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Avez vous vu la series de films juifs des année trente voici leur adresse ça vaut la peine de les voir ils vous donnent un témoignage sur la vie des juifs en Russie des années vingt et trente.
WWW.JEWISHFILM.ORG.
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Cher Belebou Yossi Beillin a eu son tour et maintenant c'est le tour des autres. A mon avis il est indiscipliné et il fait mal à Israël en croyant faire du bien. S'il était en Amérique il n'aurait pas tenu le coup. Ici aux Etats Unis, on vote un président et puis on s'aligne derrière lui avec une seule voix, pour ne pas tromper l'ennemi et ne pas affaiblir les décisions du gouvernement duement élu.
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Cher Sajes, bravo pour le sujet que vous venez d'introduire, à mon avis ce sujet mérite à être plus approfondi et surtout voir certains musulmans y contribuer.
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Cher Halkelouad, à mon avis depuis toujours les français n'ont jamais gobé les Juifs encore plus avalé l'état d'Israël c'est de trop, c'est une façon de ne pas prononcer Israël comme le font les pays arabes, entre nous c'est de l'antisemitisme camouflé. mais personne nous empêche de dire l'état Gaulois, l'état franc. ou même l'etat francaoui.
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...Et même l'Etat de khrââ^..
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Le jeune Olivier NADJAR a èté retrouvé..
BELEBOU
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Il est peut-être temps de s'interroger sur l'islamisme. On peut noter que son émergeance a accompagné de près la chute du communisme occidental (car il subsiste un communisme asiatique). On peut penser que l'islamisme est venu *prendre le relai* du communisme dans l'expression des mécontentements des "damnés de la Terre". Certes, Bin Laden est un milliardaire, mais sa richesse vient des royalties touchés par un pays du Tiers-monde pour son pétrole. Autour de lui gravitent toutes ces populations laissées pour compte par le développement inégal dans le cadre du triomphe mondial du capitalisme.
Israël est en première ligne dans cette conflictualité qui ne fera que monter en puissance dans le siècle. Certes, l'islamisme n'a pas la force de conviction du communisme, ne serait-ce que par son attitude réactionnaire envers les femmes qui sont la moitié de l'humanité, mais il compense son caractère vieillot par une énorme agressivité, où les méthodes fascistes sont le moyen de choix. Parmi ces méthodes, figure en bonne place celle du *bouc émissaire*, moyen de gouvernement par détournement de la vindicte populaire sur un lampiste. Le lampiste de l'islamisme, c'est Israël et le judaïsme.
Pour scandaleuse que soit cette renaissance au 21° siècle de l'antisémitisme, on doit garder l'esprit clair pour voir le danger de fond: les *futures crises* de l'économie capitaliste à l'échelle mondiale. Selon le cycle de Kondratieff de 40 à 50 ans, la prochaine grande crise se produira vers 2020-2030 (1929-1980-2030...). A cette époque, il sera devenu essentiel que l'Etat israélien ait trouvé un réseau d'alliés solides dans le Tiers-monde, pour pouvoir contrecarrer efficacement l'effet bouc-émissaire. Par exemple, l'Inde est probablement ce type d'allié de choix. De toute façon, la peste pour Israël dans l'avenir sera *l'isolement*, ce à quoi ne cessent d'oeuvrer ses ennemis dans la Ligue arabe.
A ce terme, l'idéal serait qu'un Etat palestinien sérieux existe, de façon à ce que les populations soient suffisemment imbriquées pour que toute attaque par fusées mette en péril aussi bien la population juive qu'arabe (péril partagé), mais qu'aussi la maîtrise des mouvements manipulés par les extrémismes extérieurs soit suffisante de par et d'autre (sécurité partagée). Ceci serait cohérent avec un projet économique bénéfique aux deux parties (prospérité partagée) dans le cadre d'une frontière définitivement établie (territoire partagé). Ces quatre partages sont organiquement liés (par exemple, c'est le partage territorial qui permet le partage du péril bactériologique, chimique ou nucléaire, l'attaque extérieure contre l'un entraînant automatiquement la mise en péril de l'autre; ou encore la prospérité partagés dissuade les velléités de recourir à la violence et favorise la sécurité partagée).
On doit dans un esprit responsable, au delà de la mise hors d'état de nuire des organisations terroristes actuelles, assumer une vraie réflexion pour l'avenir d'Israël comme Etat ayant de l'avenir, et non comme ghetto du fanatisme borné dont on voit les conséquences funestes chez Arafat pour la Palestine. Les palestiniens payent actuellement les conséquences de leur fanatisme; *il ne faut pas* qu'Israël se laisse piéger dans le fanatisme à son tour et s'expose à la logique de l'entonnoir vers ... le cul de sac.
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Pourquoi..? c'est nouveau ces dénominations..tu ne te rappelle pas que lorsque un boxeur ou sportif juif ou musulman perdait, les media disent l'algèrien ou le tunisien alors qu'ils sont français..et quand ils gagnaient , ils disaient le français...donc pourquoi tu te fais du mauvais sang Haq...il faut savoir évoluer avec son temps
BELEBOU.
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Quelqu'un peut-il nous dire pourquoi les médias français, quand ils désignent Israël, parlent de "l'Etat juif"?, quelques fois de "l'Etat hébreu".
Je n'ai vu nulle part, dans la constitution de cet Etat, le mot juif.
Ce n'est donc pas un conflit israélo-palestinien, mais une guerre entre juifs (dans leur globalité) et palestiniens.
C'est purement scandaleux.
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Chère Lucia, Si vous avez des Iraniens Juifs Ou Musulmans la ou vous etes, il y a certainement des magasins specialisés de produits orientaux et là vous trouverez de la zlabia dans ce cas il serait inutile de la faire soi-même.
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L'idée de rendre à l'Egypte la Bande de Gaza et rendre à la Jordanie la Cisjordanie n'est pas du tout bête. Après tout les Egyptiens avaient piègé les Israëliens lors des négociations du traité de paix.
La Jordanie de sa part avait bien coordonné et joué son rôle en renonçant à son temps à la Cisjordanie. Je l'avais écrit alors et je le confirme aujourd'hui que ces deux territoires dans les mains de leurs frères arabes seraient aujourd'hui dans le calme et Israël aurait bénéficié.
Maintenant que nous nous approchons de l'heure de la vérité, nous allons voir les pions tomber et cette fois-ci avec l'appui des Américains et des pays concernés. Aujourd'hui les cartes sont jouées, l'Egypte comme la Jordanie ont intérêt à coopérer afin que ces pays ne soient pas contrôlés par les militants extrémistes bien implantés chez eux avec l'aide de certains pays arabes voisins.
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L'AMOUR
l'amour c'est la vie meme. la négation de l'amour c'est la négation de l'existence! sinon pourquoi Allah nous a crées? amour de l'autre amour du prochain .
n'intellectualisez pas l'amour! vous verrez! c'est si simple et merveilleux!!
melnour41@yahoo.fr
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CENTRE SIMON WIESENTHAL
SIMON WIESENTHAL CENTER
64, avenue Marceau, 75008 Paris
Tel: 33 (0) 1 47 23 76 37, Fax: 33 (0) 1 47 20 84 01 E-mail:
csweurope@compuserve.com
B'NAI B'RITH France
5 bis, rue Rochechouart, 75009 Paris
Tél. 01.55.07.85.45 , Fax 01.42.80.70.63
Paris, le 22 novembre 2001
Chers Amis,
Le B'nai B'rith et le Centre Simon Wiesenthal sont fiers et heureux de vous inviter à l'avant-première parisienne du nouveau film produit par le Centre Simon Wiesenthal, In Search of Peace. Ce film d'archives inédites retrace la longue et exaltante route qui, de 1947 à 1967, a ramené Israël sur sa terre ancestrale.
Les narrateurs de ce film sont Michael Douglas et Anne Bancroft.
Cette soirée aura lieu en présence de prestigieuses personnalités, dont les Ambassadeurs d'Israël, de Grande Bretagne, d'Allemagne et des Etats-Unis d'Amérique, ainsi que Monsieur Winston Churchill, Jr,
le mercredi 19 décembre 2001, à 20 heures, au Cinéma Gaumont-Publicis, 131, avenue des Champs Elysées, 75008 Paris.
Dans cette période dangereuse pour le peuple juif, après la conférence de Durban, où la propagande antisémite à la Goebbels a été déversée à flots, il est de votre devoir et de votre honneur d'y assister et d'y amener vos amis.
Par votre présence, vous lutterez contre la désinformation grandissante.
A bientôt.
Richard Odier
Edwige Elkaim
Secrétaire général du Centre Simon Wiesenthal - France
Présidente du B'nai B'rith France
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Chers tous,
Une super-chouette conférence nous attend ce mardi 18 décembre, organisée par Autour du Livre à la Maison d'Etude, 4, rue Martel, Paris 10ème: nous recevons en effet le Rav israélien francophone Marc Koujawsky, pour une étude sur le thème: Masculin-Féminin, la naissance de l'inconscient.
Autrement dit: lorsque un homme rencontre une femme, il se forme entre eux un inconscient commun....Comment s'opère cette transformation?
Marc Koujawsky enseigne au centre Yaïr fondé par Manitou(Léon Askénaz) et au centre des hautes études juives pour filles Matan de Jérusalem; il
intervient aussi dans l'émission la Source de Vie, le dimanche matin. Il est par ailleurs capitaine au sein de Tsahal.
La PAF est de 30 F (15 pour les membres de l'asso), et comprend un buffet qui débute à 20h ; le cours est à 20h30. Les codes: 9842, puis porte Service 2 dans la première cour à droite, et1387.
autourdulivre@free.fr
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De : Jean-Pierre CHEMLA
À : Envoyé spécial
Envoyé : samedi 15 décembre 2001 01:35
Objet : Inadmissible?
Assez édifiant votre reportage sur nos représentants diplomatiques en Israël et en Cisjordanie
Si je comprends bien, le quai d' Orsay se fait une grande partie de son opinion sur la situation de cette région à partir de rapports établis par quelques personnes de l'ambassade de France et du consulat de Jerusalem. Je ne suis pas très étonné après avoir vu ces diplomates évoluer devant votre caméra que la France soit si discréditée dans l'opinion israelienne car en fait je n'ai vu de leur part de la compassion que pour les souffrances des palestiniens sans vouloir voir qu'Israël, lui, joue sa survie. Quand on veut se poser en médiateur dans un conflit, encore faut-il ne pas aussi ostensiblement montrer quel camp on soutient. A cet égard, Didier Pouille, était tout à fait représentatif de cette "diplomatie à la française", arpentant les rue de Ramallah en s'offusquant à chaque pas de la présence militaire israelienne et ne cessant de répéter que cette situation était "intolérable" et "inadmissible"
Je pourrai peut-être croire un jour en la valeur de la diplomatie française quand elle trouvera intolérable et inadmissible aussi:
1. Qu'un accord très en faveur des palestiniens ait été aussi sciemment sabordé à l'automne 2000 par ceux dont les situations conflictuelles sont le fond de commerce, et quand je dis "ceux", je ne pense pas qu' au Hamas et au Djihad islamique mais aussi à Y. Arafat et à la majeure partie de l'Autorité Palestinienne.
2. Que les écoles palestiniennes continuent à enseigner l'histoire et la géographie de la région en niant l' existence d'Israël tout en pronant en parallèle la haine des juifs aupres de tous jeunes enfants, hypothéquant ainsi pour des décennies tout espoir de rapprochement entre ces 2 peuples.
3. Que les imams dans les mosquées appellent à la guerre sainte tous les vendredis recommandant l'assassinat de tout ce qui est juif ou américain de par le monde.
4. Que l'aide internationale envers les palestiniens ( à laquelle participe également Israël !!) ne soit pas utilisée à 100% pour le développement des territoires mais au contraire gaspillée dans les dépenses somptuaires des cadres dirigeants palestiniens dont le train de vie fastueux est trop visible pour pouvoir être camouflé.
5. Que le Hamas ait encore pignon sur rue et qu'il bénéficie d'une représentation officielle alors que cette organisation revendique tous les attentats terroristes lâches et meurtriers qui, vous l'aurez remarqué, surviennent de préférence lorsque le moindre rapprochement est amorcé entre israeliens et palestiniens
Il y a effectivement beaucoup de situations "intolérables" et "inadmissibles" dans cette région mais manifestement nos diplomates ne semblent regarder que dans une seule direction
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jpchem@club-internet.fr
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Ci joint la recette des banatages qui vous manque à priori...
Je cherche par contre celle des dattes farcies aux amandes et à la fleur d'oranger...merci de me mettre sur la piste.
Charles Formosa de Sousse !
charles.formosa@wanadoo.fr
« BANATAGES » (croquettes de poulet)
Ingrédients :
10 petites pommes de terre de la taille d’un œuf environ (2 pommes de terre = environ 3 croquettes)
2 œufs durs
2 œufs entiers
Des morceaux de poulet émietté
1 oignon
Persil
Farine
Préparation :
· Faire cuire les pommes de terres à la cocotte minutes, les éplucher, les écraser en les salant et poivrant au fur et à mesure.· Découper les Œufs durs en petits quartiers· Faire revenir l’oignon, dès qu’ils sont dorés rajouter les petits morceaux de poulet, puis enfin le persil
· Mettre 2 Œufs entiers dans la purée et bien mélanger
· Mettre de la farine dans une grande assiette
· Se mouiller les mains, prendre de la purée, l’aplatir dans une main et y mettre un quartier d’œuf dur + du poulet, former la croquette en bouchant colmatant éventuellement avec de la purée. Rouler les croquettes dans la farine et les laisser dans l’assiette.· Faire chauffer une grande poêle avec de l’huile
· Battre 2 œufs dans un bol, saler et poivrer
· Prendre les croquettes, les rouler à nouveau dans la farine, les secouer et les passer dans le bol d’œufs avant de les plonger dans la poêle qui doit être maintenue à température moyenne.
· Faire dorer les croquettes et servir avec un jus de citron et accompagnées d’une salade verte
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INVITATION
REMISE DU "PRIX GOEBBELS DE LA DESINFORMATION"
à Sara DANIEL du Nouvel Observateur
pour son article mensonger sur les prétendus viols de femmes arabes par les soldats israéliens
Mardi 18 Décembre à 13h30
au 10 Place de La Bourse
75002 Paris
mimi.maor@wanadoo.fr
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La cassette des contes des mille et une nuits ! (info # 011512)
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
A Métula, on est chaque fois surpris de remarquer à quel point le monde est resté foncièrement naïf. Malgré toutes les sophistications techniques, malgré la somme immense de savoir clairsemée dans la nature, les gens sont toujours d’accord d’avaler n’importe quoi. A la place de vérifier le contenu de ce qui est dit, les hommes demeurent plus sensibles à l’identité de "celui qui dit" et à l’emballage du message informationnel.
Si vous permettez au laïc convaincu que je suis, de se mêler un peu de religion, je dirai qu’à l’ère de la communication omniprésente, la perception du "sipour" (le récit en hébreu, le fils, dans la tradition chrétienne) est entièrement subordonnée à l’identité du narrateur, du "sofer" (le père, pour les chrétiens) et du message latent, le "nispar" des juifs et le Saint esprit des catholiques.
C’est l’affaire de la dernière cassette vidéo d’Ussama Bin Laden, qui m’amène à réitérer ces conclusions. Les hommes de notre temps, si prompts à tout critiquer, si enclins à revendiquer, et avec raison, l’observation de leurs droits fondamentaux, redeviennent des moutons crédules, pour peu que ce soit la jolie Béatrice Schoenberg qui relaie un message du Président Bush. En fait, peu importe la nature de ces messages, ils délèguent systématiquement leur sens critique au carré lumineux.
Ce qui m’édifie encore plus, c’est que même ceux qui sont spécialistes d’un fait et qui savent, de par leurs qualifications professionnelles, qu’une nouvelle annoncée est absolument contraire à tout ce qu’ils on appris et expérimenté, choisissent le silence, face au rouleau compresseur de l’information télévisée.
Je pense ici spécifiquement à mes collègues pilotes professionnels. Ils sont des dizaines de milliers de par le monde mais lorsque Bin Laden déclare que les aviateurs-suicides du 11 septembre ont reçu leur plan de vol « juste avant le décollage des avions et qu’ils ignoraient leur objectif jusqu’alors » ils ne réagissent pas. Ils restent subjugués par la réputation du chef terroriste, ainsi que par les conclusions intéressées de la Maison Blanche.
Ils oublient, ces pilotes, qu’il nous a fallu des centaines d’heures de vol et d’entraînement intensif, afin de réussir à poser ces gros coucous patauds sur des aéroports entièrement équipés. Ils oublient, que des milliers de navigateurs au sol, nous conduisent à notre aéroport de destination et que de nombreux moyens de guidage, lumineux, radar, hertziens et vocaux, nous attendent autour de la piste de destination. Un avion se présente en approche finale, à l’aéroport Kennedy de New York, par exemple, à une vitesse de 160 nœuds, soit environ 300 km/h. A cette vitesse, il "efface" la piste principale de JFK en moins de 30 secondes. Les pilotes terroristes ont percuté leurs cibles en configuration lisse et en descente. Ils étaient vraisemblablement plus près des 600 km/h que de la vitesse habituelle d’approche, ce qui signifie qu’ils ont survolé le Pentagone pendant moins de 5 secondes et qu’ils n’ont pu fixer les tours jumelles, que durant une infime fraction de secondes !
Ils ont pourtant percuté leur cible tous les trois ! Sans aucun des moyens de navigation et de balisage, dont je viens de faire état ! Du premier coup, sans effectuer préalablement de passages de repérage ! Au même niveau des deux tours ! Dans l’état d’esprit de gens qui courent à leur mort ! En situation de détournement violent des appareils qu’ils pilotaient ! Avec une synchronisation, à faire pâlir de jalousie les dispatchers de toutes les compagnies aériennes
Et maintenant, Bin Laden voudrait nous faire croire "que les pilotes ignoraient leurs objectifs, jusqu’au moment de monter dans les avions”. De qui se moque-t-il ? S’ils ont été guidés sur leurs cibles par Mahomet, ce prophète est un redoutable navigateur aérien, doublé d’un co-pilote de génie !
Trêve de plaisanteries, les exécuteurs de ces attentats ont préparé leur "mission" pendant des mois, si ce n’est des années. Ils ont effectué des centaines de simulations, spécifiquement sur leurs objectifs mais ils ont aussi et forcément, accumulé des centaines d’heures de vol effectives, sur des avions du même modèle que ceux qu’ils ont pilotés le 11 septembre. Qu’on cesse de répercuter les sornettes, selon lesquelles ces gens auraient piloté les Boeing au sortir de cours ab initio sur des Cessna monomoteurs, à train fixe et à pâles d’hélice fixes, ça n’est même pas marrant ! Que celui qui prétend comprendre ce qui se passe dans le cockpit d’un Jet de 90 tonnes au sortir d’un tel cours m’appelle, on manque de clowns au Cirque de Métula !
Même si, en théorie, des pilotes qui n’auraient été formés qu’au simu, auraient pu, avec énormément de "chance", défoncer les tours du WTC et le bâtiment du Pentagone, la confession de Bin Laden ne tient toujours pas l’eau. Il y a à cela deux raisons : d’abord nous avons passé l’âge de croire aux triples miracles et ensuite, les organisateurs de ces attentats n’auraient pas pris ces risques. Ils n’avaient aucune raison de laisser au hasard ce qu’ils avaient l’occasion de bien préparer et la netteté apocalyptique des résultats de leur œuvre, constitue la preuve de leur degré de préparation. Encore une fois, et jusque dans les moindres détails, ces attentats sont l’œuvre de professionnels du terrorisme et les exécutants étaient obligatoirement des gens super préparés.
La déclaration du terroriste saoudien ne devrait convaincre personne, lorsqu’elle est également appliquée aux équipes de pirates de l’air. En plus de leur formation de base au détournement d’avions civils, ils ont du consacrer des jours entiers, à l’apprentissage des spécificités des procédures en vigueur dans les aéroports de départ, ainsi qu’au timing de leur action. S’ils avaient "ignoré leur mission jusqu’au moment de monter dans les avions" ils n’auraient eu aucune chance de mener à bien ladite mission.
La deuxième "révélation" contenue dans la cassette, est elle aussi de nature à démontrer que Bin Laden n’était pas dans le secret de l’organisation des attentats de septembre, au contraire de ce qu’il prétend. Comment aurait-il pu penser, en effet, qu’un avion d’une hauteur de 16 mètres, avec des réservoirs pouvant contenir 64 tonnes de carburant, ne devait détruire que 2 à 3 étages ? Même si ces avions avaient été vides de fuel (hypothèse absurde), n’importe quel ingénieur en balistique aurait prévu, que l’énergie emmagasinée par un objet de près de 100 tonnes, lancé à 600 km/h contre un immeuble, allait générer des dégâts plus conséquents, "que la destruction de deux à trois étages ! " Le chef terroriste affirme avoir été "agréablement surpris" par l’étendue des destructions dans les tours jumelles et ceci démontre à mon sens, qu’il n’a pas participé à l’élaboration des attentats.
Réfléchissons encore : Si les organisateurs de ces attaques avaient vraiment évalué que l’impact des avions dans les immeubles, ne détruiraient "que" 2 à 3 étages, ils auraient choisi un point d’impact le plus bas possible dans les buildings et pas dans leur quart supérieur (comme ce fut le cas dans les deux tours). Ils auraient, sans aucun doute, espéré que les incendies se propagent du bas vers le haut, afin que leur action fasse le plus grand nombre possible de victimes, puisque cela constituait le but déclaré de leur funèbre entreprise !
Sur ce point aussi, les déclarations fantaisistes de Bin Laden ne collent pas avec le cadre des attentats et leur sophistication indéniable. Contrairement à ce que le Saoudien entend désormais faire penser, la réussite des différentes étapes des actions du 11 septembre, qui vont du choix des cibles, à la préparation des exécutants, au programme de maintien du secret, avant ET après la mission, à la synchronisation et jusqu’à la précision dans l’exécution de ces assassinats collectifs, ne devait rien au hasard ! Cette réussite, parce qu’elle impliquait la mise en œuvre d’un plan éminemment complexe, sur un cadre d’opération distant de toute base logistique et parce qu’elle a eu recours à des savoir-faire pointus, dans des domaines variés, a forcément fait appel à de très bons spécialistes. Il s’est certainement agi d’une mise en œuvre d’une taille considérable, aussi, il n’entre pas dans la logique d’icelle, que les conséquences de l’impact des avions n’auraient pas été suffisamment étudiées et que ce point fondamental du plan eut été laissé au hasard. A ce sujet aussi, pour bien cerner la question, il convient de se demander : "pourquoi des organisateurs aussi pointilleux auraient-ils omis volontairement de calculer, avec précision, les dégâts qu’ils allaient causer ? " Ajoutons de l’eau au moulin de cette interrogation, en affirmant que le calcul des effets du choc des avions dans les tours, demeurait largement à la portée de bons ingénieurs. Ce calcul était disponible, alors pourquoi s’en passer, quand on a déjà planifié tout le reste et que de l’étendue de la destruction, dépend directement le degré de la réussite de l’opération et, partant, son retentissement à travers le monde ?
La finalité de la diffusion de cette cassette est bien énigmatique. Plusieurs hypothèses sont en cause. Celle qui vient immédiatement à l’esprit, veut faire croire à un Bin Laden, au seuil de sa capture par les Américains, qui entendrait se faire une place dans l’histoire, en s’appropriant un "exploit" qui n’est pas le sien. Il est évident que cette imposture serait facilitée par le fait, que l’Administration US lui a déjà attribué les attentats, sans détenir les preuves de cette accusation, dès le 12 septembre. Mais d’autre part, rien ne permet d’indiquer avec certitude, que Laden serait déjà pris dans le filet des GIs’
Autre hypothèse, Bin Laden serait en sécurité et il entendrait brouiller les cartes des enquêteurs américains. Lesquels enquêteurs sont de plus en plus persuadés, que l’Irak était au coeur de l’organisation des attaques de septembre. Etant posé, que les enquêteurs aboutiront rapidement (si ce n’est déjà fait depuis longtemps) aux mêmes conclusions que la Ména, quant au contenu de la cassette, le terroriste saoudien augmenterait l’embarras de la CIA et du FBI, qui manifestement tâtonnent encore dans la recherche de la vérité.
Les dernières hypothèses que j’ai retenues, tendraient à considérer la cassette comme un faux, comme un montage proposé par les amis de Bin Laden, pour raviver le soutien à sa cause, auprès des masses populaires musulmanes. A moins que le terroriste n’ait voulu indiquer aux Américains, par les incongruités qu’il prononce, qu’il n’est pas à l’origine des attentats de septembre et qu’ils feraient aussi bien d’abandonner leur traque et de chercher les coupables ailleurs ?
Quelle que soit la vérité et où qu’elle se cache, l’apparition du document vidéo arrange bien les affaires de George Bush Jr. Alors qu’il devenait de plus en plus difficile de justifier les tapis de bombes, que déversent les B-52 sur les réduits talibans et que les morts s’amoncellent, en Afghanistan, la pseudo-confession de Bin Laden fait office de blanc seing pour Bush, afin de terminer son entreprise militaire. Dans la conscience populaire, si Bin Laden a admis sa responsabilité dans l’assassinat des civils américains, personne ne s’opposera plus à sa capture ou à son élimination. A la différence, que si les analystes américains sont parvenus aux mêmes conclusions que nous, s’entendant que Bin Laden n’est pas à l’origine des attentats, les Américains vont tout faire pour ne pas attraper le Saoudien vivant. Ca ferait un beaucoup trop grand désordre !
Nous pensions que les abonnés de la Ména avaient droit à une explication raisonnable pour personnes éveillées, une sorte de nispar ou de Saint esprit pour adultes.
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Recette de la Zlabia. J'ai cherche sur ce site sans succes. Quelqu'un a-t-il la
recette de ce dessert, svp? surtout la technique aussi. merci.
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En langage populaire on dit:
Ched mechoumek ouala y ji oumechoum mennou.
Ce qui voudrait dire: On sait ce que l'on a, mais on ignore qui le remplacera.
Bourguiba, père de la nation tunisienne a été au pouvoir plus longtemps que de raison.
A la fin de son "règne" il était très vieux, voire sénile, on ne le sortait qu'aux grandes occasions comme on sort un service ou une argenterie lors d'évènements exceptionnels.
Le pays n'était plus dirigé, mais on gardait Bourguiba.
Alors, ben Ali est arrivé. La constitution lui donnait la faculté de constater la vacance du pouvoir; Il a pris le pouvoir démocratiquement et la Tunisie a poussé un soupir de soulagement.
C'était donc si facile que cela? Se sont dit les tunisiens, nous qui redoutions tant l'après Bourguiba.
Pourtant quand ils abordaient l'état de santé de Bourguiba, ils disaient simplement:
Cheï maï y doum, ma Daïem qane R...i
Rien ne dure, seul D...
Alors.....
Arafat est âgé, né (présumé) en 1929, cela fait donc "officiellement" 73 ans.
En étant optimiste, mais avec la situation qui se dégrade de plus en plus, un état palestinien ne serait créé que dans au moins 5 ans.
Arafat aura alors 78 ans.
Est-ce un âge pour prendre en main la création d'un état, de le construire, de le diriger?
Aura-t-il assez de force pour mener à bien cette tâche?
J'en doute fort.
Alors, n'y a-t-il pas un jeune parmi la nouvelle vague, un Ben Ali, pour écarter démocratiquement "le vieux" et de faire en sorte que ce conflit cesse?
Jusqu'à quand ces deux peuples frères vont-ils s'entretuer?
De toutes façons ils sont condamnés à vivre ensemble.
Et d'après vous que se passe-t-il en ce moment?
Les USA ne sont-ils pas en train de préparer l'arrivée au pouvoir du Ben Ali palestinien?
Et qui sera le dindon (cocu) de la farce?
Un dindon dodu à celui qui trouvera la réponse.
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La noix du Conard…
Interwiew de Yossi Beillin dans le Figaro d’aujourd’hui…
Ariel Sharon peut –il négocier si le calme revient. ?
En réalité, il veut supprimer toute perspective de négociation. Pour cela, il humilie l’Autorité palestinienne, ainsi qu’Arafat lui-même. Il les empêche de faire tout effort sérieux pour combattre leurs extrémistes ; , puis il leur dit :’Vous n’en faites pas assez’ ?Voilà ce que nous devons dénoncer, en tant qu’opposants. Seule la coopération avec les Palestiniens pourra prévenir le terrorisme et la violence. Sharon a peur de cette coopération, car elle conduirait à des pourparlers, dont il ne veut pas. Fin de citation de l’homme politique israélien.
Haq……’ Alors Mr. Belebou….’
Bel……..’ Alors…voilà..la chituation é ‘rkrââ..’
Haq…….’ Vous voulez dire merdique…’
Bel……..’ Oui….chi ça…d’un coté on défend…de l’autre on dit le contraire..’
Haq…….’Comment ça… ?
Bel……..’ Oui…..l’interwiou di Bellin…di ci matin sur le Figaro…Moi..je sais lire li français.. !
Haq…….’ Ah…… ! Et d’après vous.. ?’
Bel……..’D ‘après môa…i firait mieux di ni pas contredire Sharoun…sinon on ne vas pli comprendre… !
Haq…… ‘ Ne pas contredire Sharon dans sa politique… ?’
Bel……..’ Eye….Yasser ( trôp)….Yôssi Bèl. yallè houweijou…’ ‘…….à mouillé ses habits..’ ( dérape) .
BELEBOU...
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Les deux problèmes historiques du peuple juif sont l'universalisme et le sectarisme. L'universalisme a produit ces rejetons magnifiques que sont les droits de l'homme et la notion anti-raciste d'humanité; ses effets pervers ont été l'illusion totalitaire et l'arrogance de se prendre pour Dieu.
Le sectarisme a permis depuis MILLE ans (pas plus), c'est à dire depuis la mise en Ghettos, de conserver le judaïsme vivant malgré l'adversité féroce (par exemple, invention par les rabbis de la loi consistant à n'être juif que par la mère, loi d'une grande efficacité compte tenu des nombreux viols à cette époque de ténèbres moyenâgeuses); actuellement, époque de l'existence d'Israël grâce à tant de sionistes socialistes au 19° et 20° siècle, son effet pervers est le retournement du judaïsme extrémiste-religieux en nationalisme (alors que le rabbinat était avant la Shoah anti-sioniste), et en néo-racisme soft (contre les mariages mixtes par exemple, au mépris des "michlinge", les bâtards comme disaient les nazis, ces enfants si nombreux nés de la mixité, qui ont tellement soif d'exemple d'humanité...).
Nous sommes piégés entre ces deux tendances et leurs effets: pas simple d'être juif, pour changer.
Je dois dire que je trouve assez répugnants ceux qui jouissent de voir tuer: je pense qu'il faut admettre qu'Israël doit se défendre face au pseudo-interlocuteur au double jeu, mais la mort dans l'âme.
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Specialement pour Davideden, tire du Parisien du vendredi 14 decembre 2001 (je precise que ce n'est que dans un but informatif, le Parisien etant loin de constituer mon quotidien favori):
Huit cents enfants juifs prives d'« Harry Potter »
LES 800 ENFANTS JUIFS initialement convies dimanche matin a une projection du film « Harry Potter » par l'association KKL ne decouvriront pas les exploits du petit magicien sur l'ecran du Paramount Opera installe boulevard des Capucines (II e ). Dans une lettre adressee mercredi soir au president de KKL, l'exploitant a decide de reporter le rendez-vous a une date ulterieure. Dans le courrier, Guy Didier explique que « compte tenu des nombreuses menaces telephoniques et ecrites que nous avons recues, ainsi que du contexte international, la sagesse nous dicte de tout faire pour la protection de vos invites et de notre personnel ». Cette decision ne satisfait en rien l'association KKL, un organisme a vocation ecologique : « Nous avons obtenu de la prefecture de police l'assurance qu'elle assurerait la securite de ce rassemblement, mais, en depit de ca, l'exploitant refuse de nous accueillir », regrette Moshe Cohen, responsable de KKL. « Nous sommes dans une situation tres preoccupante. D'une part, nous allons decevoir 800 enfants qui s'appretaient a participer a la fete des Lumieres, ce qui represente a peu pres la meme chose que Noel pour les juifs, mais nous n'avons aucune idee de la maniere dont nous allons prevenir tous nos invites. » A la prefecture de police, on confirme que l'assurance d'une securite assuree a bien ete donnee a l'association organisatrice comme a l'exploitant. Compte tenu du nombre d'invites qui resteront injoignables d'ici a la date prevue de la seance, quelques dizaines d'entre eux pourraient se deplacer pour rien dimanche matin.
Roberto Cristofoli
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allez encore une chansonnette avant d'aller faire un gros dodo avec nounours dans les bras:
(sur l'air de prosper youp la boum c'est le cheri de ses dames ,de maurice chevalier)
-"la-den...youp la BOUM c'est le cheri de saddam...."
SHABBAT SHALOM,AID MOUBARAK AND HAPPY HANNUKAH
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Excerpt from A'aretz
"Some of them (the Europeans) said: 'Isn't there some way you can pressure Sharon some more?'
Especially Fischer. Amazingly, he was the one who was saying you've got to withdraw aid from
Israel," the official added.
The United States gives Israel about $3 billion a year, more than to any other country, and much
of it in weaponry.
But European governments rarely air the same complaint in public, for fear of appearing anti-
Israeli. Post-war Germany has been one of the most pro-Israeli European countries.
Powell's answer also was interesting, in that it implied the United States would prefer to see
Sharon out of power."
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L'ordinateur est masculin parceque sa fiche entre dans la prise du courant
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CONGRÈS JUIF MONDIAL
LE DIMANCHE 16 DÉCEMBRE 2001, de 9 h 30 à 22 h.30
PALAIS DES CONGRÈS, AMPHITHÉATRE BLEU,
2 PLACE DE LA PORTE MAILLOT 75017 PARIS
ENTREE GRATUITE SUR INVITATION AU 01 43 59 94 63
L¹EXODE OUBLIE
L¹exclusion des Juifs des pays arabes et le contentieux israélo-arabe
Paris, dimanche 16 décembre 2001
Dans le grand bilan du XXème siècle que l¹humanité contemporaine a entrepris depuis la chute du mur de Berlin, des problèmes restés occultés et sans solution ni clarification ont réapparu contre toute attente sur le devant de la scène.
Le processus d¹Oslo et sa crise ont ravivé les mémoires du contentieux originel qui sépare les deux parties du conflit proche-oriental. On évoque
ainsi couramment le « droit au retour » des Palestiniens mais un élément déterminant du tableau historique ainsi dressé manque de façon stridente : le contentieux des Juifs du monde arabe - la majeure partie de la communauté
juive française et de la société israélienne - avec les Etats arabes.
Entre les années 1940 et les années 1970, après plus d¹un millénaire de coexistence avec les Arabes, qui a connu des heures de gloire et des heures sombres, environ 900.000 Juifs ont dû quitter en masse des pays arabes où ils étaient installés depuis plus d¹un millénaire, sous l¹effet de la violence organisée par les gouvernements ou de l¹absence de choix, abandonnant tous leurs biens et leur patrimoine au point qu¹il ne reste plus aujourd¹hui que quelques dizaines de milliers de Juifs dans le monde arabo-musulman. 600.000 d¹entre eux ont été accueillis dans l¹Etat d¹Israël.
A l¹heure où les Palestiniens réclament le « droit au retour », ce colloque a pour vocation de faire le point sur un drame unanimement et
idéologiquement refoulé, inconnu de nos contemporains, de rendre justice au monde sépharade, de faire ¦uvre de mémoire et de dignité pour cette population qui a vu son destin brisé et sa continuité ébranlée.
Sa voix ne doit plus être ignorée dans le concert international.
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Communiqué : Santé du Grand Rabbin avant chabbat.
Chers toutes et tous,
Dix jours se sont écoulés depuis le malaise de notre Grand Rabbin Joseph Haïm SITRUK, les médecins et la famille ont constaté une amélioration de son état de santé qui barouch Hachem évolue lentement mais nous l'espérons, sûrement.
Son traitement a necessité qu'il soit maintenu endormi toute cette longue semaine.
Afin que son réveil prévu pour si D'.. le veut les prochaines heures se passe dans les meilleures conditions, un nouvel appel est lancé pour solliciter votre aide ce shabbat. Celle-ci doit se traduire par
- la lecture des psaumes,
- la récitation de "Acher Yatsa"
- l' étude de 2 lois contre la médisance (sefer Hafet's Haïm)
et vos prières en faveur de la refouah chelema du Rav Yossef-Haïm Sitruk bar Simh'a.
Que D'.. lui accorde une prompte guérison totale et rapide, qu'il soit sauvé par la force de nos prières et par son mérite. Amen.
Merci de vous associer et de diffuser ce mail à travers toute la communauté.
Chabbat Chalom et Hanouccah samea'h.
melalouf@entenial.com
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Je viens de lire sur Haaretz que le film Harry Potter ne peut etre montrer a 800 enfants juifs a Paris parceque des menaces ont ete formulees contre cet evenement qui a lieu pour feter Hannuka...
Quelqu'un en sait plus? Bien sur rien sur le monde et companie...
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Avant la Cinq et les Guignols…
Ben Laden ‘ La kachètte… ? chi la CIA qui l’a mounté.. ?’
Le Poivre D’ Arvor…’ Mais …on vous entend parler avec le ‘Mollard’ et….’
Ben………………. ’ Ah…. ! chitti pendant la guirre dil Iraq….’
Patrick…………… ’Mais vos commentaires sur les attentats dans cette cassette….,
Ben………………. ’ Chi pas moi…chi la voix di Bouche…li rinigat…ki a pri la mienne..
Patrick…………… ’Alors .. ! vous niez…. ?’
Ben………………. ’ Bien sour kè ji vi ni..ké milles et un trous encourre dé mi cavirnes… !’
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"Envoyé spécial" aurait dù titrer son reportage "les pieds nickelés au Moyen Orient" tellement ces "diplomates" étaient grotesques. En plus celui qui était à Gaza s'exprimait avec une telle haine d'Israël qu'il discréditait en même temps sa fonction de "diplomate".
Evidemment tout le monde aura noté l'"erreur" sur la capitale d'Israël...
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Avez-vous vu hier soir sur France 2 le reportage d'"Edition Speciale" sur Israel ?
Non seulement les paroles du diplomate du Consulat de France a Jerusalem etaient deplacees, mais tout ce "cirque" n'est destine qu'a faire regner une ambiance de terreur, afin d'obtenir une prime de risque du Quai d'Orsay (ce a quoi a il peut pretendre s'il fait valoir son droit).
En plus, lorsque le reportage est passe des alentours de Jerusalem et Ramallah a Tel Aviv, pour parler des diplomates de l'ambassade a Tel Aviv, le commentateur, le journaliste Jacques Cardoze, a presente Tel Aviv comme La Capitale d'Israel, et cela, au plus grand mepris de Jerusalem !
C'est deja la 2e fois en moins de 2 ans qu'un journaliste de France 2 se permet d'occulter Jerusalem comme notre capitale, capitale politique d'Israel, Claude Serillon ayant deja fait la meme gaffe il y a un an 1/2 environ; j'avais deja du envoyer un rectif ...
Meme un eleve du primaire n'aurait pas fait cette erreur grossiere !
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L'ordinateur est il feminin ou masculin ?
A . Réponse d'un informaticien:
Un micro-ordinateur est de sexe féminin pour les 5 raisons suivantes :
- A l'exception de son concepteur, personne ne comprend sa logique interne.
- Avant de faire impression, il doit être aperçu.
- Les menus qu'il affiche sont copieux mais beaucoup d'options sont indisponibles.
- La moindre erreur est stockée en mémoire pour être ressortie au moment le plus inopportun.
- Vous découvrez vite qu'il coûte un budget énorme en accessoires et en maintenance.
B . Réponse d'une informaticienne :
Un micro-ordinateur est de sexe masculin pour les 5 raisons suivantes :
- Pour capter son attention, il faut d'abord l'allumer.
- Il contient plein d'informations mais il est sans imagination.
- Il est incapable de vider la poubelle sans injonction de votre part.
- Il est supposé vous aider mais la plupart du temps c'est lui qui constitue le problème.
- Vous réalisez vite que si vous aviez attendu plus longtemps avant de l'acquérir, vous auriez eu un modèle plus performant.
Envoi de Michelle KAROUBI
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Lorsque les grecs ont soumis politiquement la judee, pour marquer la dépendance des juifs, ils ont penetre dans le Temple de Jerusalem. La-bas, ils ont rendu impures toutes les huiles servant a l'allumage du candelabre qui s'y trouvait.
Plus tard, lorsque Mattatiahou et sa partisans ont vaincu les grecs et reconquis l'independance du peuple juif, ils ont voulu allumer la menorah du Beth Hamikdach. Ils ne trouverent assez d'huile que pour allumer pendant une journee. Mais par miracle, cette huile suffit a l'entretien de la flamme pendant 8 jours, delai necessaire a la confection d'une nouvelle huile.
En souvenir de ce miracle, nous allumons tous les ans, a partir du 25 kislev et pendant 8 jours, des lumieres à la porte de nos maisons, afin de faire connaître le miracle qui a eu lieu a l'epoque.
Les bougies de Hanoucca nous rappellent celles du Beth Hamikdach. Neanmoins, force est de constater qu'il y a un certain nombre de différences entres les unes et les autres.
1-Tout d'abord dans les lumieres du Temple le nombre de lumieres allumees était le meme chaque jour.
2-De plus, les lumieres du temple etaient allumees de maniere generale à des epoques ou les juifs avait une independance relative et vivaient dans une certaine paix.
3-Par ailleurs, les lumières du Temple étaient a l'intérieur d'un batiment (dans la partie couverte du Temple)
4-Egalement, les lumières du temple brillaient précisément le jour.
Par contre, dans les lumieres de Hanoucca, il y a une notion de progression, puisque chaque soir de Hanoucca on doit allumer une lumiere supplementaire.
De plus, les lumières de Hanoucca sont allumées précisement dans une periode ou les juifs sont en situation de dependance et d'oppression par les peuples qui les entourent (exil actuel).
Egalement les lumières de Hanouca sont allumées
necessairement "a la porte de la maison, vers l'exterieur".
Et enfin les lumières de Hanoucca ne brulent que la nuit.
Ces caracteristiques des lumieres de Hanoucca, qui furent instaurees lors d'une periode d'oppression du peuple juif, nous enseignent l'attitude qui doit être la notre durant les derniers instant qu'ils nous reste à passer
dans cette exil amer :
- A l'image des lumieres de Hanoucca un juif doit etre en perpetuelle evolution dans son judaisme.
- De plus, il faut savoir que lorsque l'obscurité sevit à l'exterieur, il ne faut pas se baricader à l'interieur de son propre " temple " mais au contraire aller au devant de cette obscurite et la combattre à l'aide de la lumiere de la Torah.
De cette maniere la nous brulerons les derniers restes de la galout et nous irons a la rencontre de Machia'h pour allumer la menora du Beth Hamikdach à Jerusalem en présence du peuple juif tout entier. Amen.
Chabbat Chalom a tous, et 'Hanouka Samea'h
Chlomo
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