Par Admin (Admin) le mardi 15 janvier 2002 - 19h49: |
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Par Nao (Nao) le lundi 14 janvier 2002 - 22h59: |
Ce cher Devedjian a quand meme eu la galanterie de me repondre (on est a fond en periode electorale non??):
Patrick DEVEDJIAN
Député des Hauts-de-Seine, Maire d'Antony
http://perso.wanadoo.fr/devedjian
E-mail : patrick.devedjian@wanadoo.fr
Madame,
Je n'ai aucune animosité personnelle contre le juge Halphen. Il se trouve
que je suis avocat de profession et que la justice est aussi mon domaine
professionnel.
J'ai souligné que le juge Halphen avait été désavoué dans ses procédures par
les plus hautes instances de notre pays, le Conseil Constitutionnel et la
Cour de Cassation. Ses procédures ont été annulées : or elles ont mis
gravement en cause des personnes, et vous savez comme moi que l'opinion
considère comme acquis tout ce qui est dit, meme si c'est démenti par la
suite.
Il est très difficile de rendre la justice, de tenir la balance égale entre
le respect de la personne et l'exigence morale et sociale de poursuivre les
infractions. Si les juges ne respectent pas la loi, qui la respectera ?
C'est pourquoi nous sommes si exigeants à l'égard des juges :
leur pouvoir est très grand, et leur role social essentiel.
La justice en France ne va pas bien : ni pour les puissants ni pour les
petits. Il n'y a pas, contrairement à ce que dit le juge Halphen, de justice
à
deux vitesses, mais une justice trop lente, trop chère, mal organisée. c'est
tout cela qu'il faut réformer.
Alors c'est très facile de mettre en cause les politiques, ces pelés, ces
galeux, ces "maffieux" meme dit le juge Halphen, plutot que de se remettre
en cause. C'est plus difficile de se battre tous les jours pour améliorer le
système, c'est ce que l'on essaye de faire quand on s'engage en politique.
Si cela vous intéresse plus avant, je peux vous envoyer le livre que j'ai
écrit en 1996 sur ce sujet qui me tient tant à coeur (Le temps des juges).
Bien à vous
Patrick Devedjian
Ce a quoi j'ai repondu ceci:
Monsieur Devedjian,
J'apprecie votre reponse mais je ne suis guere convaincue par votre argumentation;
De vos propos je retiens ceci:
''Ce sont ses pairs qui ont dit que techniquement, il s'était constamment
trompé''.
Techniquement signifie sur la forme et non sur le fond, Maitre!
Plus personne dans ce beau pays qu'est ou etait la France ne croit dans le role du politique pour reformer sauf vous-ce qui est normal a 3 mois d'une election majeure-; A nos yeux les politiciens sont plutot la pour s'en mettre plein les poches sur le dos des contribuables naifs; c'est helas ca la triste realite!
Et les Francais ne croient plus en leur systeme juridique non plus! on parle et reparle sans arret du malaise de la justice et de la necessite de la reformer. Avez vous vu quelqu'un au chevet de ce malade agonisant?
C'est bien le politique qui corrompt la justice et non l'inverse! ne vous meprenez pas!
Et comme les politiques/politiciens se comportent comme des voyous, la justice en patit. Ce sont les politiciens qui font du mal a la justice car ils veulent justement de ce systeme a deux vitesses un pour les nantis et un autre pour Mr Tout le Monde.
Dans ces cas la, pourquoi Chirac s'est-il offusque d'avoir a se presenter devant la justice???? A cause de son statut de president?? Justement n'est il pas le premier des Francais et devant montrer l'exemple aux justiciables???
A part la peur davoir ete demasque par la justice, il n'y a aucune raison a ce que Chirac ne se soit pas presente devant ses juges et certainement pas en raison de son statut! tout ca est du pur pipeau! celui qui le coeur limpide et la conscience tranquille ne craint pas ses juges!
Ne vous fatiguez pas pour le livre. Je ne vote jamais a droite.
Salutations.
Maitre Isabelle Tahar Miller
Par Moka (Moka) le lundi 14 janvier 2002 - 22h36: |
Merci à Nao pour son gentil mot.
Bravo ! Pour votre missive à ce politicien véreux.
Patrick Devedjian n’est pas un roquet mais un perroquet.
C’est la voix de son maître.
De toutes les façons cet homme n’a jamais rien dit de constructif, à ma connaissance il n’a jamais déposé de proposition de loi, il ne sait que critiquer.
Vous aurez tout loisir de lire l’entretien accordé au journal par ce petit juge, courageux, en allant dans le site suivant :
http://www.leparisien.fr
Je pense qu’il a eu raison de partir, il a sauvé sa peau. Car la campagne électorale qui s’amorce en France sera des plus féroces. Tous les coups seront permis, et nous n’en sommes qu’aux prémices.
Nous aurons droit, pratiquement chaque semaine, avant ou après un sondage, à des révélations, des vraies-fausses nouvelles, des retournements de vestes. Les politiciens sont capables de tout pour garder le fromage qu’ils picorent pour s’enrichir.
La France est une belle et bonne vache à lait.
Par Nao (Nao) le lundi 14 janvier 2002 - 22h03: |
A propos de la demission du Juge Halfen, voici ci-joint copie de la lettre ecrite a Patrick Devedjian du RPR (un autre politicien cretin):
Je suis ecoeuree et j'ai honte pour vous de la bassesse de vos declarations a propos de la demande de mise en disponibilite du Juge Halfen.Ca n'est pas la premiere fois helas que vous parlez pour ne rien dire d'interessant ou pour elever le debat (pauvre RPR!ils sont vraiment pas gates!)
Je cite:
- ''Dans une instruction touchant la vie politique qui dure depuis huit ou dix ans, il a totalement échoué et, surtout, il a été sanctionné à plusieurs reprises par la cour d'appel, par la Cour de cassation'', a déclaré Patrick Devedjian, conseiller politique du RPR.
''Ce sont ses pairs qui ont dit que techniquement, il s'était constamment trompé''. Selon le conseiller politique du RPR, Eric Halphen ''n'est pas un bon magistrat '', mais un magistrat partial.
Vos propos sont indignes d'un homme dont le propre pere est venu en France pour justement jouir des libertes dont il ne disposait pas dans son pays d'origine. En venant ici, il aspirait a cette justice censee etre egale pour tous, pauvre comme riche, celebre comme inconnu!! Vous trahissez les ideaux de votre propre pere! Quelle triste ironie!Vous vous avez eu la chance de basculer de par votre parcours politique, dans le camp des riches alors vous aurez certainement droit aux privileges de la justice des riches que vous defendez!
Vous etes bien trop content que le juge Halfen ait craque suite aux terribles pressions qu'il a du subir pour se retirer de la magistrature, pressions venues de la droite et surtout de l'Elysee cela ne trompera personne!
Bien sur vous preferez savoir qu'un magistrat demissionne car il est a bout et lucide sur les chances improbables de succes de son enquete plutot qu'il ne vous fasse sentir votre merde!! et Dieu sait si celle de l'affaire des HLM etait nauseabonde! Mais un jour nous saurons tout!
Bien sur, vous auriez crie au scandale si semblable cas de figure avait eu lieu sous un president de gauche. Je vous trouve pathetique!
Sachez que vous n'avez vraiment pas de quoi vous rejouir!! La demission du Juge Halfen n'est pas une victoire pour la droite et ses parvenus enrichis aux frais de l'honnete contribuable! C'est au contraire une perte pour la Verite et une tache qui salit la justice francaise et la pseudo "independance de la magistrature" dont les manuels de droit constitutionnel de la Republique, que vous avez etudies comme moi, nous vante les vertus!
Vous parlez comme un petit roquet revanchard de droite et vous n'etes qu'un politicien de bas etage!
Je ne vous salue pas.
Maitre Isabelle Tahar Miller
Avocate Francaise emigree aux Etats-Unis!
Par Nao (Nao) le lundi 14 janvier 2002 - 21h58: |
Bravo a Moka pr ses commentaires instructif et pas marrants (a propos de Vedrine pere)et ceux instructif mais marrant (a propos de Bush et de son bretzel)!
Par Moka (Moka) le lundi 14 janvier 2002 - 20h24: |
Nous avions connu un président des Etats-Unis incapable de marcher et de mâcher du chewing-gum en même temps.
Voici que maintenant, nous en découvrons un autre, incapable de manger un bretzel et de regarder une rencontre de football à la télévision, en même temps.
Et pourtant le dernier des tarés est en mesure d’ingurgiter un seau de pop-corns en voyant un film au cinéma.
Par Moka (Moka) le lundi 14 janvier 2002 - 18h18: |
Gooste, en complément de votre entrefilet.
Hubert Védrine, ministre des Affaires étrangères.
Né le 31 juillet 1947, Hubert Védrine est le fils de Jean Védrine.
Ce dernier participa à la Cagoule et fut, à ce titre, arrêté pour complot contre l'État, en même temps notamment qu'Eugène Deloncle, tandis que Gabriel Jeantet prenait la fuite.
Jean Védrine devint chef du secrétariat particulier du Chef de l'État français, Philippe Pétain, de qui il reçut la Francisque 2172.
C'est pourtant lui qui, à la Libération, établit l'histoire de la Résistance et assura le blanchiment de François Mitterrand.
Pourtant celui-ci avait également servi l'ex-Maréchal et avait reçu de lui la Francisque 2202 après avoir été parrainé par Gabriel Jeantet, alors responsable des mouvements de jeunesse.
Quant à Robert Mitterrand, le frère de François, il épousa la nièce d'Eugène Deloncle dont il eut un fils, Frédéric.
Et la boucle est bouclée.
Gooste, et savez-vous qui est Frédéric?
Par GOOSTE (Gooste) le lundi 14 janvier 2002 - 17h46: |
Ne pas perdre de vue que le pere VEDRINE etait un haut responsable ' AUX AFFAIRES JUIVES ' durant Vichy ...tel pere tel fils .
Gooste
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 14 janvier 2002 - 16h47: |
Chers amis, J'étais certain que ce sujet provoqura des réponses, plus ou moins semblable.
Donc puisque vous êtes nombreux et au lieu de répondre à chacun, j'avais choisi d'afficher ma réponse en tennant compte de toutes les questions.
Je tiens à remercier tous ceux qui avaient pris le temps de lire mon article sur les refugiés de Gaza.
Je connais bien le sujet et je suis mis au courant jour après jour de tout ce qui se passe là- bas.
Mais cette action que je propose peut parer aux critiques des ennemis d'Israël. Je sais aussi que depuis les années 50 Israël avait tout le temps proposé de construire des maisons au lieu de camps de refugiés. Dans le temps les Arabes avaient refusé ces offres, en croyant temporairement créer des centres de réfugiés pour faire pression sur Israël.
Mais entre-temps le temporaire est devenu éternel sans que les peuple arabes riches ne se font du mauvais sang ou ai pitié de ces pauvres réfugié involontaires mais parce que leurs leaders les avaient sacrifié pour une cause qui est ni religieuse ni politique.
Ceux ne sont pas les terres arabes qui manquent aux Moyen Orient.
Mais aujourd'hui c'est une autre paire de manches qui se joue. L'Europe s'est réveillée et veut aussi prendre part aux actions politiques A mon avis le fait de proposer dans les medias et devant tout le monde un tel projet, pourrait désarmer les ennemis d'Isarel et enlèvera le vent de leurs voiles.
Ensuite ces projets de construction de maisons pour les refugies donnera des outils constructifs aux Juifs de la diaspora et facilitera la tâche a tous ceux de l'etranger qui essayent d'aider Israël dans la perception de ses actions. Nous savons depuis bien longtemps
l' histoire et l'existence de ces tunnels, ce trafic existe depuis des années, mais nous devons être quand-même plus intelligents que ces personne qui essaye de peindre Israel de leur propre couleure
A mon avis une proposition de reloger les refugiés dans des centres humains créera une division entre les Palestiniens qui veulent continuer le térrorisme et ceux qui veulent vivre enfin en paix avec leur voisins Israêliens.. Les maisons pourront être construites par des societés israëlo-arabes avec la plus grande main d'oeuvre arabe.
Donc il y aura un afflut de fonds qui sera dans les mains de plusieurs entrepreneurs les corps de métier et les ouvriers. Ces fond seront pour une fois dans les mains du peuple et non pas dans les mains des leaders qui les caspillent dans des avantures d'armes comme celle que nous venons de voir. Ces actions à elles seules créeront plusieurs activités qui leur permettront de nourrir leur familles avec dignité et respect.
Ces centres créeront un trafic économique positif et feront fleurir la région Je sais qu'en principe les gens n'ont pas l'envie d'aller se battre lorsqu'ils ont tout à perdre. Vous voyez mon point.? A moins que tout ce que la personne possède est menacé,.et à mon avis il ne faut pas arriver là ni au désespoir..
La bataille actuelle est économique et dans les médias. Montrez au peuple palestinien les beaux projets que leurs leaders n'avaient pas approuvé. Du reste c'est ce que les mouvements islamiques font, ils offrent des aides, des hopitaux, et d'autres facilités. Je sais qu'Israël offre aussi beaucoup de choses utiles comme l'eau, l'électricité et des dixaines de services desquels on n'en parle même pas. Aujourd'hui ce n'est pas le silence qu'il faut mais il faut crier sur les toits.
Par Mailroom (Mailroom) le lundi 14 janvier 2002 - 06h20: |
Bonjour,
J'ai quitte Tunis en 1957 un an apres l'independance. J'habite a New York mais Tunis est toujours dans mon coeur. J'ai le bonheur de pouvoir manger certaines specialitees de notre beau pays mais par contre il y en a deux que je voudrai faire. Ce sont:
Les beignets a l'huile et les bombolonis.
Je vous serai tres reconnaissant si vous pouviez m'envoyer par e-mail les ces recettes.
quelle type de farine faut-il utiliser ainsi que les ingredients s'il en faut.
Ma femme qui est Italienne aime beaucoup la cuisine Tunisienne et elle me demande toujours de lui faire des beignets, chose que je ne sais pas faire car il existe differents types de farine.
Je maintiens toujours mes coutumes tunisiennes.
Je vous remercie d'avance pour votre aide.
Francois
francoisdwma@hotmail.com
Par Anonyme (Anonyme) le lundi 14 janvier 2002 - 06h18: |
Article d'Alexandre del Valle paru dans le Figaro
Depuis la défaite des Talibans, écrasés en à peine deux mois par l'action conjointe des bombardements américains et des forces terrestres de l'Alliance du Nord, analystes et politiques occidentaux crient victoire et n'hésitent pas à proclamer la mort d'Al Qaïda, et, du même coup, la disparition prochaine et définitive de la menace islamiste internationale, d'autant que l'on se félicite, ici et là, du fait que nos " amis " saoudiens et pakistanais sont revenus à la raison et auraient cessé de financer le terrorisme islamiste international, du Hamas palestinien dont on exige de Yasser Arafat qu'il soit déclaré hors la loi, aux Talibans et aux Islamistes cachemiris ou tchétchènes, dont Islamabad aurait tout à coup découvert la nocivité.
Le Pakistan et l'Arabie saoudite : épicentres du totalitarisme islamiste
Or les plus récentes analyses des services de renseignement occidentaux, russes, ou même indiens convergent pour souligner le persistant et dangereux double jeu d'Islamabad dont les services secrets de l'ISI, qui ont mis en place les Talibans en Afghanistan, sont impliqués dans l'attentat kamikaze perpétré au Parlement indien le 13 décembre dernier et qui a entraîné la mort d'une quinzaine de victimes. Ce n’est pas par hasard si cet épisode est survenu peu après la déconfiture des Talibans et l'exfiltration de la plupart des hommes d'Al Qaïda vers le Pakistan, les commanditaires étant deux organisations terroristes figurant sur la liste des organisations terroristes du Département d'Etat : le Lachkar-e-Taiba et le Jaish-e-Mohamed, soutenues conjointement par l'ISI, Al Qaïda et les Talibans. Or, en vertu de la loi des vases communiquants, on ne peut plus écarter aujourd'hui le pire des scénarios possible, à savoir une explosion ( pouvant aller jusqu'à un conflit nucléaire) du brasier cachemiri permis à la fois par l'arrivée massive " d'Afghans arabes " et de Talibans et par la surenchère verbale belliciste de Moucharraf concernant la cause " sacrée " du Cachemire musulman, le chef d'Etat pakistanais ayant voulu ainsi, depuis le début de l’intervention, se faire pardonner par son opinion publique, largement opposée à Liberté immuable et en partie favorable aux Talibans pachtouns (frères des Pathans pakistanais), le " lâchage " des Talibans amis. La " cause islamique " par excellence du Cachemire est d'autant plus incontournable qu'elle a constitué, jusqu'à l'accord de Bonn du 5 décembre dernier, où Moucharraf a enfin pu justifier sa posture grâce à la nomination inattendue d'un pachtoun pro-pakistanais (Karzaï, lui-même ancien pro-taliban)) à la tête du Gouvernement provisoire, un exutoire aux encombrants islamistes d'Al Qaïda que Moucharraf a laissé gagner le Pakistan dès septembre afin qu'ils aillent grossir les rangs des mouvements islamistes indépendantistes du Cachemire. Malgré cela, la révolte gronde toujours dans les provinces pakistanaises limitrophes de l'Afghanistan, au nord-Ouest, où les militants de Tanzim Nifaz Sharian Muhammad manifestent pour que soit relâché leur chef, le Maulana Sufi Muhammad.
Toujours est-il qu’il est erroné de dire que, sous prétexte qu'il s'est solidarisé avec les Etats-Unis, le Pakistan est devenu un pilier de la coalition " anti-islamiste ". Il n’est pas inutile en effet de rappeler que le " pays des Purs ", créé en 1947 pour et par les seuls Musulmans refusant de cohabiter avec les " Infidèles " hindous, est un Etat intrinsèquement islamiste, surtout depuis les années 80 où la Charià la plus rétrograde fut instaurée au grand dam des femmes, des hétérodoxies musulmanes chiites (ismaéliens notamment) et des Chrétiens, régulièrement accusés de " blasphème " envers Mahomet et dont une vingtaine d'entre eux ont été sauvagement assassinés il y a peu dans la région du Pendjab en " représailles " à l'intervention américaine. On aurait par ailleurs tort de ne juger le Pakistan qu'à travers ses hautes élites militaires (seule structure plus ou moins pro-occidentale et sécularisée) qui seraient " forcément anti-islamistes " puisque formées dans le monde anglo-saxon à l'instar de M. Moucharraf. Pol Pot, Hassan al Tourabbi et la plupart des cadres islamistes modernes ont été eux aussi formés dans nos universités...
Mais le Pakistan est surtout le lieu de naissance et la base arrière de deux parmi les plus importantes organisation islamistes du monde sunnite : premièrement, le Tabligh, dont les sectaires prosélytes vont fanatiser les Musulmans jusque dans nos " banlieues de l'Islam " et qui n'a jamais caché sa proximité idéologique avec les Talibans, d'autant que c'est le Tabligh qui a recruté ces dernières années la plupart des volontaires européens pour le Jihad en Afghanistan et les " stages " à Peshawar. Ensuite, le Jama'at-i-islami - pendant indo-pakistanais des Frères musulmans avec qui il possède une direction commune mondiale - organisation qui a inspiré, à travers les célèbres écrits de son idéologue, Aboulal'a Al-Mawdoudi, la doctrine révolutionnaire-tyrranicide de Sayyed Qutb, laquelle inspire aujourd'hui non seulement Al Qaïda, mais a influencé tous les mouvements terroristes égyptiens issus des dissidences des Frères musulmans :Takfir wal Hijra, Jihad Islamique et Gamaà islamiyya, etc, aujourd’hui tous membres de la " fraternité Ben Laden " et dont le GIA, le GSPC ou le Takfir algériens comme Enahda en Tunisie sont les héritiers directs. Rappelons aussi qu'au Pakistan, une madrasa et une moquée sur quatre sont contrôlées par des mouvements islamistes directement liés aux Talibans et à leur courant théologique d'origine, les Déoband, influencé par le wahhabisme saoudien :Jamiat Ulema i Islami, madrasas de Sami Ul Haq, du maulana Fazlur Rehman, du Shah Ahmed Noorani, etc. Depuis 1995, ces madrasas ont formé plus de 20 000 étrangers venus du monde entier (Afrique, Asie centrale, Afghanistan, monde arabe, etc), ceci avec la bénédiction des services secrets pakistanais et avec l'argent saoudien ou koweïtien... Tout cela montre à quel point le Pakistan, co-animateur et fondateur, avec l'Arabie saoudite, de la plupart des grandes structures mondiales de réislamisation fondamentaliste (dont le Congrès du Monde Musulman), mène un double jeu vis-à-vis de l'Occident et est, avec l'Arabie saoudite, l'un des deux principaux épicentres du séisme islamo-fondamentaliste dans le monde.
Quant à l'autre " ami " de l'Ouest et partenaire dans la lutte contre Al Qaïda (sic), dont on connaît également le rôle de premier plan dans le soutien à l'islamisme dans le monde entier à travers, notamment, la Ligue Islamique Mondiale (Al Rabita al-alam el-islami) siégeant à La Mecque ; l'Organisation de la Conférence Islamique (OCI) siégeant à Jeddah, l'Organisation Internationale d'Aide islamique ; l'Assemblée mondiale de la jeunesse islamique, l'Institut du Roi Fahd, les organisations " humanitaires " acheminant les Moujahidines vers les Balkans, la Tchétchénie, l'Afghanistan ou ailleurs (Islamic Relief International, Al Haramaïn, IIRO, etc) et les banques islamiques (comme Dar Al Baraka, Dar al Mal al Islami, elles-mêmes liées aux banques qui ont financées Al Qaïda : Al Takwa, BCCI), le 11 septembre a permis de dévoiler le rôle fondamentalement subversif et ambigu de cet " ami " pétrolier de l'Occident, les compagnies occidentales nous expliquant que le coût du baril en Alaska ou dans la Caspienne revient de 10 à 30 fois plus cher que le brut saoudien à 3 ou 4 dollars.... De toute évidence, seule la stratégie pétrolière des compagnies anglo-saxonnes et leur rôle dans le financement des campagnes électorales des candidats américains permettent d’expliquer pourquoi l'Arabie saoudite ne figure toujours pas sur la liste des Etats terroristes ou complices d'Al Qaïda... Dès le 11 septembre, en effet, nous étions quelques rares voix discordantes à oser dire ce que la projection de la fameuse cassette vidéo diffusée par le Pentagone le 13 décembre dernier a permis de révéler : l'implication directe des hautes autorités religieuses saoudiennes voire même d'une partie des services secrets saoudiens dans les attentats de Manhattan. C’est que le pouvoir, en Arabie saoudite, n'est pas détenu par les Saoud, soi-disant pro-occidentaux, mais également par l'ordre religieux ultra-fondamentaliste des Wahhabites, qui ont la haute main sur plusieurs ministères et ont des relais dans les services secrets. La cassette vidéo du 13 décembre est d'autant plus terrifiante qu'elle prouve que les vrais chefs d'Al Qaïda sont les religieux wahhabites, qui donnent les ordres à Ben Laden et qui lui acheminent l'argent donné par de généreux émirs du Golfe, sous couvert de valise diplomatique ou des services secrets. On peut citer le Cheikh Al Gamdi, que Ben Laden embrasse au début du document, venu l'assurer de son soutien et l'autoriser à quitter l'Afghanistan, le cheikh Salih Al-Shwaybi, très influent en Saoudie, qui prononça une fatwa justifiant l'attentat de Manhattan, ou encore un autre mentor d'Al Qaïda cité dans la vidéo : cheikh Ulwan, alias Al Alwan, qui avait lui aussi autorisé par une fatwa les attentats suicides contre les " Infidèles " américains qui occupent la terre sacrée d'Arabie. Or, comme par hasard, c'est à peine 5 jours avant la projection de la vidéo que les autorités saoudiennes ont placé cheikh Salih Al Shuaybi en résidence surveillé de même pour le chef des services secrets saoudiens le Prince Turki, limogé comme son homologue pakistanais au moment des attentats du 11 septembre sachant qu'ils avaient maintenus les contacts avec les Talibans et Ben Laden jusqu'à cette date. Plus personne n'ignore non plus que l'Arabie Saoudite, comme le Pakistan, est menacée de l'intérieur non seulement par quelques organisations plus ou moins extrémistes, mais par un renouveau wahhabite extrêmement populaire contestant l'alignement pro-américain des Saoud et désireux de revenir au Wahhabisme des origines dont se réclament Ben Laden mais aussi de nombreux chefs religieux qui expriment leur contestation politique de façon sournoise mais bien réelle à travers des organisations d'opposition incontournables comme l'ARC(Advice Reformation Commitee) dont les représentants les plus radicaux sont bien sur en exil à Londres mais qui compte en Arabie saoudite plusieurs dizaines de milliers de sympathisants.
La diplomatie islamiste de Riyad est également visible en Europe, à travers les innombrables "Grandes Mosquées-centres islamiques " de Madrid, Lyon, Rome, Londres, etc, sans oublier la Bosnie, où la plus grande mosquée des Balkans vient d'être inaugurée à Sarajévo, grâce au soutien saoudien apporté via l'organisation de " bienfaisance ", le Haut Comité Saoudien (voué à la " reconstruction, l'aide éducative, religieuse et scolaire "), présidé par le Prince Sultan, gouverneur de Riyad. Depuis les accords de Dayton, ce sont près de 150 mosquées de facto " wahhabites " qui ont ainsi été financées et reconstruites, donc prises en main par l'Arabie saoudite à travers le Haut Comité saoudien. Quand on sait que les différentes arrestations des membres d'Al Qaïda et d'anciens "Afghans arabes " naturalisés bosniaques concernaient des employés du bureau du Haut Comité à Illidja (opération de police du 25 septembre 2001) et que l'Arabie saoudite, qui a décidé de faire de la Bosnie et du Kosovo l'épicentre de l'islamisation pour l'Europe, est le premier donateur à la Bosnie (560 millions de dollars par an), cela fait froid dans le dos. D'autant que nos Islamistes européens recrutés depuis Londres et entraînés au Pakistan ou en Afghanistan sont souvent passés par les Balkans où ils se ravitaillent toujours en armes, les frontières avec l'Union européenne et l'espace Shenghen étant rendues encore plus poreuse par la collaboration des mafias sud italiennes (Camorra, Sacra Coronna Unita, etc) et de la mafia albanaise en Mer adriatique, ceci parallèlement à un vaste système de trafic de clandestins et de drogue qui permet de financer et exfiltrer n'importe que réseau islamiste... Quant à des Etats également « amis », comme le Koweït que nous sommes allés secourir en 1991, leur façon de remercier les protecteurs occidentaux a été de financer les Frères musulmans en Europe et aux Etats Unis puis le Hamas palestinien, responsable du chaos actuel, puis de participer à la création, à Lugano, du Nada Management Group, l’un des holding-clé de Al Qaïda en Europe !
On se rend donc, à la lumière de ces événements, à quel point l’Occident s’est fourvoyé en considérant le Pakistan, le Koweït ou l'Arabie Saoudite comme des Etats « amis » et « alliés » contre l'Islamisme international.
La fin annoncée de l’islamisme... ?
D'éminents islamologues s'entêtent de nous expliquer, depuis le 11 septembre et surtout depuis la « défaite d’Al Qaïda », que l'Islamisme est " moribond ", que le syndrome Ben Laden est l’ultime manifestation d'une " crispation " et de " l'échec patent de l'Islam politique " (Olivier Roy) ; que l'islamisme révolutionnaire et salafiste de Ben Laden est minoritaire, hérétique et impopulaire au sein du monde islamique, majoritairement « tolérant ». Or, l'étude objective des faits nous prouve l'exact contraire. A part la Tunisie et la Turquie, depuis une vingtaine d’années, tous les Etats musulmans du monde ont à des degrés différents réintroduit tout ou partie de la Charià dans leurs systèmes juridiques continuent de perpétuer le principe d'inégalité entre hommes et femmes (partout ailleurs mineures et héritières lésées), Musulmans et non-Musulmans, de sorte que la liberté de conscience et de " circulation des religions » est partout interdite (même au Maroc, en Tunisie ou en Turquie), voire passible de la peine capitale (Pakistan, Afghanistan, Arabie Saoudite, Iran, Soudan, Nigéria, Mauritanie, etc). Quant à l'échec de l'Islam politique, on peut en douter : les Frères musulmans, désormais reconnus en Egypte après des années d'interdiction, disposent de 17 sièges au Parlement égyptiens, ont également des élus et/ou sont représentés au Gouvernement en Jordanie, au Koweït, en Algérie, au Maroc, au Soudan, au Yémen, etc, ou sont à la tête de municipalités comme en Turquie (17 des plus importantes villes du pays). Plus inquiétant encore, depuis une dizaine d'années, les gouvernements en place n'ont trouvé d’autre solution pour calmer les Islamistes que de céder à leurs revendications : en Egypte, Moubarak a fait libérer 22 000 prisonniers politiques islamistes proches de la nébuleuse d’Al Qaïda, permis aux Frères musulmans de contrôler des programmes de télévision, des syndicats professionnels (Médecins), de faire rétablir un droit de censure et même de faire appliquer la Charià au sein des tribunaux civils. En Algérie, un code de la famille également inspiré de la Loi islamique a été réintroduit sous Chadli Ben Jedid, au grand dam des femmes redevenues mineures, tandis que la Charià est appliquée de force y compris aux Chrétiens dans onze Etats sur trente au Nigéria. Prenons enfin le cas du voile islamiste (à ne pas confondre avec le foulard traditionnel dans les campagnes) : pratiquement disparu dans les métropoles algériennes, égyptiennes, indonésiennes, ou turques entre le début du siècle et les années 80, il s’est généralisé en Egypte ou en Anatolie, voire dans de nombreux quartiers d'Istambul. Certes, tous les Islamistes ne sont pas membres d’Al Qaïda ! Mais dans la mesure où l’islamisme « modéré » qui séduit partout les masses musulmanes radicalisées contre l’Occident « judéo-croisé » est diffusé par les mêmes pôles de réislamisation (wahhabisme saoudien, Frères musulmans, Tabligh, Déoband, la Jamaà-i-islami) qui sont à l’origine de l’islamisme jihadiste d’Al Qaïda, il apparaît peu raisonnable de dire que l’on en a terminé avec le Totalitarisme islamiste, dont le 11 septembre a montré qu’il est alimenté par des banques, associations humanitaires, Etats et sociétés reconnus comme interlocuteurs « amis ». Rappelons seulement que l’expression chère à Ben Laden « judéo-croisés » est en parfaite conformité avec celle par laquelle la plus prestigieuse organisation islamique internationalement reconnue, la Ligue Islamique Mondiale, désigne le monde occidental : « l’Ouest croisé » (al Gharb al Salibi).
Et si les attentats de Manhattan n’étaient qu’un début ?
En dépit des cris de victoire des Occidentaux et de l'Alliance du Nord, qui ont certes raison de se féliciter de l'échec des Talibans, il est bon de garder présent à l’esprit le fait que moins de 500 séides «afghans » d’Al Qaïda ont été tués ou faits prisonniers, chiffre dérisoire sur un total de 15 000 membres actifs disséminés à travers une soixantaine de pays. Parmi eux, près de 5000 étaient encore en Afghanistan il y a peu et sont aujourd'hui en route vers d’autres jihad, de l'Asie centrale (Vallée de la Ferghana) au Caucase (Daghestan, Tchétchénie, Abkhazie), en passant par le Golfe (Saoudie, Koweït, Qatar) ou l’Afrique (Soudan, Erythrée, Somalie, Egypte, Algérie, Nigéria). Il est donc clair qu'Al Qaïda ne ressort que très partiellement vaincue de l'opération Liberté Immuable, en tout cas à peine plus que lorsque que Ben Laden et son QG avaient déjà dû quitter les bases du Yémen ou du Soudan. Al Qaïda n'est donc pas morte. Ben Laden n'est probablement même pas son chef réel, et il est à craindre qu'après une période plus ou moins longue de mise en sommeil et de reconstitution des réseaux, y compris sur le sol européen, australien, canadien et américain, l'organisation, décidée à anéantir partout où se trouvent les " Juifs et les Croisés ", recommence à frapper de plus belle, cette fois-ci avec de nouvelles armes de destruction massive : armes bactériologiques et chimiques, valises-bombes nucléaires, qu'Al Qaïda possède déjà grâce à la collaboration avec des spécialistes des ex-services secrets est-allemands et soviétiques.
Plus que jamais, et quoi qu'on en dise, la popularité de Ben Laden et de l'organisation islamiste des Frères musulmans qui est derrière lui, avec l'appui du wahhabisme international, est sans précédants dans un monde islamique de plus en plus gagné par la fièvre xénophobe anti-occidentale, anti-chrétienne et anti-juive, haine que la surmédiatisation globalement anti-israélienne du conflit israélo-palestinien par les médias occidentaux contribue à relayer et exporter jusque dans les banlieues de l'Islam en Europe et même aux Etats-Unis. Car au pays de Georges Bush lui-même, ce sont près de 80 % des mosquées et centres islamiques (dont le très puissant lobby CAIR, lié au Hamas) qui sont contrôlés par les Frères musulmans et les Wahhabites saoudiens. Le verre est donc toujours dans l'oeuf. Et tant que les Etats occidentaux n’auront pas mis définitivement et impitoyablement hors la loi les mouvements islamistes comme le Tabligh ou les Frères musulmans, avec qui nos dirigeants, hélas, négocient, et entrepris d’appliquer une législation ferme en matière d’immigration et de sécurité, Al Qaïda pourra continuer à recruter parmi les islamistes condamnés chez eux et donc accueillis comme « réfugiés politiques » chez nous, parmi les fils d’immigrés musulmans hélas donnés en pature aux fanatiques prédicateurs étrangers, et même parmi les convertis Occidentaux. Car là aussi, les lois de la psychologie sociale sont fort complexes : le nombre de conversions à l’islam n’a jamais été aussi élevé aux Etats-Unis et en Europe que depuis le 11 septembre. Formidable leçon de « stratégie hégélienne » (Hégel parlait du rôle particulier de la violence dans l’Histoire), Ben Laden a peut être tout simplement compris que plus le Totalitarisme démontre sa force et sa barbarie, plus il fascine une société frappée par le virus mortifère de la honte de soi et du syndrome de Stokholm...
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 14 janvier 2002 - 05h54: |
L'affaire de Gaza
Je ne voudrais ni justifier ni critiquer la destruction des habitations des réfugiés palestiniens des camps de Gaza par l'armée israëlienne, pour une raison simple, nous n'avons aucun fait devant nous pour juger.
Sans connaître les raisons sur le terrain et en admettant que les Israëliens avaient raison de faire ce qu'ils avaient fait, en tant que Juif qui à du sentiment pour tout être humain, je trouve qu'Israël devrait au moins recaser les réfugiés des camps qui avaient ainsi perdu leurs maisons.
J'irais encore plus loin, pourquoi ne pas construire des immeubles ou bien même des gratte-ciel pour reloger tous les rëfugiés des camps et alléger ainsi leur souffrance. Ces réfugiés se trouvent dans des camps depuis trop longtemps, ces camps qui sont devenus des foyers d'agitation . En agissant ainsi Israël enlevera aux extrémistes palestiniens leur raison d'être.
A mon avis si Israël ne fait pas ce geste humanitaire de son propre gré, il sera d'abord critiqué puis confronté par les nations qui cherchent à pénétrer et influencer les Palestiniens et la région sous forme d'aide humanitaire pour servir leurs propres desseins.
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 13 janvier 2002 - 21h25: |
"Dans les banlieues de Paris, la Jihad trouve une résonance" Par Chris Hedges
LA COURNEUVE, France ---- La Cite des 4000 est un complexe urbain gris où habitent de nombreux immigrés musulmans, les fenêtres de leurs appartements fermées par des blocs de ciment, des déchets pleins les escaliers, où des gangs dealent ouvertement de la cocaïne et du haschich, et où l'on trouve les épaves carbonisées de voitures dans les parkings.
Comme beaucoup d'autres zones peuplées d'immigrés musulmans aux revenus modestes, La Cite est un monde en soi, où les jeunes gens sont plongés dans une profonde et dérangeante crise identitaire, et sont confrontés à la blessure du racisme et au fléau du chômage. Certains en sont arrivés à voir en Osama Bin Laden, l'homme que l'Amérique veut soumettre par les bombes, un sauveur.
Il ne faut pas beaucoup d'effort, dans la Cité des 4000 surnommée "Le Bronx" en raison de la criminalité élevée qui y règne, de comprendre pourquoi les quatre millions de musulmans en France représentent une poudrière sociale et politique. La France a exprimé un soutien fort à la guerre menée par l'Amérique contre le terrorisme, mais le gouvernement s'efforce de contenir la colère musulmane sur son sol.
Cette colère était manifeste le 6 octobre dernier lorsque, pour la première fois depuis la douloureuse guerre d'indépendance algérienne, les deux pays se sont rencontrés sur un terrain de football. Des musulmans nés en France ont hué et sifflé l'hymne national français. La foule a scandé "Bin Laden ! Bin Laden ! Bin Laden !" et a bombardé deux femmes ministres françaises avec des bouteilles.
Lorsqu'il a été clair que l'équipe algérienne allait perdre le match, les supporters algériens ont investi le terrain, arrêtant définitivement le jeu.
Le trouble était d'autant plus grand que la relation de la France avec sa forte population musulmane semblait s'être améliorée depuis la victoire de l'équipe de France en coupe du monde en 1998, qui contenait des immigrés et des fils d'immigrés. La star de l'équipe était Zinnedine Zidane, un joueur brillant d'origine algérienne.
Ces progrès semblent désormais évanouis. A la Cité, il semble clair que M. Bin Laden a réussi à exprimer la rage de nombreux musulmans remplis d'un sentiment d'exclusion..
"Vous voudriez que nous pleurions pour les Américains quand ils bombardent et tuent des Palestiniens et des Irakiens chaque jour ?" dit Mohaam Abak, 21 ans, un immigré marocain assis avec deux de ses amis sur un banc. "Nous voulons qu'il y ait plus de morts chez les Américains pour qu'ils commencent à comprendre ce que ça fait".
Toutes les tensions entre les musulmans de France, pour la plupart d'origine nord-africaine, et le reste de la société française ont éclaté au grand jour le mois dernier dans l'étendue des "Banlieues", ces villes de classe ouvrière, peuplées de minorités ethniques, à la périphérie de la plupart des grandes villes françaises.
La Cité des 4000 - nommée ainsi à cause des 4000 logements sociaux construits initialement ici- est la plus célèbre. Des policiers particulièrement armés se font plus présents depuis le 11 septembre, patrouillant à côté de graffitis traitant le gouvernement français de fasciste.
Des drapeaux algériens et marocains sont suspendus aux fenêtres, placés ici le jour où les frappes ont commencé en Afghanistan. Quand les nouvelles de l'attaque du World Trade Center ont atteint la cité, des jeunes gens ont déferlé sur les cours en ciment au pied des immeubles de 15 étages pour applaudir, siffler, manifester leur joie et crier en arabe "Dieu est grand".
"L'Amérique a déclaré la guerre aux musulmans il y a longtemps", dit Laala Teula, 66 ans, une immigrée algérienne qui a travaillé pendant longtemps comme mecano dans les chemins de fer. "Ceci est seulement la réponse".
Particulièrement préoccupé, le gouvernement a appelé à l'intégration de la population musulmane. "Les jeunes, quelles que soient leurs origines, sont ici chez eux" a déclaré le ministre de l'intérieur, Daniel Vaillant, samedi dernier, "mais ils doivent se comporter comme des Français aspirant à la paix et à la cohésion nationale".
Dans l'atmosphère désolée des banlieues, de tels appels ont peu d'impact. Claudette Dana, 47 ans, attend l'ascenseur pour monter à son appartement au septième étage. Dans le foyer au dehors, sept jeunes gens, tous d'origine nord-africaine et membres de l'un des trois principaux gangs qui règnent dans la cité attendent, debout. Ils lancent des pierres au journaliste avec lequel elle parle, maudissent les États-Unis et commence
nt, comme beaucoup d'autres face à ce nouveau visiteur dans la Cité, à scander "Osama Bin Laden ! Osama Bin Laden ! Osama Bin Laden !" Madame Dana, dont le mari est pompier et qui vit d'une pension d'invalidité après ses deux cancers, raconte qu'en trente ans de vie dans la Cité, elle n'avait jamais vu autant de colère.
Lorsque la porte de l'ascenseur s'ouvre au septième étage, elle montre une bande blanche fraîchement peinte sur le mur. Madame Dana, une des rares juives de la Cité, est rentrée il y a quelques jours à la maison et a trouvé étalée sur le mur à côté de sa porte l'inscription "Mort aux juifs".
"J'ai du repeindre pour cacher ce slogan" nous dit-elle. "Cela a terrorisé mes deux fils. Ils veulent que nous partions".
Le gouvernement français a prévu de détruire ces blocs d'immeubles lugubres construits dans le nord-est de Paris dans les années soixante, aujourd'hui fatigués et irrécupérables.
Un immeuble de 15 étages, où habitaient 1200 personnes a été détruit il y a un an, et Madame Dana nous dit que le tour de son immeuble viendra, dès que le gouvernement aura trouvé où reloger tout le monde. La destruction de ces bâtiments contribuera cependant peu à rapprocher les personnes d'origine nord-africaine et le reste de la société européenne.
Les responsables du ministère français de l'intérieur qui mènent la bataille contre les cellules liées au réseau de Bin Laden ont arrêté ces derniers jours 30 musulmans soupçonnés de planifier des attaques, quatre d'entre eux ayant selon eux planifié une attaque devant avoir lieu pendant le match de football France-Algérie.
Plusieurs membres de cellules terroristes armées, notamment les deux qui avaient mitraillé le hall d'un hôtel à Marrakech, tuant deux touristes espagnols et en blessant sérieusement un troisième, venaient de la Cité des 4000. Au moins deux douzaines de jeunes gens de la Cité ont reçu un entraînement dans des camps en Afghanistan, selon des sources officielles françaises.
"Ils ont du mal à donner un sens à leur vie", disait un responsable du ministère de l'intérieur. "Ils trouvent dans l'Islam radical une cause à défendre".
© The New York Times
Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 13 janvier 2002 - 18h45: |
Bonjour,
Pour construire mon arbre, je recherche des liens de parenté généalogique avec les noms suivants :
Mardoché(e) Lévi, présumé né en 1849 à Tunis (Régence de la Tunisie), fils de Jacob Lévi (musicien) et Rachel Bieuldi, tous deux
décédés à Tunis ;
Semah Sedris née le 20 novembre 1856,à Médéa, fille de Samuel Sedris décédéà Médéa le 9 novembre 1855, marié avec Esther Zermati
Je suis en possession de l'acte de mariage de Mardoché Lévi avec Semah Sedris en date du 23 mars 1876 à Médéa.
Merci par avance à toute personne susceptible de m'aiders, soit sur mon mail, soit par correspondance :
Gladys SEBAOUN, 73 rue R. Losserand (75014 Paris)
JOELLE ADJEDJ [joelleadjedj@hotmail.com]
Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 13 janvier 2002 - 07h07: |
les coups de foudre
Attention les filles c'est un message important qu'il faut bien comprendre sachant que ce n'est pas au bout d'une première rencontre ou un coup de foudre qu'il faut s'amourracher de la personne car on a souvent des retombés
conclusions : coeur brisés.
sophia
Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 13 janvier 2002 - 06h53: |
Bonjour,
voici un nom a rajouter
mr kalamoukas
ne a sfax, tunisie
prieto.nathalie@wanadoo.fr
Par Mena (Mena) le dimanche 13 janvier 2002 - 06h47: |
Si je vous dis Akash ? (info # 010801/2)
Par Stéphane Juffa @ Metula News Agency
« Akash » c’est le nom du missile de pointe de l’armée indienne. Il fait partie intégrante du système de défense « Rajendra », que l’Inde a établi le long de sa frontière avec le Pakistan. Là où ces informations deviennent vraiment intéressantes, c’est lorsqu’on veut bien les replacer dans le bras de fer global, qui se joue ces jours entre les nations occidentales responsables et les pays influencés par l’Islam politique et par le panarabisme. Cette analyse devenant pointue et même cruciale, lorsqu’on considère que le Pakistan est une puissance nucléaire.
Le Pakistan est un pays islamique et politiquement instable du tiers monde qui possède l’arme atomique, ainsi que les fusées pour s’en servir. Cette constatation était suffisamment préoccupante, pour précipiter les Indiens et les Israéliens, ceux-ci dans les bras de ceux-là. Même si pendant de longues années, l’unique lien positif qui unissait les deux nations, se cristallisait autour de la personne du chef d’orchestre indien de génie, Zubin Metha. Le Maître Metha a été nommé chef d’orchestre principal à vie de l’Orchestre philharmonique d’Israël et tant son talent que son courage durant les moments les plus difficiles de l’État hébreu, en ont fait une des personnes les plus appréciées à Tel Aviv.
Cette fois, c’est une autre sorte de musique qui a rapproché les deux États et la partition qu’ils jouent ensemble n’a rien d’un concert philharmonique. Au plan tactique, l’Inde avait besoin d’un bouclier anti-missiles, pour éloigner les Pakistanais de la tentation d’une attaque nucléaire surprise. La chose étant d’autant plus cruciale, qu’une telle attaque suffirait à rayer de la carte la moitié de la population indienne, qui se trouve concentrée dans trois conurbations principales. Or les missiles balistiques de la première génération, de conception russo-coréenne, dont dispose le Pakistan suffisaient à entretenir cette terrible menace. L’Inde n’avait absolument aucun moyen de défense à opposer à une éventuelle première frappe de son voisin occidental. La seule puissance qui dispose d’un système anti missile opérationnel, capable de détecter et d’intercepter des fusées balistiques, c’est Israël. Israël a en effet développé le système appelé « Pin vert » pour faire face aux menaces des missiles Scud iraquiens, syriens et iraniens. Ce sont les États-Unis qui ont financé les deux tiers du programme, se réservant le privilège d’utiliser la technologie israélienne afin de produire leurs propres équipements.
Côté israélien, l’intérêt d’une collaboration avec l’Inde était double. D’une part il donnait l’occasion de déployer le Pin vert en situation opérationnelle, ce qui, pour un nouveau système et une technologie révolutionnaire, pourrait s’avérer prédominant au moment où Israël ou un de ses alliés occidentaux en aurait besoin. D’autre part, cette collaboration dote les Israéliens et les Américains, qui ont donné leur bénédiction à la coopération indo-israélienne, d’un promontoire avancé, permettant de suivre à la trace les développements stratégiques qui pourraient se dérouler à Islamabad.
L’autre aspect de la coopération indo-israélienne s’inscrit dans l’optique de la lutte contre le terrorisme islamique. Outre le fait que ce terrorisme s’est largement internationalisé et qu’il vise tous les régimes non-islamiques du globe, il existe de nombreux caractères communs entre Yasser Arafat et le Président pakistanais Pervez Musharraf. Tous deux se singularisent par un double discours politique comprenant les mêmes éléments contradictoires. Tous deux tenant des propos anesthésiants et rassurants par rapport à l’Occident, alors qu’ils ont instrumentalisé l’arme du terrorisme comme moyen militaire. Autre point commun des deux leaders, la différence qu’ils s’évertuent à proclamer entre les mouvements de libération nationaux (du Cachemire et de Palestine) et leur condamnation théâtrale du terrorisme. Sauf que dans les deux cas, les organisations terroristes sont créditées de finalités révolutionnaires justifiables par Arafat et Musharraf (et Védrine), ce qui contribue à leur offrir une immunité politique et à permettre de continuer de les utiliser.
Dans les deux cas, l’irresponsabilité des responsables politiques pakistanais et palestinien et leur jusqu’au-boutisme met l’équilibre du monde en danger. Leur postulat territorial s’établit sur le principe du « Wakf », des territoires colonisés par l’Islam dans le passé, qu’il est « impossible » de re-céder à d’autres nations jusqu’à la fin des temps. C’est ce mélange explosif de relativité politique et de vision religieuse qui rend impossible la solution des deux conflits et qui entretient perpétuellement les foyers incendiaires entre l’islam et ses voisins d’autres croyances. Sauf, encore une fois, que dans les cas de l’Inde et du Pakistan, les deux protagonistes sont des puissances nucléaires et que le danger d’un conflit prend ainsi des proportions apocalyptiques.
C’est donc sur ces bases, que les Israéliens encadrent l’appareil indien de lutte anti terroriste et que, d’autre part, ils ont intégré Pin vert dans le système Rajendra ou le système Rajendra dans Pin vert, ce qui ne fait pas une grande différence. Ce qui est significatif, comme l’a révélé notre excellent confrère « The Hindu », c’est que le système de protection israélien est entièrement déployé aux abords de la frontière pakistanaise. Il est déterminant, en cela qu’il dote l’armée indienne de la capacité inestimable de « la deuxième frappe » en cas d’agression nucléaire pakistanaise. En effet, si le Pakistan se mettait en tête de lancer ses ogives sur l’Inde, les experts occidentaux s’accordent à penser, que les Arrow (fusées anti missiles) israéliens, intercepteront tout ou partie des bombes atomiques pakistanaises et permettront aux Indiens de lancer une contre-attaque, dont l’ampleur et la nature seraient en rapport avec les dégâts causés. Ce qui est important, ça n’est pas tant la résultante militaire en cas d’attaque réelle, mais c’est surtout l’effet dissuasif que procure à l’Inde le privilège de la deuxième frappe, lors des négociations en cours avec le Pakistan. Le Président Musharraf étant contraint de garder constamment à l’esprit, qu’une attaque nucléaire lancée par son pays pourrait se solder par un fiasco total et que le Pakistan se trouverait alors, les culottes baissées, devant l’armée indienne, largement supérieure en hommes et en moyens militaires.
A la Ména, nous n’envisageons pas sérieusement, que dans l’équilibre actuel des choses, le Pakistan se lance dans une agression nucléaire contre son voisin indien. Nous sommes plutôt préoccupés par l’instabilité du régime de Pervez Musharraf et par l’influence énorme des tenants de l’islam conquérant dans son pays. Le grand problème du monde, dans sa gestion de la question musulmane, c’est qu’il a affaire à un principe dogmatique vivide et que ce principe ne s’entend pas sans la conquête des autres nations. L’islam sans l’élément de conquête et de suprématie n’est plus l’islam et c’est cet axiome simple, que je propose aux sceptiques d’envisager. Je me contente d’affirmer, comme corollaire explicatif à cette proposition, que si les tentatives des Palestiniens de s’emparer des terres d’un autre peuple et celles des Pakistanais de conquérir le Cachemire cessaient, les Indiens et les Israéliens ne tireraient, instantanément, plus un seul coup de fusil.
Ce qui inquiète encore M. Shimon Pérès, c’est la dotation de l’Iran en armes non-conventionnelles et nucléaires. Et il a bien raison, M. Pérès, de s’inquiéter ! Selon les évaluations conservatrices dont nous disposons à Métula, l’Iran possédera certainement l’arme nucléaire en 2005 et il dispose déjà des missiles coréens, capables de les propulser à 1300 kilomètres de distance. Je crains l’intelligence maléfique des Ayatollahs de Téhéran. Ils sont à mon avis capables de feindre la coopération avec l’Occident pendant ces quelques années qui leur manquent et de lui poser, par la suite, un problème stratégique insurmontable. Le fond de commerce de l’Iran, c’est l’extension planétaire de l’islam et il vaudrait mieux ne jamais l’oublier, même si cette perspective devait mettre en demeure les analystes occidentaux d’échafauder des contre-stratégies douloureuses et coûteuses. Le Vice-ministre iranien des affaires étrangères, M. Sadek Kharazi, a déclaré hier qu’il suffira bientôt d’une seule bombe atomique pour éradiquer Israël. Il a ajouté que l’implication israélienne dans le sous continent indien (aux côtés de l’Inde) représentait un grand danger pour tous les États islamiques. En cela, il a parfaitement raison, l’aide technologique qu’Israël peut fournir aux victimes de l’expansion islamique est de nature à la ralentir !
Pour la stopper, il faudra que l’Occident se mobilise dans son entièreté et qu’il réponde à l’analyse de M. Pérès de façon responsable. Ce qui nous fait froid dans le dos, sous les neiges de Métula, c’est que le Monde, Libération, l’Huma et l’Obs stigmatisent, en se moquant, l’initiative de sensibilisation à la menace iranienne, dont se fend Shimon Pérès. Ils croient peut-être que cette menace n’est pas réelle ? Ou qu’elle ne regarde qu’Israël ? Ou encore, ces grands analystes sont-ils persuadés des intentions pacifiques des Ayatollahs ? Moi, pour ne rien vous cacher, je tremble à l’idée qu’un régime qui a exécuté 4.000 personnes accusées d’homosexualité depuis 1979, va très bientôt disposer de la bombe atomique ! L’éloignement géographique, la paresse intellectuelle et l’ignorance des faits engendrent peut-être l’apparence de la sécurité ; toutefois ils n’ont jamais fait l’économie de la compréhension et il n’ont jamais vraiment mis les fats à l’abri des menaces.
Par Toufiq (Toufiq) le dimanche 13 janvier 2002 - 05h39: |
salut les cocos,les men men,les taire taires,
on a vu comment se taire,sans faire de commentaires,avec le taanit dibour et comment se parler avec le taanit di faubourg,silence,on tourne,7 fois sa langue dans le bouche avant de sortir des betises.mystere et boulle de gomme,s'est quoi un sipeque? un mec qui se sappe impec,ou une pasteque carree?un pequenot bien habille ou qui s'y frotte sipeque?
le suspence est intenable.mr albert,eclairez nous,pour l'amour du ciel et des makrouds.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 13 janvier 2002 - 03h53: |
Nous avons dernièrement effleuré la signification de l'amour et nous aurons je l'éspère encore l'occasion de nous approfondir sur ce sujet sacré. Il me semble nécéssaire de mentionner encore une qualité et une force qui va parallèlement avec la force de l'amour et cette force s'appèle tout simplement la joie, et ceci à travers des exemples de la vie.
Nous avons conservé, grâce à nos parents, des traditions que certains jugent bonnes d'autres préfèrent oublier. Plusieurs d'entre nous ont gardé des moeurs et des coutumes qui ne sont pas toujours compatibles avec la vie moderne que nous menons aujourd'hui. Personnellement, la rencontre entre tunes me fait toujours plaisir. Nous aimons encore avoir une belle table avec le couscous, de la viande et des boulettes. Certains aiment le goût de ces mets parce que ça leur rappelle les parents, les grands parents ou l'atmosphère solennelle de chez nous. Parfois nous resentons cette atmosphère agréable à travers certains plats comme: l'Hlalem, Lemhamssa, de la Gnaouya, El Lekouara, Maghmouma, Aa'kod, Tajine el Fad avec de la Dabahia et des dixaines d'autres plats. Ça ne vous prend pas parfois l'envie de manger du pain et des olives, ou alors du pain de l'Harissa et de l'huile d'olive? Voici à mon sens ce que cela veut dire un héritage qui crée de la joie: c'est de pouvoir être heureux avec peu.
Une simple chanson ou une mélodie, ou un jeu quelconque entre amis peut nous rendre joyeux comme des enfants. Y a-t-il une joie plus belle que celle d'un enfant? La joie ne doit jamais nous quitter, si nous voulons que la vie nous sourie.
- "Ezha Le Donya - Edonya Tezhalek" (Souris à la vie et la vie te sourira), nous disait maman. Et j'ajoute: "Nous serions tranquilles, si nous ne nous souciions pas du lendemain. Laissons le destin faire son travail car tout est en nous." Notre devoir est de s'entourer de joie.
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 13 janvier 2002 - 03h46: |
Un livre à lire:
"Le Nouveau Bréviaire de la Haine, antisémitisme et antisionisme", par Gilles William Goldnadel, éditions Ramsay
Aujourd'hui, la détestation d'Israël est à son comble, et les communautés juives de la Diaspora sont à nouveau victimes d'actes hostiles, dans une relative indifférence. Il ne s'agit en réalité que d'une résurgence de l'antisémitisme, d'un nouveau bréviaire de la haine, nourri d'une mutation de l'image caricaturale traditionnelle des Juifs.
Avec la guerre des Six Jours, les Israéliens ont montré leur capacité de puissance, et, pour l'antisémite, cette découverte a inversé l'archétype du Juif: jusqu'alors considéré comme un être faible et apatride, il est devenu un être fort mais belliqueux et nationaliste.
En même temps, la Shoah, paradoxalement, est retournée contre les Juifs: les Israéliens sont accusés de s'en servir comme d'une excuse pour se comporter comme des nazis à l'encontre des Palestiniens.
Le phénomène antisémite de toujours, doué d'une remarquable capacité d'adaptation, s'est parallèlement grandi du rejet de l'Etat-Nation, issu de la découverte de l'horreur du génocide commis par un Etat omnipotent. Dès lors, haine du Juif et haine de l'Etat juif tendent à se confondre.
Le premier, l'auteur pointe la mutation de l'antisémitisme qui résulte de ce qu'il analyse comme deux séismes, dont l'opinion publique a réellement pris conscience conjointement à la fin des années 1960: l'effet-Tsahal et l'effet-Shoah. Dès lors l'antisémitisme a fait peau neuve et a modifié radicalement son discours. L'auteur réussit à distinguer, preuves à l'appui, le rejet de l'Etat-Nation, issu de la découverte des horreurs du génocide commis par un Etat omnipotent, et le phénomène antisémite de toujours remis au goût du jour.
Cette analyse magistrale au coeur de l'inconscient collectif et de l'histoire contemporaine est d'autant plus vertigineuse et indispensable que l'antisémitisme sait déjà tirer profit du "nouveau désordre mondial" après les attentats du World Trade Center.
Gilles William Goldnadel, avocat international et pénaliste réputé, est spécialisé notamment dans la lutte contre l'antisémitisme. Il est le premier à pointer les conséquences perverses du choc de la Shoah.
Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 13 janvier 2002 - 03h03: |
La France antisémite ? "Odieux", rétorque Védrine à Israël
PARIS (Reuters) - Hubert Védrine a jugé "odieux" d'accuser la France d'être un pays antisémite, récusant les propos récents d'un membre du gouvernement israélien selon lequel la France serait "le pire des pays occidentaux en matière d'antisémitisme".
"La France n'est absolument pas un pays antisémite, c'est même odieux comme idée", a déclaré le ministre des Affaires étrangères dans un entretien accordé jeudi à Radio Classique et diffusé ce samedi.
"Je crois qu'il faut ramener cela à des proportions plus exactes, mieux comprendre dans quelles conditions ces déclarations ont été faites, et dans quel but, et rester d'une vigilance absolument sans faille devant toute forme d'antisémitisme ou de racisme quel qu'il soit, chaque fois qu'il repointe son nez", a-t-il ajouté.
Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Michael Melchior, a affirmé la semaine passée que "la France le pire des pays occidentaux en matière d'antisémitisme". Dans le même temps, les autorités israéliennes décidaient d'accorder une aide financière exceptionnelle aux juifs français désireux d'immigrer en Israël.
"La personne qui a déclaré cela est un vice-ministre israélien chargé de la diaspora", a souligné Hubert Védrine.
"Son métier, c'est de faire venir de nouveaux immigrants, car il y en a de moins en moins, il y a même des départs (...) donc il essaie de mettre en avant un certain nombre d'arguments pour dire qu'il faut venir chez eux", a-t-il ajouté.
Mais, pour Hubert Védrine, "cette affirmation est tout à fait infondée, et tout à fait injuste".
Le ministre des Affaires étrangères a souligné que "la vigilance et l'engagement absolument déterminés du gouvernement étaient réaffirmés par le Premier ministre lors du dîner du CRIF, et je crois que personne de sérieux n'en doute".
Lors de ce dîner annuel organisé le 1er décembre dernier par le Conseil représentatif des institutions juives de France, la communauté juive avait exprimé ses inquiétudes face à ce que le président du CRIF, Roger Cukierman, avait qualifié de "réapparition de la haine des juifs".
Un rapport rendu public à cette occasion par le CRIF recense quelque 330 actes antisémites qui auraient été commis en France entre le 9 septembre 2000 et le 20 novembre 2001, sur fond de Seconde Intifada et de conséquences des attentats du 11 septembre.
"Depuis un an, la tension s'aggrave. Chaque jour apporte son lot d'insultes et d'agressions", avait déclaré Roger Cukierman, assurant qu'"il est périlleux pour un religieux juif de se promener dans certains quartiers".
Par Belebou (Belebou) le samedi 12 janvier 2002 - 21h59: |
Mes chers amis harissiens, bonsoir et bonne semaine. C’est mon tour de monter sur la thèba de ce forum puisque le site est compartimenté. Il y a eu une syna d’un coté, un café de l’autre et un fondouk. Des bons intervenants aussi. Des humoristes aussi mais ils se font si rares en ce moment. Certaines placardent de la politique prise un peu partout en donnant leur avis alors qu’elles se foutent complètement. Elles n’y connaissent rien. Et dans leur phantasme, s’imaginent faire recette avec leur basse la zizanie entre des hommes animés de bonne intention. Un jour , on aime deux , le lendemain , on aime qu’un .La contradiction et surtout le mensonge , l’affabulation sont des dérivatifs à celles qui s’ennuient vraiment.
Bref, seul un ami navigue tout seul entre les écueils, et je ne suis pas prêt à le laisser dèriver . Lui au moins il a un seul visage. D’autres, sous certains pseudonymes dissertent à tout venants. Ils sont si habiles que je sens l’embrouille à cent mille lieux.
Ce soir je vais vous parler du luth, oui, cet instrument de musique qu’utilisent certaines qui veulent s’en servir alors que d’autres ont mille cordes à leur violon. Jouer du luth n’est pas si facile que ça. Il faut d’abord connaître le solfège et avoir du doigté. Et, vouloir caresser ces cordes avec des membres atrophiés, pour en sortir une douce mélopée, revient à dire qu’un manchot s’acharne à vouloir jouer du tambourin.
L’intelligence de certaine s’arrête là où la bêtise commence pour d’autre, qui sous divers masques, veulent nous faire croire que nous avons à faire à diverses discussions èmanants de nombreux interlocuteurs. Il n’en ai rien, il n’en ai rien,...Messieurs…seuls quelques uns, des vrais ‘Forumiens’ étalent en toute clarté leurs noms. Les autres sont si maladroits que j’en ris. Je vais vous parler très prochainement de ce qu’on appelle une simulation de nom, un vol de pseudonyme révélateur de la délicatesse de son auteur et surtout sa légèreté. Comme quoi, on à beau être une noix, elle restera bien creuse. Soyez patient et je vais vous narrer l’anecdote en question avec une telle finesse et des calembours qui vous laisseront pantois. Plus tard.
Savez vous ce qu’est un sapèque.. ? Et je m’adresse à mon cher ami Taw…un tiers
Hindouiste, un tiers humoriste et un bon tiers aimant.
J’expire déjà à ses réponses.
BELEBOU.
Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le samedi 12 janvier 2002 - 21h23: |
J'aimerais bien prendre position sur ce que Bernard-Henry Lévy a écrit (" Le Point ", du 19/10/01, page 74) affiché le 10 /1/2002 sur harissa/commentaire et se rapportant au livre d'Esther Benbassa et Jean-Christophe Attias. Hélas, comment puis-je réagir aux pensées de Mr. Lévy sans avoir lu le livre en question. Il est certain, sans savoir ce que Benbassa et Attias avaient écrit, mais en lisant la réaction de Bernard Levy, je ne peut qu'assumer que quelqu'un venait à minimiser les crimes nazis. Ayant moi-même des membres de la famille qui avaient perdu leur vie dans la choah, je peux attester qu'à ma connaissance il n'y a pas eu de crime aussi affreux dans l'histoire comme ceux de la Shoa, tant dans sa pensée que dans son action. A ce propos je pense que tout Juif, quel que soit son origine se doit tout d'abord de donner hommage à tous ceux qui sont morts des mains nazies et de ne pas oublier ce mal, afin que de tels crimes contre qui que ce soit ne se répètent plus.
Par Maurice (Maurice) le samedi 12 janvier 2002 - 09h53: |
JE SUIS ALLE A UNE CONFERENCE OU ETE PRESENTE UNE FEMME PALESTINIENNE .ELLE A EXPLIQUE LES DIFFICULTES SUBIES PAR EUX.EN TANT COMME TOUTE DOULEUR NOUS FAIT MAL ET ON VOUDRAIT TANT QUE LA PAIX S INSTALLE. POUR CELA IL FAUDRAIT QUE CHQUE HOMME SE METTE ALA PLACE DE L AUTRE .POUR NE PAS ETRE SOURD A SA SOUFFRANCE
IL FAUT AUSSI QUE LA LIGUE ARABE DONT FONT PARTI LES PALESTINIENS
SE RENDE COMPTE QU ILS N ONT PAS D ETAT OU LA RELIGION MUSULMANE
N EST PAS LA RELIGION D ETAT . QUE APRES LA DECOLONISATION PEU D ETAT ONT DONNE L EGALITE DES DROITS A LEUR MINORITAIRE JUIFS ET CHRETIENS
ET DE PLUS DANS LA CRISE QU IL TRAVERSE CES MINORITAIRE AURAIENT ETE LES BOUCS EMISSAIRES DE LEUR LUTTE POUR LE POUVOIR ENTRE ISLAMISTES ET LAICS CHACUN AURAIT LAVE PLUS BLANC. ISRAEL ETAIT LE SEUL LIEU D AUTODEFFENSE ET DE REUNION DES JUIFS DEVANT LA POUSSEE NATIONALISTE DES ETATS D ABORD EUROPEENS PUIS ORIENTAUX.C EST UN MA1NQUE D EVOLUTION HUMANISTE DES PEUPLES ET DES ETATS QUI SONT CREATEURS DE LA CRISE MONDIALE ACTUELLE DURBAN A MONTRE LA COURTE VUE ARCHAIQUE DES PEUPLES ALAB RECHERCHE D AVANTAGES
IMMEDIATS FAISANT JOUER LA FORCE ET NON LA RAISON HUMANISTE
AIME TON FRERE COMME TOI MEME ILFAUT POUR CELA QUE LE PLUS FORT
OU LE PLUS NOMBREUX OUVRE UNE TABLE POUR DIALOGUER
Par Toufiq (Toufiq) le samedi 12 janvier 2002 - 00h53: |
il faut beaucoup plus de force pour se retenir de repondre a des offensives verbales avec des contre offensives de la meme sorte que de laisser passer pour apporter une reponse appropriee et pas forcement par la parole,une fois que la passion du momemt est passee.repondre sur le champs peut des fois nous ammener a nous exprimer de facon non totalement reflechie et eventuellement occasioner des vexations involontaires.que ce soit en plaisantant,parlant politique ou finances familiales,la parole est une energie a utiliser avec autant de circonspection que possible.
cher emile,tes interventions sont toujours mesurees et a propos....
l'amour est une energie divine qui fait fonctionner les mondes,cet amour quand il est percu a travers le brouillard des miriades d'emotions et de desirs de la vie quotidienne se trouve perverti.la facon dont on aime ses parents ou ses enfants n'est pas la meme que celle dont on aime un conjoint ou une copine.c'est seulement quand on a des enfants a soi qu'on comprend la qualite de l'amour que nos parents ont pour nous.
en termes de qualite l'amour de nos parents est pareil a l'amour que dieu a pour nous,mais en termes de quantite l'amoir de dieu pour nous est des milliards de trilliards plus intense.
Par Omega (Omega) le vendredi 11 janvier 2002 - 23h20: |
A ceux qui disent qu'il n'y a pas d'amour je leur dis : je vous plains.
Je vous plains car vous vivez certainement l'amour, mais vous n'en etes pas conscient.
Cet amour, substance magique qui s'echange entre les etres est d'origine Divine comme a si bien dit Emile.
Alors ouvrez les yeux a tout l'amour qui s'echange, y compris le votre car il y a beaucoup plus de plaisir et d'amour quand on en est conscient.
OMEGA
Par Admin (Admin) le dimanche 13 janvier 2002 - 03h39: |