Par Admin (Admin) le vendredi 01 février 2002 - 04h21:

Par ALBERT SIMEONI (Albert) le jeudi 31 janvier 2002 - 21h42:

Monsieur Moka , vous avez bien raison et d'ailleurs votre perspicasitè est tout à votre honneur. En effet, s'il rentre c'est parce qu'il a du avoir certaines promesses : rècolter quelques amendes insignifiantes pourvu qu'il ne dévoile rien. C'est de bonne guerre.
ALBERT

Par ALBERT SIMEONI (Albert) le jeudi 31 janvier 2002 - 21h39:

‘ Ma raison se meurt
Quand mon cœur s’émeut.
A la première qui est froide
J’oppose le second, si chaud.’

Marc…….Monsieur Marc…..Vous avez touché mon secret le plus sensible, à mon organe palpitant qui, certainement un jour, cessera de battre, d’être trop ému. A vos éloges, je ne peux que vous offrir toute l’ émotion qui m’étreint. Vous avez vu avec vos lunettes astronomiques une vieille étoile filante sans queue qui finira sans doute comme l’homme issu, dans la poussière céleste. Merci..


En d’autres lieux vous m’avez occis.
Je vous tends ma main bien tendue
Pour faire taire des faits bien rassis.


Avec elle on ne peut que gagner

Par Fernand (Fernand) le jeudi 31 janvier 2002 - 21h14:

Nao,
Je ne crois pas que ce soit bien de se réjouir du malheur des autres, je crois même que c'est à la limite ( dépassée ) du respect de l'article 3 du protocole dicus.
Qu'en pensez vous, Admin? Vous qui êtes chargé de faire respecter les règles que vous édictez.

Par Moka (Moka) le jeudi 31 janvier 2002 - 20h42:

Didier Shuller a décidé de rentrer en France pour "s’expliquer et se défendre"
La campagne électorale française s’anime, elle s’annonce féroce.
Nous espérons que Shuller nous en apprendra plus qu’Alfred Sirven, qui en son temps avait promis de faire trembler les puissants, mais qui nous a "pondu" un bide.

Par ALBERT SIMEONI (Albert) le jeudi 31 janvier 2002 - 20h22:

Tu as bien de la chance cher Marc....Moi personnellement j'ai reçu toute ma vie des chocs et j'en ai parlè une seule fois à mon ami Haq qui m'a conseillè d'aller à l'hôpital de Charenton..
Il parait que les mains des fous sont les meilleurs pour les allergies récidivistes.
ALBERT

Par ALBERT SIMEONI (Albert) le jeudi 31 janvier 2002 - 20h18:

Il y a dans ce site deux vrais avocats qui y logent. Une et un. Voici donc pour nos défendeurs un modeste poème pleins de vers pour qu’ils puissent un jour me défendre contre ‘mes vents et tempêtes.…à ..Maître Isabelle Tahar Miller et Maître Jean- Claude.

Je vous imagine assis sur vos fauteuils avec assurance
Consultant tant et tant de dossiers dans votre silence.
Je vous imagine là à préparer et affiner vos doléances
Avec rigueur , conscience et surtout avec bien séance.

Avocats de tous bords, vous me donnez une envie.
De vous dire combien votre devoir avec partie pris
Soulève ma reconnaissance du bon travail accompli.

A la veuve ésseulèe en son vieux temps
Et pour l’orphelin misérable d’antan
Vous avez élevez vos voix par-dessus eux
Contre vents et marées remuant les cieux.

Vous êtes les grands en noir du barreau pour défendre les derrières des barreaux.
Les premiers criminels et les innocents accusés qui méritent par les monts et vaux
Que la justice des hommes leur soit rendue à présent bien loin du vieil échafaud.


Vous fuyez de temps à autre vos cabinets calfeutrés et raffinés
Pour venir sur le site dialoguer avec aisance et en toute liberté.
Au diable les dossiers et les sentences, ils attendront avec patience
Que le maître des lieux et des séances plaident leurs circonstances.

Qu’ à D. ieu ne plaise votre fonction, il rejugera tous vos défendus.
Qu’aux juges plaisent leurs attendus mais pas forcément aux prévenus.

ALBERT SIMEONI. Avocacause@.com.Ste Rita ( patronne des causes désespères)

A Admin, Maître de cabinet chez Jaco..b Delafon.

Par Moka (Moka) le jeudi 31 janvier 2002 - 19h47:

Monsieur Ariche, qui est le RAV Pinto?
Et Charenton, n'est-ce pas un site célèbre en région parisienne?

Par Anonyme (Anonyme) le jeudi 31 janvier 2002 - 19h17:

Bonjour,

A la suite d'un choc, je me suis réveillé avec le don de soulager les gens de leurs douleurs physiques. J'en ai parlé avec le RAV Pinto qui m'a donné sa bénédiction pour mettre en oeuvre ce don.

MARC 06 63 21 91 06

charenton, France 94220

marc.Ariche@wanadoo.fr

Par Charlotte (Charlotte) le jeudi 31 janvier 2002 - 18h26:

Je precise que l'idee de classer le wahabisme dans la liste du terrorisme est de Maurice

Par Nao (Nao) le jeudi 31 janvier 2002 - 18h18:

HAHAHA vous avez lu ca?

Un satellite americain de pres de 3.5 tonnes serait tombe en Egypte!
Ca aurait pas tomber sur Gaza (ou Ramallah?)pr sauver nos affaires!!!

Par Nao (Nao) le jeudi 31 janvier 2002 - 18h12:

Decidement les Mitterrands sont des etres malfaisants qui savent tres bien cacher leur veritable nature! Danielle, que je trouvais deja trop a gauche et trop pro-palestos, me decoit de plus en plus. On l'a vue aux cotes du cretin criminel de Jose Bove au deuxième Forum social mondial qui s'ouvre aujourd'hui à Porte Alegre au Bresil! Style ils se sont unis sous ce slogan fédérateur "Changer le monde est possible"! Avec Bove comme acolyte????
Si Danielle dans ses vieux jours s'associe a ce beauf ringard et fermier de Bove, c'est qu'elle n'est qu'une ex-resistante qui a mal tourne! (et en plus ca rime)
Nao la decue.

Par Moka (Moka) le jeudi 31 janvier 2002 - 18h07:

Le Premier ministre Ariel Sharon a affirmé jeudi regretter de ne pas avoir pu "liquider" Yasser Arafat au début des années 80.

Ariel, il ne faut jamais remettre au lendemain ce que l'on peut faire le jour-même.

Ou bien:

Il n'est jamais trop tard pour BIEN faire.

Par Shira (Shira) le jeudi 31 janvier 2002 - 17h56:

Cher Victor Cohen,

A propos des Corcos:
Votre reponse est tres complete mais il est coutume de marquer les sources des connaissances apportees, ainsi que d'employer des guillements, lorsqu'il s'agit de citations. Cela ferait surement plaisir a son auteur, Joseph Toledano, qui a fait les recherches necessaires pour rediger son livre "Une histoire de Familles -les noms de famille juifs d'Afrique du Nord", en 1998, de voir son texte en page 340, recopie sur le site par un de ses lecteurs. Toledano lui meme, dans ce paragraphe releve par vous, nomme le rabbin Eisenbeth sur l'hypothese de l'origine de ce nom en France. Pour la prochaine fois, peut etre?

Shira

Par Nao (Nao) le jeudi 31 janvier 2002 - 17h42:

La bonne petite phrase du jour:

Le président sortant Jacques Chirac ''devrait pour ces élections plutôt passer devant les juges, que devant les urnes, si la justice pouvait faire simplement son travail'' dixit le candidat LCR (ligue communiste revolutionnaire) a l'election presidentielle.

Pour une fois que ces mecs de la LCR ouvrent la bouche pour dire quelque chose d'interessant c'est quand meme a mentionner!
Nao

Par Moka (Moka) le jeudi 31 janvier 2002 - 15h19:

Des soldats israéliens ont découvert, en fin de matinée, quatre rampes de lancement de missiles de type « Kasssem 1 », prêtes à fonctionner. Elles étaient dissimulées dans les serres de la localité juive de Morag, dans le Gouch Katif.

Le chef spirituel du Hamas, le cheikh Ahmed Yassine, a déclaré qu’à ce stade, la lutte palestinienne n’avait pas besoin d’utiliser les services de femmes terroristes pour perpétrer des attentats suicides. Yassine a précisé, au cours d’un entretien qu’il a accordé au journal "ASharak al Awast", paraissant à Londres :
"Le mouvement islamique ne parvient pas à satisfaire toutes les demandes de ceux qui souhaitent commettre des attentats suicides. Nos moyens sont limités et nous ne pouvons intégrer tous ceux qui veulent participer à la lutte contre "l’ennemi."
Yassine a ajouté :
"Un jour viendra où nous aurons besoin de tous, hommes, femmes, enfants, vieillards, pour participer au djihad (la guerre sainte) contre l’occupation israélienne."


Et lui, il ira aussi, ainsi qu'Arafat? Puisqu'il inclut les vieillards.

Par Victoria (Victoria) le jeudi 31 janvier 2002 - 14h40:

Pour information : lire sur www.desinfos.com à la rubrique "courrier" la réaction d'un lecteur à la crapuleuse "pétition des 35 professeurs de médecine" parue Dimanche dernier dans "le Journal du Dimanche". J'en avais été aussi scandalisée !

Par Marc (Marc) le jeudi 31 janvier 2002 - 10h00:

Bravo a Albert, encore une fois une voix de la raison qui se joint aux commentaires de l'harissa.
Encore une etoile qui se decouvre a nous.

Par cohen victor (Bekhor) le jeudi 31 janvier 2002 - 09h28:

CORCOS.
Nom patronymique d’origine espagnole ethnique de la petite ville de Corcos dans la province de Valladolid en Castille.

Il existe également une ville portant un nom proche Carcosa, en Aragon.

On avance une autre hypothèse : ethnique de Carcassonne en France, centre juif florissant au Moyen Age.

Autre explication basée sur l’origine arabe du nom, indicatif d’un metier : le fabricant de cuir, le gratteur, le frotteur de cuir grossier.
Sous ses deux formes de Corcos et Carcosa, ce patronyme est atteste en Espagne depuis le dixième siècle, en faisant une des plus ancienne famille séfarade connues.

Apres l’expulsion inquisitoire d’Espagne, les membres de la famille se sont disperses au Maroc, en Algérie, au Portugal, Italie, et de la ont émigres plus tard vers la terre sainte et la Hollande.

Mais c’est au Maroc que cette famille s’est illustrée a partir du milieu du dix neuvième siècle, particulièrement a Marrakech et a Mogador, dans le négoce et dans la direction de la communauté.

Le rôle éminent jouée par cette famille dans la vie juive marocaine est illustre dans l’opuscule que le Professeur Michel Abitbol lui a consacre sous le titre : LES CORCOS, TEMOINS ET ACTEURS DE L ‘HISTOIRE.

Une des rares familles marocaines, aussi, a avoir conserve un arbre généalogique qui remonte jusqu'à l’Espagne.

Par Bebel (Bebel) le jeudi 31 janvier 2002 - 07h25:

Nao,
Ce que j'ai rapporte ,hier,concernant les palestos(comme vous les appelez) m'a semble interressant car c'est le genre d'infos qui arrivent raremement en diaspora, par les medias intarnationaux.Sans plus.
Merci de me rassurer.

Bonne fete de ytro a vous et a tous les harissien/nes.

Line

Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 31 janvier 2002 - 05h44:

Nous rapportons ici la question d’un lecteur, qui nous semble etre d’interet general :
‘’Peut-on, le Shabbat, dechirer le plastique de l'Actualite Juive (journal juif francais) quand on n’a pas pense a le faire avant shabbat ? Tenir
compte du fait que c'est pour le lire bien entendu […]‘’.

Il convient de separer la reponse en deux :

1) L'ouverture du plastique
Il est permis, le jour du Shabbat, de dechirer un emballage pour acceder au contenu. Par contre, il faudra ouvrir l'emballage sans intention de le
reutiliser plus tard. De meme, s’il y a des pointilles pour faciliter l’ouverture, ou que des lettres sont inscrites, il ne faudra pas ouvrir a ces endroits-la .

2) La lecture du journal
Il est permis, le jour du Shabbat, de lire des articles d'actualite, des articles scientifiques, culture generale, etc, a condition que ca n'ait rien a voir avec la profession du lecteur. Par contre, il sera interdit de lire des recettes, des petites annonces, des publicites, ou des articles concernant les prix, le commerce, la bourse, etc, et cela, peu importe si c'est ou non la profession du lecteur.
Dans un journal ou apparait une rubrique ''Torah'', il sera permis de la
lire, sans regarder les publicites et autres articles interdits, qui pourraient se trouver autour de l'article en question.
Ceci dit, les personnes craignant D... s'appliquent a ne pas lire du tout le journal le jour du Shabbat pour ne pas en arriver a enfreindre les interdits cites plus haut et pour etre en accord avec l'esprit du Shabbat.

''Chmirath Shabbat Kehilh'ata''.

vouloir@012.net.il

Par Mailroom (Mailroom) le jeudi 31 janvier 2002 - 04h38:

Hi....

Let me start by saying that I love the site! I'm a first generation American after my dad's family left Sfax in 1955. My dad and grandparents moved to Chicago, IL and then to Springfield, IL, and I am proud to say that my grandparents make "real" cous cous to this day! There is nothing else like this side Tunis. They have always prepared traditional Tunisian dishes throughout my entire life which has left me with a certain passion for all things Tunisian, especially the food! I have been fruitlessly trying to trace the family migration from Portugal to, eventually, Tunisia. If you can help at all I would certainly appreciate it.

Thanks,

Nathan Parienti
St. Louis, Missouri
USA

Onlyinpar@aol.com

Par Anonyme (Anonyme) le jeudi 31 janvier 2002 - 04h34:

A l'approche des élections, les partis lorgnent leurs voix
DES BEURS DÉGAUCHIS
Existe-t-il un électorat beur ? Les hommes politiques en sont convaincus. A gauche, où l'on s'inquiète de le voir prendre ses distances. A droite, où l'on espère le récupérer.

Par Nathalie RAULIN

Libération Le mardi 29 janvier 2002

L 'électorat beur serait à prendre. Et Jacques Chirac, promu «président-docteur» par Yasser Arafat (1), en bonne position pour le
conquérir. Cette rumeur, qui enfle depuis la défaite socialiste aux dernières municipales, Pascal Boniface l'a prise au sérieux. En avril, dans une note interne au PS, ce militant et chercheur à l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques) a tiré la sonnette d'alarme: «Je suis frappé par le nombre de jeunes Beurs, de Français musulmans de tout âge
qui se disent de gauche mais qui, par référence à la situation au Proche-Orient, affirment ne pas vouloir voter Jospin aux élections présidentielles (...). La situation au Proche-Orient et la timidité des socialistes à condamner la répression israélienne confortent un repli
identitaire des musulmans en France dont personne juifs, musulmans, chrétiens ou païens ne peut se réjouir. Il vaut certes mieux perdre une élection que son âme. Mais en mettant sur le même plan le gouvernement d'Israël et les Palestiniens, on risque tout simplement de perdre les deux.»
Cette note, Pascal Boniface la justifie aujourd'hui: «Ce prolongement électoral, purement intuitif, avait seulement pour but d'empêcher que l'on m'oppose l'argument facile de "la sensibilité des électeurs" pour imposer le statu quo.» La subtilité a échappé à l'ambassadeur d'Israël en France, qui, s'étant procuré la note, a agoni son auteur dans les colonnes du quotidien
le Monde.

Depuis, l'intérêt des candidats à l'Elysée pour les populations d'origine maghrébine n'a cessé de grandir. Nacer Kettane en a eu la preuve tangible.
Le 22 novembre, le patron de la radio Beur FM a reçu coup sur coup une lettre signée Jacques Chirac et un appel du secrétariat particulier de
Lionel Jospin. L'Elysée comme Matignon l'assuraient de leur «meilleurs voeux de succès» pour le concert de solidarité organisé au bénéfice des victimes des inondations à Alger. Ce soir-là, au Zénith, Nacer Kettane a reconnu dans
la foule Jack Lang, ministre de l'Education, deux conseillers du Premier ministre et une représentante de Michèle Alliot-Marie, présidente du RPR.
Une semaine plus tard, Chirac compatissait sur place devant les caméras aux malheurs des sinistrés de Bab el-Oued...

Signe des temps: Jean-Pierre Chevènement ne néglige pas davantage son image pro-arabe. Début janvier, le troisième homme en campagne effectuait lui aussi une tournée en Algérie, au Maroc et en Tunisie. «Les gens retiennent
quelques clichés: d'un côté, Chirac qui tient tête aux policiers israéliens
à Jérusalem, ou Chevènement qui démissionne du gouvernement à cause de la guerre du Golfe; de l'autre, Jospin qui traite les partisans du Hezbollah de terroristes, souligne Nadir Djennad, responsable des émissions consacrées aux élections sur Beur FM. Le capital sympathie des uns et des autres s'en ressent inévitablement.»

Le RPR dans la brèche

Sympathie n'est pas vote. Le relatif succès aux municipales des listes «Motivé-e-s», en rupture avec la gauche traditionnelle, tout comme
l'apparition de Français d'origine maghrébine sur des listes RPR ou UDF (à Blois, Marseille, Reims...) ont néanmoins accrédité l'idée d'une volatilité accrue de cet électorat. Bernard Accoyer, délégué général du RPR, a voulu en
avoir le coeur net: «J'ai cherché à savoir de quel poids pèsent les Beurs dans l'électorat et parmi nos militants. Sans résultat, la loi interdisant d'identifier les citoyens en fonction de leur origine (lire ci-contre).» Au doigt mouillé des associations beurs, un million de suffrages seraient aujourd'hui en jeu. Non négligeable.

A défaut de chiffres, le RPR a une intuition forte: entre les Beurs et le PS, le climat a viré à l'aigre. Bien vu. La deuxième génération, qui, en 1984, nourrissait les rangs de la «marche des Beurs», a pris ses distances.
La politique étrangère y est pour un peu, les promesses non tenues pour beaucoup: en tête de liste, la promesse de 1981 concernant le droit de vote aux élections locales des résidents étrangers «nos parents» scandent les intéressés. Ironie de l'Histoire: dans une contribution publiée début février par la Fondation Jean Jaurès, Laurent Fabius fait de cette promesse
mitterrandienne un «chantier de la gauche moderne»... «La ségrégation spatiale, la stigmatisation ethnique et l'inégalité face à l'emploi sont des réalités, confirme Karim Zereb, responsable du mouvement Agir pour la citoyenneté et représentant actif de Jean-Pierre Chevènement dans les quartiers. Le gouvernement Jospin, et plus largement la gauche, n'y ont rien changé. D'où une perte de crédibilité.»

Devant l'acidité et la récurrence des critiques, le président de SOS Racisme, Malek Boutih, a sollicité en novembre un entretien avec le Premier
ministre. «Tant que la droite républicaine n'avait pas clarifié ses relations avec l'extrême droite qui les stigmatisait, les Beurs n'avaient le choix qu'entre voter à gauche ou s'abstenir. Depuis les régionales de 1998, et plus encore depuis l'implosion du FN, la donne a changé. Une nouvelle génération d'électeurs a vu le jour. La gauche doit apporter des réponses à la volonté d'émancipation sociale de ces populations.» Lionel Jospin a écouté, perplexe, puis interrogé son interlocuteur: «Si ce n'est plus l'intégration, quel est le mot d'ordre?» Comme si les socialistes n'arrivaient pas à entendre ceux qui leur disent que l'opposition communautarisme contre citoyenneté est aujourd'hui dépassée. Signe du trouble ambiant, SOS Racisme, pourtant considérée comme une officine du PS, ne donnera pas de consigne de vote pour la présidentielle. Une première depuis sa création.

«Nous sommes bons à coller des affiches»

La pusillanimité de la gauche à promouvoir des militants issus de l'immigration a attisé les frustrations. En mars 2001, les listes aux
municipales accueillaient en moyenne à l'échelle nationale 4 à 5 % de candidats d'origine étrangère, mais rares étaient ceux en position éligible.
«Pour le PS, nous sommes bons à coller des affiches», accuse Mourad Hamoui, 36 ans, animateur à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). La droite s'est engouffrée dans la brèche. En quête de relais dans les quartiers populaires, le RPR offre des promotions éclairs aux jeunes transfuges. Kamel Amza, fils d'éboueur kabyle devenu chef d'entreprise, est de ceux qui ont franchi le Rubicon: «Quand on naît dans le 93, on naît à gauche: les profs sont de gauche, les associations sont de gauche, la municipalité est de gauche.
Mais, quand on commence à travailler, on s'aperçoit qu'on n'a pas le même bagage que les autres, pas les mêmes chances de réussir. J'ai eu le sentiment d'avoir été trompé.» De son entretien au siège du RPR avec le maire du Raincy, Eric Raoult, Kamel Amza est ressorti avec un poste de délégué départemental du parti gaulliste: «J'ai voté Mitterrand en 1981 et
1988, Jospin en 1995. Je voterais Chirac en 2002.»

Un peu partout en France, la troisième génération s'est découverte pragmatique. Les banlieues font preuve a minima d'une neutralité bienveillante vis-à-vis des candidats qui offrent du concret: Patrick Balkany a séduit la cité Alsace de Levallois-Perret en promettant d'installer un lieu de prière au sous-sol du centre commercial Eiffel; le quartier Monclar, zone réputée sensible d'Avignon, a su gré à la candidate
RPR d'embaucher plusieurs jeunes en CDD... transformables en CDI en cas d'élection. «Les socialistes sont tellement convaincus que notre vote leur est acquis qu'ils ne prennent même pas la peine de descendre dans les quartiers», s'énerve Yazid Kherfi, médiateur dans les cités chaudes de Chanteloup-les-Vignes et Mantes-la-Jolie (Yvelines). Contacté récemment par
des proches d'Annette Peulvast-Bergeal, député PS candidate à sa réélection, il les a «envoyés paître». «En cinq ans, je ne les ai jamais vus dans les cités. Quand un flic a été acquitté du meurtre de Youssef (2), quand nous sommes descendus pour éviter les émeutes au Val-Fourré, ils n'étaient pas là pour expliquer aux jeunes qu'ils devaient continuer à faire confiance à la
justice de leur pays.»

L'électorat beur, mûr pour rallier la droite républicaine? Stephane Oussaoui, chercheur en droit pénal, militant de l'association «Pas de
quartier! Tous citoyens», nuance: «Seule une minorité aisée se tourne vers le RPR ou l'UDF, pour préserver ses acquis. Les autres rejettent la gauche sans pour autant choisir la droite. Depuis le début des années 1990, on assiste surtout à une poussée de l'abstention et de la non-inscription sur les listes électorales.» Un enjeu civique dont se sont saisies les
puissantes associations de jeunes musulmans (JMF, UJM...) , qui en font une priorité. «Elles ne donnent pas de consignes de vote, mais il est à craindre qu'elles incitent implicitement à voter pour les candidats les plus à même de défendre leur particularisme religieux», s'inquiète un responsable beur laïc.

Vote blanc à l'école

Les politologues, eux, ne s'alarment pas: «Le vote communautaire, qu'il soit beur, juif ou autre, n'existe que dans la tête des responsables politiques locaux et des associations communautaires, affirme Vincent Geisser,
sociologue à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (Iremam) d'Aix-en-Provence. Les candidats donnent corps à leur
croyance en faisant un enjeu électoral majeur d'une demande sociale qui n'est ni forcément exprimée (la construction d'une mosquée, par exemple) ni même centrale au regard des attentes des électeurs issus de l'immigration.
En réalité, un vote beur n'est pas statistiquement identifiable: le milieu social, la logique professionnelle et l'affiliation syndicale sont des critères électoralement plus déterminants que l'origine ethnique ou
l'appartenance religieuse.» Selon lui, la sensibilité réelle des Français d'origine maghrébine à la question israélo-palestinienne ou autre, à l'attitude de la France vis-à-vis du pays de leurs aïeux, influent peu sur leur choix électoral. Socialement plus défavorisés, ils seraient toujours enclins à voter à gauche. Témoin, cette simulation d'élection présidentielle
réalisée l'an dernier dans plusieurs lycées classés en zone d'éducation prioritaire (ZEP), à Marseille, Montbéliard et Lille (3): lors de ce scrutin blanc, Jacques Chirac, réputé «ami des Arabes», a obtenu le soutien de 16,7% des sondés musulmans (14 % des autres élèves). Lionel Jospin, le «caillassé de Bir Zeit», l'a emporté haut la main avec 38,6 % des suffrages musulmans (le double des non-musulmans). La rumeur ne serait encore qu'un avertissement.

(1) Venu demander le soutien de la France en octobre 1996 peu après l'échec du sommet israélo-palestinien de Washington, Yasser Arafat donne le change sur le perron de l'Elysée: «Le président Chirac m'a dit: quand vous avez des problèmes, contactez donc le docteur Chirac. Alors je contacte le président-docteur Chirac...»

(2) Dans la nuit du 8 au 9 juin 1991, Youssef Khaïf, 23 ans, a été tué d'une balle dans la nuque par un gardien de la paix de Mantes-la-Jolie, alors qu'il prenait la fuite à bord d'une voiture volée. Après dix ans de procédures judiciaires, ce dernier a été acquitté le 28 septembre.

(3) «L'Islam à l'école. Une analyse sociologique des pratiques et des représentations du fait islamique dans la population scolaire de Marseille, Montbéliard et Lille», IEHSI, 2001. Rapport dirigé par Vincent Geisser et
Khadja Mohsen-Finan.

Par Anonyme (Anonyme) le jeudi 31 janvier 2002 - 04h18:

CHAOUDAT YITHRO

Il est de coutume d'ecouter Bar Yohai.
Cliquez sur le lien ci dessous pour l'ecouter
http://www.harissa.com/harissatheque/baryohai.ram

Attention : vous devez avoir Real Player

Par Anonyme (Anonyme) le jeudi 31 janvier 2002 - 04h03:

l'amour

l'amour c'est de donner et sans attendre a en aucun cas en contre partie une recompense.
mes chers lecteurs et lectrices, c'est de savoir aimer son prochain, savoir donner sans limite, c'est ça savoir aimer.

yac

Par Mena (Mena) le jeudi 31 janvier 2002 - 02h36:

Haro sur l’Amérique ! (info # 013001/2)

Par Jean Tsadik © Metula News Agency


On assiste depuis quelques jours à une offensive politique de grande envergure, dirigée contre les options proche-orientales du Président George Bush. Le but de cette action concertée, consiste à empêcher l’Admnistration américaine de rompre toutes ses relations avec Yasser Arafat et l’Autorité palestinienne.

A l’Ouest, l’offensive diplomatique est emmenée par la France, qui a obtenu une déclaration des ministres des AE de la communauté européenne. Cette prise de positions s’articule sur trois axes :

1. Ne pas éliminer Arafat de la scène politique.

2. Rompre son isolement physique.

3. Faire cesser les éliminations ciblées pratiquées par les Israéliens.

A Métula, nous avons été surpris de constater que l’Allemagne et surtout le Royaume-Uni, ont signé la déclaration en question. Il nous semble que les Européens s’entêtent à faire abstraction des évidences, qui se sont amoncelées, en ce qui concerne les objectifs réels du vieux leader palestinien et les obstacles qu’il a sciemment placés sur le chemin de la paix. C’est un peu comme si les Européens s’accrochaient au symbole qu’Arafat représente et qu’ils ne voulaient pas regarder ses choix politiques et stratégiques en face.

La préoccupation déclarée des Européens consiste en la crainte du vide politique, qui se créerait dans le mouvement palestinien, au cas où les USA déclareraient Arafat hors-jeu. C’est vrai que Sami Al-Soudi et moi-même n’envisageons pas, pour l’instant, de direction alternative à celle d’Arafat. Selon Sami, « la situation n’est pas encore mure et toute personne qui entrerait dans les chaussures du Raïs de par la décision américaine ou qu’on pourrait soupçonner d’une quelconque connivence avec les Israéliens, n’obtiendrait jamais la confiance des Palestiniens. » Ajoutons à cela, que Yasser Arafat, soucieux d’interdire toute possibilité d’alternance, a imposé de tels cloisonnements structurels dans son mouvement, que tout est fait pour que personne d’autre ne puisse enfiler son costume. Si cela ne suffisait pas, force est de constater encore, que la division du territoire palestinien en deux zones distinctes et isolées l’une de l’autre, ainsi que les mesures d’encerclement préventives prises par les Israéliens, favorisent l’éclosion de dizaines de clans armés locaux. Si ces clans demeurent privés de direction centrale pendant un certain temps, ils vont rapidement mener la situation à un état de gabegie généralisée.

Cette analyse est adéquate mais elle ne couvre qu’une petite partie de la problématique, tant il nous semble que les options jusqu’au boutistes et mystique de Yasser Arafat sont autrement plus périlleuses. Et c’est cet aspect des choses, qu’on essaie de ne pas voir, du côté du vieux continent. Les Français, les Grecs et les Espagnols préfèrent « un mauvais leader au vide politique », alors qu’à Métula, dans une majorité de capitales arabes et parmi un nombre croissant d’intellectuels palestiniens, on considère « qu’un leader à moitié fou, qui a décidé de combattre un ennemi supérieur jusqu’à son éradication, serait-ce au prix du vain sacrifice de tous les Arabes, est beaucoup plus dangereux que d’affronter une période de flottement et d’anarchie. »

Côté « establishment » israélien, on a choisi une troisième option et c’est la voie de la réclusion à (courte) distance de Yasser Arafat. Il faut tout de même considérer les avantages contenus dans le siège de Ramallah. L’idée, c’est d’empêcher le tohu-bohu dans les territoires palestiniens, en maintenant les structures amoindries fondées par Arafat, tout en privant le Raïs, par des moyens d’encerclement militaire, de mener à bien sa politique d’embrasement généralisé. Le plan de Sharon et de Ben Eléazar, c’est de ne plus écouter ce que dit Arafat mais de regarder ce qu’il fait. S’il abandonne l’instrumentalisation de la terreur aux fins de sa politique et qu’il met en œuvre les dispositions des plans Tenet-Mitchell-Fischer, le gouvernement israélien élargira son espace vital. Si, au contraire, Arafat continue de s’armer et d’envoyer des terroristes-kamikazes de sa propre organisation, se faire sauter dans les villes israéliennes, comme ce fut le cas lors des deux derniers attentats de Jérusalem et de Tel Aviv, le chef du Fatah restera à Ramallah. Ce système fonctionne comme une soupape de sécurité d’un nouveau genre : Si Arafat donne des preuves de son action contre la violence, il recouvrera sa liberté de mouvements et du même coup, son autorité politique, alors que s’il œuvre pour la confrontation sin fine, il finira par ne plus jouer qu’un rôle symbolique, vitupérant des menaces sans avoir les moyens de les exécuter.

Lorsqu’on veut bien faire à notre tour abstraction de la propagande des démagogues, il faut bien admettre que dans une situation dans laquelle la démarche de « chien enragé » d’Arafat prive tout gouvernement israélien, toutes tendances confondues, de toute marge de manœuvre pour faire évoluer favorablement la situation, l’option de l’isolement tient l’eau. A la Ména, nous rappelons à ceux qui ont la mémoire courte, qu’Arafat a débuté les violences alors qu’Ehud Barak était Premier ministre et que Barak était, objectivement parlant, le chef de gouvernement le plus conciliant envers les Palestiniens, qu’Israël a connu depuis sa création. Les « manières » de Barak étaient strictement semblables à celles de Sharon, tant il faut bien se résoudre à l’évidence, que la furie mystique d’Arafat a privé les Israéliens de toute option politique et que, soumis à la violence décidée par le Président palestinien, leur démarche se limite à adopter les mesures de tactique militaire, qui sont les mieux adaptées à se défendre contre les attaques des terroristes (hommes armés s’attaquant systématiquement à des civils) palestiniens.

Et que les désinformateurs ne viennent pas alourdir mes ouilles déjà lasses, on peut tout à fait être suffisamment stupide pour s’attaquer à un ennemi beaucoup plus puissant. Le compte des blessures subies par un camp n’est une preuve de raison que pour les demeurés et on peut certainement perdre une guerre, même si on l’a commencée et si on insiste pour qu’elle ne se termine pas ! La situation me rappelle parfois ma tendre enfance, où il arrivait que ma sœur, de trois ans ma cadette, lorsqu’elle était prise de furie enfantine, tentait de me frapper. Comme j’étais plus fort qu’elle, je lui immobilisais les mains et l’empêchais de bouger. De temps à autres, j’essayais de la relâcher mais dès qu’elle se sentait libérée, elle me frappait à nouveau. Pour finir, j’étais bien obligé de la ceinturer pour de longues minutes, en attendant qu’elle se calme vraiment !

La troisième requête des Européens est beaucoup plus difficile à expliquer. Dans la situation générée par l’Intifada, en effet, des martyrs-kamikazes, un genre de terroristes nouveau et très meurtrier, a fait son apparition. Le but de ces terroristes est d’emporter dans l’au-delà autant de non-musulmans que faire se peut. C’est bien la première fois qu’un pays civilisé est confronté à une telle menace et ce qui singularise cette menace, c’est que ses exécutants ne craignent pas la dissuasion, pas plus que l’idée d’être arrêtés et punis. Les Shahyds ont la mort pour unique perspective et ils ne craignent rien d’autre. Dès lors, dès qu’un Israélien fait mine de le questionner, sur le chemin de son « sacrifice », risquant de faire capoter son projet d’attentat, le terroriste-kamikaze actionne sa ceinture explosive sans état d’âme, au point que ces terroristes ne sont quasiment pas "interceptables" par les forces de la sécurité israélienne. L’unique façon d’empêcher les assassinats collectifs, c’est donc, pour les Israéliens, d’intercepter ces terroristes avant qu’ils n’atteignent leur territoire, ou mieux encore, d’interrompre le processus de ces attentats pendant qu’ils sont encore dans leur phase préparatoire. Dès lors, et si on admet que les Israéliens ont le droit de s’opposer aux assassinats collectifs de leurs semblables, il faut bien considérer deux procédés possibles :

A. Le bombardement classique des laboratoires où se préparent les assassinats collectifs.

B. L’éradication ciblée et précise des planificateurs et des exécutants identifiés desdits assassinats collectifs.

En suivant le premier procédé et en bombardant l’aire approximative d’un objectif, les attaques feraient des centaines de victimes périphériques innocentes. Selon l’option choisie par les Israéliens et généralement exécutée avec une grande précision, il n’y a que les criminels qui sont éliminés. Ce qui est donc difficile à expliquer dans la déclaration européenne, c’est la préférence des états civilisés pour les bombardements classiques et meurtriers. A moins, bien sûr, que les ministres européens considèrent qu’Israël devrait laisser les terroristes-kamikazes équarrir ses ressortissants sans broncher, sans s’opposer au dessein des assassins. Rappelons, pour clore ce chapitre, que les Israéliens n’ont pas à traiter une situation « virtuelle » de menace mais bien, et malheureusement, qu’ils ont déjà été confrontés à des dizaines d’assassinats collectifs de ce genre, faisant des dizaines de victimes innocentes. Il faut donc déduire, que l’armée israélienne étant en devoir de protéger son peuple, elle doit impérativement choisir entre les deux procédés existants !

Les Européens ne sont pas les seuls à tenter d’infléchir la position américaine. Kofi Annan, le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, essaie de mettre sur pieds un contre-pouvoir tripartite, qui réunirait outre l’ONU, les Russes et l’UE. Annan tentant, par cette initiative, de desserrer l’étau autour de Ramallah et de donner de l’air à son reclus. Le prince héritier Abdallah d’Arabie Saoudite, s’est joint sur le tard à la vague de protestation contre la politique anti-Arafat de George W. Bush, ne comprenant pas, je cite, « comment elle peut être défendue ? »

Du côté de Washington, on n’entend pourtant se laisser dicter sa politique par personne. Dans son discours sur l’état de l’union, le Président américain a clairement annoncé « qu’il n’avait pas l’intention d’interrompre l’offensive contre le terrorisme ». Bush a notamment estimé que « les efforts de l'Iran de l'Irak et de la Corée du Nord pour se doter d'armes de destruction massive représentaient "un danger de plus en plus grave". Les États-Unis » a dit le Président, « ne permettront pas aux régimes les plus néfastes de la planète de nous menacer avec les armes les plus dangereuses du monde. »

Autre évidence de la détermination américaine, l’interpellation du Ministre égyptien des affaires étrangères, Ahmed Maher. Des hautes personnalités de l’Administration lui ont fait savoir « que si l’Égypte continuait à nier l’évidence de l’implication de l’Autorité palestinienne dans l’affaire du Karine A, les États-Unis se verraient obligés d’étaler leur désagrément sur la place publique ! » Et pour montrer que les USA n’entendent pas laisser le gouvernement égyptien colporter des fadaises chargées d’un message désinformateur envers Israël, M. Bush a appelé son homologue égyptien au téléphone et il lui a encore clarifié la position américaine durant un bon quart d’heure. Sur quoi, les officiels et les médias égyptiens ont soudainement délaissé le thème du Karine A, comme s’il n’avait jamais existé.

J’ai moi aussi utilisé mon téléphone pour appeler le député anglais et commentateur de l’actualité, grand ami de la Ména, et lui demander ce qu’il pensait de cette levée de boucliers contre la politique de Bush. Plus particulièrement, je lui ai fait part de mon étonnement à propos de la docilité répétée de l’Angleterre dans les débats européens. Le parlementaire britannique a introduit son commentaire par un rire tout aussi british. « L’Europe est hypocrite, » a dit notre Anglais, « elle choisit la solution de la lâcheté aussi longtemps qu’elle sait que personne ne l’écoute. Blair ne veut pas se fâcher avec la France, alors qu’il sait que c’est inutile mais le jour viendra, et il n’est pas très éloigné, » conclut Richard, « où Hubert Védrine aussi recevra un coup de téléphone ! »

Par Matt_Chuaichy (Matt_Chuaichy) le jeudi 31 janvier 2002 - 01h39:

CHAOUDA T'ITROU.

Sommes nous encore nombreux a pratiquer cette fameuse Seouda de Ythro , cette fete des garcons, si chere au coeur des Tunes.
Qui possede encore cette vaiselle de "liliputien" que nous achetions chez certains marchands de jouets et qui comprenait des plats ,des couverts, des chandeliers ou brulaient de petites bougies multicolores ?
Tout etait miniature ,la vaiselle comme les mets.
Le Pigeon farci , les petits manicoti , les yoyos et les makrouds nains , jusqu'aux petits pains maisons cuits a la coucha (four public).
Certaines familles accueillaitent des ouled l'bayout (yeladim piyoutim , dixit Meyer) , venus interpreter des chants traditionnels et la boukha coulait a flots pour les adultes presents.
Il faut rappeler,qu'a cette epoque , le jeudi etait jour de repos pour les ecoliers , ca tombait tres bien.
L'enfant Roi etait Roi (pleonasme Tune).

Hag Sameah et Mara Am Akhor

Matt Chuaichy

Par Fernand (Fernand) le jeudi 31 janvier 2002 - 00h57:

Dont acte Nao,
J'admire votre humilité, ce n'est pas courant sur ce site.

Par ALBERT SIMEONI (Albert) le mercredi 30 janvier 2002 - 22h23:

Aux deux David qui s'affrontent contre un Goliath invisible. Vous avez tous les deux les dis la vèrité chacun à sa façon. On ne peut critiquer ni l'un ni l'autre et ni les uns et les autres. Chacun de nous aime par égoisme son nid douillet et pour certains, refaire les pionniers quelque soit les temps de crise ou de paix demande un courage et une volontè immense. On n'a pas le droit de dénigrer la France, Israel ou le pays dans lequel on vit. On s'est installè là où le mèktoub a voulu nous installer...c'est la déstinée de chaque être, c'est la vie qui dèsigne comme la mort annocera aussi son moment. Nous appartenons tous à une même famille dont les membres vivent sous un même toit mais dans des appartements différents, certaines ont la paix , d'autres la cherchent et la trouveront bèzra achèm. Le temps dans l'espace et l'univers ne compte pas car le temps appartient à D.ieu. Et nous savons tous que ce que fait D.ieu est bien fait. Nos physiques ne sont pas en Israel mais notre morale souffre avec vous...car nous avons des parents, des cousins des alliès pour qui nos coeurs tremblent et ça ce n'est pas très rèjouissant.
ALBERT. Dormez en pet.

Par Davideden (Davideden) le jeudi 31 janvier 2002 - 11h06:

David a qui t'addresses tu?
"prenez vous par la main, ayez le courage d'abondonner votre cocon douillet en diaspora et allez vous installer en israel"...

Moi j'ai un "cocon douillet" en Israel...vivre en Israel est un honeur, un plus pas une punition!!

Je ne veux pas ammener cette discussion au niveau personnel mais tu te trompes totalement...la vie en Israel est loin d'etre l'horreur que tu decris....et la vie en diaspora est loin d'etre douillette pour tous...

J'aime vivre en Israel car c'est mon pays et la vie que j'y ai est bonne...ta vision est pessimiste et pleine de stereotypes...j'ai suffisament d'experience pour savoir qu'on a une fausse impression de loin et qu'en fait le train train quotidien survit et que la vie continue meme quand de loin les choses parraissent dificiles...

Ba shana a baa beyirushalaym she tov lihiot ba...

Par Nao (Nao) le jeudi 31 janvier 2002 - 10h16:

C'est l'arroseur arrose:
Fernand, avant que vous ne me sautiez a la gorge, je vous presente mes plus plates excuses et vous avoue meme que j'ai realise que je n'avais pas lu votre 1er message (sur courriel=email) jusqu'au bout.
Et dire que je dis aux autres de lire les commentaires attentivement.
C'est l'hopital qui se fout de la charite. Mea Culpa donc.
L'affaire est close.
Nao

Par ALBERT SIMEONI (Albert) le jeudi 31 janvier 2002 - 09h45:

La classe politique israélienne s’émeut de l’initiative de Mr Burg….une vraie ‘Bourga’.. !..Il va falloir la digérer diplomatiquement..
-Jai un tissage qui se nomme 1 T/BURG ( tresse) , il est de couleur prune …serait t’elle la couleur de Burg.. ? Moi par contre je suis ‘Za….rbouyi’ ( couleur rat= gris)…ne jouez pas avec les mots….s’il vous plait.
-Monsieur Moka vos interventions sont dignes d'un homme très au courant de la politique...j'aurai bien voulu avoir le dossier de feu le père Vèdrine pour mes archives...

L’Occupant aux affaires étrangères
Serait issu d’une certaine souche
Me dit’on, d’un père un peu louche… ?
Qui a fricoté de diverses manières
Sous la France des affronts
Avec une band ‘ nazillons… ?

Le fils doit ‘il payer pour l ‘affreux père
Comme celui là qui a balancé son Schuller.. ?
Doit t’on lui faire porter chapeau
Parce qu’il parle en porte à faux.. ?

Il n’est que simple valet de haut service
A la solde du maître qui ne peut ‘sévices’. ( punir= sévir))
Son bel avenir est déjà inscrit
Dans trois mois, il sera verni.

Croyez-vous que le prochain sera meilleur
Sous un même règne qui craint les beurs.. ?
Dessillons nos yeux frères juifs,
Et cessons d’être grands naïfs..


La France a fait son choix
Elle a basculé son bon droit
Du côté des maladroits
Y’a pas de quoi
S’arracher les tifs
Sur nos calvities.

ALBERT SIMEONI..

Par Admin (Admin) le jeudi 31 janvier 2002 - 01h07: