Commentaires du 17 au 19 Septembre 2001

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mercredi 19 septembre 2001 - 01h35:

Jerusalem Post edition imprimée du 17/09/01 (repris du Sunday Telegraph, Londres) et traduit par Corinne Boukobza

Le Mossad avait averti la CIA d’attaques possibles
Par Douglas Davis

Londres – des officiels du Mossad se sont rendu à Washington le mois dernier pour avertir la CIA et le FBI qu’une cellule pouvant contenir jusqu’à 200 terroristes avait en projet une opération de grande envergure, selon un article publié hier dans le Daily Telegraph.

Ce quotidien a déclaré que les officiels israéliens ont averti leurs homologues de Washington que «des attaques de grande envergure sur des cibles très visibles du continent américain étaient imminentes». Ils n’ont donné aucune précision sur ces cibles, mais ils ont effectivement lié le complot au terroriste basé en Afghanistan, Oussama Ben Laden, et ils ont ajouté auprès des américains qu’il y avait «de fortes présomptions» concernant une implication irakienne.

Un responsable officiel de l’administration américaine a déclaré au journal qu’il était «fort probable» que la CIA n’ait pas pris en compte l’avertissement du Mossad : «La CIA a pour habitude d’être plus que prudente au sujet des renseignements fournis par les israéliens». Mais les responsables officiels ont remarqué que «si les faits se cofirment, le refus d’avoir pris cet avertissement au sérieux va faire tomber des têtes.»

Dans un autre article le Sunday Times quant à lui, a rapporté qu’un compte en banque créé à l’agence de la Barclays du district de Notting Hill à Londres était utilisé par le lieutenant supposé de Ben Laden, afin de financer et répandre les «fatouas» [règles religieuses] et de maintenir les contacts entre les divers éléments du réseau international de Ben Laden.
Le compte était détenu par le dissident saoudien Khalid Al Fawaz actuellement en garde à vue et dans l’attente de l’exécution d’une procédure d’extradition vers les Etats-Unis, pour le motif de conspiration aux meurtres de citoyens américains avec Ben Laden.

Le compte de la Barclays ferait partie d’un réseau de comptes en banque et de sociétés écran utilisés par Ben Laden pour soutenir son réseau terroriste Al Quaida.

Des documents du tribunal lient Fawaz à la «fatoua» de Ben Laden appelant à la mort de citoyens américains «n’importe où qu’ils soient dans le monde», qui lui a été faxée directement par Ben Laden.

Fawaz a été désigné personnellement par Ben Laden pour mettre en place et gérer le Comité de Réforme et de Conseil basé à Londres. Cette organisation est perçue par des responsables officiels britanniques et américains comme une composante du réseau terroriste de Ben Laden.

Fawaz est aussi suspecté d’avoir fait partie de la cellule terroriste qui a été directement impliquée dans les attentats perpétrés contre les ambassades américaines de Dar Es Salaam et Nairobi en 1998. Plus de 200 personnes ont trouvé la mort dans ces attaques.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mercredi 19 septembre 2001 - 01h23:

Oussama Ben Laden, par Robert Fisk
Reporter spécialiste du monde arabe au quotidien de Londres "The Independent", Robert Fisk raconte pour "Le Monde" ses dernières rencontres avec Oussama Ben Laden. Il brosse le portrait d'un homme réfléchi et modeste, obsédé, à l'époque, par l'idée de la destruction des régimes proaméricains et qui rêvait de transformer l'Amérique en l'"ombre d'elle-même".
Il a changé. La première fois que j'ai rencontré Oussama Ben Laden, son apparence était d'une humilité presque ostentatoire : robe saoudienne et turban blancs sans ornement, barbe modeste. Dans le désert du Soudan, il se servait du matériel de construction de sa société pour tracer une nouvelle route reliant un village éloigné de l'axe Khartoum-Port Saïd. Les villageois faisaient rôtir de la viande et dansaient, petite fête pour remercier le héros de la guerre russo-afghane. Ben Laden finançait la route et, manifestement, il aimait le rôle du guerrier devenu bienfaiteur aidant les pauvres mais refusant les énormes plateaux de nourriture qu'on lui offrait. Il posait respectueusement la main sur sa poitrine quand les anciens du village tentaient de chanter ses louanges.

Un an plus tard, en 1996, par une nuit humide et chaude, je le revis en Afghanistan. D'énormes insectes volaient dans l'obscurité et se cramponnaient comme des teignes sur la robe blanche de Ben Laden et sur les vêtements de ses partisans armés. Ils se posaient sur mon carnet de reporter et, quand je les écrasais, leur sang souillait les pages. Ben Laden était toujours d'une politesse scrupuleuse ; chaque fois que nous nous rencontrions, il me présentait l'assiette de nourriture qu'on offre à un étranger : un plateau de fer-blanc garni de fromage, d'olives, de pain et de confiture. Encore un an plus tard, je passai une nuit dans l'un de ses camps de guérilla, très haut dans les montagnes afghanes ; il faisait tellement froid que, en me réveillant, j'avais du givre dans les cheveux. Il plongea sous le couvert de ma tente et s'assit en tailleur en face de moi, tout en se curant les dents avec un bout de bois de miswak. Il écoutait en silence chacune de mes questions et réfléchissait parfois un moment avant de répondre. Beaucoup d'Arabes, de peur de paraître stupides devant un journaliste, ont l'habitude de dire la première chose qui leur vient à l'esprit, pas Ben Laden. Cette nuit-là, je dormis sous une couverture grossière et laissai mes chaussures à l'extérieur de la tente.

Chaque fois que nous nous rencontrions, il interrompait nos entretiens pour dire ses prières ; ses partisans armés – venant d'Algérie, d'Egypte, des Etats du Golfe, de Syrie – étaient agenouillés à côté de lui, suspendus au moindre mot qu'il m'adressait, comme s'il était le messie. Il n'a toutefois jamais prétendu être un mahdi ou un prophète. J'ai donc été très surpris par la dernière bande vidéo provenant d'Afghanistan. Elle a dû être tournée il y a à peine un mois et montre un Ben Laden que je ne connaissais pas. Sa barbe était plus longue et plus hirsute, et il semblait regarder de haut ses partisans – Ben Laden est grand. Il portait une robe dorée et brodée, et même un turban doré sur la tête. Qu'est-ce que cela signifiait ? Pourquoi l'or et les broderies ? S'était-il mis à croire en lui en plus de Dieu ?

Dans la montagne, le 20 mars 1997, il donnait encore une image d'humilité. A l'époque, il n'avait que quarante et un ans, mais des poils blancs commençaient à apparaître dans sa barbe grossièrement taillée et il avait des poches sous les yeux. J'ai perçu une petite infirmité, une raideur dans une jambe qui le faisait boiter légèrement. J'ai conservé mes notes, gribouillées dans l'obscurité glaciale à la lumière d'une lampe à huile qui crachotait entre nous. "Je n'ai rien contre le peuple américain, a-t-il dit, seulement contre son gouvernement."

Combien de fois ai-je entendu ces mots au Moyen-Orient – même en Iran ? Des décennies de dictature ont persuadé beaucoup de musulmans de la région que les gouvernements ne représentent pas leur peuple. J'ai tenté d'expliquer à Ben Laden que ce n'était pas pareil en Occident, que le peuple américain – contre qui il était censé ne rien avoir – considérait son gouvernement comme composé de représentants élus. Il ne répondit rien sur ce point, sinon : "Nous sommes encore au début de notre action militaire contre les forces américaines."

En regardant l'épouvantable catastrophe de la semaine dernière, les deux avions de ligne éventrant la fine enveloppe des tours du World Trade Center, je me suis souvenu de ces paroles. Une autre remarque, plus inquiétante, qu'il m'avait faite dans les montagnes glaciales m'est également revenue à l'esprit. "Nous croyons que Dieu s'est servi de notre guerre sainte en Afghanistan pour détruire l'armée russe et l'Union soviétique, a-t-il dit. Nous l'avons fait du sommet de la montagne sur laquelle vous êtes assis – et maintenant nous demandons à Dieu de se servir de nous une fois de plus pour faire la même chose à l'Amérique, pour en faire l'ombre d'elle-même. Nous croyons aussi que notre combat contre l'Amérique est beaucoup plus simple que la guerre contre l'Union soviétique parce que certains de nos moudjahidins qui ont combattu ici en Afghanistan ont aussi participé à des opérations contre les Américains en Somalie – et ils ont été étonnés par l'effondrement du moral américain. Cela nous a convaincus que l'Amérique est un tigre de papier." Ce n'est pas le "tigre de papier" qui m'a impressionné. C'est l'idée de faire de l'Amérique "l'ombre d'elle-même" qui m'a fait froid dans le dos. Qu'est-ce que cela veut dire, me suis-je demandé à l'époque ? Et, bien sûr, si Ben Laden, se révèle finalement le responsable du crime contre l'humanité de la semaine dernière à New York et à Washington, ces mots prennent un sens plus fort. Durant quelques minutes, la puissance américaine est devenue une ombre.

Ben Laden m'a toujours semblé rechercher une célébrité qu'il n'a jamais trouvée – jusqu'à ce que les Américains et Time le qualifient de "parrain du terrorisme international", et jusqu'à ce que les Etats-Unis offrent une récompense de 5 millions de dollars pour sa tête (somme d'une faiblesse insultante pour un millionnaire comme lui, a-t-il peut-être pensé). Lors de notre dernière rencontre dans la nuit glaciale en Afghanistan, Ben Laden s'est emparé des journaux en arabe qui étaient dans mon sac et s'est précipité dans un coin de la tente pour les lire pendant vingt minutes, sans tenir compte ni de ses combattants ni de son hôte occidental. Bien que saoudien – il avait déjà été déchu de sa nationalité –, il ne savait même pas que le ministre des affaires étrangères iranien venait de faire une visite officielle à Riyad. Il n'écoute donc pas la radio, me suis-je demandé ? Est-ce bien là le "parrain du terrorisme international" ?

Ben Laden m'avait parlé longtemps auparavant de la décision immédiate qu'il avait prise en apprenant que l'armée soviétique avait envahi l'Afghanistan. Il avait apporté le matériel de construction de sa société à des chefs tribaux en révolte pour combattre ce qu'il considérait comme une armée corruptrice et hérétique pillant l'Afghanistan islamiste. Il finança le voyage de milliers d'Arabes moudjahidins en Afghanistan pour qu'ils se battent à ses côtés. Ils vinrent d'Egypte, du Golfe, de Syrie, de Jordanie, du Maghreb. Beaucoup furent taillés en pièces par des mines ou déchiquetés par les mitrailleuses des hélicoptères Hind soviétiques qui attaquaient les guérilleros d'Afghanistan. Sur le plateau montagneux où j'ai passé la nuit, il y avait derrière ma tente un gros abri antiaérien de 7,5 mètres de haut sur 7,5 mètres de large, taillé dans le roc de la paroi, et qui s'étendait peut-être sur 30 mètres dans l'obscurité. Le matériel de construction de Ben Laden avait servi à creuser ce trou géant dans le rocher. Aujourd'hui, ses hommes sont partis dans les nombreux camps d'entraînement construits à l'origine par la CIA – ce qui explique, naturellement, pourquoi les Américains savent où lancer leurs missiles Cruise. Les camps ont été créés par les Américains.

Lors de notre première rencontre, au Soudan en 1994, j'ai convaincu Ben Laden – contre son gré – de me parler de cette époque. Il m'a raconté que, pendant une attaque contre une base offensive russe proche de Jalalabad, dans la province de Nangahar, un obus de mortier était tombé à ses pieds. Dans les fractions de seconde de rationalité qui en ont suivi la chute, il a éprouvé – c'est ce qu'il m'a dit – un grand calme, une impression d'acceptation sereine qu'il a attribuée à Dieu. L'obus (à la grande consternation des Américains aujourd'hui) n'a pas explosé. Quelques années plus tard, à Moscou, j'ai rencontré un ancien officier de renseignements soviétique qui avait passé quelques mois en Afghanistan pour tenter d'organiser la liquidation de Ben Laden – tout comme les Américains tentent de le faire aujourd'hui. D'après lui, il avait échoué parce que les hommes de Ben Laden ne se laissaient pas acheter. Personne ne voulait le trahir. "C'était un homme dangereux, le plus dangereux pour nous", me dit ce Russe. Ben Laden m'a répété qu'il n'avait jamais accepté la moindre balle provenant de l'Occident, qu'il n'avait jamais rencontré d'agent américain ou britannique.

Cependant, ses bulldozers et ses engins creusaient des routes dans les montagnes pour que ses moudjahidins lancent leurs missiles antiaériens Blowpipe, fabriqués en Grande-Bretagne, assez haut pour atteindre les Mig soviétiques. L'un de ses partisans armés m'a emmené plus tard sur la "piste Ben Laden", odyssée terrifiante de deux heures dans la pluie et le verglas au bord de ravins effrayants, tandis que le pare-brise s'embuait à mesure que nous montions dans la montagne glaciale. "Quand on a foi dans le djihad (la guerre sainte), c'est facile", m'a expliqué le terroriste en se battant avec le volant quand des pierres jaillissaient de sous les roues et s'enfonçaient dans les nuages pour tomber dans les vallées. "Toyota est bon pour le djihad", a-t-il dit en riant. C'est la seule plaisanterie que j'aie entendue de la bouche d'un des hommes de Ben Laden.

De temps en temps – c'était en 1997 –, des lumières clignotaient à notre adresse loin dans l'obscurité. "Nos frères nous font savoir qu'ils nous ont vus", dit le terroriste. Il nous a fallu encore deux heures pour atteindre le camp de Ben Laden ; la Toyota dérapait en arrière vers les falaises escarpées, les phares illuminaient des cascades gelées au-dessus de nous.

La réponse de Ben Laden à Washington prétendant qu'il était le plus grand "terroriste" mondial – et je lui ai affirmé que les Américains le pensaient vraiment – était toujours la même. A cette époque, on l'accusait principalement d'attaques contre les forces américaines dans le Golfe. "Si libérer mon pays est considéré comme du “terrorisme”, a-t-il répondu, c'est un grand honneur pour moi." Il a dit qu'il n'y avait pas de différence entre les gouvernements américain et israélien, entre les armées américaine et israélienne. Il avait toutefois de l'estime pour l'Europe – et la France en particulier – parce qu'elle prenait ses distances vis-à-vis des Américains. Il n'a pas fait de commentaires sur la politique française en Afrique du Nord, pas plus qu'il n'a mentionné l'Algérie, même si j'ai eu l'impression que le mot planait au-dessus de nous comme un fantôme pendant quelques minutes. Parmi les combattants assis à côté de moi se trouvaient des Algériens. En 1996, Ben Laden m'a averti : toutes les forces occidentales dans le Golfe, y compris les troupes françaises et britanniques, étaient en danger. En 1997, il a fait comprendre que ses menaces n'étaient plus dirigées contre Paris et Londres.

En effet, à l'époque, il semblait plus obsédé par l'idée de la destruction des régimes arabes pro-américains du Moyen-Orient que par une attaque contre l'Amérique. Il était encouragé par le soutien politique qu'il recevait de la communauté pakistanaise de plus en plus encline au djihad. Cette nuit-là, sous la tente, il m'a donné une affiche en ourdou qui proclamait le soutien des étudiants pakistanais à sa "guerre sainte" contre les Américains ; il m'a même tendu des photographies en couleur de graffitis sur les murs de Karachi exigeant le retrait des troupes américaines des "deux lieux saints" (La Mecque et Médine, en Arabie saoudite). Ben Laden m'a affirmé avoir reçu quelques mois plus tôt un émissaire de la famille royale saoudienne qui lui a dit que sa nationalité saoudienne lui serait rendue, ainsi qu'un nouveau passeport saoudien et 2 milliards de riyals saoudiens (3,390 milliards de francs) pour sa famille, s'il renonçait au djihad ; celui-ci était retourné en Arabie saoudite. Lui et sa famille avaient rejeté l'offre, m'a-t-il dit. A l'époque, Ben Laden avait trois femmes ; la plus âgée était la mère de son fils de seize ans, Omar, enfant très intelligent, la plus jeune était encore une adolescente. Un autre de ses fils, Saad, m'a été présenté. Ils étaient manifestement excités – de façon innocente – par le fait d'être entourés de tant d'hommes armés. Tous vivaient avec lui – ainsi que les femmes et les enfants d'autres moudjahidins – et habitaient un complexe à l'extérieur de Jalalabad. Ben Laden m'a même invité à visiter ces maisons étouffantes, humides et misérables en compagnie de l'un de ses combattants égyptiens. Ses épouses – la plus jeune devait retourner dans sa famille – n'étaient pas là. Chacune avait sa propre tente. "Ce sont des femmes qui ont l'habitude de vivre dans le confort", a dit l'Egyptien. Le campement était protégé par des draps de toile et quelques fils barbelés. On avait creusé dans la terre une rigole d'écoulement et trois latrines séparées ; dans l'une d'elles flottait une grenouille morte. Le fils de l'Egyptien, assis à côté de nous avec un fusil sur les genoux, a dit que des agents de renseignements du gouvernement égyptien avaient vu le camp.

Un autre Arabe du camp s'est montré plus expansif. Il a dit qu'aucun autre pays n'était ouvert à Ben Laden. Il ne pouvait pas partir d'Afghanistan. "Quand il était au Soudan, les Saoudiens voulaient le capturer avec l'aide des Yéménites, a dit le jeune homme. Nous savons que le gouvernement français a essayé de convaincre les Soudanais de le leur livrer parce que les Soudanais leur avaient déjà livré le Sud-Américain Carlos. Les Américains pressaient les Français de s'emparer de Ben Laden au Soudan. Un groupe arabe payé par les Saoudiens a essayé de le tuer, mais les gardes de Ben Laden ont répliqué en faisant feu, et deux hommes ont été blessés."

Ben Laden est un homme grand et mince ; ses yeux sombres me regardaient fixement pendant qu'il me parlait de sa haine pour la corruption saoudienne. En fait, lors de ma longue conversation avec Ben Laden en 1996 – la nuit des moustiques –, le royaume saoudien occupait plus son temps que les Etats-Unis. Pour lui, la trahison du peuple saoudien avait commencé vingt-quatre ans avant sa naissance, quand Abdulaziz al-Saud avait proclamé son royaume en 1932. "Le régime a démarré sous la bannière de l'application de la loi islamique, et, sous cette bannière, tout le peuple d'Arabie saoudite est venu aider la famille saoudienne à prendre le pouvoir, a-t-il dit. Mais Abdulaziz n'a pas appliqué la loi islamique ; le pays a été créé pour sa famille. Puis, après la découverte du pétrole, le régime saoudien a trouvé un nouvel appui – l'argent – pour enrichir le peuple, lui offrir les services et la vie qu'il voulait et le contenter."

Pour Ben Laden, la date la plus importante était 1990, année de l'invasion du Koweït par Saddam Hussein. "Quand les troupes américaines ont pénétré dans le pays des deux lieux saints, les oulémas (autorités religieuses) et les étudiants de la charia ont protesté vigoureusement dans tout le pays contre l'intervention des soldats américains, m'a dit Ben Laden. Le régime saoudien, en commettant la grave erreur d'inviter les troupes américaines, a révélé sa duperie. Il a apporté son soutien à des nations qui combattaient les musulmans. Ils (les Saoudiens) ont aidé les communistes yéménites contre les Yéménites musulmans du Sud – la famille de Ben Laden est originaire du Yémen – et ils aident le régime d'Arafat à combattre le Hamas. Après avoir insulté et emprisonné les oulémas, le régime saoudien a perdu sa légitimité."

Ben Laden pensait manifestement qu'une grande trahison avait eu lieu. "Le peuple saoudien se souvient maintenant de ce que lui ont dit les oulémas, et il s'aperçoit que l'Amérique est la principale cause de ses problèmes. L'homme de la rue sait que son pays est le plus gros producteur de pétrole du monde, et pourtant il subit des impôts et ne bénéficie que de mauvais services. Le peuple comprend maintenant les discours des oulémas dans les mosquées – selon lesquels notre pays est devenu une colonie américaine. Il agit avec détermination pour chasser les Américains d'Arabie saoudite. Ce qui s'est passé à Riyad et à Khobar (vingt-quatre Américains tués dans deux bombardements) est une preuve manifeste de l'immense colère du peuple saoudien envers l'Amérique. Les Saoudiens savent maintenant que leur véritable ennemi est l'Amérique."

Les enquêteurs américains disent que plusieurs des pirates de l'air de la semaine dernière étaient saoudiens. Et Ben Laden a dit autre chose qui résonne maintenant pour moi de manière sinistre. "Si un kilogramme de TNT a explosé dans un pays dans lequel personne n'avait entendu d'explosion auparavant – il faisait allusion à l'Arabie saoudite –, l'explosion de 2 500 kilos de TNT à Khobar est assurément la preuve de la résistance du peuple à l'occupation américaine… En tant que musulmans, nous avons un grand sentiment de cohésion… Nous partageons la douleur de nos frères en Palestine et au Liban. L'explosion de Khobar n'est pas la conséquence directe de l'occupation américaine, mais la conséquence du comportement américain envers les musulmans." Il a parlé des milliers d'enfants qui mouraient en Irak du fait des sanctions des Nations unies. "Le fait de tuer ces enfants irakiens est une croisade contre l'islam. En tant que musulmans, nous n'aimons pas le régime irakien, mais nous pensons que le peuple irakien et ses enfants sont nos frères, et nous nous préoccupons de leur avenir."

Ben Laden était convaincu que, "tôt ou tard", les Américains quitteraient l'Arabie saoudite. "La guerre déclarée par l'Amérique contre le peuple saoudien signifie la guerre contre les musulmans partout dans le monde. La résistance contre l'Amérique va s'étendre à de multiples lieux dans les pays musulmans. Les chefs en qui nous avons confiance, les oulémas, nous ont donné une fatwa afin que nous chassions les Américains. La solution à cette crise est le retrait des troupes américaines. Leur présence militaire est une insulte au peuple saoudien."

En 1996, j'avais interrogé Ben Laden sur l'assassinat de dix-neuf Américains en Arabie saoudite, et il avait répondu que c'était "le début de la guerre entre les musulmans et les Etats-Unis". A propos du bombardement qui avait suivi, ayant entraîné la mort de vingt-quatre appelés américains, il devait me dire que c'était "une action magnifique à laquelle (il n'avait) pas eu l'honneur de participer."

Pendant les deux années qui ont suivi notre dernière rencontre, Ben Laden a formé son mouvement al-Qaeda et a déclaré la guerre au "peuple" américain – pas seulement au gouvernement et à l'armée des Etats-Unis. Suivirent le bombardement des ambassades des Etats-Unis à Nairobi et à Dar-es-Salaam, les attaques de missiles Cruise sur les camps de Ben Laden, le naufrage évité de justesse de l'USS Cole dans le port d'Aden. Il marche maintenant avec une canne – évolution du problème au pied que j'avais remarqué quatre ans plus tôt – et parle plus lentement. Et il porte cette robe dorée.

Mais peut-il réellement commander une armée de terroristes kamikazes depuis les montagnes désolées d'Afghanistan ? Il voulait instaurer la "véritable charia" au Moyen-Orient – il y aurait, je crois, encore plus de têtes coupées dans son Arabie – et il voulait la fin des dictateurs installés par les Américains, des hommes qui soutiennent la politique des Etats-Unis tout en réprimant leur peuple. Et j'ai l'impression que, pour des millions d'Arabes, c'était un message fort. On n'a pas besoin d'ordres de Ben Laden pour former un petit groupe de partisans, pour décider d'actions individuelles. Ben Laden n'a pas besoin de préparer des bombardements ou des renversements de régime. Je me demande donc – toujours en supposant que Ben Laden soit lié au crime contre l'humanité commis la semaine dernière – s'il est même nécessaire de commander une organisation paramilitaire pour que de telles choses se produisent. Les Arabes sont assez en colère contre les injustices qu'ils reprochent aux Américains pour ne pas avoir besoin d'ordres venant d'Afghanistan. L'inspiration pourrait suffire. Je me suis demandé, en regardant les images de New York la semaine dernière, si Ben Laden n'était pas aussi étonné que moi de les voir. A supposer qu'il ait la télévision…

Robert Fisk
Traduit de l'anglais par Florence Lévy-Paoloni

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mercredi 19 septembre 2001 - 00h08:

INFO DU Lundi 25 Juin 2001
Les Etats-Unis ont donné vendredi l'ordre à leur flotte de guerre dans le Golfe de prendre la mer en raison de menaces crédibles d'attentats terroristes, et publié un "avis de prudence mondial" pour leurs ressortissants à l'étranger.
"Le gouvernement américain a appris que les citoyens et les intérêts américains à l'étranger peuvent être soumis à un risque accru d'actions terroristes émanant de groupes extrémistes", a affirmé le département d'Etat dans cet avis diffusé en fin d'après-midi.
Ces menaces sont liées au terroriste présumé d'origine saoudienne Oussama ben Laden, réfugié en Afghanistan, a ajouté le département d'Etat (ministère des Affaires étrangères).
Le communiqué mentionne également l'inculpation jeudi par une cour américaine de 13 Saoudiens et un Libanais membres d'un groupe pro-iranien, accusés dans le cadre d'un attentat anti-américain en Arabie saoudite en 1996.
Les autorités américaines ne sont toutefois à l'heure actuelle "pas informées de menaces spécifiques en réponse à ces inculpations", indique le texte.
Les ressortissants américains se voient conseiller de "maintenir un haut degré de vigilance" pour "réduire leur vulnérabilité", en variant par exemple leurs itinéraires habituels et en se méfiant des colis suspects.
Ces menaces ne concernent pas des lieux ou cibles en particulier et plusieurs départements de l'administration américaine ont pris en conséquence des "mesures appropriées", selon un responsable américain.
"La menace est jugée crédible et indique que quelque chose pourrait intervenir prochainement", d'après cette source, qui a requis l'anonymat.
La 5ème flotte américaine, basée à Bahrein, dans le Golfe, a quant à elle reçu l'ordre d'appareiller.
Les Etats-Unis ont également indiqué vendredi avoir décidé la fermeture temporaire au public de leurs ambassades au Sénégal et à Bahrein afin de procéder à une revue des mesures de sécurité.
La réouverture sera décidée dimanche pour l'ambassade de Manama et lundi pour celle de Dakar, a déclaré un porte-parole du département d'Etat, Charles Hunter.
L'attentat de Dahran, perpétré en juin 1996, avait fait 19 morts et 372 blessés parmi les forces américaines basées en Arabie saoudite. Les inculpations, décidées par un tribunal de Virginie, ont été annoncée jeudi par l'Attorney general (ministre de la Justice) John Ashcroft.
M. Ashcroft a indiqué que 14 personnes - 13 Saoudiens et un Libanais- membres d'un groupe radical pro-iranien étaient inculpées. Il a également indiqué que "des éléments iraniens" étaient en cause, sans toutefois donner de noms ou faire état d'inculpations d'Iraniens.
Une mise en garde similaire aux Américains, où qu'ils soient dans le monde avait été lancé le mois dernier, peu après qu'un jury new-yorkais eut jugé quatre membres du réseau ben Laden coupables de participation aux attentats contre les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie en 1998.
Le milliardaire d'origine saoudienne Oussama ben Laden, réfugié en Afghanistan, est également soupçonné de l'attentat suicide contre le destroyer Cole, qui a fait 12 morts en octobre 2000 à Aden (Yémen).
Les Etats-Unis ont retiré dimanche de ce pays les agents du FBI enquêtant sur cette affaire à la suite de menaces d'attentat contre des intérêts américains au Yémen

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 18 septembre 2001 - 03h36:

Ultimatum du Président Bush à Béchar Al-Assad (info # 011709)
Par Stéphane Juffa © Metula News agency

On apprend, de sources concordantes au Liban, en Israël et aux États-Unis, que l’Administration américaine a déjà lancé un ultimatum très clair au Président syrien Béchar Al-Assad. Dans un courrier transmis au régime de Damas, les USA proposent à la Syrie d’entrer dans la coalition internationale contre le terrorisme mais cette proposition est sujette à deux conditions de
taille : D’une part, le gouvernement américain exige la fermeture des représentations et autres quartiers généraux des organisations terroristes installées à Damas et agissant avec le concours des services de renseignement syriens. Le courrier cite nommément le Hamas et le Jihad islamique, qui pratiquent tous deux des attaques suicides contre les civils israéliens. Le Front populaire pour la libération de la Palestine commandement unifié d’Ahmed Jibril est également concerné par l’ultimatum américain, ainsi que le FPLP de Georges Habash et le FDPLP de Naïf Hawatmeh. Outres ces organisations arabes, le
secrétariat d’État demande aussi la cessation des activités du parti démocratique kurde sur le sol syrien.

Le gouvernent US a entre autres avisé le Président Assad, qu’il devra mettre à la disposition des enquêteurs du FBI certains
des leaders de ces organisations afin d’interrogatoires.

Notons encore, sur ce même sujet, que le Hezbollah ne fait pas partie de la liste transmise à la Syrie et que les USA entendent
traiter des mesures à prendre contre ce mouvement avec les Iraniens et les Libanais.

Interrogé sur CNN, dimanche, de l’opportunité de l’appel fait au gouvernement syrien, Collin Powell a répondu que “la possibilité de collaborer avec les régimes syrien et iranien justifiait une considération” même si un haut responsable du département de la défense, a confié à la Ména, que “la démarche entreprise par l’administration américaine était exempte de grandes illusions”.

On en vient à la partie menaçante du courrier américain. L’Administration Bush y informe le Président Assad, que tout refus des termes de cette requête, même partiel, serait considéré par l’Amérique comme “un refus par le régime syrien de se joindre à la coalition contre le terrorisme”. Dans le système binaire, qui s’installe désormais, il faut clairement considérer, que si la Syrie ne coupe pas immédiatement tous les ponts avec les organisations terroristes qu’elle héberge, elle sera d’office considérée par Washington comme une alliée du terrorisme et par conséquent, comme une ennemie. Lorsqu’on sait à quel point les services
secrets de l’armée syrienne ont intégré les organisations terroristes dans la permanence de leur logistique tactique, on réalise l’ampleur du dilemme, face auquel le nouveau maître de Damas se trouve confronté.

A Métula, on s’attend à ce que le gouvernement américain réclame, dans un deuxième cycle de revendications, que Damas, comme toutes les autres capitales de la région, coupe tous les ponts avec l’Irak de Saddam Hussein. Au plan stratégique, il faut considérer que les USA vont utiliser la crise actuelle, pour démanteler le front Damas-Baghdad-Arafat-Organisations islamistes, qui venait pourtant de se former à grands peines.

En dehors des relations USA-Syrie, l’ultimatum de Washington donne le ton de la démarche qu’entend emprunter George Bush avec la plupart des régimes “abritant des organisations terroristes”. Il va leur donner une chance de prendre de nouvelles directions. On ne peut que souligner l’aspect moral de cette démarche et l’économie en vies humaines, qu’elle peut engendrer, tant du côté des coalisés qu’auprès des nations concernées. Pour bien connaître la détermination des USA, il nous faut mentionner, qu’ils ne laisseront aucun aspect de leur attente dans le flou; ceci dit, pour déconseiller, dans la situation créée par les attentats de New York et du Pentagone, aux dictateurs du Moyen Orient, de jouer aux plus fins dans leur application des
conditions américaines !

A Métula, on ne sait pas si les Iraniens et les Libyens ont déjà reçu des courriers semblables à celui qu’a reçu Assad. Dans la négative, ils savent cependant à quoi s’attendre. Le seul pays arabe ou musulman à auquel il ne sera pas soumis d’offre de repentance, c’est l’Irak ! De toutes les interventions privées, desquelles filtrent des renseignements utiles, il semble bien que les
Américains et les Britanniques entendent cette fois mettre fin au régime du tyran fou de Bagdad. Même au plan public, la métaphore employée par les responsables américains, selon laquelle “cette fois, ils ne se contenteront pas de tirer deux ou trois missiles pour meubler les images de télévision” ne laisse que peu de place à l’imagination. Il semble bien, vu d’ici, que le régime de Saddam Hussein soit bien en train de vivre ses derniers moments.

Voyage en Atlantide (info 021701)

Par Ilan Tsadik © Metula News Agency


L’intervention d’Hubert Védrine, sur le forum de RTL, LCI et le Monde, ne justifie pas un long commentaire. Je me suis demandé, durant toute cette émission, comment définir par un concept court et précis, l’univers dans lequel évolue le ministre français des affaires étrangères.

Et puis, j’ai trouvé : l’Atlantide ! Ce bonhomme vit sur un continent imaginaire, qu’il décrit avec patience et attention.

Le ministre français voit, par exemple, que tous les États arabes se sont rapprochés des systèmes économiques et gouvernementaux de l’occident. Ils ont compris, dit Védrine, devant trois béni-oui-oui, qui confondent le rôle de journalistes
avec celui de cireurs de pompes, qu’il faut donner sa voix à la démocratie et laisser les peuples décider de leur avenir…

Parle-t-il de pays arabes ? Duquel, M. Védrine ? A Métula, où on a les quatre pieds sur terre, comme les vaches, on aurait aimé que M. Védrine nous cite un seul pays arabe ou musulman, où “on écoute la voix des populations”. Qu’il cite aux
téléspectateurs français le nom du moindre pays arabe démocratique, en dehors de l’Atlantide.

Et puis, là où Védrine a été parfaitement écoeurant, c’est lorsqu’il a parlé de la nécessité de retourner sur les bases du plan
Clinton. Ca n’est pas que nous ne soyons pas du même avis, c’est seulement qu’il faut à Védrine un cynisme incroyable, pour s’exprimer de la sorte, alors que la France a tout fait, à l’époque, pour faire capoter l’initiative américaine ! Védrine, qui était déjà aux affaires à la même période, n’a pas levé le petit doigt, n’a pas effectué l’ombre du début d’une pression sur son ami Yasser Arafat, pour que celui-ci endosse les résolutions de Camp David II ! Et maintenant, il se fait prophétique : la paix devra
se construire sur les bases du plan Clinton !

Encore un rappel à notre Atlante distrait, Ehud Barak, alors Premier ministre d’Israël, a accepté le plan Clinton et c’est Arafat qui l’a rejeté. C’est dans le sillon de ce rejet, qu’Arafat a déclenché l’Intifada. Sans le déclenchement de cette guerre par Arafat, le bouclage “monstrueux” des secteurs palestiniens et l’élimination des chefs terroristes n’aurait pas eu lieu d’être.

Une dernière remarque, destinée aux animateurs de ce forum d’anti-israélianisme ordinaire, et plus particulièrement à Patrick Cohen, de RTL, à propos de l’incident diplomatique dans lequel a été mêlé l’ambassadeur de France en Israël : Ca n’est pas “pour avoir refusé de comparer Arafat à Bin Laden”, que Jacques Huntzinger a généré un grave incident diplomatique, où êtes-vous donc allé chercher cela ? C’est parce qu’il a refusé d’accorder la même importance au sang des victimes innocentes de la terreur arabe au World Trade Center, qu’au sang des victimes civiles innocentes de Tel Aviv et de Jérusalem. Le même
que le vôtre, grand canard !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mardi 18 septembre 2001 - 03h28:

Que la France ne se trompe pas de camp!

A Monsieur Vedrine:

Je suis une francaise qui vit aux USA.
L'indescriptible et monstrueux acte de guerre lance contre les USA est aussi le fruit de la politique laxiste et antisémite de l'Europe qui encourage a travers l'Intifada les masses arabes et leur leaders à perpétrer des actes absolument invraisemblables et inhumains.
Quand on voit comment la France a recu en grande pompe EL ASSAD et Arafat, les coups de gueule antisionistes du Quai d'Orsay acquis aux théses arabes les plus virulentes, le soutien aveugle aux Palestiniens dont le Chef a sur les mains le sang de milliers de gens innocents dont des Francais, la presse francaise defendre et justifier les pays arabes dans leur lutte contre
Israel....
Tout ca a mene aux attentats que l'on connait. Condamner ne suffisait pas.
Votre passivité a combattre le terrorisme est coupable. Car vous avez implicitement renforce ces armees des Tenebres et de la Terreur en soutenant les pays qui les abritent!
Ouvrez vos yeux au lieu de sans arret "faire de la leche" aux pays arabes a cause du petrole! Ne vous trompez pas de camp comme en 1940! Car les arabes sont deja en vos murs et vous serez ses prochaines victimes!!!
J'attends de voir si la France va encore rater le train et se ridiculiser et etre mis au ban des Nations ou si elle saura tenir son rang en soutenant a 100% les Etats Unis et ses allies.
Ce meme message est adresse a l'Elysee et a Matignon.

Isabelle Miller

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le lundi 17 septembre 2001 - 16h18:

Malheureusement pour nous tous et surtout pour sa famille THIERRY SAADA est bien encore parmis les disparus du WTC.
Ma fille vient de m'annoncer qu'elle vient d'avoir un coup de fil de NYC ou il lui a ete dit que le site de WTC qui avait donner la nouvelle est plein d'informations errones.
d'ailleurs ce site vient de fermer pour ne pas donner de fausses informations.
Prions pour Thierry et pour tous les disparus.
Chana Tova.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 17 septembre 2001 - 16h00:

chana tova que nous ayons que de bonne nouvelles pour l'annee a venir.les mauvaises nous les avons eus l'annee passee

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le lundi 17 septembre 2001 - 14h09:

Il faut nous mettre au courant.
Thierry Saada est il vivant?.

Car ma fille Yaelle partagait un appartement a NYC avec sa femme il y a 2 ans, delphine ZANA aujourdhui, epouse SAADA.
Ma fille a fait un tsom depuis motsaeh shabat, donc depuis 2 jours, et elle m'a dit qu'elle ne mangerait que pour le hag, ceci afin qu'achem ai pitie de son peuple.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le lundi 17 septembre 2001 - 12h57:

CHANA TOVA A TOUS LES HARISSIENS.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le lundi 17 septembre 2001 - 12h35:

Savez-vous que les médias français ont fait de tels ravages dans les jeunes esprits que dans certaines classes de collèges et lycées de banlieue et de Paris les élèves ont contesté les minutes de silence ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le lundi 17 septembre 2001 - 11h25:

ENGLISH :
The attacks agains US and their consequences require a strong answer from us.

In order to support and commemorate together with our american friends, we wish to settle a worldwide operation :

On October 11th, at 8:00 p.m. local time in each country, each home can light up as much candles as possible in front of his house, garden or in
the streets. Satellites with broadcast the pictures.
If you wish this action to be successfull please forward the idea around you.
Thanks in advance.

FRANCAIS :
Les evenements de New-York et Washington et leurs consequences exigent de nous une forte reponse.

Pour soutenir et commemorer avec nos amis americains, nous aimerions mettre en place une action mondiale.

Le 11 octobre a 20h00, heure locale dans chaque pays, chaque foyer peut allumer le maximum de bougies devant son immeuble, dans son jardin ou dans les rues. Les satellites pourront transmettre les images.

Si vous desirez poursuivre cette action merci de transmettre ce message autour de vous.
Merci d'avance.

Shana Tova, Hag Sameah.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 17 septembre 2001 - 10h16:

RAPPELEZ VOUS L'ECHEC DES AMERICAINS LORSQU'ILS ONT VOULU LIBERER LES OTAGES EN IRAN, RAPPELEZ VOUS LEUR DEPART DU LIBAN.
QUI VA LES AIDER CONTRE LE TERRORISME? LA SYRIE, L'IRAN, OU LA FRANCE QUI DEPUIS LONGTEMPS SOUTIENT "PASSIVEMENT" UN CERTAIN TERRORISME ET S'EN FAIT COMPLICE.
UN TOUT PETIT GRAIN DE SABLE ET TOUTE CETTE IMMENSE MACHINE (DE GUERRE) SE TROUVERA PARALYSEE.
JE NE PRESAGE RIEN DE BON.
MAIS MALGRE TOUT CELA JE SUIS SUR Q'ISRAEL SORTIRA VAINQUEUR

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 17 septembre 2001 - 04h28:

Tres chers
il ya qq minutes vient d'apparaitre le nom Thierry Saada sur la liste des survivants.
je pense que D... a ecoute nos prires, amen.

http://wtc.ny.com/

UN GRAND MERCI A VOUS TOUS......PRIONS POUR TOUS LES AUTRES....
david.g@tadcomm.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le lundi 17 septembre 2001 - 02h21:

Chana Tova a tous emile

GOD BLESS AMERICA

Tous spéculent de l'avenir
Va-t-on vivre ou mourir
George Bush, déterminé,
A le soutien du congrès

Cessons de dormir et rêver
Aux êtres biens-aimés
Lâchement tués et brûlés
Je dirais même pulvérisés

Il faut être plus vigilant
Continuons la vie en avant
Combattre le mal en nous
En priant aussi à genoux

Disons aux victimes au revoir
Ne perdons surtout pas notre espoir
Pensons aux faibles et aux enfants
A tous les vieux et aux parents

Bush a pour une fois raison,
Avoir le soutien des religions
User la sagesse et l'intelligence
La technologie, l'art et la science.

S'entourer des trois grandes fois
Afin de fermer toutes les parois
Du Christianisme, Judaïsme et Islam
Avec le Cardinal, le Rabin et l'Imam

Quel avenir après la guerre
Va-t-on vivre avec ces misères?
Les américains seront les plus forts
Sans les hésitants et leurs renforts

Les cloches de la victoire sonneront
Les ennemis du bon disparaîtront
Ayons confiance en l'avenir
Tous ces chagrins vont finir.
Emile Tubiana

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 17 septembre 2001 - 02h14:

JERUSALEM (AP) -- Quelque 1.500 Palestiniens, à l'appel du Mouvement de la résistance islamique (Hamas), ont défilé dans le camp de réfugiés de Nusseirat dans la bande de Gaza, brûlant des drapeaux israéliens et brandissant un portrait géant d'Oussama
ben Laden, suspect numéro un des attentats aux Etats-Unis.

A l'issue de la manifestation, la police palestinienne a interrogé plusieurs journalistes couvrant l'événement et confisqué films, vidéos et matériel. Un photographe d'Associated Press a été mis en garde contre toute publication des photos du portrait de Ben Laden.

Selon la police palestinienne, la manifestation était interdite et du matériel illégal saisi.

L'Autorité palestinienne tente d'éviter toute couverture d'éventuelles manifestations de soutien aux terroristes ayant frappé le World Trade Center à New York et le Pentagone à Washington.

Plus tôt dans la semaine, la police avait empêché les journalistes de filmer une autre manifestation de ce type, les officiels palestiniens déclarant qu'elle n'était pas représentative de l'opinion palestinienne.

© Associated Press, samedi 15 septembre 2001.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 17 septembre 2001 - 02h13:

Expressions judéoarabes

Il y a 2 expressions que je ne retrouve pas dans la liste qui semble très exhaustive:
Ya tik saha : Se dit à quelqu'un pour le féliciter ( au sens propre comme au sens figuré )
Sahit : C'est ce que me disait mon rabin ( enseignant ) quand j'avais bien lu mon "passok" ( paragraphe). Cela peut vouloir dire bravo ou c'est bien

"Claude BOUHNIK"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 17 septembre 2001 - 02h10:

Chers ami(e)s...

Rappel: Jewish n'joy/Kiffe Le Roller: équipe de 20-35 ans de la communauté, favorable au bien-être et à toute activité favorisant le bonheur.
Il y a un temps pour les plaisirs, il y a aussi un temps pour l'émotion.

Jusqu'ici habitué à recevoir des mails pour nous rencontrer dans des lieux de loisirs, il m'est impossible de rester silencieux face à l'implaccable accélération de l'Histoire.

Tous les commentaires ont été faits sur les images d'Amérique, indélébiles cicatrices de nos rétines.
Aujourd'hui, qu'en est-il de nos coeurs de juifs, qu'en est-il de notre vision du monde face au pire?

Au plus profond de nous, inconsciemment, réside une crainte, doublée d'un espoir multi-millénaire: La peur d'être, encore, siècles après siècles, victimes de l'injustice des nations, mélé à cette inexplicable certitude d'en être un jour écouté.
Rapporté à nos individuelles existences, notre patrimoine, mais aussi notre obligation de le transmettre, enrichissaient le quotidien de chacun d'entre nous.
Benis soit nos parents d'avoir formaté nos âmes à la conscience du terrible privilège d'être juif.

Longtemps aveuglés par nos intêrets égoistes, nous avions finalement oublié combien nos véritables trésors étaient à notre portée, tellement pacifiques, tellement efficaces....
Peut-être avons-nous enfin atteind ce temps où tous les juifs du monde peuvent recouvrer la vue, penser et agir comme un seul homme et comme un seul coeur.

Aujourd'hui, impossible d'être un juif solitaire: Internet raccourcit les distances jusqu'à son prochain.
Nos communautés sont tellement prolifiques qu'elles se trouvent sur le chemin de n'importe qui voudrait les rejoindre.
Notre capacité à retrouver notre unité face à l'adversité est ainsi notre défense suprème.
Ce sens du groupe est essentiel pour notre survie: Tous les éléments de la vie juive vont dans ce sens, tous les évènements de l'histoire juive ont largement
démontré l'importance de cette aptitude.

Le monde aujourd'hui a peur des monstres qu'il a lui même enfanté, malgré nos inlassables mises en gardes.
Aussi, depuis quelques heures, se pose à chacun d'entre nous le dilemne de l'impuissance face à la folie.
En effet, seul, que pouvons-nous faire ?: pleurer, prier, pleurer encore....?
Comment transformer en énergie positive l'énergie de la colère ?

Les juifs "lambdas" que nous sommes constituent chacun la pierre angulaire de notre peuple : pas d'effets tant que nous nous éloignerons de notre matrice collective originelle.
Ainsi, joignons-nous aux appels fédérateurs des leaders religieux et communautaires de toutes les diasporas, pour un nouvel élan unificateur, quelqu'en soit la forme: la prière, le schabbat, les jeûns pour certains mais aussi le mariage, l'étude, ou l'éducation des enfants pour d'autres...
Il manque à cette liste, et à ces années, l'essentiel: la qualité de la relation à autrui, aussi bien envers son propre frère juif qu'envers son voisin.
A l'heure ou l'incertitude et la peur gagnent nos voisins, sachons nous montrer, mais aussi leur montrer au quotidien, les moyens de rendre ce monde bien
meilleur, en défendant les véritables valeurs que nous ont enseignés ces siècles.
N'oublions jamais que les épreuves de l'histoire ont été surmontées surtout grâce à notre unité.
A nouveau, à chacun de nous d'y contribuer.

"laurent israel" lauisra@club-internet.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 17 septembre 2001 - 02h06:

Salut les harissiens
Mais que veut le monde arabe?
Après la plus grave erreur de la la stratégie de leur mouvements les plus extrémistes, le monde arabe s'émeut sur la mort de milliers d'Américains innocents,
affirmant haut et fort que l'islam n'autorise pas l'assassinat de civils. Ils condamnent tous le terrorisme mais ils acceptent la pratique du terrorisme aveugle à l'encontre des juifs et des Israéliens.
C'est cela la contradiction du monde arabe.
Les palestiniens se réjouissent de la mort de milliers d'Américains, ils dansent , ils font la fête et le lendemain ils donne leur sang à l'exemple de leur chef de file, Yasser Arafat et font mine de compassion.
C'est cela même l'hypocrisie, mais il ne faut pas être naïf. Les politiques se taisent quand même, les enjeux sont trop énormes. Ou en est l'Humanisme ?
Tous les politiques de France crient: "nous sommes tous Américains" à partir du moment ou cela ne nous froisse pas avec nos amis du monde arabe et de nos
intêrets.
Mais alors, encore une fois, que veulent vraiment les Arabes ?
"MEZIENE"

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 17 septembre 2001 - 01h45:

Mon Oncle d’Amérique (info # 011509)
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency

Décidément, entre TV5 et votre Ilanou, le courant a du mal à passer. Je veux bien qu’en France, on considère la télévision comme un service public, encore ne faudrait-il pas oublier tout à fait, qu’il s’agit aussi d’une télévision.

Hier, ils ont de nouveau oublié ! On a eu droit à une pitrerie, à un show. Mon problème, c’est que c’était dans une émission d’information, dans leur programme continu sur les événements d’Amérique. Autant l’écrire tout de suite, le but de ce morceau d’anthologie de la communication, c’était la réhabilitation de Yasser Arafat. Avec le concours actif et pitoyable de M. François Loncle, le président de la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, TV5 a établi le leader palestinien, en héraut de la lutte anti-terroriste.

Fallait oser ! Fallait oser mépriser à ce point les données factuelles et mentir, en direct, à autant de téléspectateurs !

Loncle nous a d’abord expliqué que Bush ne pense pas vraiment ce qu’il dit, lorsqu’il parle de guerre totale contre le terrorisme. A en croire Loncle, la lutte contre le terrorisme arabe, contre les auteurs des attentats suicides, c’est important mais ça n’est pas l’essentiel. L’essentiel, c’est que “la riposte (…) ne doit pas être disproportionnée, irrationnelle et contre-productive. Elle ne doit pas générer une escalade incontrôlée de la violence” (des fois que quelque écervelé se mette en tête de faire sauter le World Trade Center !).

En coulisses, il y avait justement et par hasard, les couvertures des plus grands périodiques français en diapositive. C’est grand le direct, sur TV5, tout de même ! Tous annonçaient, en titres gras, qu’on était désormais en situation de guerre. François Loncle a trouvé cela “odieux”! Je ne parle pas de l’attitude des mouvements islamistes mais bien de celle des rédactions de l’Obs, de l’Express, du Point et de Paris Match, entendons-nous bien.

François Loncle se méprend, pourtant, ce ne sont pas les journaux français, qui ont proclamé l’état de guerre mais les États-Unis d’Amérique. Bush l’a répété, avec ses mots en américain simple, pas plus tard que cet après-midi, “nous sommes en état de guerre”.

Et TV5 et Loncle, de poursuivre immédiatement sur le rôle positif joué par Yasser Arafat “dans la lutte contre le terrorisme des extrémistes islamistes”. Par un nouveau miracle de la technique, au même moment, on avait droit au reportage filmé du Président de l’Autorité palestinienne, qui priait dans une mosquée pour le salut des âmes des victimes du World Trade Center.

Plus question des manifestations de joie dans la rue palestinienne ! Selon Loncle, “il s’était certainement sagi d’une infime et négligeable minorité“, des débiles mentaux, en train de regarder un match de football, et si ça se trouve, ils n’étaient mêmes pas Palestiniens. Allez savoir, ça n’étaient peut-être pas non plus des musulmans !

Plus question non plus des alliances internes d’Arafat avec le Jihad islamique et le Hamas. Oubliés les kamikazes de ces mouvements palestiniens, qui se font exploser les tripes dans les bistros de Jérusalem de Tel Aviv ou de Kiriat Motzkin, avec le concours du chef de l’Autorité palestinienne. Arafat est désormais un combattant anti-terroriste ! Fallait vraiment oser aller aussi loin !

François Loncle a declare :
"il ne faut pas confondre quelques fanatiques avec le monde arabo-islamique".

Au même moment, pendant l’émission de TV5, j’entends à la radio palestinienne, que le grand Mufti de Jérusalem, Akram Ha-Sabri, a été interrogé par la police israélienne. Le Mufti, qui a été nommé à la tête de la mosquée d’El-Aksa à grands coups de matraques de Yasser Arafat, justement, a déclaré lors d’un sermon du vendredi, je cite : “qu’avec l’aide du ciel, la Maison Blanche deviendra noire et que l’Angleterre, l’Amérique et Israël devraient être détruites ! “

Après on s’étonne, qu’il n’y ait que les poissons rouges et les bouquets de fleurs, qui puissent rester muets, face à ces débordements de la désinformation préparée. Monsieur Loncle a la mémoire bien courte, puisqu’il a déjà oublié que la rue palestinienne et chiite avait dansé et chanté durant plusieurs jours, après l’attentat du Delphinarium. En remontant le temps un peu plus loin, on lui rappellera aussi, que pendant la guerre du Golf, les Palestiniens d’Arafat chantaient dans les rues, chaque fois qu’un missile de Saddam Hussein s’abattait sur un immeuble de Tel Aviv. C’est qu’ils ne sentent pas la rose, les oublis sélectifs de M. Loncle !

Pour le président de la commission des Affaires étrangères, d’ailleurs, tous les États arabes, dans leur quasi-unanimité, ont condamné les attentats des Etats-Unis. A en croire François, le régime de Saddam Hussein a-t-il déjà cessé d’exister ? Ou serait-ce qu’il ne revêtirait plus qu’une importance insignifiante ?

A mon avis, la performance du président de commission sur TV5 est symptomatique de plusieurs problèmes inquiétants :

a) Le pouvoir politique français continue de prendre son opinion publique pour un amalgame de demeurés. Des types comme Loncle, sont persuadés que les mots suffisent encore à créer, puis à soutenir, une vérité virtuelle et parallèle, sans tenir aucunement compte de l’actualité factuelle !

b) Le pouvoir français a prouvé, une fois de plus, qu’il ne respectait pas les frontières qui existent, entre l’information et la propagande. Dans la démocratie moderne, les mises en scène du genre de celle que je décris dans cet article, n’ont plus cours. Sans cloisonnement hermétique, entre le pouvoir politique et l’information, l’exercice de toute forme de démocratie est impossible.

c) Au-delà de la sinistre farce de TV5, qui ridiculise l’institution dans laquelle il officie, Loncle a prouvé, que la France n’a pas perçu l’ampleur des modifications qui ont saisi la communauté mondiale, après les attentats qui ont frappé les USA. “On ne peut pas tout à la fois vouloir changer et espérer rester le même”. C’est là un proverbe métoulien, que François Loncle et la plupart des responsables politiques français devraient méditer rapidement.

Comme Stéphane Juffa l’annonçait déjà il y a quelques jours et comme le Monde virtuel de ce matin le relève en long et en large, il y a incompatibilité entre la politique étrangère de la France et la déclaration de guerre, annoncée par le monde libre. Ce matin, nous sommes d’accord avec le Monde, il s’agit d’un début de malaise, déjà perceptible dans l’environnement politique français mais qui va très bientôt occuper le centre de la scène. Aujourd’hui, la France fricote avec ceux que Georges Bush Junior définit “comme les États qui abritent et qui protègent le terrorisme arabe”. Or Bush et ses alliés se préparent justement à les faire voler en éclats !

A part Roland Madelin, qui énonce les choses clairement, les ténors politiques de l’Hexagone font semblant qu’ils n’ont pas compris les nouvelles donnes décidées par les États-Unis. Ils devraient pourtant, avec M. Loncle, se hâter d’assimiler les perspectives nouvelles, car ils ne disposent pas des moyens de s’y opposer. A Métula, on leur souhaite de ne pas confondre : effets de manche, désinformation et réalité ! Plus dur serait leur réveil.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 17 septembre 2001 - 01h35:

I so much liked your article entitled, "To Be a Sephardi" that I put a link to it on my front page. if you're interested you can check it out at
www.koshertorah.com. Shana Tova.

"rabbi/koshertorah.com" rabbi@koshertorah.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 17 septembre 2001 - 01h10:

Huit parlementaires français se sont associés à la déclaration du C.C.P.P.O. signée par Messieurs Richard Cazenave (Député-RPR) et François Zimeray (Député européen- PS).

Stéphane Alaize (Député de l'Ardèche - PS), Guy Allouche (Sénateur du Nord, Vice - Président du Sénat - PS), Patrick Delnatte (Député du Nord - RPR), Charles Descours (Sénateur de l'Isère - RPR), Hubert Durand Chastel (Sénateur établi hors de France), Serge Godard (Sénateur du Puy-de-Dôme - PS), Pierre Micaux (Député de l' Aube - UDF), Rudy Salles (Député des Alpes Maritimes - UDF) se sont associés à la déclaration commune du C.C.P.P.O. contenant « Cinq propositions citoyennes pour la Paix au Proche-Orient et pour un nouveau rôle de la France ».

Les parlementaires soulignent notamment la nécessité d'une action équilibrée de la France dans les négociations engagées par l'Union Européenne, auprès des différents protagonistes, pour parvenir à une reprise des négociations.

Déclaration du CCPPO

Préambule

Le problème israélo-arabe et israélo-palestinien divise les Français. Il a longtemps été instrumentalisé par les partis politiques de
droite ou de gauche.

Aujourd'hui, il pourrait servir de prétexte a des affrontements ou a des agressions à caractère inter-religieux ou intercommunautaire.
Cette situation ne peut continuer. Le seul moyen de mettre un terme aux faux débats et aux dérives est d'organiser, sur cette question, un débat véritable.

C'est l'objectif que se fixe aujourd'hui le Collectif citoyen pour la paix au Proche-Orient (CCPPO). Ce Collectif a été fondé par des élus appartenant aussi bien a la majorité actuelle qu'à l'opposition. Il est ouvert à tous les citoyens, qu'ils appartiennent au monde politique ou à la société civile, qu'ils agissent à titre individuel ou dans le cadre d'un parti, d'un syndicat, d'une ONG, d'une société de
pensée ou d'une communauté religieuse.

Cinq propositions citoyennes pour la paix au Proche-Orient et pour un nouveau rôle de la France

1 - Toute action délibérée tendant à remettre en question les acquis considérables des accords d'Oslo, qu'elle émane des Palestiniens, d'Israël ou d'autres protagonistes, doit être dénoncée et sanctionnée.

2 - Sont regrettables :

- le refus opposé à Camp David par les dirigeants palestiniens aux propositions de paix d'Israël

- le développement des zones urbanistiques autorisées par les gouvernements successifs entre 1993 et 2000 dans les zones concernées par les négociations de paix

3 - Conformément au plan Mitchell et Solana :

- l'Intifada qui est une faute lourde contre la paix et plus encore l'utilisation d'enfants martyrs doit cesser immédiatement.

- le gouvernement israélien doit continuer de son côté d'observer la retenue qui est la sienne depuis le 1er juin 2001 pour encourager cette démarche.

4 - L'Union européenne et la France doivent exiger des dirigeants palestiniens une sanction absolue du terrorisme et un arrêt de la propagande officielle anti-israélienne et anti-juive contraire à l'esprit même des accords comme aux Droits de l'Homme en général.

5 - L'Union européenne et la France doivent également mener un contrôle systématique des aides accordées à l'Autorité palestinienne et rappeler que les accords d'Oslo prévoyaient la mise en place d'institutions démocratiquement élues dans les territoires palestiniens.

N.B : Pour tous renseignements complémentaires : Fabrice Chiche : 01.41.31.58.58


Fabrice Chiche f.chiche@amttransfert.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le lundi 17 septembre 2001 - 00h09:

a celui qui a accuse la tunisie de anti-juif:

si la tunisie ete anti juif dit moi comment des personnes comme
-OFER BRONCHTEIN directeur du centre pour la paix a tel aviv
-JOSEPH SITRUK grand rabbin de france
-NESSIM ZVILI qui ete le sec general du parti travailliste recu par ben ali
-YOSSI BEILIN recu par ben yahia en 93
-CLAUDE SITBON sociologue celebre
et le president du CRIF...(MARHABA A TOUS :)
ont ils accepte de venir en tunisie si cell e ci ete anti juif

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le dimanche 16 septembre 2001 - 21h21:

IL parait qu'un jeune juif francais Thierry Saada d'origine tune serait parmi les disparus. Sa photo etait en 1ere page du France Dimanche.
Il travaillait pour la firm Cantor en haut d'une des tours du WTC et il n'aurait pas donne signe de vie depuis mardi. Son epouse Delphine est enceinte et doit accoucher tres bientot. Ses parents (qui vivent a Chatenay) sont arrives a New York grace a l'intervention du Quai d'Orsay.
Prions pour cette famille.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 16 septembre 2001 - 19h01:

A la suite des attentats de New York, de nombreux Américains sont bloqués à Paris, le trafic aérien de reprenant que progressivement vers les USA.

La communauté juive franco-américaine KEHILAT GESHER accueille les Américains qui n'avaient pas prévu de se trouver à Paris pour les fêtes de Rosh Hashana et qui souhaitent passer le dîner de lundi soir en famille dans un cadre juif américain.

Si vous êtes directement concerné ou bien en contact avec des personnes dans cette situation, merci d'envoyer un mail à rabbenutom@compuserve.com


A diffuser largement

MendesColleen@aol.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par nahmias dadou (Yeu) le dimanche 16 septembre 2001 - 15h48:

réponse à bekhor - 13h33
un seul être vous manque et tout est repeuplé!
behor

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le dimanche 16 septembre 2001 - 10h25:

A tribute to the victims,
en hommage aux victimes :

Into the sun,
Far beyond the sky,
A thousand tears,
That I have cried,
Could never show you,
The depths of my love,

to all our sisters and brothers.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le lundi 17 septembre 2001 - 00h58:

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