Commentaires du 23 au 25 Septembre 2001

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires 2001: Commentaires de Septembre 2001: Commentaires du 23 au 25 Septembre 2001
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mercredi 26 septembre 2001 - 03h37:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le mardi 25 septembre 2001 - 19h45:

A Emile Tubiana.
Quand je dis trente ans de metier, je veus dire que cela fait trente ans que je pratique mon hobby prefere: la cuisine.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 25 septembre 2001 - 17h51:

Il parait que Delphine Saada a accouche d'un petit garcon.
Peut-on avoir confirmation de cette info (et ou adresser un cadeau)?
Si c'est vrai, un grand Mazal Tov aux familles Saada-Zana et que ce bebe apporte tout le reconfort et la joie dont ils ont besoin. Que sa vie soit longue et pleine de simhot.
Isabelle.Miller@ace-ina.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le mardi 25 septembre 2001 - 17h42:

A EMILE TUBIANA. merci pour le gentil mot.

En 30 ans de metier j'ai gardé jalousement mes recettes.

Maintenant en semi retraite, je reflechis mieux, et surtout en decouvrant internet,je me suis dit pourquoi ne pas faire profiter mes amis HARISSIENS de mes connaissances culinaires.

Mes recettes je lai ai ameliorees au fur et a mesure du temps. mais elles restent toujours fideles aux recettes ancestrales.

Par exemple j'ai ajoute des pistaches dans la MININA, que j'ai diffuser la semaine derniere sur ce forum, et un cube de bouillon de poulet. cela ne change en presque rien de la recette originale ou il y avait en plus de la cervelle bovine qui est interdite de nos jours en France.

Etant donné que je sait faire plusieurs cuisines de divers pays et region, la semaine prochaine je donnerais la recette du GOULASH a la hongroise.

Je propose en passant a notre cher JACO, de creer une rubrique recettes afin d'avoir un concentre de notre chere cuisine Tunisienne et pourquoi pas celle d'ailleurs.

CHANA TOVA et GMAR KHATIMA TOVA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mardi 25 septembre 2001 - 17h32:

Je suis journaliste pour l'émission Gildas et Vous, sur Canal +, et je suis à la recherche de témoins téléphonique.
Actuellement je recherche des témoins, par exemple:
- je suis tête en l'air et j'en peux plus
- je suis indécis et c'est insupportable
- elle ne sait pas cuisiner

Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux témoignages autour des thémes du travail, famille, sexualité, santé.. le principal étant qu'il y ait un choix à faire et un conseil à donner.
vous pouvez nous contacter au: 01 43 92 58 15 (ASK Elisabeth)

eassayag@caramail.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mardi 25 septembre 2001 - 07h26:

ORIGINE DU NOM SARFATI
SARFATI VEUT DIRE "FRANCAIS" EN HEBREU, COMME LE NOM SPHARADI QUI VIENT D'ESPAGNE EN HEBREU.
CHANA TOVA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mardi 25 septembre 2001 - 04h32:

cher jaco ,

chaque jour qui passe , qu'il soit jour de fête , chabbat ou autre , je marche , comme ça , tout seul ou accompagné , et je pense ;
je pense comme nous tous à ces moments d'avant la catastrophe où , grognon pour un oui pour un non , souriant souvent aussi, le temps s'écoulait avec cette insouciance presque soixantenaire ; c'était le temps d'avant .
c'était celui où lorsque je me mettais au clavier avec l'idée de t'écrire , seules des images de délires , de dérision , d'inquiétude feinte me traversaient l'esprit ; aujourd'hui j'ai soudain l'impression d'avoir vieilli ; d'un seul coup ; comme ça : et prendre d'un coup soixante ans en pleine gueule ça met groggy , tu peux me croire !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 25 septembre 2001 - 04h30:

Le Disneyland palestinien (info # 012409)
Par Denis Elkoubi © Metula News Agency

Un "parc d'attractions" d'un nouveau genre vient de faire son apparition, ce week-end, à Naplouse !

Il s'agit de la réplique grandeur nature de la Pizzeria Sbarro de Jérusalem, qui a fait l'objet d'un attentat suicide particulièrement meurtrier, le 9 août dernier et qui est proposée aux visiteurs de ce parc interactif, version "Autorité palestinienne".
Comme pour les "Pirates des Caraïbes", ça n'est pas un simple décor, qu'une foule considérable de promeneurs a découvert mais une véritable reproduction de la scène, avec faux terroriste-suicide, rejouant le rôle du vrai kamikaze, corps démembrés, éparpillés sur le sol et vrais morceaux
de pizza, jonchant victimes et débris.

Pour les visiteurs les plus exigeants, d'autres scènes d'attentats et de meurtres sont reproduites, alors que, chemin faisant, tous les détails de la préparation des attentats suicides sont révélés au public.

Le côté éducatif du parc n'est certes pas oublié, puisque les enfants palestiniens peuvent désormais être photographiés aux côtés de leurs terroristes préférés, des Shahyds qu'ils voudront imiter, à la place de devenir grands.

Comme dans tous les parcs à thèmes, il y a les héros et il y a les méchants, alors, derrière un rocher géant, se cache un horrible juif orthodoxe de Méa Shéarim.
Et pour ceux qui n'auraient pas bien compris que c'est un méchant, une voix sort du rocher, citant un verset coranique et crie: " O croyant! Il y a un juif derrière moi, viens et tue-le!".

On nous promet pour bientôt une prochaine attraction. Ca pourrait bien être la simulation de l'écrasement d'un Boeing contre l'une des tours du WTC avec arrivée au paradis, vierges, fontaines et tout le toutim !

Décidément, on n'arrête pas le progrès !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mardi 25 septembre 2001 - 04h29:

Bonjour et bonne annee
j'aprecie regulierement votre site
Nous sommes un communaute Tunisienne installee a JERUSALEM dirigee par le Dr. BELLAICHE ERIC
je suis arrive sur une de vos pages :
LISTE DES GRANDS RABBINS DE NOTRE HISTOIRE
DONT ON BENIT LA MEMOIRE A YOM KIPPOUR
il s'agit d'une photo grand_rabbins.JPG
pourriez vous m'envoyer cette photo en meilleure qualite afin de la distribuer et citer nos rabbins a Kippour cette annee.
evidement pour eviter "un vol de connaissance" (gonev daat en hebreu) sur cette feuille sera inscrit l'origine de cette page : www.harissa.com
que vous soyez inscrit dans le livre de la vie
merci d'avance
Willy COSTA

willy.costa@yadvashem.org.il

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mardi 25 septembre 2001 - 04h26:

Salon Euro-Kosher 2002

PROCHAINS RENDEZ-VOUS :
6-7 NOVEMBRE 2001 : KOSHERFEST - NEW YORK - USA
4-5 JUIN 2002 : EUROKOSHER - PARIS - FRANCE

NEXT EVENTS :
NOVEMBER, 6th-7th, 2001 : KOSHERFEST - NEW YORK - USA
JUNE 4th-5th, 2002 : EUROKOSHER - PARIS - FRANCE

Pour toute information / For any information :
ESCD - CENTRALK
Tel : (33).1.48.88.05.05 Fax : (33).1.47.66.80.68

E-Mail : ESCD@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le mardi 25 septembre 2001 - 04h20:

Les amis, vous imaginez l'ambiance si la France etait la plus grande puissance mondiale et que l'attentat ait eu lieu en France ??
Que croyez vous que Chirac aurait dit sux Israeliens ?????
On aurait ete bien dans la m....

Bernard

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le mardi 25 septembre 2001 - 02h05:

Est-ce que quelqu'un a demande des information a la mairie de New York pour Thierry Saada et de son epouse Delphine??? Sa famille peut le faire

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le mardi 25 septembre 2001 - 02h03:

A cohen victor (Bekhor), Merci pour la recette de la Meghmouma. C'est rafraichissant de lire sur nos plats.
Amitie

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le mardi 25 septembre 2001 - 01h47:

LA PEUR EST CREUSE EN SON CENTRE
ET IL N'Y A RIEN AUTOUR.

Dicton Serbe.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le mardi 25 septembre 2001 - 01h45:

CE N'EST PAS LA VIOLANCE,
MAIS LA FAIBLESSE SEULEMENT
QUI ME FAIT AVOIR PEUR.
Karl Kraus.
Ecrivain Autrichien 1874/1936

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le mardi 25 septembre 2001 - 01h43:

CELUI QUI FUIT DEVANT LA PEUR
TOMBE DANS LA FOSSE.
La bible, JEREMIE XLVIII.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par cohen victor (Bekhor) le mardi 25 septembre 2001 - 00h37:

RECETTE DE LA MERMOUMA. (KEMIA ou SALADE FROIDE)

Pour 8 personnes.
Ingredients:

2 Kilos de tomates bien rouges et assez mures.
(ou a défaut deux boites de quatre quart de tomates pelées et decoupées en dés).
2 poivrons vert.
2 poivrons rouge.
1 piment piquent(facultatif)ou a défaut une cuillére a café rase de HARISSA.com
50 grammes d'ails.(ou a défaut une cuillére a soupe d'ail desidraté effilé).
sel, poivre,
6 cuilléres a soupe d'huile d'olive.

Laver et découper grossierement les tomates,les poivrons et le piment en dés ou en quartiers pour les tomates.
(on peut aussi peler les tomates en les plongant dans de l'eau bouillante et aussitot les retirer avant de les decoupées; moi je les preferes non pelées.)

Mettre le tout dans une casserole assez grande, ajouter dessus l'ail épluché et decoupé en lamelles(ou a defaut l'ail desidraté vendu en lamelles, attention pas d'ail en poudre)assaisoner de sel et de poivre.

Bien melanger à la cuillere, verser l'huile d'olive sur le mélange et laisser cuire à tout petit feu pendant une heure à une heure et demi,(important, la mermouma n'aura pas le méme gout cuite à grand feu ou feu moyen).

Et surtout ne pas couvrir la casserole,(sinon la Mermouma sera trés liquide).

Aprés cuisson notre MERMOUMA se réduira de plus de moitiée, on aura une belle sauce assez épaisse et gouteuse.

Gouter pour voir s'il ne manque pas de sel, et laisser refroidir dans la casserole, une fois la MERMOUMA à temperature embiante, on la mettra dans un saladier qu'on recouvrira d'un film plastique, ou dans un pot en verre avec son couvercle qui recouvrira notre MERMOUMA.

Dans un frigo bien frais en permanence
(environ 4 degres) la MERMOUMA se conserve environ 8 jours.

LA MERMOUMA se mange uniquement fraiche sortie du frigo.

LA MERMOUMA se sert dans l'assiette avec d'autres salades, ou avec de la MININA,avec des BANATAGES, avec des boulettes, Briks, poulets rotis, etc...

LA MERMOUMA se sert aussi en KEMIA dans des petits raviers lors des apéritifs.

BON APPETIT ET BONNES FETES.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 24 septembre 2001 - 22h42:

merçi de me communiquer l'origine du nom de famille sarfati mes recherches le situe dans le liban actuel et c'etait le nom d'un village a l'epoque romaine????

sarfatihubert@aol.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le lundi 24 septembre 2001 - 18h02:

A t'on des nouvelles de Thierry Saada et de son epouse Delphine???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bebel (Bebel) le lundi 24 septembre 2001 - 15h35:

Amis
Avez-vous lu le journal le monde et ses articles concernant Israel ?
L'assassinat des 2 jeunes mamans en l'espace de 5 jours est laisse en arriere pour faire place au "besoin d'une rencontre peres-arafat".Meme plus ,elles sont mentionnees comme des obstacles a la continuation de discussions !!!
La jeune maman assassinee jeudi dernier,l'a ete sous les yeux de ses 3 enfants !! le premier 4 ans,le second 2 et un bebe de 3 mois a qui il a fallu trouver une nourrice car il tete encore !!!
"la nouvelle victime ,enregistree jeudi matin ,ne pourra que contrarier une eventuelle reprise du dialogue...." le Monde du 21.09.01
Voila la valeur du sang juif ! second choix ....

Line

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 24 septembre 2001 - 05h22:

Il y a beaucoup à faire ! (info # 012309)
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency

De tous les pays impliqués, que ce soit de façon volontaire ou par les initiatives américaines, dans la crise actuelle, ceux qui sont le plus menacés sont toujours les mêmes. Il s’agit des États riverains du Golfe persique et bien sûr, d’Israël. On aurait pu inclure l’Arabie saoudite sur cette liste mais il semble, qu’il y ait bien eu révolution de palais à Riad et que le nouveau maître de l’Arabie entend tenir son royaume hors de la “justice absolue”. Le Prince Abdallah, c’est lui, le souverain putschiste, l’a fait savoir aux Américains dans les termes les plus clairs : La présence des troupes Yankees dans la péninsule n’a pour but que de défendre le royaume saoudien et pas de servir de base arrière, à une croisade contre la terreur.

Les généraux du Pentagone l’ont très mal pris, car Abdallah vient de leur faire perdre un temps précieux, dans la mise en place de leur dispositif militaire. Washington, c’est un peu comme les éléphants, elle a la mémoire qui dure et le nouveau régime saoudien va sûrement faire les frais de sa frilosité et s’il est vrai, que l’Occident dépend largement du pétrole saoudien, il est encore plus vrai, que la survivance du royaume anachronique d’Arabie dépend totalement de la bonne volonté de l’Ouest. Alors, on va régler ses comptes entre amis mais ça, ce sera après. Après la bagarre !

En fait de bagarre, en dehors de l’état major US, et peut-être de Tony Blair, personne ne sait encore contre qui le Jupiter américain va t il lancer sa foudre. On a bien une guerre mais on n’a pas d’ennemis. Muammar Kadhafi a posé les questions qui tuent et à Métula, pour une fois, on est d’accord avec ce grand pervers de l’Islam ! Une attaque armée, des bombardements, tout ça c’est fait pour détruire les infrastructures d’un pays, or en Afghanistan, les infrastructures sont déjà détruites. L’Afghanistan, ça n’est rien qu’un immense pays, d’immenses montagnes, avec, sur la carte, quelques conurbations à moitié démolies, dans lesquelles vivent des pèlerins, que tant la civilisation des idées, que celle de la matière, ont laissé à l’écart des progrès.

Bin Laden mort ou vif ? O.kay, mais à Métula, où, à notre corps défendant, on a acquis les subtilités de la chose militaire, on sait bien qu’on ne lève pas une armée pour faire la guerre à un seul homme ! Dites-moi donc, ce que peut un F-15 ou un F-16 contre un Bin Laden ? Contre une montagne ou contre une vallée, contre un sentier en terre, à 3.000 mètres d’altitude ?

A Métula, on ne sait bien entendu rien du tout des préparatifs militaires en cours mais on sait, par contre, que la seule action possible contre la bande des barbus allumés de Bin Laden, ça serait une opération combinée des renseignements et de commandos et pour une telle opération, le déploiement intempestif de forces de la part des alliés est au moins inutile et au pire nuisible. J’espère que George Bush Jr. n’apprendra pas à nos dépends, que dans notre région, on ne fait pas peur aux prostituées en leur montrant le bout du doigt ! Ici, M. le Président, lorsqu’on parle haut, lorsqu’on sort son épée du fourreau, il faut s’en servir, faute de quoi, vous deviendrez la risée des bazars d’Orient. Vous apprendriez aussi, qu’ici le ridicule fait du tort et que si vous ne repartez pas du Golfe avec une victoire décisive sur le terrorisme, vous lui aurez donné un tel coup d’adrénaline, que vous auriez soumis l’occident à la routine des lois de la terreur. Ici, M. Bush, si on voit qu’une méthode se révèle payante, n’importe quelle méthode, on continue de l’utiliser !

Une action conventionnelle contre les Talibans est donc sans objet ! J’ajoute même, qu’il est préférable qu’ils demeurent bien en vue à Kaboul, à ce qu’ils se dispersent dans la nature et dans la clandestinité des innombrables vallées du Kandahar. C’est là une remarque stratégique mais elle vaut tous les conseils !

Au sujet de Bin Laden, c’est vrai, le monde occidental se porterait mieux s’il n’était pas là. Encore faudrait-il identifier et comprendre jusqu’au bout le phénomène Bin Laden. Emmuré dans les montagnes afghanes, le bonhomme n’est rien, rien d’autre que la tête d’une pieuvre, privée de tentacules. La dangerosité du phénomène dépend uniquement de son réseau et des intérêts financiers qu’il met en œuvre. Même les quelques milliers d’apprentis terroristes, qui s’entraînent dans le maquis islamique, ne remplissent qu’un rôle photogénique; ils ne revêtent pas le début d’un péril critique pour la stabilité du monde !

En fait, ce qui apparaît comme extrêmement dangereux, c’est la synergie entre l’empire financier d’un Bin Laden et l’incroyable fragilité du système économique, qui régit nos existences ! Car enfin, considérant l’aspect des choses en termes globaux, ce qui se passe hinc et nunc est délirant ! La perte de deux immeubles, pour grands, symboliques et importants qu’ils aient été, ajoutée à la mort tragique de 6.500 êtres humains, a fait perdre au monde et en dix jours, plus de 16% de sa richesse économique. La catastrophe, qui a eu lieu à New York, a fait perdre 19% à la bourse de Paris, 17% à celle de Frankfort. Des millions, je dis bien des millions de personnes, vont rapidement perdre leur emploi, à cause d’un événement qui n’a détruit qu’une portion si réduite des activités du monde, qu’elle n’est pratiquement pas représentable statistiquement !

L’aviation civile commerciale a perdu quatre appareils sur 4500 en service ! Deux jours de complète immobilisation, sur quarante ans d’activité et lundi dernier, à la réouverture de Wall Street, les compagnies aériennes américaines ont perdu entre 40 et 60% de leur valeur !

Pourtant, la richesse du monde n’a pas été atteinte, il y a toujours autant de gens actifs, en Amérique comme ailleurs, des gens qui continuent d’utiliser les transports aériens, les chambres d’hôtels et le service des taxis. Il n’y a rien de durable, dans la perspective des destructions que les attaques terroristes ont suscités, rien qui puisse expliquer pareil mouvement de panique, d’hystérie et d’auto flagellation.

Alors il a bon dos, le terroriste barbu des montagnes afghanes, car s’il est possible d’infliger au monde une correction pareille, à l’aide d’un vulgaire téléphone portable, opérant depuis une caverne, c’est certainement que ce monde est devenu trop fragile ! Il y a vraiment quelque chose de corrompu au royaume de Danemark, comme dirait Shakespeare avec beaucoup d’à propos.

A Métula, ce qu’on vous dit, c’est qu’il faut surtout faire un autre type de ménage ! Un ménage qui ne nécessite ni porte-avions, ni GI’s, pas plus que de justice absolue. Le vrai terrain de jeu du phénomène Bin Laden, c’est dissimulé à l’intérieur même de nos systèmes, que nous allons le trouver. Sa force, c’est d’avoir cancéré son activité économique, pourtant fort modeste au regard du volume des échanges globaux, dans nos villes et dans nos marchés. Sa force, c’est d’avoir su générer une dépendance par rapport à ladite activité. Sa force, encore, ce sont ces milliers d’avocats, de banquiers et de notaires, à Genève, à Paris, à Nicosie et à New York, qui vivent du pognon des Bin Laden. Ce sont ces centaines d’entreprises, dont l’argent islamique fait désormais partie du capital et qui s’effondreraient, comme le World Trade Center, si on l’en retirait. La force du système Bin Laden, enfin, ce sont ces centaines de milliers de salariés, dont le gagne pain quotidien, dépend directement de l’apport-capital de ces pétrodollars, à l’origine mal définie mais qui donnent aux barbus cachés dans les cavernes d’Afghanistan et d’ailleurs, les moyens de nous faire trembler !

En Europe, la notion de guerre au terrorisme est encore un slogan au sens mal compris. Lorsque nos braves dirigeants vont s’apercevoir, que pour l’exterminer, il va falloir se couper des bras et des jambes, je vous parie qu’ils se montreront tout de suite moins vaillants ! Alors, vous comprenez pourquoi il a bon dos, le Bin Laden ?

Bin Laden, donc et puis le décloisonnement et la mise à la lumière du jour des investissements de l’argent douteux, qui sent le naphte, disait-on mais c’est encore insuffisant pour rendre à notre terre sa fraîcheur de jeune fille ! Il faut encore et nécessairement, pour protéger notre monde si fragile, que l’Occident canalise le prosélytisme musulman. Je sais, je suis beaucoup moins consensuel que la plupart des “lénifiateurs”, que vous voyez à la télévision mais j’ai de bonnes raisons pour rester réfractaire. Le christianisme aussi, était un mouvement dangereux, puisqu’il entend, de par ses “statuts”, ne prendre de repos que lorsque tous les hommes auront été évangélisés. Puis Machiavel est venu et il a castré ce mouvement, pour en faire réellement une religion. Depuis, depuis que le christianisme s’est retrouvé limité aux choses de l’esprit, il est devenu agréable et humain et il a cessé d’être un vecteur de conflits et de violences entre les hommes.

Eh bien, pour l’Islam, c’est pareil ! Il ressemble à s’y tromper, au christianisme d’avant la séparation de la religion et de l’État. Il faut lui couper les couilles de la sécularité et tout ira bien. Aujourd’hui, n’en déplaise à M. Védrine, un musulman qui prie dans une mosquée, aspire à l’islamisation du monde. Pire, il y croit et il croit, parce que c’est écrit dans le Coran, que l’usage de la violence est permis pour arriver à cette finalité. Plus que cela, même, certains musulmans considèrent cet usage de la violence comme un moyen nécessaire à la généralisation de leur foi et au sauvetage des hommes !

Alors, il faut faire comprendre à l’Islam armé, à celui qui détruit les Bouddha en Afghanistan, à celui qui danse lorsque le WTC s’écroule et à celui qui veut jeter les Israéliens à la mer, que l’Occident entend faire respecter ses frontières et que nos valeurs (ou notre mode de vie, c’est suffisant) ne sont pas à vendre. Et pour lui faire comprendre cela, il faut impérativement nettoyer l’environnement islamique, de toutes ses aspérités terroristes dirigées contre les intérêts judéo-chrétiens et indo-asiatiques. Ce nettoyage implique la destruction des mouvements islamistes armés du Moyen Orient, tels le Hamas et le Jihad islamique, ainsi que la destruction des régimes qui les abritent, qui les utilisent et qui leurs permettent de se développer.

A Métula, on sait ce qu’il faut faire et on veut maintenir, pour les capacités opérationnelles de l’Administration Bush, un préavis favorable. On a aussi et un peu le sentiment que le Président américain s’est laissé dépasser par ses propres mots et on n’est pas certain, qu’il connaît la hauteur du sommet qu’il s’apprête à escalader, ni qu’il sait comment s’y prendre. Mais puisque, comme nous l’avons écrit au départ, nous ne sommes mêlés à cette crise, que par l’initiative américaine, tant que nous ne sommes pas agressés, tant qu’on ne nous prie pas de participer à la mystérieuse coalition et tant que nos ordinateurs fonctionnent, nous allons donc nous contenter, pour changer, de vous soumettre nos modestes commentaires !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le lundi 24 septembre 2001 - 02h14:

Par une paisible matinée
Le ciel tout bleu, ensoleillé. . .
Ceux qui buvaient leur café
Et ceux qui venaient d'arriver.

Certains au téléphone,
D'autres au microphone,
Innocents et nonchalents,
Papas, mamans et enfants

Commençaient avec espoir
Leur journée, et leurs devoirs
Sans savoir ce qui allait arriver
De l'intérieur ou de l'étranger

Le mal rongeait l'humanité
Du début de la vie à l'éternité
Car nous vivons avec nos rêves
Depuis les temps d'Adam et Eve

En un clin d'oeuil peut-être
Il coupe la vie de tant d'êtres
Il installe la croyance de la peur
A ceux qui ont encore du coeur

Mais dans sa fureur il oublie
Que rien n'est plus fort que la vie
Que les hommes vont se forger
Pour ne pas se plier aux drogués.

C'est une ancienne histoire
De convertir au désespoir
Mais nous savons surtout
Que la lumière est en nous

Avançons vers l'avenir
Gardons bien notre sourire
Le mal va bientôt finir
Nous n'allons pas mourir

Faisons nos devoirs du jour
Avec les forces de l'amour
Prions debout ou sur les bancs
La fin du mal et des méchants

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 24 septembre 2001 - 02h09:

Géographie Afghanistan >>>>
Nom : État islamique d'Afghanistan ou Émirat islamique d'Afghanistan

Situation géographique : Enclavé dans les montagnes du sud-ouest de l'Asie, le pays partage 5529 kilomètres de frontières au Nord avec le Turkménistan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan. Et au Sud avec l'Iran, la Chine et le Pakistan. L'Afghanistan est actuellement divisé entre les talibans, qui occupent les deux tiers du territoire, et les troupes de l'Alliance du Nord, concentrées dans le Nord du pays.

Superficie : 652 225 kilomètres carrés

Population : 26 millions d'habitants, dont 38 % de Pachtounes, 25 % de Tadjiks, 19 % de Hazaras et 6 % d'Ouzbeks

Religions : Islam (84 % sunnites, 15 % chiites) et hindouisme

Capitale : Kaboul, population estimée à 2 millions d'habitants, mais environ 600 000 personnes auraient quitté la capitale à l'arrivée des talibans.

Forces armées: Bien qu'on ne retrouve plus d'armée nationale structurée en Afghanistan, les talibans disposent actuellement de missiles mobiles de type «Scud», de blindés, d'infanterie, quelques avions de chasse et environ 3,5 millions d'hommes aptes au service militaire dans la population.

Économie : Agriculture, élevage, industrie textile et mines

Alphabétisation : 12 %

Langues : Pachto et Dari (officielles). Une trentaine d'autres langues sont également parlées sur le territoire afghan.

Climat : Continental (-30° C à 46° C)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le lundi 24 septembre 2001 - 01h37:

Voila la reponse a celui qui a demandé;
Qui sont les Talibans?

Les talibans, mot qui signifie « étudiant » en arabe, sont un mouvement armé, créé au début des années 1990, composé de moudjahidins pachtounes démobilisés, de jeunes réfugiés afghans et de Pakistanais défavorisés endoctrinés dans un réseau d'écoles coraniques (madrasas) établies le long de la frontière afghane. Financées par l'Arabie saoudite, ces écoles coraniques dispensent à leurs jeunes disciples un islam obscur et primaire, inspiré des principes les plus durs de la charia, loi canonique islamique. Également formés pour la guerre, ces jeunes « théologiens », dont la majorité sont d'origine ethnique pachtoune, ont rallié par milliers les troupes de Mollah Omar, leur chef, qu'ils ont élevé au rang de demi-dieu.

Qui est leur chef?

Chef suprême des talibans depuis 1996, Amir-ul-Mumineen Mullah Mohamad Omar Muhadjid, dit Mollah Omar, a établi le siège de son gouvernement dans la ville de Kandahar. Jamais filmé ni même photographié, il a été vu par très peu de gens. Mollah Omar serait marié à trois femmes et père de cinq enfants. Issu d'une famille de paysans pachtounes, il serait né vers 1959, dans le village afghan de Nodeh. Obligé de se réfugier avec sa famille au Pakistan sous l'occupation soviétique, c'est là qu'il aurait été endoctriné par le Djihad. Son charisme et ses prouesses militaires lui vaudront par la suite la plus haute estime de ses compatriotes talibans, qui feront de lui leur chef spirituel et politique. Mollah Omar vit actuellement dans la ville de Kandahar, dans un bunker construit et payé par le milliardaire terroriste saoudien, Oussama ben Laden. Ce dernier serait d'ailleurs marié, en sixième noces, à l'une des soeurs de Mollah Omar.


Depuis, toute parole de Mollah Omar a force de loi. Et c'est avec un zèle fanatique que les talibans veillent à ce que la population afghane se plie de gré ou de force à tous les interdits et devoirs religieux que décrète Mollah Omar. On ne compte plus, dans les rues des villes d'Afghanistan, les exécutions publiques, les lapidations, les mutilations de toutes sortes et les flagellations. Vivre en Afghanistan était déjà périlleux sous le régime soviétique; il semble que ce soit devenu un véritable enfer aujourd'hui.

Le 27 février 1998, une foule de 30 000 hommes et adolescents a été rassemblée dans un stade de Kaboul pour assister à la flagellation d'une jeune femme coupable d'avoir marché dans la rue avec un homme qui n'était pas de sa famille. Si elle avait été mariée au moment de son « crime », on l'aurait lapidée à mort plutôt que fouettée. Également au programme, l'amputation de la main droite de deux hommes accusés de vol.

Quel est leur but?

Profitant du vide idéologique laissé par la guerre civile qui a succédé au départ des Soviétiques, les talibans se sont donné comme mission de pacifier l'Afghanistan et d'y rétablir l'ordre et la morale. Une morale en tout point conforme aux principes de la charia, loi islamique. Porteurs d'une idéologie forte et astreints à des principes moraux très stricts, les talibans ont rapidement gagné la sympathie des populations souvent opprimées et rançonnées par les bandes moudjahidins qui se disputaient le contrôle du pays. On voyait alors en Mollah Omar un réunificateur puissant. Une perception qui n'a guère duré...

Une conquête commandée à distance

Sur les plans politique et stratégique, toutefois, le règne des talibans ressemble plus à une prise de contrôle du territoire afghan par le Pakistan, dont la capitale est Islamabad, qu'à une quelconque croisade unificatrice. En effet, soucieux d'étendre son influence en Asie centrale et de régler à son avantage l'épineuse question de la ligne Durand - frontière tracée en 1919 entre les deux pays -, le Pakistan a profité du chaos en Afghanistan pour y instaurer, par l'entremise des talibans, un régime fidèle à ses intérêts.

Comme le Pakistan ne pouvait directement envahir l'Afghanistan sans déclencher une crise majeure dans la région, il a trouvé dans les milliers de réfugiés afghans qui s'entassaient à sa frontière la clé qu'il lui fallait pour entrer chez son voisin. Pourquoi, en effet, ne pas confier à des Afghans la tâche de conquérir l'Afghanistan? Les talibans étaient nés.

Une question d'influence

Endoctrinés dans les écoles coraniques (madrasas) et lourdement armés par les services secrets pakistanais, ces jeunes qu'on envoyait à la conquête de leur propre pays allaient en fait offrir à Islamabad, sur un plateau d'argent, un accès vers l'Asie centrale qui lui permettrait d'étendre son influence idéologique et militaire jusqu'aux portes des ex-républiques russes et du Nord de l'Iran. De plus, en satellisant l'Afghanistan, le Pakistan - puissance nucléaire - trouve dans le régime taliban un allié important dans la lutte qu'il mène depuis des années contre l'Inde, au Cachemire.

Quant aux talibans, ils trouvent aussi leur compte dans cette opération puisque, en plus d'obtenir le contrôle des deux tiers du pays, ils étendent à l'ensemble du territoire afghan la domination des Pachtounes (patrie des talibans) face aux autres ethnies qui composent la population afghane. Les Pachtounes, qui parlent une langue indo-iranienne, le pachto, tentent en effet depuis longtemps d'imposer leur langue aux autres ethnies, qui, elles, parlent majoritairement le dari (persan), langue véhiculaire de l'Afghanistan.

« En faisant éclater le pays selon les lignes de partage ethniques et religieuses, la guerre civile a réduit à néant cette tradition de tolérance. Alors qu'il avait été un facteur d'unité, l'islam est devenu une arme mortelle entre les mains d'extrémistes, une force de division et de fragmentation. »

Ahmed Rashid, « Les talibans au cœur de la déstabilisation régionale »,
Le Monde diplomatique, novembre 1999


Et les Saoudiens dans tout cela?

Quant aux Saoudiens, les talibans sont pour eux, grâce aux écoles coraniques qu'ils financent au Pakistan et en Afghanistan, un puissant vecteur de propagation en Asie centrale de la doctrine orthodoxe wahhabite, ligne idéologique des émirs saoudiens prônant un islam fondamental et rigoriste. De plus, les talibans étant majoritairement sunnites, tout comme les Saoudiens, ils maintiennent une pression constante sur leurs voisins chiites iraniens qui, comme par hasard, sont de farouches opposants de la monarchie saoudienne.


Washington, toujours à l'affût de bonnes affaires...

Pour ce qui est des États-Unis, qui ont soutenu les talibans jusqu'en 1997, ils voyaient dans cette milice religieuse un allié qui leur permettrait d'obtenir les droits de passage et les contrats liés à la construction, par la compagnie Unocal, d'un important oléoduc qui relierait l'Asie centrale et le Pakistan via le territoire de l'Afghanistan. De plus, la haine farouche que vouent les talibans aux Iraniens servait également assez bien les intérêts stratégiques de Washington dans la région.

Mais après les attentats à la bombe contre les ambassades américaines du Kenya et de Tanzanie, en août 1998, par les hommes d'Oussama Ben Laden, Washington s'est distancié du Pakistan et des talibans, qui refusent catégoriquement depuis de livrer le milliardaire terroriste à la justice occidentale.


Leurs assises économiques.

Pour mener une campagne militaire comme l'ont fait les talibans et se maintenir ensuite au pouvoir malgré une économie nationale totalement improductive et autarcique, les talibans ont besoin de beaucoup d'argent. Comment financent-ils leurs opérations?

Tout d'abord, bien que la production de pavot en Afghanistan ait officiellement été réduite à néant par les talibans (le pays fournissait auparavant 75 % de la production mondiale d'héroïne et d'opium), les talibans tirent tout de même des redevances substantielles (impôt de 20 %) sur la drogue et les produits de contrebande qui transitent par leur territoire. À ces redevances s'ajoute un financement occulte considérable en provenance des États amis des talibans.

Par ailleurs, les troupes de l'Alliance du Nord perçoivent elles aussi des redevances sur les cargaisons de drogue qui transitent par leur territoire.

Culture du pavot en Afghanistan


Des amis bienveillants...

Bien que le Pakistan nie toute implication dans le régime des talibans, selon l'auteur et journaliste Ahmed Rashid*, seulement entre 1997 et 1998, Islamabad, la capitale, aurait fourni une aide de plus de 30 millions de dollars aux talibans. Une somme qui comprend des chargements de céréales, mais aussi de l'armement, des munitions, des pièces de rechange pour les blindés, etc. De bonnes réserves de carburants de toutes sortes sont également fournies gracieusement aux talibans par l'Arabie Saoudite, qui finance aussi les écoles coraniques (madrasas) de la région.


Oussama Ben Laden

Le milliardaire saoudien Oussama Ben Laden, marié à l'une des soeurs de Mollah Omar, est également une source de financement et de soutien importante pour le régime taliban. Cet homme, l'un des terroristes internationaux les plus recherchés, utilise depuis des années son immense fortune pour financer les opérations terroristes du djihad islamique dans le monde entier grâce à un réseau criminel complexe et structuré. À tout cela s'ajoute le trésor de guerre des talibans, amassé au fil de leurs conquêtes. L'économie nationale étant pratiquement absente, ironiquement, le seul secteur économique en expansion en Afghanistan est la fabrication de membres artificiels en raison des millions de mines antipersonnel qui jonchent encore le sol du pays.

*« Qui sont les bourreaux talibans? », Courrier international, 22-03-2001, Numéro 542.


Leurs adversaires.

Le général Massoud et l'Alliance du Nord

Parmi les principaux adversaires des talibans, on retrouve, dans la partie nord-est du pays, les troupes de l'Alliance du Nord, qui livrent depuis plusieurs années une guerre désespérée aux talibans. Composés d'anciens moudjahidins, de Tadjiks et d'anciens symptahisants du gouvernement Rabanni, cette coalition de résistants est le seul rempart qui a réussi, jusqu'à maintenant, à empêcher les talibans de s'emparer de l'ensemble du territoire afghan. Prônant l'établissement d'un pouvoir démocratique et moderne pour rétablir la paix en Afghanistan, l'Alliance du Nord s'est jurée de combattre les talibans par tous les moyens et de leur reprendre mètre par mètre le territoire conquis.

« Les talibans et le Pakistan veulent nous vaincre. Mais nous les attaquons en plusieurs endroits, au nord, à l'ouest, à l'est et au centre. Ils ne peuvent concentrer leurs forces sur un front. Le combat continue partout. »

Général Ahmad Shah Massoud, assassiné le 9 septembre 2001


Majoritairement composée de Tadjiks, l'Alliance du Nord regroupe aussi plusieurs factions combattantes qui ont uni leurs forces sous l'égide du général Massoud, chef et symbole charismatique de la résistance, pour combattre les talibans.

Des femmes afghanes ont même été vues, fusil à la main, combattant aux côtés des hommes de l'Alliance. Mais, en dépit des efforts et des sacrifices de son armée pour renverser les talibans, le général Massoud n'entrevoyait la paix en Afghanistan qu'avec des pressions sérieuses, voire des sanctions prises par la communauté internationale à l'égard du Pakistan, qui soutient les talibans et attise la guerre dans la région. Pour leur part, les pays limitrophes, dont les anciennes républiques soviétiques ainsi que l'Inde, la Chine et l'Iran, sont particulièrement inquiets devant la propagation en Asie centrale de l'idéologie taliban. C'est pourquoi certains d'entre eux viennent en aide aux troupes du général Massoud en lui fournissant asile et soutien technique.

Le Lion du Panjshir

Décédé le 9 septembre 2001, à l'âge de 47 ans, à la suite d'un attentat, Ahmad Shah Massoud était l'une des figures légendaires de l'histoire militaire afghane. Surnommé le « Lion du Panjshir », sa région natale, il était l'un des tacticiens militaires les plus redoutables d'Afghanistan.

De nationalité tadjike, le général Massoud a d'abord combattu l'armée soviétique avant de croiser le fer avec les fondamentalistes afghans et même l'armée pakistanaise au cours de la guerre civile qui a suivi le retrait des Soviétiques, en 1989. Avant la prise de Kaboul par les talibans, Massoud occupait le poste de ministre de la Défense au sein du gouvernement du président Rabbani.

Seul homme à avoir réussi à stopper l'avance des talibans, le général Massoud et son armée, l'Alliance du Nord, ont mené aux talibans une lutte féroce que Massoud finançait à partir des mines d'émeraudes de sa vallée natale du Panjshir.

Le 9 septembre 2001, le général Massoud a été victime d'un attentat mené par des tueurs déguisés en équipe de télévision marocaine. La caméra était piégée et aurait explosé dans le bureau du général. La perte soudaine de leur chef charismatique a profondément déprimé les partisans de Massoud. C'est le général Mohammad Fahim qui a succédé à Massoud à la tête de l'Alliance du Nord mais, de l'avis même des partisans, il n'a pas les aptitudes militaires du héros de la lutte contre l'invasion soviétique. Privé de leur chef légendaire, les troupes de l'Alliance du Nord résisteront-elles longtemps encore aux attaques des talibans? Seul l'avenir nous le dira...


Sunnites, chiites ou wahhabites?

Tout comme la chrétienté, l'islam a connu au cours des siècles des conflits idéologiques et des schismes qui ont engendré plusieurs « familles » de musulmans.
En voici quelques-unes :

Les sunnites : Constituant la grande majorité de la communauté musulmane (près de 90 %), les sunnites sont considérés comme des orthodoxes par rapport aux autres branches de l'islam, notamment les chiites. Chez les sunnites, on estime qu'il était légitime que les successeurs de Mahomet (fondateur de l'église musulmane) émanent de la descendance des quatre premiers califes de l'islam (Abou Bark, Omar, Othman et Ali). Les successeurs du prophète Mahomet sont désignés par investiture ou élection, et non selon les règles de la descendance.

Pour les sunnites, il est possible, donc, d'obéir à un chef religieux institué, en autant que ce dernier ne commande rien de contraire aux lois du Coran. En outre, le sunnisme ne tolère aucun mysticisme et ne possède aucun sacrement ni aucune organisation rappelant un quelconque clergé.

Les chiites : Représentant environ 10 % des musulmans, les chiites se distinguent des sunnites par des caractéristiques plus politiques que religieuses. En effet, chez les chiites, on refuse de reconnaître la légitimité de trois des quatre califes reconnus par les sunnites comme successeurs de Mahomet. Pour les chiites, la succession du Prophète à la tête de l'église musulmane ne pouvait être confiée qu'aux descendants du calife Ali, époux de Fatima, fille de Mahomet.

Suivant cette ligne de pensée, tout principe d'élection ou d'investiture visant à désigner un successeur autre qu'un descendant de la fille du Prophète est rejeté. Plus mystiques que les sunnites, les chiites vouent un culte très fort à Fatima; l'image de sa main constitue un objet de protection divine. Les chiites croient également en la venue de « l'Imam caché », rédempteur de la fin des temps.

Les wahhabites : Le wahhabisme est un mouvement religieux réformateur, d'allégeance sunnite, qui a vu le jour en Arabie, au XVIIIe siècle. Fondé par Muhammad Abd al-Wahhâb, ce mouvement vise à épurer l'islam de toutes pratiques jugées déviantes ou innovatrices. Se basant sur une interprétation littérale de la charia, les wahhabites réprouvent notamment les philosophes, les soufis et les chiites, qu'ils accusent d'avoir introduit des changements néfastes dans la pratique de l'islam. C'est en l'honneur du wahhabisme et de ses principes que Saoud créa le royaume d'Arabie Saoudite, en 1932.


La charia, ses effets... ses victimes

Pour les talibans, tout ce qui représente de près ou de loin le mode de vie ou la pensée de l'Occident est perçu comme une source de perversion engendrant le chaos. C'est pourquoi les talibans, dans un effort aveugle de retour aux sources et de réforme, ont fait de la charia l'ultime référence en matière de justice et de vie religieuse, politique et sociale.

Soucieux d'anéantir toute aspiration au progrès ou à des idéaux démocratiques, les talibans ont détruit, dès leur arrivée, tous les livres jugés subversifs et, avec eux, tous les trésors des musées. Les fêtes traditionnelles ont également été bannies. Toutes les photos, les bandes vidéo, les téléviseurs, les films et la musique non religieuse ont également été interdits. Après, ce fut le tour des jouets, des cerfs-volants, des poupées et des animaux en peluche. Exemple probant du délire autoritaire des talibans, des objets aussi inoffensifs que les bas blancs et les sacs de papier ont également été interdits.

Un médecin a été arrêté et battu toute une nuit par les talibans. Son crime : avoir soigné une femme afghane.

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Les femmes et les enfants

Sur le plan humain, le régime des talibans est une véritable catastrophe, en particulier pour les femmes et les enfants, victimes faibles et silencieuses de la folie intégriste des maîtres de Kaboul. En effet, depuis 1997, les femmes afghanes ont vu s'abattre sur elles une pluie d'interdits et de règles ségrégationnistes destinés à les priver de toute liberté et de toute influence dans la société.

« La situation des veuves est particulièrement lamentable. Elles sont plus de 60 000, vivant avec 200 000 enfants. Elles n'ont pas le droit de travailler et ne reçoivent aucune aide du gouvernement taliban. »

Extrait d'une audition parlementaire sur la situation des femmes en Afghanistan, novembre 1998, Assemblée nationale


Pratiquement tout est interdit aux femmes. À commencer par le maquillage, les souliers à talons, les chevilles découvertes et même, le rire aux éclats. À cela s'ajoute l'interdiction de travailler à l'extérieur de la maison, d'aller à l'école (90 % des Afghanes sont illettrées) et de sortir dans la rue sans être accompagnées d'un membre masculin de la famille. On les oblige également à porter le burquaa. Véritable prison de tissu, ce voile recouvre tout le corps de la tête aux pieds et ne laisse qu'un grillage de tissu brodé à la hauteur des yeux pour la vue. Ce voile donne aux femmes des allures de fantômes errant dans les rues. Avant l'arrivée des talibans, la fonction publique afghane était composée à 70 % de femmes, et 40 % des médecins étaient des femmes. Maintenant, aucune d'elles ne peut travailler à moins d'obtenir une permission spéciale des talibans.

La vie des femmes afghanes

« De par sa nature même, la femme est un être faible et vulnérable à la tentation. Si on la laisse sortir de chez elle, hors de la surveillance des proches, elle aura vite fait de se laisser entraîner sur la voie du péché par des hommes qui ne recherchent que leur plaisir. »

Mollah Omar, chef des talibans


Une catastrophe imposée

Toutes ces mesures sont appliquées et contrôlées par une police religieuse inquisitrice et brutale dont les châtiments particulièrement horribles (mutilations, pendaisons, bastonnades et flagellations) gardent la population dans un état de terreur perpétuel. La répression à l'égard du peuple est impitoyable. Et personne n'est épargné, pas même les enfants, dont 25 % meurent avant l'âge de cinq ans faute de soins, de nourriture et de vêtements chauds.

Le 14 octobre 1996, une fillette de dix ans est condamnée à l'amputation de ses doigts pour avoir porté du vernis à ongle.

Médecins du monde


La loi des talibans

Extrait de : Les seize commandements des talibans, traduits et publiés dans «Les Nouvelles d'Afghanistan», 1997

Les femmes qui sortent de chez elles doivent porter le burquaa sous peine de se voir, elles et leurs maris, battus ou tués.

Les femmes ne doivent plus travailler.

Toutes les écoles pour filles et femmes sont fermées. Les filles ne peuvent obtenir qu'une éducation religieuse, jusqu'à 9 ans seulement.

Aucune femme ne doit marcher dans la rue sans être accompagnée d'un membre masculin de sa famille.

Les personnes coupables d'adultère seront lapidées à mort.

Les auteurs d'homicides seront punis par la famille des victimes.

Les voleurs auront la main droite amputée, parfois après l'avoir plongée dans l'eau bouillante.

Les hommes doivent porter la barbe et se raser le pubis sous peine d'emprisonnement (on contrôle souvent ce règlement en public).

Les oiseaux ne doivent pas être gardés en cage.

Les tribunaux religieux ont la priorité sur toute autre instance au pays.


Les changeurs n'ont pas le droit de changer de petites coupures contre des grosses.


Les médecins ne doivent pas soigner les femmes, peu importe leur état, et sont tenus d'exécuter des amputations en public si la justice le requiert.


Les relations sexuelles hors mariage sont punies par la flagellation en public.


Les principaux interdits


Tous les vêtements, bijoux, maquillages et accessoires rappelant le mode de vie occidental.
L'usage d'alcool ou de drogue sous peine d'être tué puis pendu pendant trois jours.
Les rassemblements mixtes ou de plus de cinq personnes non talibans.
L'usage du tabac dans les rues ou les bureaux.
Les photos et vidéos, la musique non religieuse et la télévision.
Les fêtes de mariage.
Les cerfs-volants (utilisés, semble-t-il, pour les jeux d'argent).
Les poupées et animaux en peluche.
Le port des bas blancs.
Les sacs en papier.
Rire aux éclats (pour les femmes).
La peinture et le dessin.
Tous les jeux et les sports.
Les fêtes traditionnelles.
Pour les femmes, laver leur linge dans les points d'eau et les déserts.
Chanter et danser.


Un peuple jeté sur les routes

Poussés par la famine, la sécheresse et la répression, un million d'Afghans ont abandonné leurs terres depuis deux ans pour migrer vers les grandes villes ou fuir vers les pays voisins. Souvent malades, affamés et mal habillés, une grande partie de ces réfugiés n'arrivent jamais à destination.

Si certains meurent de faim, d'autres, surtout les enfants, meurent de froid, entassés dans des camions ou couchés à même le sol par des nuits glaciales. Ces masses humaines s'ajoutent aux millions d'Afghans qui ont déjà fui leur pays ces dernières années et qui attendent, massés dans des camps à la frontière, de rentrer un jour chez eux. Quant à l'aide internationale, on la distribue au compte-gouttes en raison de l'encadrement très étroit et du faible taux de tolérance des talibans envers les organisations humanitaires qu'ils suspectent de répandre d'autres religions que l'islam dans le pays.

Famine et sécheresse en Afghanistan


Un champ de mines comme pays

Les millions de mines antipersonnel laissées par les Soviétiques mutilent et tuent chaque année des milliers de personnes en Afghanistan. Un fléau que les talibans tentent d'éradiquer comme ils le peuvent, leurs chefs étant pour la plupart eux-mêmes borgnes, amputés ou mutilés par les mines ou les combats.

La technique de déminage des talibans consiste à sillonner les zones minées avec de vieux chars russes. Les mines explosent lorsque les chars passent dessus. On estime que de 2 à 10 millions de mines antipersonnel sommeillent encore dans le sol afghan. Plus de 400 000 personnes auraient jusqu'ici été mutilées ou gravement blessées par ces mines.


Une menace pour l'Asie centrale

L'arrivée des talibans aux commandes de l'État afghan a confirmé l'existence d'un phénomène qu'on craignait et combattait depuis longtemps en Asie centrale : la montée de l'intégrisme musulman. Un phénomène qui a débordé les frontières afghanes et qui s'étend aujourd'hui jusqu'en Ouzbékistan, au Tadjikistan et au Kirghizistan. Ces anciennes républiques soviétiques, avec leurs populations musulmanes sunnites, constituent de plus une terre particulièrement fertile à l'éclosion de mouvements intégristes et de cellules terroristes.

Les ex-républiques soviétiques menacées

En Ouzbékistan, des terroristes musulmans ont d'ailleurs déjà tenté d'assassiner le président du pays, Islam Karimov, en plus d'enlever plusieurs ressortissants japonais et américains. Même scénario dans les républiques voisines du Tadjikistan et du Kirghizistan, où les forces gouvernementales croisent régulièrement le fer avec des mouvements intégristes armés.

Parmi ces cellules terroristes, le Mouvement islamique d'Ouzbékistsan est l'une des plus actives. Composé d'environ un millier de combattants, le mouvement a juré publiquement de renverser les pouvoirs en place et de les remplacer par des gouvernements religieux.

Cette vague de déstabilisation personnifiée par les talibans et leurs alliés a engendré une forte polarisation des États en Asie centrale. D'un côté, le Pakistan et l'Arabie Saoudite appuient les talibans et les mouvements intégristes tandis que les gouvernements post-communistes d'Ouzbékistan, du Tadjikistan et du Kirghizistan soutiennent l'Alliance du Nord du général Massoud. Avec eux, le gouvernement chinois, qui partage une frontière commune avec l'Afghanistan, et qui craint qu'un pouvoir musulman intégriste aussi près de ses frontières n'encourage les musulmans de la région du Xinjiang à prendre eux aussi les armes.

Les Russes, pour leur part, voient également d'un très mauvais œil un pouvoir musulman gagner en influence si près d'eux alors que les canons sont à peine refroidis en Tchétchénie. Quant à l'Iran, farouche ennemi des talibans, la solution était fort simple : boucler la frontière afghane pour parer à toute tentative d'infiltration.

Le piège de la répression

Pour tous ces pays dont les populations sont partiellement ou en totalité musulmanes, la montée de l'intégrisme est un problème extrêmement complexe et délicat, alors que la stratégie des intégristes est, elle, fort simple.

En menant des attentats et des attaques terroristes dans les pays limitrophes de l'Afghanistan, les intégristes engendrent chez leurs voisins une répression musclée des pouvoirs en place à l'endroit des populations musulmanes. Une répression qui entraîne généralement une montée de sympathie des opprimés à l'égard des révolutionnaires intégristes. Un effet pervers qui oblige ensuite les gouvernements en place à resserrer davantage leurs mesures répressives. C'est notamment le cas de l'Ouzbékistan, où on soupçonne l'existence de camps de concentration pour musulmans.

La spirale étant sans fin, le régime visé finit un jour ou l'autre par s'effondrer, laissant le champ libre aux intégristes, qui instaurent généralement un régime pire encore. Comme ce fut le cas en Iran, au Soudan et en Afghanistan, notamment.

Et la communauté internationale?

Consciente du dilemme auquel font face les gouvernements d'Asie centrale menacés par la montée de l'intégrisme, la communauté internationale devra, si elle veut endiguer le phénomène, fournir à ces gouvernements autre chose qu'une aide militaire, qui n'a jusqu'ici servi qu'à jeter de l'huile sur le feu.

La communauté internationale devra en fait s'investir beaucoup plus qu'elle ne le fait actuellement. Car si les sanctions économiques sont à première vue inefficaces contre des groupes idéologiques comme les talibans, une assistance économique et humanitaire aux populations menacées serait fort utile. Car la pauvreté, l'oppression et le chômage sont généralement le nid de bien des formes d'intégrisme. Et même si cela peut sembler paradoxal, les gouvernements des pays menacés devront peut-être, en fin de compte, pour éviter le chaos, démontrer plus de tolérance à l'égard de l'opposition et, éventuellement, développer des systèmes politiques démocratiques qui constituent de nos jours les seuls remparts encore efficaces contre la prolifération des idéologies extrêmes.
_________________________________

Source : Dominique et Michèle Fremy, Quid 2001

Sources : Les Nouvelles d'Afghanistan, #76, 1997
Le Courrier international, 22/03/2001, #542
Médecins du monde

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 23 septembre 2001 - 22h40:

Tchidair Hamzah, savant et ancien membre du projet nucleaire irakien, qui a trouve refuge dans un pays europeen, a declare que seul Saddam Hussein disposait des moyens requis pour realiser des attentats de l'ampleur de ceux executes le 11 septembre dernier aux Etats-Unis. Il a ajoute que, par l'intermediaire de ses services secrets, le dictateur irakien entretenait des relations etroites avec le milliardaire saoudien Ben-Laden, presume responsable de ces attentats. Il a precise que l'Irak etait le quartier general du terrorisme du Moyen Orient. "Ce pays dispose de plusieurs camps d'entrainements capables de former des pilotes". En outre, le savant a affirme que Saddam Hussein possedait la bombe atomique: "Quand j'ai quitte l'Irak, les travaux etaient sur le point d'aboutir." a-t-il souligne.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 23 septembre 2001 - 22h18:

Communiqué du rédacteur en chef (info # 022309)
© Metula News Agency

Debrah et moi, nous nous sommes faits avoir par un mauvais plaisant. Comme des gamins !
L¹anecdote : ³Vous allez avoir peur ! (info # 012209)² de Debrah Domaïs, c¹est du bidon !
Après vérification, aucun des vols des avions qui se sont crachés, ne portait le code Q33.

On aurait dû vérifier avant.

Autant pour nous !

C¹est une bonne leçon d¹humilité pour toute notre petite équipe et pour le chef de la bande.

Autant pour ma pomme !

Les compliments nous avaient fait oublier les bonnes manières et la prudence professionnelle.

Nous avons bien noté la leçon.

Pardon à tous nos abonnés, vous ne méritiez pas ça. On ne recommencera plus !


Stéphane Juffa

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Un livre écrit avant le 11 sept. évoque un attentat islamiste contre le WTC
PARIS, 21 sept (AFP) - L'écrivain et journaliste Olivier Weber cite, dans un livre sur l'Afghanistan, "Le faucon afghan/Voyage au pays des talibans", à paraître le 1er octobre mais écrit avant le 11 septembre, les propos d'un Turc qui se dit "capable de faire sauter le World Trade Center".

La scène se passe dans la petite poste centrale de la ville afghane de Djalalabad (près de la frontière avec le Pakistan). Des gens font la queue pour téléphoner. Parmi ceux-ci, des étrangers "évoquent le djihad, la grande guerre sainte". Ils ne parlent ni pachto ni persan mais arabe et anglais.

L'auteur écrit: "tous refusent de décliner leur identité mais il ne fait guère de doute que je m'adresse aux fidèles de l'islamiste saoudien Ossama Bin Laden, caché dans les montagnes afghanes, et il suffit de se pencher avec discrétion sur le cahier du préposé au téléphone, un taliban de vingt ans, pour connaître la destination de leurs appels, Algérie, Tunisie, Egypte, Turquie, Koweït".

"L'un parle souvent d'un mystérieux +harakat+, "mouvement", tandis qu'Ahmet, citoyen turc grassouillet et volubile qui attend son appel pour Istanbul, jure qu'il est prêt à mourir tout de suite pour la sainte cause et qu'avec cinq passeports, le gros pécule qu'on lui a confié et un bon entraînement, il se sent capable de faire sauter, cette fois-ci pour de bon, le Word Trade Center à New York, la tour Eiffel et autres ouvrages symboliques de l'impiété...", ajoute Olivier Weber.

Interrogée, une responsable de la maison d'édition Robert Laffont a souligné vendredi avoir eu en sa possession en août les épreuves du livre et assuré qu'aucun ajout n'a été apporté depuis. La parution de l'ouvrage, début octobre, était prévue par l'éditeur depuis des semaines.

Dans ce récit de voyage, Olivier Weber, grand reporter à l'hebdomadaire "Le Point", montre l'absurdité d'un pays aussi "délirant qu'attachant". Selon la maison d'édition, il a passé un mois en Afghanistan au début de l'année pour son livre et est reparti début septembre dans la région. Il se trouve actuellement dans la vallée du Panchir.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 23 septembre 2001 - 09h35:

Bonjour à tous,
Et meilleurs voeux renouvelés de Chana Tova. Un début d'année obscurci par la très triste nouvelle du décès de notre amie Yseult Schwarzbach, de mémoire bénie.
Avant Yom Kippour, je vous invite à venir étudier la signification profonde de ce jour si particulier du calendrier juif qu'est Kippour. Ce mardi 25 septembre, à notre local du 4, rue Martel, je vous propose une conférence-chiour intitulée: "Techouva de tous les jours, techouva de Yom Kippour". Je me fonderai sur le magnifique ouvrage de Rav Yits'haq Hutner, le Pa'had Yits'haq.
On se retrouve à 19h30 pour une petite collation, le dvar-Torah lui-même est à 20h. La PAF est de 30 F. Adresse: 4, rue Martel, M° Château d'eau,
Strasbourg-Saint-Denis ou Cadet. Code 9842, porte Service 2, code 1387.
Merci de transmettre l'info.
Cette étude sera dédiée à la mémoire d'Yseult.
Jean-David.

autourdulivre@free.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 23 septembre 2001 - 09h15:

EVERYKIND of Jew in this vast Universe:

May we all unite - without a fight! -
and together ignite G-d's great light.
May we see a sweet and blessed year together with a true peace.

Shana Tova!

"Houman M. Kashani"

h-kashani@md.nwu.edu

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 23 septembre 2001 - 09h13:

Non, les images de Palestiniens dansant de joie après l'attentat du World Trade Center, diffusées par CNN, n'ont pas été truquées.

Depuis quelques jours a circulé sur Internet, y compris dans les média relativement respectés comme IndyMedia, la rumeur, provenant du Brésil, que les images de Palestiniens dansant de joie après l'attentat du World Trade Center étaient des faux: CNN aurait utilisé des images d'archives tournées pendant la Guerre du Golfe, an 1991, après le bombardement de trel-Aviv par les SCUD de Saddam Hussein.

Cette rumeur a maintenant été totalement invalidée par Urban Legends reference pages:

http://www.snopes2.com/inboxer/outrage/cnn.htm

La page reprend d'abord le message du forum diffusant la fausse information, puis la réfute.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 23 septembre 2001 - 09h04:

Le soit disant vol Q33NY ne semble pas faire partie des 4 vols de l'attentat.
the flight Q33NY does not seem to be part of the filghts involved in the attack.
-----------

The date of the attack: 9/11 - 9 + 1 + 1 = 11
September 11th is the 254 th day of the year: 2 + 5 + 4 = 11
After September 11th there are 111 days left to the end of the year.
119 is the area code to Iraq/Iran. 1 + 1 + 9 = 11
Twin Towers - standing side by side, looks like the number 11
The first plane to hit the towers was Flight 11
State of New York - The 11 State added to the Union
New York City - 11 Letters
Afghanistan - 11 Letters
The Pentagon - 11 Letters
Flight 11 - 92 on board - 9 + 2 = 11
Flight 77 - 65 on board - 6 + 5 = 11

Alain Giami

giami@worldonline.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 23 septembre 2001 - 09h09:

Vous allez avoir peur ! (info # 012209)

Par Debrah Domaïs, correspondante-reporter en Europe (nouvelle) © Metula News Agency

Je vous propose pour ce samedi un petit exercice terrifiant :

Allez sur votre traitement de texte ou sur votre outlook.

Tapez le no. de l’un des deux vols qui s’est encastré dans le World Trade Center (Q33) et sa destination, New York (NY) :

Q33 NY

Choisissez la police de caractères “wingdings”, qui signifie en anglais « attaque, attaque rageuse », et aussi, littéralement, les bruits
(dings) des ailes (wings) !

Choisissez une dimension de polices assez grande, je vous conseille 26 mais ça n’est pas très important.

C’est tout pour un début, A ciao !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme le dimanche 23 septembre 2001 - 08h55:

Ground Zero and the Saudi connection

Stephen Schwartz on the extreme Islamic sect that inspires Osama bin Laden as well as all Muslim suicide bombers -- and is subsidised by Saudi Arabia


Washington - The first thing to do when trying to understand 'Islamic suicide bombers' is to forget the clichés about the Muslim taste for martyrdom. It does exist, of course, but the desire for paradise is not a safe guide to what motivated the appalling suicide attacks on New York and Washington last week. Throughout history, political extremists of all faiths have willingly given up their lives simply in the belief that by doing so, whether in bombings or in other forms of terror, they would change the course of history, or at least win an advantage for their cause. Tamils are not Muslims, but they blow themselves up in their war on the government of Sri Lanka; Japanese kamikaze pilots in the second world war were not Muslims, but they flew their fighters into US aircraft carriers.

The Islamofascist ideology of Osama bin Laden and those closest to him, such as the Egyptian and Algerian 'Islamic Groups', is no more intrinsically linked to Islam or Islamic civilisation than Pearl Harbor was to Buddhism, or Ulster terrorists -- whatever they may profess -- are to Christianity. Serious Christians don't go around killing and maiming the innocent; devout Muslims do not prepare for
paradise by hanging out in strip bars and getting drunk, as one of last week's terrorist pilots was reported to have done.

The attacks of 11 September are simply not compatible with orthodox Muslim theology, which cautions soldiers 'in the way of Allah' to fight their enemies face-to-face, without harming non-combatants, women or children. Most Muslims, not only in America and Britain, but in the world, are clearly law-abiding citizens of their countries -- a point stressed by President Bush and other American leaders, much to their credit. Nobody on this side of the water wants a repeat of the lamented 1941 internment of Japanese
Americans.

Still, the numerical preponderance of Muslims as perpetrators of these ghastly incidents is no coincidence. So we have to ask ourselves what has made these men into the monsters they are? What has so galvanised violent tendencies in the world's second-largest religion (and, in America, the fastest growing faith)? Can it really flow from a quarrel over a bit of land in the Middle East?

For Westerners, it seems natural to look for answers in the distant past, beginning with the Crusades. But if you ask educated, pious, traditional but forward-looking Muslims what has driven their umma, or global community, in this direction, many of them will answer you with one word: Wahhabism. This is a strain of Islam that emerged not at the time of the Crusades, nor even at the time of the anti-Turkish wars of the 17th century, but less than two centuries ago. It is violent, it is intolerant, and it is fanatical beyond measure. It originated in Arabia, and it is the official theology of the Gulf states. Wahhabism is the most extreme form of Islamic fundamentalism, and its followers are called Wahhabis.

Not all Muslims are suicide bombers, but all Muslim suicide bombers are Wahhabis -- except, perhaps, for some disciples of atheist leftists posing as Muslims in the interests of personal power, such as Yasser Arafat or Saddam Hussein. Wahhabism is the Islamic equivalent of the most extreme Protestant sectarianism. It is puritan, demanding punishment for those who enjoy any form of music except the drum, and severe punishment up to death for drinking or sexual transgressions. It condemns as unbelievers those who do not pray, a view that never previously existed in mainstream Islam.

It is stripped-down Islam, calling for simple, short prayers, undecorated mosques, and the uprooting of gravestones (since decorated mosques and graveyards lend themselves to veneration, which is idolatry in the Wahhabi mind). Wahhabis do not even permit the name of the Prophet Mohammed to be inscribed in mosques, nor do they allow his birthday to be celebrated. Above all, they hate ostentatious spirituality, much as Protestants detest the veneration of miracles and saints in the Roman Church.

Ibn Abdul Wahhab (1703–92), the founder of this totalitarian Islamism, was born in Uyaynah, in the part of Arabia known as Nejd, where Riyadh is today, and which the Prophet himself notably warned would be a source of corruption and confusion. (Anti-Wahhabi Muslims refer to Wahhabism as fitna an Najdiyyah or 'the trouble out of Nejd'.) From the beginning of Wahhab's dispensation, in the late 18th century, his cult was associated with the mass murder of all who opposed it. For example, the Wahhabis fell upon the city of Qarbala in 1801 and killed 2,000 ordinary citizens in the streets and markets.

In the 19th century, Wahhabism took the form of Arab nationalism v. the Turks. The founder of the Saudi kingdom, Ibn Saud, established Wahhabism as its official creed. Much has been made of the role of the US in 'creating' Osama bin Laden through subsidies to the Afghan mujahedin, but as much or more could be said in reproach of Britain which, three generations before, supported the Wahhabi Arabs in their revolt against the Ottomans. Arab hatred of the Turks fused with Wahhabi ranting against the 'decadence' of Ottoman Islam. The truth is that the Ottoman khalifa reigned over a multinational Islamic umma in which vast differences in local culture and tradition were tolerated. No such tolerance exists in Wahhabism, which is why the concept of US troops on Saudi soil so inflames bin Laden.

Bin Laden is a Wahhabi. So are the suicide bombers in Israel. So are his Egyptian allies, who exulted as they stabbed foreign tourists to death at Luxor not many years ago, bathing in blood up to their elbows and emitting blasphemous cries of ecstasy. So are the Algerian Islamist terrorists whose contribution to the purification of the world consisted of murdering people for such sins as running a movie projector or reading secular newspapers. So are the Taleban-style guerrillas in Kashmir who murder Hindus. The Iranians are not Wahhabis, which partially explains their slow but undeniable movement towards moderation and normality after a period of utopian and puritan revivalism. But the Taleban practise a variant of Wahhabism. In the Wahhabi fashion they employ ancient punishments -- such as execution for moral offences -- and they have a primitive and fearful view of women. The same is true of Saudi Arabia's rulers. None of this extremism has been inspired by American fumblings in the world, and it has little to do with the tragedies that have beset Israelis and Palestinians.

But the Wahhabis have two weaknesses of which the West is largely unaware; an Achilles' heel on each foot, so to speak. The first is that the vast majority of Muslims in the world are peaceful people who would prefer the installation of Western democracy in their own countries. They loathe Wahhabism for the same reason any patriarchal culture rejects a violent break with tradition. And that is the point that must be understood: bin Laden and other Wahhabis are not defending Islamic tradition; they represent an ultra-radical break in the direction of a sectarian utopia. Thus, they are best described as Islamofascists, although they have much in common with Bolsheviks.

The Bengali Sufi writer Zeeshan Ali has described the situation touchingly: 'Muslims from Bangladesh in the US, just like any other place in the world, uphold the traditional beliefs of Islam but, due to lack of instruction, keep quiet when their beliefs are attacked by Wahhabis in the US who all of a sudden become "better" Muslims than others. These Wahhabis go even further and accuse their own fathers of heresy, sin and unbelief. And the young children of the immigrants, when they grow up in this country, get exposed only to this one-sided version of Islam and are led to think that this is the only Islam. Naturally a big gap is being created every day that silence is only widening.' The young, divided between tradition and the call of the new, opt for 'Islamic revolution' and commit
themselves to their self-destruction, combined with mass murder.

The same influences are brought to bear throughout the ten-million-strong Muslim community in America, as well as those in Europe. In the US, 80 per cent of mosques are estimated by the Sufi Hisham al-Kabbani, born in Lebanon and now living in the US, to be under the control of Wahhabi imams, who preach extremism, and this leads to the other point of vulnerability: Wahhabism is subsidised by Saudi Arabia, even though bin Laden has sworn to destroy the Saudi royal family. The Saudis have played a double
game for years, more or less as Stalin did with the West during the second world war. They pretended to be allies in a common struggle against Saddam Hussein while they spread Wahhabi ideology everywhere Muslims are to be found, just as Stalin promoted an 'antifascist' coalition with the US while carrying out espionage and subversion on American territory. The motive was the same: the belief that the West was or is decadent and doomed.

One major question is never asked in American discussions of Arab terrorism: what is the role of Saudi Arabia? The question cannot be asked because American companies depend too much on the continued flow of Saudi oil, while American politicians have become too cosy with the Saudi rulers.

Another reason it is not asked is that to expose the extent of Saudi and Wahhabi influence on American Muslims would deeply compromise many Islamic clerics in the US. But it is the most significant question Americans should be asking themselves today. If we get rid of bin Laden, who do we then have to deal with? The answer was eloquently put by Seyyed Vali Reza Nasr, professor of political science at the University of California at San Diego, and author of an authoritative volume on Islamic extremism in Pakistan, when he said: 'If the US wants to do something about radical Islam, it has to deal with Saudi Arabia. The "rogue states" [Iraq, Libya, etc.] are less important in the radicalisation of Islam than Saudi Arabia. Saudi Arabia is the single most important cause and supporter of radicalisation, ideologisation, and the general fanaticisation of Islam.'

>From what we now know, it appears not a single one of the suicide pilots in New York and Washington was Palestinian. They all seem to have been Saudis, citizens of the Gulf states, Egyptian or Algerian. Two are reported to have been the sons of the former second secretary of the Saudi embassy in Washington. They were planted in America long before the outbreak of the latest Palestinian intifada; in fact, they seem to have begun their conspiracy while the Middle East peace process was in full, if short, bloom. Anti-terror experts and politicians in the West must now consider the Saudi connection.

© The Spectator, 2001.

Stephen Schwartz is the author of "Intellectuals and Assassins", published by Anthem Press.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le dimanche 23 septembre 2001 - 08h43:

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