Commentaires du 2 au 3 Fevrier 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires de Fevrier 2002: Commentaires du 2 au 3 Fevrier 2002
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le lundi 04 février 2002 - 03h19:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le lundi 04 février 2002 - 03h08:

Chère Raja, Je vous félicite tout d'abord d'avoir eu le courage d'exprimer la souffrance de la femme chez vous, là où vous êtes. Je connais beaucoup d'amis tunisiens et leurs femmes et je n'ai jamais eu cette impression. Néanmoins, j'ai beaucoup aimé votre poème et je vous souhaite bonne continuation. Ne vous laissez pas abattre au premier pas, car le chemin est tracé pour vous, il est long et dur, mais c'est la persévérance qui l'emporte. Soyez la bienvenue dans notre site, le site de vos frères et soeurs loins de leur pays.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le dimanche 03 février 2002 - 22h29:

Oui...monsieur Moka...d'ailleurs le rocquefort est si fort que je doute que nous puissions le sentir ni l'avaler. Ce genre de prêche qui s'adresse à une certaine catègorie de clients désabusès dans le pays le plus archaique qu'il soit sert à masquer l'indigence de leur misére intelectuelle et matèrielle. Nous avons dèja entendu durant des dècennies de pareils discours qui ne font pas l'unamitè des classes bien pensantes. Il faut bien qu'il fasse le travail pour lequel il est payè...non...?
ALBERT

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le dimanche 03 février 2002 - 22h20:

Esmâh ya bent blèdi..
Ahmèl ou dèz âllik
El hrâra élli saknèk fi kalbèk.
El eyèm twal oul léhia ksirâa
Echbââ mèl dèniéh oukkoul hamdoulèh.
Sahat labdèn iya èl moufidèh
El bkâyââ adra ou tyannid.
Esbôr ou ahmèl oulakèn mézèl yâllik
El hazin, bèntèk oullèh ouldèk mè yèzzou
lahmèl.In challah.
ALBERT SIMEONI

Ecoutes toi la fille de mon pays.
Supportes et ôte toi l'urticaire
qui habite ton coeur.
Les jours sont longs et la vie est courte
Jouis de la vie et dis D.ieu merci.
La santè est plus importante.
Le reste n'est que parlotte et contradiction.
Patiente et supporte et si la tristesse
est encore en toi , ton fils ou ta fille
n'endurerons plus ces charges plus tard.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moka (Moka) le dimanche 03 février 2002 - 22h12:

C'est plus fort que le Roquefort!
Peut-être connaissez-vous ce texte, si tel était le cas, excusez ce doublon.

Propos tenus par le Grand Mufti de Jérusalem.
Nous n'avons encore pas sacrifié suffisamment pour être digne de libérer Al-Aqsa. Pour libérer Jérusalem, Salah-Al-Din a fait de grands sacrifices, pendant un long temps, et nous devons sacrifier jusqu'à ce que la victoire d'Allah soit complète. Notre campagne est définitivement religieuse et émane de la foi, bien que nous essayons d'éviter ce slogan. L'actuelle Intifada du monde arabe et musulman est une explosion religieuse parce qu'elle est reliée à la mosquée El-Aqsa. La terre de Palestine n'est pas seulement Jérusalem. Cette terre s'étend du Jourdain à la Méditerranée. Naturellement, le problème palestinien est relié à toute cette terre. Nous ne pouvons pas établir une patrie en ne libérant que Jérusalem. Il est vrai que Salah-Al-Din n'a eu de cesse que lorsque Jérusalem a été libérée mais ceci ne suggère pas que le reste de cette terre sainte doit être négligé ou abandonné. Question: Que ressentez-vous quand vous priez pour l'âme des martyrs ? Réponse: Je ressens que le martyr a de la chance car les anges le font monter à son mariage dans les cieux. Question: Est-ce différent quand le martyr est un enfant? Réponse: Oui. C'est difficile de l'exprimer par des mots. Il n'y a pas de doute que le martyr d'un enfant indique que la nouvelle génération remplira sa mission avec détermination. Plus jeune est le martyr, plus grand il est et plus je le respecte. Le martyr écrit son nom sur un papier avant de mourir "martyr untel...". Et dans la poche de chaque martyr nous trouvons la note avec son nom. Il se condamne lui-même au martyr préalablement à son acte. Question: Est-ce pour cela que les mères crient de joie lorsqu'elles apprennent la mort de leur fils ? Réponse: Elles sacrifient volontairement leur enfants pour la liberté. C'est une grande démonstration du pouvoir de la foi. La mère participe à la grande récompense du Jihad pour libérer El-Aqsa. J'ai parlé à un jeune qui disait : je veux épouser la belle femme aux yeux noirs du paradis. Le lendemain il mourut en martyr. Je suis sûr que sa mère était remplie de joie par son mariage céleste. Question: Que ressentez-vous à propos des juifs ? Réponse: J'entre à la mosquée EL-Aqsa la tête haute et au même moment je suis rempli de rage envers les juifs. Je n'ai jamais salué un juif. Je ne le ferai jamais. Ils ne peuvent même pas rêver que je le fasse. Les juifs n'osent pas m'emm....car ce sont les créatures les plus lâches qu'Allah ait jamais créé. Extraits des propos du Grand Mufti de Jérusalem et de la Palestine, Sheik Ikrima Sabri, nommé à cette fonction par ARAFAT (hebdomadaire égyptien Al-Ahram Al-Arabi)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le dimanche 03 février 2002 - 21h29:

Raja....j'ai lu et apprècié comme il se doit
ton poème.
Raja....les poètes ont la muse qui nait sans
avertir et elle fait souffrir.
Elle est entrèe en toi comme pénètre la rosée dans une fleur qui va s'épanouir.
Je ne doute pas un seul instant du succès de tes
rimes et ce n'est point mourrir
Que d'ècrire ce que ton coeur peut dire.
Tu es tombèe là où il faut, dans le site qui sied
aux filles comme toi.
Nous te lirons et t'apprècirons comme il se doit
avec beaucouip d'émoi.
Va y de ta plume sans la déplumer, nous attendons
la suite avec joie.
Ceci est mon entrè en matière, pour toi, Raja
Puisque ton prènom sous entend raje . Herja.
ALBERT SIMEONI.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 03 février 2002 - 21h29:

Il installa ses dix femelles dans le maigre square de Grenelle ! (info # 010302/2)

Par Michaël Béhé de Beyrouth © Metula News Agency


Les Libanais sont des êtres humains !

Ci-après, vous trouverez la liste des officiers supérieurs syriens qui dirigent le Liban. Ce sont ces gens et leur piétaille, qui pillent notre pays. Ce sont eux qui jettent nos étudiants en prison, qui ont fait de notre justice une farce amère et qui ont poussé 25% de nos concitoyens à l’exil.

C’est sous leur occupation, que la France de Chirac et de Védrine voulait organiser un sommet de la francophonie au Liban (et poursuit dans cette intention Ndlr.) et qu’à coups de millions d’Euros, elle a tenu l’élection de Miss Europe à Beyrouth. Radio France, l’Express, le ministère français de la culture – oui de la culture – sponsorisaient le sommet de la langue française.

C’est sous leur domination, que Bernard Pivot entendait nous faire jouer aux dicos d’or ! Ce sont ces Syriens, pourtant, qui nous ont interdit de regarder les films de Louis de Funès et de Paul Newman.

C’est aux deux fils de notre tortionnaire-chef alaouite, Ghazi Kanaan, que le meilleur ami du Président français Jacques Chirac, le Premier ministre libanais, a payé des études aux États-Unis et c’est à leur patron, que le même Hariri a offert un palais clés en main !

Pourtant, vous ne verrez jamais cette information ailleurs que sur la Metula News Agency, car votre ministère des affaires étrangères et son agence de presse asservie l’AFP, sont des alliés objectifs et actifs de nos oppresseurs, que votre service public est sous son contrôle et que le patron de TF1 fait des affaires immenses avec Rafik Hariri dans les travaux publics !

La situation aurait été exactement similaire, si le Royaume-Uni avait organisé le sommet du Commonwealth avec Pétain à Paris et que la British Petroleum avait fait de grosses affaires avec Laval. Heureusement pour vous, l’Angleterre n’était pas la France et Churchill avait des conceptions de la liberté différentes de celles de Chirac Il n’a pas participé aux funérailles d’Hitler mais a contribué à l’envoyer au diable.

A part ça, tout va bien et bonjour chez vous !

Maj. Gen. Ghazi Kanaan (le chef de l’espionnage syrien au Liban, basé à Anjar dans la Vallée de la Beqaa)
Brig. Gen. Adnan Balloul (le second de Kanaan)
Col. Youssef al-Abed (le chef du terrible centre de détention d’Anjar)
Col. Amir Kanaan (Anjar)
Col. Berhan Kaddour (Anjar)
Col. Youssef Abdallah (Anjar)
Lt. Col. Ali al-Sagheer (Anjar)
Col. Roustom Ghazali (en charge de Beyrouth)
Col. Jameh Jameh (en charge de la région de l’UNESCO-Beaurivage à Beyrouth)
Col. Suleiman Shablak (commandant l’aéroport international du Liban)
Col. Farid al-Hakim (Ras Beyrouth)
Col. Samir Mahmoud (Commandant de la région de Khaldi au sud de Beyrouth)
Col. Said Rabah (région du Sud-Metn)
Lt. Col. Mohammad Jabbour (région de Saofer sur l’autoroute Beyrouth-Damas)
Major Housam Sukkar (la région d’Aley et du Chouf)
Col. Abdallah al-Hariri (région du Nord-Metn)
Col. Nassar Faraj (Sud Liban)
Col. Bassam Mustapha (Deir al-Ahmar)
Lt. Col. Yehya Haddad (la région d’Al-Qa'a-Ras Baalbek)
Major Jamal Ali (la Beqaa-Nord)
Col. Mustapha Barraq (La Beqaa-Ouest)
Col. Ali Safi (la ville de Baalbek)
Brigadier General Mouin Zhazha (la Beqaa-Sud)
Col. Nizar Sakr (la ville chrétienne de Zahleh)
Major Mahmoud Hasan (Mashgara, la Beqaa-Ouest)
Col. Toufic Haidar (Shtoura)
Lt. Col. Samih al-Kasha'mi (Talya, la Beqaa)
Col. Mohammad Khallouf chef de la région du Nord Liban)
Col. Nabil Heshaimi (la ville de Tripoli)
Col. Mohammad Mefleh (Akkar,au Nord Liban)
Major Ahmad Ibrahim (le district de Batroun)
Col. Feras (Al-Menyeh, au nord de Tripoli)
Major Ali Suleiman (Alqubayyat-Wadi Khalid la région d’Akkar)
Lt. Col. Faris Asfouri (le district de Bcherri)
Col. Jihad Sefatly (Chef des opérations de police et de sécurité intérieure)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moka (Moka) le dimanche 03 février 2002 - 21h21:

Madame Raja CHEBBI, permettez-moi de vous féliciter.
Votre poème que j’ai lu sans reprendre mon souffle, m’est allé droit au cœur.
Je ne suis pas d’origine tunisienne, mais ayant beaucoup d’amis qui ont vécu dans votre beau pays, je sais de quoi vous parlez et ce que vous ressentez.
Je ne puis que remercier notre Webmaster d’avoir inséré votre message accompagné de ce merveilleux texte.
Faites-nous encore plaisir, revenez, ne nous oubliez pas.

Morris Castro.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 03 février 2002 - 20h56:

Bonjour,

Je suis heureuse de vous contacter. Maintenant, je me présente, je m'appelle Raja CHEBBI. Je suis une femme tunisienne aimant la poésie et écrivant des poèmes en langue française. Je suis de formation scientifique mais de vocation littéraire depuis mon enfance. Je suis spécialiste en Nutrition humaine, mais ma nutrition à moi, n'est autre que la poésie que je lis et que j'écris tout le temps, c'est mon exutoire et ma consolation. J'ai édité en Tunisie mon premier recueil de poésie française intitulé "Les torts de la raison". J'ai fait un faible tirage vu que la langue principale chez moi est l'arabe. J'ai eu l'encouragement de la Radio Tunisienne Nationale francophone. Mais cela reste très limité vu que j'ai d'autres manuscrits prêts à l'édition, et faute de moyens matériels, ils n'ont pas encore vu le jour. Le poème que je vous ai envoyé est tiré de ce recueil dont je vous ai parlé, je parle beaucoup dans la plupart de mes poèmes de la condition de la femme arabe et musulmane et du combat qu'elle doit mener contre l'obscurantisme et la ségrégation sexiste.

Le poème que je vous adresse aujourd'hui est aussi dans cet esprit, il s'appelle : Fille ou garçon
Je vous signale que tous mes poèmes sont tirés de mon vécu, de ma véritable souffrance à moi, , j'espère vous avoir donné un avant goût de mon style.
 
Fille ou garçon
 
Tu seras mon premier bébé
Et je serai ta mère
Dans deux mois tu seras né
J'aurai vingt-huit hivers
J'ai si peur de partir
Dans la nuit profonde
J'ai si peur de mourir
En te mettant au monde
Alors je me présente à toi
Te confie mon amour
Si dans mon coeur il ferait froid
Quand tu verras le jour
A toi je me confesse
Et déclare ma détresse
Voilà je m'appelle "Raja"
Ce qui veut dire espoir
Mais je le perds et déjà
Je n'ose plus y croire
Je suis une faible créature
Une impuissante femme
L'injustice me torture
Et assombrit mon âme
Car naître femme chez nous
C'est pour certains perdre la cause
C'est devoir vivre à genoux
Car sous-humains on nous suppose
De notre naissance coupables
Toujours mineures et incapables
Que seras tu, fille ou garçon
Devras tu payer la rançon
De cet impossible crime
Seras tu bourreau ou victime?
 

Raja CHEBBI

Hedi65@hotmail.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le dimanche 03 février 2002 - 15h56:

Rosine Lelièvre courrez dérriére les 6 mois de sous les bottes sinon vous n'aurez plus le temps de les ratrapper. Ils sont tous sur harrissa vous n'avez qu'à les photocopier ce sera moins cher pour vous. et pour nous

ALBERT LE FEDLAG

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri Bueno (Henri) le dimanche 03 février 2002 - 13h33:

Un Corse de mes amis cherchait du travail, mais pas fatiguant quand-meme.
Un jour un ami lui trouva un travail qui lui allait comme un gant. Gardien de cimetiere.
Trois mois plus tard,ils se rencontrent et l'ami lui demande, alors ce nouveau boulot ca va?
Comment ca ca va, je tourne la tete a droite, ici repose, je tourne la tete a gauche ici repose, tutin de merde alors il n'y a que moi qui travaille!!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le dimanche 03 février 2002 - 12h01:

-Ya Bueno le bon...que de baffes perdues...
-Joul et Jouli m'ont interpellès d'Israel sur le judèo arabe...
'Ya Jouli èchmèk ouèh ta ôm babba Deidou , el mùarhoumèh.
Ya Joul klèmèk kif èl nèktah ta lââchèl élli derkhlèt fi kââlbi.
Etkhèl ouni ..dèz èl bèb..èhnèh youd ou mèssélmin mraltin mèghir sénnah..adar ouahki élli thab bèl yarbi kimah thab.Zarètnâh brèkhè bik...

(Eh Julie, ton nom est comme celui de ma grand mère paternelle David que D.ieu repose son âme.
Jules , tes paroles sont de miel et sont renttrès dans mon coeur. Rentres ici, pousse la porte , nous sommes des juifs et des musulmans sans haine
parles comme tu veux avec ton judèo arabe.Que tu sois le bienvenu parmi nous.)(Traduction Pour Victoria et Line)

'Qu'une voix se taise
Dix diront à leur aise
Que si 100 voix se meurent
100000 crieront leur douleur.'

Joul....srabt klèmèk ou smèt saoutèk
Kââlbi myââk rabbi myââk
Ellah sebhanou myââna
Effèm klèmi ouèh mrkhèti, i famouou kèn èl tki oul hadkin. (Jules, j'ai bu tes paroles et entendu ta voix. Mon coeur est avec toi , que D.ieu est avec toi , Dieu le bienveillant est avec nous. Comprends mes paroles , elles sont cachèes, ne les comprennent les malins et les intelligents

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri Bueno (Henri) le dimanche 03 février 2002 - 10h18:

Salut Bebert
Dans le metro, une bonne femme s'est leve et comme tu le dis sa jupe c'etait coincee et pour bien faire un tune qui etait derriere elle, lui retire la jupe. La bonne femme se retourne et vlan elle lui fout une baffe.
Le lendemain les memes personnes dans le metro, et une autre fois la bonne femme se retourne et vlan une autre baffe. Et notre fameux tune de dire "quesque j'ai fait moi pour recevoir une autre baffe? je voulais juste lui remettre la jupe a sa place comme hier.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le dimanche 03 février 2002 - 09h17:

Comment un homme aussi intelligent que toi, mon cher Fernand, veut t’il abandonner les Champs –Elysées, sous prétexte d’une futile incartade entre gens biens… ? Allons soit sérieux…est-ce vraiment le moment… ? Ou plutôt une boutade à la Belebou… ? Hein… ? Tu sais bien que toutes nos voix, même celles des ‘trkhalouideurs’
( Cafouilleurs) nous sont indispensables en ces moments de crise d’urticaire pour adolescent . Certaines préparent leur ménopause d’autres leur andropause et toi qu’est ce que tu me prépares ? une fausse couche… ? pardon une fausse sortie….Tu n’ignores pas que nous avons attrapée un virus…l’ Hadra in yaddin ra…dda. Je n’arrive plus à me taire, même dans le métro, je bouge mes lèvres et je dis ’…Harissa..Harissa……..’ La femme d’en face à cru que je voulais de l’Harissa…la pauvre…alors tu sais ce qu’elle a dit en se levant et en tirant sa jupe qui s’est collèe entre ses fesses…. C’était une juive, il n’y a qu’aux juives que ce genre de désagrément arrive….’ ..Mahboul…mèchkin… ! ( Il est fou …le pauvre..) ‘ en prenant les gens à témoins. Tu sais ce que je lui ai rèpondu
en créole ‘Coucoun may man ’ .Je ne traduirai pas . Je laisse aux juifs antillais de le faire dans leur tête. Bon, à présent je vais tous vous punir dans quelques instants..

ALBERT SIMEONI le goulettois bis….

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le dimanche 03 février 2002 - 08h36:

‘…..Elie and C°…)
Qui aurait cru qu’une re tombé d’hélicoptère
Aurait fait tant de victimes innocentes, hier
Sur notre très beau site harissa yà bèl'Lalla..
Que sur un terrain sec et aride du coté de Gaza… ?

(Lalla…Mèhlè zinèk fè chèbèk…Tu ne veux pas que nous partagions nos idées sur
sur un beau près
avec un cornet
de mèlhè bninè….)

Et si cela était un beau coléoptère…. ?
Nous aurions couru tous derrière
A travers les champs, en sautant les barrières
Sans soulever de très grandes et vives colères
Comme on le faisait en notre temps.

Voilà donc à ma belle façon
La fin de l’histoire du frelon
Venu mettre la zizanie
Entre de très bons amis.

ALBERT SIMEONI LE GOULETTOIS.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 03 février 2002 - 08h31:

We were just informed that the Egyptian Jewish community of France launched a new website http://www.ajoe.org/

We wish to extend our congratulations on this wonderful endeavor that will help preserve our patrimony.

For those who are familiar with the French language, will find this site interesting and nostalgic.
Our congratulations to President Joseph A. DIDAY and his committee

Regards,
HSJE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 03 février 2002 - 08h21:

bonjour

j'aurai aimé avoir les coordonnées telephonique et le nom de l'hotel qui se trouve a miami beach cacher (l'hotel est tenu par MMe evelyne ALLOUL).Merci d'avance !!!!!!!

yohanedery@hotmail.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 03 février 2002 - 07h07:

bonjour

mon père m'a demandé de lui procurer le livre "six mois sous la botte" de paul ghez : pouvez-vous me dire où je peux le trouver ?

je vous en remercie par avance

voici mon adresse email :
rosine.lelievre@bfbp.banquepopulaire.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 03 février 2002 - 06h25:

Hello,
My name is Yehuda Halfon. I cam from Djerba. I live in ISRAEL from 1954. I live today in Tel Aviv
I make research on my family and the life in Jerba.
I have my own site http://planet.nana.co.il/meircn/index.files/slide0001.htm

Will be nice to change thought.

yhalfon1@bezeqint.net

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 03 février 2002 - 06h12:

Amitié ou Amour

Aprés deux de ma vie avec la femme que j'ai dû le plus aimer dans ma vie, j'ai une chose à dire :
Ne sacrifiez jamais jamais vos amis(es)pour l'être que vous aimez. Car ils seront toujours là et ne vous decevront jamais.
Donc sachez garder vos amis(es), ils sont plus important que tout.


bechbech200@yahoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 03 février 2002 - 04h39:

VIENT DE PARAITRE

Du Mellah aux rives du Jourdain
La génération du désert

Cher ami, vous qui êtes à l'origine du projet de ce livre j'ai le plaisir de vous annoncer qu'il vient de paraitre cet après midi 1er février 2002 sous le titre prévu de

" Du Mellah aux Rives du Jourdain - La Génération du désert ",

aux Editions Publibook.com. - Republic Alley , 18, rue du faubourg du Temple, 75011 à Paris.

Comme vous le savez cet ouvrage est consacré à l'épopée des Juifs du Maroc, revenus sur la Terre de leurs aïeux, en Israël à partir de 1948 à nos jours. Il constitue un hommage au courage et à la ténacité de ces commerçant et artisans devenus pionniers sur la terre de leurs pères.

Je me permets de rappeler que tous les événements évoqués dans ce livre ont été pris sur le vif au cours de divers reportages que j'ai effectués en Israêl pour mon premier quotidien " Maroc-Presse " dans les années cinquante et pour l'Agence France-Presse " dont j'ai fait partie pendant les quarante dernières années.

Je raconte également comment, après plus de 2000 ans de présence dans l’ouest de l’Afrique du Nord, des milliers Juifs venus de Tyr et de Sidon, 850 avant notre ère, avec les Pheniciens, puis des centaines de milliers d’autres chassés de Jérusalem par Nabuchodonosor, expulsés en 1492 d’Espagne par les rois Catholiques, se sont établis au Maroc jusque en 1948 et ont contribué à l'élaboration de la civillsation méditerranéenne.

J'explique que pendant près de cinquante ans, l'administration française au Maroc leur avait apporté la protection qui leur avait fait défaut pendant les siècles antérieurs. Dès qu'ils ont compris que l'Empire chéridien allait redevenir indépendant, ils ont décidé de quitter leur pays natal pour Israël la terre de leurs lointains ancêtres. Leurs survivants (plus de 200 000 et leurs descendants (plus 310 000 sabras) forment aujourd’hui une population séfarade de près de 530 000 personnes.

POUR COMMANDER DIRECTEMENT A L'AUTEUR ENVOYER UN E-MAIL avec votre adresse A:

cremutius@aol.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 03 février 2002 - 04h19:

Contre-haro et autres considérations pressantes ! (info # 010202/2)

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency


Pour définir ce qui se passe et surtout, ce qui va se passer, il faut bien aligner des mots et les arranger pour qu’ils forment des réflexions sensées. Cet axiome demeurera inattaquable, jusqu’à ce que la science trouve le moyen de transmettre la connaissance par voie de perfusion.

On ne peut pas tout à la fois vouloir le beurre et passer son temps à compter fleurette à la crémière dans les sous-bois. A la Ména, on s’étonne des réactions de certains, qui trouvent nos analyses « trop longues », surtout qu’on n’a jamais obligé personne à les lire. On se console en se disant, que quelqu’un qui suit les explications que nous lui fournissons, possède une bonne base pour savoir ce qui se passe vraiment dans la région et qu’il peut même revendiquer une prospective raisonnable de ce qui nous attend. Que certains malins ne viennent pas me faire un procès d’intention, en disant qu’on peut se contenter des informations de la Ména afin de comprendre le Moyen Orient, car j’affirme exactement le contraire ! Il faut toujours et dans tous les cas, multiplier ses sources de nouvelles, pour avoir une image convenable de n’importe quelle situation. Ce qui n’empêche pas, qu’il est possible de considérer la couverture que nous vous proposons, comme un point de départ suffisant pour ce genre de connaissance. Et cette constatation n’est pas banale, à l’heure où l’information fuit les journaux télévisés, ainsi que la plupart des organes de presse qu’on peut lire en français.

A force d’expliquer au peuple ce qu’il doit penser, le peuple ne pense plus. A force de tout simplifier, de modulariser et de localiser l’information (adapter à outrance la présentation des événements étrangers aux normes de la communauté qui les reçoit), le paysage médiatique occidental n’apporte plus aucune information compréhensible, au point que presque personne en France, ne peut plus avoir la moindre idée précise de ce qui se passe chez moi.

Pourtant, lorsqu’on prend la peine de lire l’article de Jean Tsadik « Haro sur l’Amérique », on saisit vraiment le sens des courants diplomatiques qui se croisent, à cinq lieues en dessous de la surface de l’information Mac Donald et qui vont, eux et eux seuls, définir le rôle politique qui sera concédé à Yasser Arafat, dans les jours à venir.

C’est vrai que l’analyse se compresse mal et que, pour ceux qui ont une existence active, il est objectivement ardu de consacrer une demi-heure par jour aux explications des moyen-orientaux que nous sommes. De toutes façons, le choix naturel qui s’offre à vous, se limite à Jean Tsadik ou à Patrick Poivre d’Arvor, même si, et je l’ai déjà écrit, moi à votre place je choisirais certainement de regarder les yeux magnifiques de Béatrice Schoenberg.

Pour notre plus grand bonheur, le nombre des francophones ayant des préoccupations moins vénielles que les miennes et qui s’intéressent aux problèmes du monde, même s’ils n’ont pas de barbus islamiques qui font le salut hitlérien sous leur fenêtre, va grandissant. Aux antipodes des lecteurs paresseux, je reçois des dizaines de courriers de collègues exaspérés et d’abonnés ébahis, qui me demandent comment nous faisons pour prévoir les événements 15 jours avant les autres. Sans vouloir décevoir personne, surtout ceux qui nous considéraient déjà comme le département de communication du Mossad ou les fils naturels de Tintin, je proposerai plutôt la réflexion suivante :
Je considère que le pronostic des mouvements stratégiques est une science binaire, qui ressemble exactement à l’exercice du diagnostic médical. Comme le médecin, s’il se base sur un bon niveau d’études, une solide expérience dans sa spécialité, une bonne connaissance des malades et de leur niveau de ressources énergétiques et s’il dispose de bonnes informations sur la nature, le nombre et la pugnacité des microbes, l’analyste produira toujours un pronostic exact. Si, au contraire, l’analyste ou le praticien connaissent des lacunes dans l’une de ces fonctions ou qu’ils ne disposent pas des outils et des conditions nécessaires à leur art, le résultat de leurs prévisions sera toujours erroné !

J’en vois un qui ricane, en haut, au fond de l’amphithéâtre et qui aimerait bien me faire remarquer, qu’en dépit de mes propres conclusions, qui prévoyaient une cessation des agressions des Islamistes armés dans la région dite des fermes de Chabaa, le Hezbollah a de nouveau attaqué les positions israéliennes sur la Montagne de l’ours. Vous savez bien qu’à la Ména, nous n’avons jamais refusé de répondre à des questions, même à celles qui n’ont pas encore été posées ! Permettez-moi ainsi de préciser, à l’intention de cet esprit critique, qu’en matière militaire, les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être ! Ca n’est pas la base israélienne d’Astra, que visaient les canonniers de Nasrallah, lors de leurs deux dernières attaques mais l’opinion publique arabe. Car il faudrait être un islamiste absolument maladroit, pour manquer une si grosse cible, lorsqu’on lui envoie 70 salves à bout portant et surtout, pour que les aviateurs israéliens tirent tous leurs missiles à côté de leurs cibles, alors que nous aurions pu, depuis Métula, assommer les Hezbollanis à coups de lances-pierres !

Pouvons-nous reprendre le cours de notre discussion ? Okay ! Comme il y a des gens qui s’escriment durant des jours à faire passer une goélette par le goulot d’une bouteille et d’autres, qui recherchent des morceaux de métaux dans le sable des plages, nous, à Métula, nous sommes des alcooliques professionnels de la collecte des informations sur le Moyen Orient et de leur déchiffrage. Et nous avons même l’outrecuidance de penser, que ce qui se passe chez nous influence directement ce qui va se dérouler chez vous et qu’il n’est donc pas superflu de prendre la peine de nous entendre. Surtout que de temps à autres, en récompense pour ceux qui ont bien suivi, nous nous amusons avec vous à lire les digressions d’Ilan Tsadik, qui résume souvent en quelques lignes de pamphlets bien trempés, ce que nous mettons des pages entières à décrire.

Cette semaine, ce sont les discours du Président Bush et de ses suppléants, qui auraient du retenir l’attention des personnes avisées. Contrairement à ce qu’on pouvait originellement attendre du nouveau président américain, les déclarations qu’il a faites durant la semaine qui se termine, contiennent des éléments fondamentaux de la redéfinition politique de l’Occident, telle qu’elle se dessine après les bouleversements du 11 septembre. A Daytona Beach, George Bush a ainsi appelé le monde à faire bloc avec les États-Unis. "Le monde a besoin d'être avec nous", a-t-il affirmé "car de telles armes peuvent aussi bien être dirigées contre nous que contre d'autres et nous ne pouvons pas permettre un chantage à la terreur contre les États-Unis ou toute autre nation éprise de liberté".

A Atlanta, quelques heures plus tard, le président américain "a sommé la Corée du Nord, l’Iran et l’Irak de ne pas terroriser l'Amérique et ses amis et alliés, sinon la justice de cette nation (les USA) s'exercera sur eux".

Il faut percevoir l’affinage qui est intervenu ces dernières semaines dans les déclarations du locataire de la Maison Blanche, chez qui les nuances substantielles ont fait leur apparition. Dans un article récent, nous soulignions la centralité de la démarche de Shimon Pérès, lorsqu’il appelait l’Europe à se pencher sérieusement sur les dangers représentés par la dotation de l’Iran en armement non-conventionnel. Nous écrivions que l’Europe prendrait un risque irresponsable au cas où elle permettrait à la République islamique de devenir une puissance nucléaire. Lorsque George Bush lance à l’UE que « le monde à besoin d’être avec nous », c’est exactement le message qu’il reprend, en indiquant aux responsables occidentaux réfractaires, qu’ils commettraient une grande imprudence, en laissant les ayatollahs déployer des missiles nucléaires, qui mettraient les capitales européennes à portée de leurs ogives.

L’Amérique répète ainsi son avertissement, en réintroduisant le concept des nations « éprises de liberté » contre celles qui instrumentalisent l’usage de la terreur. Cette fois, le Président défend avec force l’idée de l’unicité de la menace terroriste, en rejetant vigoureusement toute justification politique de l’arme terroriste, soit encore les tentatives de l’Iran, de la Syrie et de la France, de faire valoir une différence conceptuelle acquise, entre qu’il s’agisse du terrorisme de Bin Laden à New York, celui du Hamas à Jérusalem ou celui du Pakistan au Cachemire.

Pour la compréhension des choses et seulement à cette fin, j’aimerais vous renvoyer au contenu de mon article du 8 janvier, « Si je vous dis Akash » concernant les similitudes évidentes entre le problème du Cachemire et celui de Palestine, qui préfigurait, semble-t-il, de la réflexion du gouvernement américain.

Cette fois, George Bush a dénoncé nommément le "monde souterrain" du terrorisme, citant le Hamas, le Jihad islamique, le Hezbollah et le Jaish-e-Mohammad, la principale organisation islamique agissant au Cachemire. Au-delà des conceptions sécuritaires et stratégiques, les USA reconnaissent désormais le caractère expansionniste de la course à l’armement non-conventionnel auquel se livrent les régimes « néfastes » qu’ils dénoncent. Le gouvernement français, qui a bien compris que ses normes en matière de politique étrangère étaient visées par l’Administration américaine, a réagi précipitamment par l’intermédiaire d’Hubert Védrine, qui a déclaré : "refuser de ramener tous les problèmes du monde à la seule lutte contre le terrorisme, même si elle est indispensable".

A Métula, nous proposons une clé d’analyse assez simple pour trancher dans ce débat, en demandant à la cantonade « quels sont les dangers objectifs qui menaceraient l’Iran ou l’Irak et qui justifieraient l’utilisation des ressources considérables, que nécessite l’acquisition et l’intégration de moyens militaires stratégiques, par ces pays extrêmement pauvres ? » Puisqu’il faut bien admettre que personne, ne menace l’Iran et l’Irak (et certainement pas les USA, Israël ou l’UE), l’analyste est bien obligé d’abonder dans le sens des Américains et de considérer que les efforts de ces pays revêtent un caractère offensif et que Védrine ferait aussi bien de se réveiller ! Bush a raison, devant une menace ainsi définie, de prétendre que « le prix de l'indifférence serait catastrophique ».

Sans l’aborder spécifiquement, les prises de position du Président Bush vont raviver la discussion, qui est aussi bien philosophique que tactique, entre le devoir de respecter les différences des régimes établis sur des systèmes de valeurs différents des nôtres et le devoir d’ingérence, dans les affaires de ces régimes, lorsqu’il devient évident que les priorités qu’ils convoitent, vont vraisemblablement mettre en danger les systèmes établis autour de nos propres valeurs.

Loins de vouloir proposer notre interprétation de cette ambivalence, je voudrais cependant établir, que ces deux principes possèdent une argumentation valable et que la question de cette prévalence existe parmi les préoccupations prioritaires de l’homme occidental du XXIème siècle.

Admettons, à ce stade des choses, que la frontière entre ces deux dangers doit être délimitable, au moins de manière théorique. Admettons que son positionnement est affaire d’équilibre et de proportions, pour celui qui détient la puissance et que pour les autres, l’équation ne se pose pas dans les mêmes termes !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Fernand (Fernand) le samedi 02 février 2002 - 22h40:

Bonsoir Albert,
Il arrive quelquefois, que ma nuit soit coupée par une période d’insomnie.
Quand celle ci dure au delà du raisonnable, je ne résiste pas à la tentation de venir voir sur ce merveilleux site si divers ( et je ne dirais pas d’été Taw, parce que Bel ne le dirait pas), comment la soirée s’est achevée.
C’est ainsi quand on a chopé le virus.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le samedi 02 février 2002 - 22h03:

Mon ami Marc, le doute est ainsi levé. Je corresponds avec un ami du même nom que vous. Je suis particulièrement sensible à vos éloges. J’ai pu attirer, grâce à mes modestes écrits, un autre ami par la faiblesse de mes propos et en plus un homme à deux langues ; le judèo et le français, comme moi et nous. Je suis franchement surpris. Allez donc de votre entrain sur le grand tapis blanc roulant de nos Champs –Elysées en prenand bien soin de tenir la rampe. Je suis aussi sur la page Accueil, tous les lundi et cela depuis des lustres. Je vous conseille d’aller lire mon portrait passé, il y a trois semaines sur cette même page. Et vous aurez ainsi une idée du goulettois.
Mes chers amis Fer, Taw, Jex, Haq, Hai et les autres, notre grande famille s’est encore agrandie. Que la paix soit sur lui et sur notre maison. Admin ..aminette.
De la discussion, née l’amitié.

-Fernand , tu vas si tôt le samedi matin à la pêche sur harissa..? je croyais que tu allais à la syna avec les anti-pêcheurs...?
ALBERT

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le samedi 02 février 2002 - 20h48:

A Charenton …Il y a un Fort….’

Etienne…
Par loin des Maisons d’Alforts,
A Charenton se trouve un Fort
Connu par de jeunes et vieux hommes
Et peut être hanté par des fantômes.

A Charenton, il y a untel
Un commun des mortels
Qui s’est annoncé comme tel
Masseur, hier soir, la veille.

Ses mains, paraît t’il ne ressemblent en rien aux miennes.
Elles dégagent de l’onde guérisseuse qui soulage. Etienne.
Il emporte ses doigts
Chez le grand Rav Pinto, bénir ses phalanges
Bien comme il se doit.
Sa bénédiction en tête et ses choses sacrées en poche
Il annonçe à la plèbe juive qu’il guérissait des choses.
…………………………………
…………………………………
…………………………………
…………………………………

Ce poème est censuré par mes soins et s’arrête ici. J’apprends que la personne en question ne mérite nullement que je la dérisionne encore plus loin…car au moment même où je terminais mes derniers quatrains à la limite de la décence, un ami m’apprend que cette personne en question est un jeune homme bien sur tout rapport….J’y ai vu là un signe précurseur, sans doute dû au hasard mais en tout cas peut être……….
Vous ne perdez rien à l’ appeler et peut être il vous aidera sur certains maux physique car D.ieu livre ses dons aux gens purs
ALBERT SIMEONI
Mon ami Marc je reviens dans 15 minutes popur vous et pour les autres toujours en vers et en poèmes.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Moka (Moka) le samedi 02 février 2002 - 08h55:

Gooste, merci pour votre gentil mot.
Ce texte n’est pas de moi, je l’ai bien précisé dans sa présentation.
Que l’on ne m’accuse surtout pas de plagiat !
Par contre, je suis bien heureux de ma "trouvaille", d’autant qu’elle a plu et ému.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ariane (Ariane) le samedi 02 février 2002 - 06h16:

A Toufiq,
Le 11 septembre 2001, c'est aussi un film a voir calmement? Moi je peux toujours pas. Et toi Nao?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Fernand (Fernand) le samedi 02 février 2002 - 06h09:

Marc,
Je te souhaites bienvenue au club des inconditionnels de la poésie d'Albert et de sa sensibilité Tune.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Marc (Marc) le samedi 02 février 2002 - 05h30:

Cher Albert,
qui peut m'accuser de recevoir de l'argent de toi,
je ne te connais pas si non par tes ecrits sur harissa. Qu'est-ce que tu t'en fou si quelqu'un te soupsonne, ELI A'ND RABBI MAYARFOU HAD. jE PENSE QUE TU ES ASSEZ FORT POUR IGNORER TOUTE CRITIQUE NEGATIVE OU POSITIVE, n'est-ce pas? ya Sidi? A Tunis on disait: Zamer Ya Bouliss Echkoun Iferek taht Esoujra. Voila ce qui faut dire aux Manquoub et Eli Tayah Qaou. N'est-pas? A bientot.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le samedi 02 février 2002 - 03h23:

nao you are most welcome,"it is nao or never",as much as possible try to transcend your temporary earthly identity and remember that you are eternal spirit soul,all of this is nothing but a movie,as we watch it we get all exited and get caught up in the action.take a deep breath and watch it calmly.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le samedi 02 février 2002 - 01h24:

TUNES CELEBRES D'ISRAEL

Je vous informe que Sylvain Shalom n'est pas "ancien ministre" mais qu'il est le ministre des finances actuel d'Israel.

drnaor@012.net.il

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le samedi 02 février 2002 - 01h22:

Qui est l'ennemi

Par Daniel Pipes, Commentary, janvier 2002.

Traduit de l'anglais par Norbert Lipszyc spécialement pour Reponses-Israel

Avec qui, ou quoi, les Etats-Unis sont-ils en guerre? La réponse à cette question a des implications profondes pour la stratégie, la diplomatie publique, la politique étrangère et la politique nationale. Il semblerait que la réponse soit évidente, mais ce n'est pas le cas.

Durant les premières semaines après le 11 septembre, chaque fois où le Président Bush mentionnait l'ennemi, il insistait sur le fait que ce n'était ni les Afghans, ni les Musulmans, mais des gens qu'il appelait "ceux qui font le mal" ou les "mauvais". Ces appellations bizarres et même un peu comiques, semblent avoir été choisies délibérément pour n'offenser personne ni aucun groupe. Cela permettait aussi à Bush de regrouper sous un même vocable toute une séries d'événements avant même de savoir qui en était responsable. Ainsi quand les mystérieuses lettres à l'anthrax apparurent, il put blâmer ces mêmes "faiseurs du mal" qui continuaient à essayer de faire du mal à l'Amérique et aux Américains.

Quel était le but de ces auteurs d'actes criminels? Sur ce sujet le Président Bush a aussi prudemment parlé en termes très généraux. Ils sont des gens "motivés par la haine", ou, de manière un peu plus spécifique, "des gens sans pays", ou encore à une autre occasion, "des gens essayant de prendre un pays, des parasites du pays hôte". Quand il aborda le sujet de ce que les Etats-Unis prévoyaient de faire, le Président a été encore plus prudent, parlant essentiellement de "poursuivre les auteurs du mal et de les traduire en justice».

Même après le début de la guerre en début octobre, Bush n'a pas cherché à être plus précis, se référant aux hostilités comme "un effort commun pour éradiquer le mal là où nous le trouverons". La seule innovation fut d'introduire le concept de "guerre contre le terrorisme" quelquefois appelée aussi "guerre contre le terrorisme et le mal". Mais cela est encore plus confus. Le terrorisme est une tactique militaire utilisée par divers groupes et individus de par le monde pour des fins diverses. Parler de "guerre contre le terrorisme" c'est comme parler de guerre contre les armes de destruction massive. Il faut d'abord savoir qui déploie ces armes et pour quelles raisons.

Quels les buts de cette guerre? Ils sont tout aussi troubles. Quand Bush annonce le début des opérations militaires le 7 octobre il en définit le but comme "le démembrement et … la défaite du réseau mondial de la terreur", un néologisme encore une fois très imprécis. Que cherche ce réseau de la terreur? D'autres qu'AL Qaida en sont-ils membres? Comprend-il les groupes islamistes militants comme le Hezbollah ou le Hamas? Comprend-il des groupes non musulmans comme l'IRA ou les Tigres Tamouls, des états comme l'Irak?

Le secrétaire d'état Donald H Rumsfeld en particulier a semblé troublé par l'imprécision des ces buts dangereusement ambitieux. Il a même très vite rejeté comme irréaliste l'idée "d'éliminer le terrorisme de la surface de la terre", tout en proposant des buts aussi vagues. Rumsfeld a déclaré que les Américains étaient un peuple épris de liberté et que donc sa définition de la victoire était un environnement où ils "pourront vivre pleinement ces libertés" et où d'autres seraient dans l'impossibilité "d'affecter négativement notre mode de vie". C'est admirable mais ce n'est certainement pas un objectif que l'on peut confier à un général en lui disant "Voilà ta mission".

Le déroulement de la "guerre contre le terrorisme" n'a pas éclairé la situation. Le bur déclaré au départ en Afghanistan n'était pas d'extirper le régime Taliban mais seulement de le contraindre à livrer Osama Ben Laden et ses acolytes; ce n'est qu'après que les Taliban aient refusé que les Etats-Unis se sont attaqués à eux avec toutes leurs forces. Le même scénario risque de se reproduire avec l'Irak. A la fin novembre le Président a exigé que Saddam Hussein autorise à nouveau l'inspection de ses sites susceptibles de contenir des armes de destruction massive ou subisse les conséquences de son refus. Quand on l'interrogea lors d'une conférence de presse sur ce que pourraient être ces conséquences, Bush a répondu de manière énigmatique: "il le découvrira par lui-même".

Un observateur bien informé au moins a compris que Bush ne savait pâs ce qu'il allait faire en suite.* En effet dès décembre il semblait clair qu'au delà de l'Afghanistan le gouvernement américain n'avait encore pris aucune décision.

C'est tout à fait compréhensible. Conceptuellement, le conflit dans lequel les Etats-Unis se sont engagés est quelque chose de neuf. C'est un combat contre des ombres -- personne, par exemple, n'a encore pris la responsabilité pour les attentats du 11 septembre -- et ce fait seul rend absurde les buts conventionnels d'une guerre comme la défaite d'une armée ou l'occupation de territoires. Les Etats-Unis ont été pris par surprise et sans aucune préparation le 11 septembre. Quel que soit le nombre de fois où les Américains ont été frappés par le terrorisme auparavant ils ne s'étaient jamais attendus à lancer une guerre à grande échelle contre l'ennemi.

L'usage d'euphémismes en temps de guerre peut présenter des avantages, d'autant plus quand on ne sait pas où on va. En se retrouvant en situation d'urgence le 11 septembre, le gouvernement a instinctivement évité d'être spécifique pour ne pas se lier les mains. En désignant les "faiseurs du mal" et les "terroristes" sans mentionner d'autre nom que celui de Ben Laden permettait le maximum de flexibilité. En n'insultant personne en particulier Washington pouvait attirer plus facilement des partenaires potentiels de la "coalition contre la terreur" menée par les Etats-Unis. . De la même manière l'Administration pouvait, au moins théoriquement, ajouter ou retrancher des cibles au gré des circonstances; un partenaire d'aujourd'hui, la Syrie par exemple, pouvant devenir un méchant de demain.

Mais l'imprécision a aussi son coût. Si les politiques assignent à leurs militaires des objectifs imprécis ou contradictoires, leurs efforts rencontreront les pires difficultés, comme l'a écrit Carl von Clausewitz dans "Sur la Guerre" (1832). L'histoire de la guerre au cours des âges confirme cette règle, comme les Américains ont pu le noter durant les récentes décades (depuis la traversée de l'Europe trop lente par Eisenhower pour éviter l'avance soviétique durant le 2ème Guerre Mondiale jusqu'au Général Schwarzkopf d'éliminant pas le Garde Républicaine de Saddam Hussein durant l'Opération "Tempête du Désert"). Il n'y a pas que les généraux qui ont besoin de savoir qui ils combattent ou ce pourquoi ils se battent, l'administration, les amis et ennemis étrangers et bien sûr le peuple américain doivent aussi le savoir.

Qui alors est l'ennemi? Le message du 11 septembre était très clair, ne permettant aucune ambiguïté: l'ennemi était l'islamisme militant. Pas étonnant alors que, avant même de savoir qui était effectivement responsable, le gouvernement ait été réticent à désigner le coupable. En plus des considérations déjà citées, il y avait des précédents historiques récents pour l'en détourner.

En février 1995, au moment de la pire violence opposant en Algérie les groupes islamistes armés les plus sanguinaires au gouvernement répressif, le Secrétaire général de l'OTAN Willy Claes déclara que, depuis la fin de la guerre froide, "le militantisme islamique était apparu comme la menace la plus grave contre l'alliance atlantique et la sécurité de l'Occident". En effet Claes avait dit que, non seulement l'Islamisme représentait pour l'Occident le même type de menace qu'avait représenté auparavant le Communisme, mais que le danger était plus grand car l'Islamisme militant comprenait des éléments de "terrorisme, de fanatisme religieux et d'exploitation sociale et d'injustice économique".

Claes avait entièrement raison, mais ses déclarations ont été accueillies comme un outrage par l'ensemble du monde musulman, et il fut obligé de se rétracter ou de démissionner. "Le fondamentalisme religieux qu'il soit islamique ou autre, n'est pas une préoccupation de l'OTAN" dut-il expliquer humblement.

A la suite du 11 septembre il est peut-être plus facile de dire ce que Claes ne fut pas autorisé à dire, mais pas entièrement, et certainement pas pour quelqu'un qui n'est pas en position d'autorité. Il est certain que personne ne désire repasser par où Claes est passé. Et pourtant la réalité est là et est incontournable.

Depuis au moins 1979, lorsque l'Ayatollah Khomeini prit le pouvoir en Iran avec le cri de guerre "mort à l'Amérique", l'islamisme militant a été l'ennemi déclaré des Etats-Unis. Il en est devenu maintenant l'ennemi numéro 1. Les organisations terroristes que vise Washington, les immigrants qu'il interroge, ou les états qu'il soupçonne, tous sont islamistes ou liés aux islamistes. Washington peut ne pas dire ce qu'il pense, ses actions révèlent sa pensée profonde.

Définir l'Islam militant comme l'opposant au long terme lui causant le plus de soucis n'est pas ignorer les autres opposants. Les Etats-Unis ne manquent d'adversaires non islamistes: les tyrannies communistes de Corée du Nord et de Cuba, les dictateurs arabes en Irak, Syrie et Libye, et quelques autres de moindre importance. Mais ces adversaires, y compris Saddam Hussein, ne disposent pas de ce qui rend les islamistes militants si dangereux: sa ferveur idéologique, sa portée, son ambition et sa capacité à résister. Bien que la population à laquelle s'adresse l'islamisme soit limitée aux Musulmans, elle représente au total un sixième de la race humaine, avec un taux de naissances élevé et on le trouve dans toutes les parties du monde.

Au moment où les extrêmes venus d'Europe de la gauche communiste et de la droite fasciste sont en perte de vitesse et inefficaces, l'islamisme militant s'est montré le seul mouvement totalitaire réellement vivant dans le monde d'aujourd'hui. Comme tous ses leaders l'ont clairement déclaré, l'un après l'autre, ils se voient comme le seul rival de la civilisation occidental et son successeur inévitable. Bien que de nombreux observateurs occidentaux (qui se trompent) ont qualifié cet islamisme de croyance mourante,** c'est une force avec laquelle il faudra probablement compter pendant des dizaines d'années encore.

Quelles populations précisément forment l'islamisme militant. On peut les classer en trois éléments principaux.

Le premier cercle comprend Osama Ben Laden et ses semblables, les 19 pirates de l'air du 11 septembre, Al Qaida, les chefs du régime Taliban en Afghanistan, et le réseau des autres groupes violents qui s'inspirent de l'idéologie islamique militante. Ces groupes ont pour la plupart été créés depuis 1970, devenant une force de plus en plus importante dans le monde musulman. Le réseau, baptisé "Islaminterm" par certains critiques musulmans, comporte des variantes Chiites et Sunnites. Il attire riches et pauvres et est actif dans des régions aussi éloignées que l'Afghanistan, l'Algérie, l'Argentine. En 1983, ses membres lancèrent une campagne de violence contre les Etats-Unis dont le point culminant, le triomphe, fut l'opération spectaculaire du 11 septembre. Au total, le réseau comporte un nombre de membres inversement proportionnel à leur fanatisme, quelques milliers en tout.

Le second cercle comprend une population beaucoup plus importante de militants favorables à la vision radicale et utopique d'Al Qaida mais ne faisant pas partie de celui-ci. Leurs opinions ont été visibles dès que les hostilités ont commencé en Afghanistan: les dizaines de milliers de manifestants et de mudjahidins qui exprimaient leur haine absolue de l'Amérique, et appelaient de leurs vœux de nouveaux actes de violence. Des pays habituellement calmes et qui ne sont pas berceaux du radicalisme se sont réveillés pour protester contre la campagne américaine. Les cris et slogans de ces islamistes partout dans le monde se ressemblaient beaucoup:

Indonésie: "US en enfer"! Malaisie: "l'Amérique en enfer" et "Détruisons l'Amérique"! Bangladesh: "Mort à l'Amérique" et "Osama aide nous"! Inde: "Mort à l'Amérique, Mort à Israël, Talibans nous vous saluons"! Sri Lanka: "Bin Laden nous sommes avec toi"! Oman: L'Amérique est l'ennemi de Dieu"! Yémen: L'Amérique est le grand Satan"! Egypte: "USA en enfer, les Afghans gagneront"! Soudan: "A bas l'Amérique"! Bosnie: "Vive Ben Laden"! Grande Bretagne: "Tony Blair brûlera en enfer"!

Autant qu'on peut l'estimer de données électorales, d'enquêtes et de données partielles et de l'opinion d'observateurs chevronnés, cet élément islamiste représente de 10 à 15% de la population musulmane totale d'un milliard de personnes, soit environ 100 à 150 millions de personne de par le monde.

Le troisième cercle comprend les Musulmans qui n'acceptent pas la totalité du programme des islamistes mais sont d'accord avec son anti-américanisme fondamental. On rencontre ce sentiment dans tout l'éventail politique. Un fasciste laïc comme Saddam Hussein partage cette haine des Etats-Unis avec les gauchistes du PKK kurde et avec un personnage aussi singulier que Mouamar Kaddafi. Les enquêtes d'opinion fiables dans le monde arabe n'existent pas, mais mon évaluation est que la moitié des Musulmans, soit 500 millions de personnes, ont plus de sympathie envers Osama Ben Laden et les Talibans qu'envers les Etats-Unis. Il est glaçant de penser qu'une telle multitude de gens haïssent les Etats-Unis.

Cela ne veut pas dire que l'anti-américanisme est universel chez les Musulmans où d'importants bastions pro-américains subsistent. Parmi ceux-ci on trouve le corps des officiers de l'armée turque, qui sont les arbitres absolus des destinées de leur peuple, plusieurs leaders de républiques à majorités musulmanes de l'ancienne URSS, les éléments dissidents qui émergent en Iran, et, de manière plus générale, les Musulmans qui ont vécus directement sous la coupe des Islamistes.

Ensemble ils ne représentent qu'une minorité. Ailleurs, partout, l'anti-américanisme redresse la tête: aussi bien parmi les femmes protégées de l'élite saoudienne que chez les habitants mâles des taudis du Caire, parmi les personnes âgées du Pakistan et les étudiants des écoles musulmanes de Washington. Cette hostilité ne se limite pas aux sentiments. Depuis le Vietnam, et même avant le 11 septembre, plus d'Américains sont morts de la main de radicaux islamistes que de tout autre ennemi.

La situation est grave, mais elle n'est pas désespérée, pas plus qu'elle ne l'était au plus noir de la guerre froide avec l'Union Soviétique. Ce dont nous avons besoin, maintenant comme alors, c'est de désigner avec précision et honnêteté l'ennemi et d'avoir des conceptions claires pour le confronter. Le premier pas dans ce sens est de comprendre que, paradoxalement au vu des statistiques ci-dessus, les Etats-Unis ne sont pas engagés dans un bataille totale entre l'Islam et l'Occident, ni dans ce qu'on a appelé un "choc des civilisations".

Ce terme qui a été rendu célèbre a d'abord été avance par l'analyste politique Samuel Huntington. Il a été repris, de manière diabolique, par Osama Ben Laden. L'idée est sans aucun doute attrayante, mais elle n'est pas exacte. Il est vrai que de nombreux islamistes recherchent cette confrontation, convaincus qu'ils sont que l'Islam prévaudra et deviendra universel. Mais de nombreux faits contredisent une vue aussi totalisante de la situation objective.

D'une part, la violence contre les Américains, et contre les Israéliens, les occidentaux et les non-Musulmans en général, n'est qu'une des parties de l'histoire. L'inimitié des islamistes envers les Musulmans qui ne partagent pas leurs vues est tout aussi violente. Le règne des Talibans en Afghanistan ne l'a-t'il pas suffisamment démontré? Les atrocités sans nombres et les actes de cruauté gratuite envers leurs frères musulmans suggèrent une attitude presque génocidaire. Ce que l'on ressent quand on est libéré d'une répression tellement cruelle a été montré clairement par le rapport du New-York Times dans une ville d'Afghanistan le 13 novembre:

"Durant les 12 heures depuis que les soldats talibans ont quitté la ville, une humeur joyeuse s'est intallée. Les gens de Taliqan qui ont vécu pendant deux ans sous l'oppressive loi islamique des Talibans, sont descendus dans la rue pour rejeter les restrictions qui s'étaient appliquées aux aspects les plus intimes de leur vie. Les hommes ont jeté leurs turbans aux ornières. Les familles ont exhumé leurs postes de télévision cachés. Les restaurants ont diffusé de la musique. On a allumé des cigarettes et les jeunes gens ont annoncé leurs intentions de laisser pousser leurs cheveux."

Les Talibans n'ont pas été une exception. Des militants islamistes ont brutalisé des Musulmans partout où ils ont eu un pouvoir ou ont cherché à obtenir le pouvoir. J'ai déjà mentionné l'Algérie, pays où, grâce à une décade de barbarie par les islamistes, on compte plus de 100 000 victimes, dont le nom est devenu le synonyme de la violence contre des coreligionnaires. De semblables orgies de meurtres, à plus faible échelle, se sont produites en Egypte, au Liban, en Turquie. Et comment qualifier la guerre de l'Iran islamiste contre l'Irak non islamiste après 1982 avec ses centaines de milliers de morts musulmans? L'islamisme militant est une idéologie totalitaire qui ne fait aucune différence entre ceux qui se dressent sur son chemin.

Une autre raison pour douter de la notion de choc des civilisations est que ce concept conduit à ignorer des distinctions importantes et même cruciales entre civilisations. De telles distinctions apparurent avec beaucoup d'émotion en 1989, quand une minorité significative de Musulmans de par le monde protestèrent contre la fatwa émise par l'ayatollah Khomeini condamnant à mort Salman Rushdie. En Iran même, 127 intellectuels signèrent une pétition contre cette fatwa de Khomeini, alors que plusieurs occidentaux en vue cherchèrent à lui trouver des excuses ou à la "comprendre". Dans une déclaration typique, par exemple, le président de la conférence des évêques français expliqua que les Versets Sataniques étaient "une insulte à la religion", comme si cela justifiait suffisamment la menace de mort contre Rushdie.

Prenons un autre exemple plus proche, dans le temps et dans l'espace. Après le 11 septembre, une enquête d'opinion dans la catholique Italie constata qu'un quart des Italiens considéraient que les Américains n'avaient eu que ce qu'ils méritaient. Même certains Américains se sont rangé derrière les attaquants, ou tout au moins ont approuvé les cibles qu'ils avaient choisies: «je vote pour quiconque peut faire exploser le Pentagone" déclara un professeur de l'université du Nouveau Mexique. Ces gens font-ils partie pour autant du monde islamiste? Et que dire des centaines de millions de Musulmans qui ont été horrifiés par ces attentats suicides? Ne font-ils pas partie du monde musulman?

Ceci nous amène à une vaste question liée à la précédente, le "problème" est-il inhérent à l'Islam lui-même? Comme toutes les grandes religions, l'Islam est sujet à diverses interprétations, allant du mystique au militantisme, du plus doux au plus révolutionnaire. Ses idées les plus fondamentales ont donné lieu à des explications des plus contradictoires. En même temps, l'Islam, à la différence d'autres religions, contient un vaste arsenal de règles concernant le vie publique et les relations avec les non-croyants. Celles-ci sont à l'opposé des sensibilités modernes et elles n'ont pas encore été abandonnées. En bref, le dur travail d'adaptation de l'Islam au monde contemporain n'a pas encore eu lieu. Ce fait à lui seul explique l'attrait de l'idéologie islamiste militante.

Cette idéologie n'est pas un phénomène neuf. Ses racines remontent au mouvement Wahabite du 18ème siècle, aux écrits d'Ibn Taymiya au 13ème siècle et même aux Kharijites du 7ème siècle. Mais, comme il se doit pour une idéologie moderne, la version actuelle englobe un nombre plus grand d'aspects de la vie (par exemple, la dimension économique) que les avatars d'avant l'ère moderne. Elle a aussi emporté plus de succès politique. Une compréhension radicale de l'Islam a couvert une étendue plus importante que durant les 14 siècles de l'histoire de l'Islam.

Le radicalisme est la réponse actuelle enragée à la question qui a hanté les Musulmans pendant les 200 ans où le pouvoir et la richesse dont bénéficiait le monde de l'Islam s'en est lentement allé au cours des 5 siècles avant l'année 1800, et où d'autres peuples et nations se sont eux développés. Qu'est-ce qui s'est détraqué? Si l'Islam apporte la bénédiction divine, selon sa croyance, pourquoi les Musulmans se portent-ils aussi mal? Les Musulmans se sont tourné vers de nombreuses idéologies extrémistes dans la période moderne, du fascisme au léninisme, au pan-arabisme et même au pan-syrianisme, dans des tentatives de trouver une réponse à cette question par tout autre moyen que l'introspection, la modération, l'auto-entraide. L'islamisme militant s'avère la plus populaire, la plus cause d'illusions et la plus désastreuse de toutes ces idéologies.

Mais la nature sans précédent de sa dominance, ironiquement, présente un espoir. L'interprétation militante qui se développe aujourd'hui peut régresser dans le futur. Le jihad terroriste contre l'occident est l'une des lectures de l'Islam, ce n'est pas la quintessence éternelle de l'Islam. Il y a 40 ans, au plus haut du prestige de l'Union Soviétique, et durant les beaux jours du nationalisme pan-arabe, l'islamisme militant n'avait quasiment pas d'influence politique. Ce qui a provoqué son émergence est en soi une question fascinante, mais le point que je veux faire est que, de même que l'islamisme militant n'était pas une force politique importante il y a à peine 40 ans, il est raisonnable de penser qu'il ne le sera plus dans 40 ans.

Par contre, si l'extrémisme d'aujourd'hui était réellement une partie intégrante de l'Islam, il n'y aurait pas de solution autre que de mettre en quarantaine, ou de convertir, un sixième de l'humanité. A tout le moins, ni l'une, ni l'autre de ces perspectives ne sont réalistes.

Si le heurt qui fait trembler la terre aujourd'hui n'est pas entre deux civilisations, il est pour le moins un heurt entre les membres d'une même civilisation, spécifiquement entre les islamistes et ceux que nous appellerons, par manque d'un meilleur terme, les Musulmans modérés. Comprenons bien que "modéré" ne signifie pas libéral, ni démocratique, mais seulement anti-islamiste. Tout comme les idéologies occidentales perverties du fascisme et du communisme furent une menace pour l'occident et durent être extirpées, il en va de même pour l'islamisme et le monde musulman. La bataille pour l'âme de l'Islam durera sans aucun doute de nombreuses années et causera de nombreuses victimes; elle sera la plus grande bataille idéologique de l'ère postérieure à la guerre froide.

Où cela nous conduit-il? Les Etats-Unis, pays éminemment non musulman, ne peut évidemment pas régler les problèmes du monde musulman. Il ne peut pas plus résoudre le traumatisme de l'Islam moderne, ni même réduire le sentiment anti-américain qui prévaut dans le monde musulman. Dans la bataille entre Musulmans nous serons des étrangers.

Mais les étrangers, les Etats-Unis en particulier, peuvent apporter une aide décisive pour amener plus vite la fin de la guerre et en influencer l'issue. Ils peuvent atteindre ces buts en affaiblissant le camp islamiste et en aidant le camp modéré. Le processus a déjà commencé dans cette guerre dite contre le terrorisme, et ses premiers résultats sont évidents en Afghanistan. Aussi longtemps que les USA ne s'en sont pas mêlés, les Talibans régnèrent dans ce pays et l'Alliance du Nord apparaissait comme une force inefficace. Dès que les USA s'impliquèrent militairement, les Talibans s'effondrèrent et l'Alliance du Nord balya tout lepays en quelques semaines. La tâche est la même à plus grande échelle: affaiblir les islamistes là où ils détiennent le pouvoir, décourager leur expansion, et apporter son soutien aux éléments modérés.

Affaiblir l'islamisme militant demandera une politique faisant preuve d'imagination et de fermeté, adaptée à chaque pays. L'impact de la puissance américaine a déjà été ressenti en divers endroits, de l'Afghanistan, où elle a renversé le gouvernement, aux Philippines, où 93 millions de dollars d'aide militaire et de sécurité, plus un contingent de conseillers, aide à la défaite que le gouvernement inflige aux insurgés islamistes. Au Pakistan, le FBI entraîne les agents du service de l'immigration à détecter les terroristes cherchant à s'infiltrer à partir de l'Afghanistan. Les régions en anarchie de la Somalie seront peut-être les prochaines sur la liste.

Dans certains cas le changement se fera brutalement et rapidement, dans d'autres, l'évolution sera lente et prendra longtemps. Au Pakistan, l'état doit à être forcé à prendre le contrôle des célèbres madrasas (les écoles religieuses) qui inculquent l'extrémisme et promeuvent la violence. En Iran et au Soudan, un effort sur plusieurs voies beaucoup plus vigoureux et prolongé sera nécessaire pour faire cesser le règne de l'islamisme. Au Qatar, siège de la chaîne de télévision al-Jazira, le porte-parole d'Osama Ben Laden, ma pression doit être mise sur le gouvernement pour promouvoir les enseignements d'un Cheikh modéré plutôt que ceux de l'extrémiste Yousouf-el-Qaradawi (celui qui a prêché "à l'heure du jugement les Musulmans combattront les Juifs et les tueront").

Le cas de l'Arabie Saoudite est particulier, car c'est la patrie d'Osama Ben Laden et de 15 de ses terroristes suicides. C'est le lit d'où sont sorties les idées qui guident les Talibans et la source de la plupart des fonds du réseau islamiste dans le monde. Bien que les dirigeants saoudiens aient mis en place une relation de travail avec l'occident depuis des dizaines d'années, ils ont permis aux militants islamistes d'occuper le discours public du royaume. L'islamisme doit être éradiqué des livres scolaires (où, par exemple, un élève de seconde apprend que "les Musulmans doivent obligatoirement être loyaux les uns envers les autres et considérer les infidèles comme des ennemis"), des médias et du reste de la vie publique.

Sur d'autre fronts, les centres monétaires dans le monde, des Emirats Arabes Unis à Hong-Kong, devront être forcés à combattre et éradiquer le blanchiment d'argent pour Al Qaida par le biais des organes de "charité islamique". Le Président Chirac a reconnu que l'Europe avait été un havre pour les extrémistes islamiques. Ce problème doit être pris au sérieux et résolu énergiquement.

La guerre contre l'islamisme militant a des implications internes aux Etats-Unis également, car le danger dans le pays n'est pas moindre qu'à l'étranger. L'objectif est d'empêcher les anti-occident en notre sein de nous faire du mal, et les moyens à employer incluent les expulsions, emprisonnements, et tout moyen de les empêcher d'agir. Ceci implique une révision drastique de nos lois d'immigration, en particulier la fin de l'assomption naïve que toute personne qui désire immigrer aux Etats-Unis lui veut du bien. Cela signifie la mise en place d'un filtre idéologique dans les procédures d'admission et, comme l'a dit le Président, "ajouter de nombreuses questions que l'on n'avait pas posées jusqu'à présent". Cela signifie réprimer avec la plus grande fermeté les fondations islamistes dites charitables qui servent de relais aux transferts de fonds vers les groupes terroristes. Et cela signifie des tribunaux militaires lorsque c'est nécessaire avec restriction des droits de la défense dans certains cas. Enfin, lorsque cela paraît approprié, l'usage du profil psychologique pour découvrir les terroristes dormants et autres. De la manière la plus évidente, cela signifie aussi que le Président doit cesser de rencontrer, et ainsi légitimer, des leaders islamistes militants, comme il l'a fait à de maintes reprises à la fois avant et après le 11 septembre.

Il ne faut pas nous faire d'illusions. Si les Etats-Unis ont plus de 100 millions d'ennemis islamistes (sans compter un nombre encore plus grand de Musulmans qui nous vouent aux gémonies) ils ne peuvent pas être tous mis hors d'état de nuire. Le but doit donc être de les décourager d'agir et de les contenir. L'islamisme militant est trop populaire et prévalent pour être détruit militairement. Il ne peut qu'être empêché de nuire.

Pour reprendre l'expression de George Kennan dans "Les sources de la conduite soviétique", son article célèbre de 1947 sur la menace communiste, "l'élément principal de toute politique américaine envers (l'islamisme militant) doit être de contenir ses tendances expansionnistes patiemment, au long terme et de manière ferme et vigilante." Le but est de convaincre ses adhérents que l'usage de la force contre les Etats-Unis est au mieux inefficace et au pire contre-productif. Les Algériens, les Malaisiens ont le droit de se sentir anti-américains, ils ne peuvent pas agir contre les Etats-Unis ni faire du mal à ses ressortissants. La seule manière d'atteindre ce but est de leur faire peur. Cela requiert de la dureté, de la détermination, de la persévérance, telles que les Américains n'en ont pas fait montre depuis longtemps. Cela demandera aussi des alliés.

C'est là qu'interviennent les Musulmans modérés. Si environ la moitié du monde musulman hait l'Amérique, l'autre moitié ne la hait point. Malheureusement ils sont désarmés, troublés et sans voix. Les Etats-Unis n'ont pas besoin d'eux pour leur puissance. Ils ont besoin de leurs idées et pour la légitimité qu'ils lui donnent. En ceci leurs forces complètent celles de Washington.

Le gouvernement américain n'a pas d'autorité religieuse pour parler de l'Islam, même s'il ne s'en rend pas compte. D'un côté il y a Osam Ben Laden qui clame que le monde est divisé en bons Musulmans et méchants non-Musulmans, puis qui appelle au Jihad contre l'Occident. Comment un gouvernement laïque et en majorité chrétien peut-il répondre à cela? Certainement pas directement, bien que ce soit ce que l'Administration ait tenté inefficacement de faire.

Ainsi le 3 novembre, Christopher Ross, ancien ambassadeur, parlant au nom du gouvernement américain en arabe pendant 15 minutes sur la chaîne al-Jazira a cherché à réfuter les accusations d'Osama Ben Laden disant que l'Amérique est l'ennemi de l'Islam. Ross a aussi pris l'offensive en disant à son audience que les "auteurs de ces crimes n'ont aucun respect pour la vie humaine, même celle des Musulmans", et que Ben Laden était le vrai ennemi de l'Islam.

La prestation de Ross sur al-Jazira est l'une des nombreuses ouvertures lancées par Charlotte Beers, la Sous-Secrétaire d'Etat chargée de faire passer au monde musulman le message de l'Amérique. Beers, qui fut la présidente de l'agence de publicité Walter Thompson et Ogilvy &Mather, surnommée la reine du "branding", est partiellement responsable de l'ouverture du Centre d'Information de la Coalition (CIC), le centre de guerre pour l'opinion publique. Avec deux douzaines de collaborateurs le CIC propose des points de rencontre journaliers et hebdomadaires aux journalistes et il a mis au point une campagne pour convaincre les Musulmans de l'attitude favorable de l'Amérique envers eux et envers leur foi. Il s'est assuré qu'une quantité plus importante d'aide humanitaire arrive en Afghanistan pour le mois du ramadan. Le CIC a envoyé un "catalogue des mensonges des Talibans" aux journaux pakistanais et il a organisé des rencontres pour les journalistes de pays à majorités musulmanes avec les décideurs américains. Il emploie également la culture populaire pour modifier la perception de l'Amérique dans le monde musulman, en encourageant, par exemple, selon le magazine Variety, le dialogue entre jeunes spectateurs américains et moyen-orientaux de la chaîne vidéo musicale MTV.

En ce qui concerne l'Islam lui-même, le CIC a pour but, selon les paroles de Beers elle-même, de faire en sorte qu'il devienne difficile pour les Américains de ne pas reconnaître et respecter cette religion. Cela signifie des débats publics sur la compatibilité entre les valeurs américaines et islamiques, l'envoi de bandes vidéos d'un imam faisant une invocation devant le Congrès, et l'impression d'affiches décrivant les "Mosquées d'Amérique". On a pu remarquer l'invitation faite par le Président aux 50 ambassadeurs musulmans pour rompre le jeûne du Ramadan à la Maison Blanche, avec le Secrétaire d'Etat Powell et divers ambassadeurs américains dans le monde faisant de même. Un responsable du Département d'Etat a expliqué l'objectif de tout ceci comme étant de démontrer au monde musulman que les Américains considèrent les fêtes religieuses musulmanes avec autant de respect que les fêtes chrétiennes ou juives. Les plans pour l'avenir sont encore plus ambitieux, comprenant un réseau de radios au Moyen-Orient qui doit commencer à émettre en février en 26 langues et destiné spécialement aux jeunes Musulmans.

Ces plans atteindront-ils leurs buts? On peut en douter, même en mettant de côté les aspects les plus absurdes, comme l'utilisation de MTV pour construire un pont entre civilisations, ou d'essayer de rendre l'Aït-al-Fitr aussi précieuse aux Américains que Noël. Ainsi la performance de Ross a été catastrophique "on avait l'impression d'un robot parlant arabe" selon un observateur arabe. Plus en profondeur, même si les objectifs du CIC sont louables, il s'agit après tout d'une guerre des idées, les bases de la campagne sont gravement erronées. Il reviendra à quelqu'un d'autre qu'un publiciste de Madison Avenue, un non Américain, de conceptualiser et de faire passer le message anti-Ben Laden, quelqu'un ayant la crédibilité nécessaire auprès des Musulmans et une profonde compréhension de leur culture. Ce quelqu'un est le Musulman modéré, le Musulman qui hait l'idée de vivre ous un régime islamiste militant et qui recherche quelque chose de meilleur.

En ce qui concerne l'Islam, le rôle des Etats-Unis est moins de proposer ses propres vues que d'aider les Musulmans ayant des opinions compatibles sur des sujets comme les relations avec les non-Musulmans, la modernisation, les droits des femmes et des minorités. Cela signifie aider les modérés à diffuser leurs idées sur des radios financées par les US, comme la nouvellement créée Radio Afghanistan Libre, et, comme l'a suggéré la Sous-Secrétaire d'Etat pour les affaires mondiales, Paula Dobriansky, s'assurer que des personnalités musulmanes, imams, docteurs de la loi et autres, fassent partie des programmes d'échanges culturels et universitaires financés par les Etats-Unis.

Les anti-islamistes sont aujourd'hui faibles, divisés, ils ont peur et sont généralement inefficaces. Les perspectives d'un renouveau musulman sont plus sombres que jamais en ces temps de radicalisme, jihad, rhétorique extrémiste, conspirations et culte de la mort. Mais les modérés existent, et ils ont beaucoup à offrir aux Etats-Unis dans leur bataille contre l'islamisme militant, en particulier leur connaissance intime du phénomène et de ses faiblesses potentielles. Ils apportent de plus une légitimité à toute campagne contre l'islamisme, simplement en rendant l'accusation "d'islamophobie" insoutenable.

En Afghanistan, les Etats-Unis ont écrasé le régime taliban, puis ils ont confié le pays à l'Alliance du Nord plus modérée; c'est à l'Alliance d'exploiter l'opportunité ainsi créée par les Etats-Unis. Le même schéma s'applique dans tout le monde musulman. Washington ne peut faire qu'une partie du travail. La transformation de ses victoires militaires en succès politiques dépend en fin de compte des Musulmans. La lutte contre l'islamisme militant ne peut être gagnée que si l'Amérique a la volonté et la persévérance de la mener à bien à terme, et l'intelligence de comprendre que son message doit être porté par d'autres voix que la sienne.

* Robert Kagan, "En avant vers la Phase II" Washington Post, 27 novembre 2001. Voir ma critique de "L'Echec de l'Islam Politique" d'Oliver Roy, Commentary, juin 1995.

** Mon article "Le Danger Intérieur: l'Islamisme Militant en Amérique" Commentary de novembre 2001.

© Daniel Pipes, Commentary Magazine, 2002.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Anonyme (Anonyme) le samedi 02 février 2002 - 01h21:

Vu et entendu au journal de 20:00 sur France 2, jeudi 31 janvier 2002:

SON: en voix off, David Pujadas informe brièvement les téléspectateurs que "Sharon va de plus en plus loin", car il a déclaré dans une interview "regretter de ne pas avoir liquidé Arafat à Beyrouth en 1982." Fin de l'info.

IMAGE: Pour illustrer ce qui est énoncé, une image en close up d'un gros titre du journal Maariv, qui publie ladite interview. Ceux qui lisent l'hébreu ont donc pu ,en écoutant Pujadas, lire le titre suivant: "Sharon: Si Arafat fait ce qu'il faut, il redeviendra un partenaire".

Le poids des mots, le choc des photos.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par GOOSTE (Gooste) le vendredi 01 février 2002 - 22h47:

Moka
ne sachant comment te joindre autrement que par ce truchement .je tenais a te dire que j'ai fait un copié collé de ton texte sur le forum Europe 1 et celui ci a ému bien des personnes .bravo .et merci
Gooste

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le vendredi 01 février 2002 - 21h32:

‘……Piqué au Vif… ’

Depuis l’Espagne L’Inquisitrice
Un grand messie dominici
Un descendant des Medeci
A la voix grave comme jadis
S’est enflammé loin de Pariss.. ( Paris°

‘Les Affreuses Etrangères sont à l’honneur
Elles distillent avec une grande horreur
Leur crachat, ce venin vil de serpents
Qui graisse leur gorge. Indécents.

Josèp Piqué , nous apprends-on
Est souillé de crotte jusqu’au menton
Lui qui ressemble au laveur /raton
Le voilà impliqué dans l’affaire ELF
Piqué jusque dans son âme ce Josép..( h)

Des bien sociaux qu’il a détourné
Aux pesetas transformés en or’ écu
Il en amassé et enfouit dans son cul.
IL répondra devant sa justice
De ces malversations commises.

Albert SIMEONI L…le Goulettois...

Marc….Crois-tu que les juifs ne me lisent pas….? Surtout quand c’est gratuit quant il s’agit de se rincer l’œil… !
Et puis dites moi vous…à force de m’encenser ils vont croire que je vous paye…Dites leur à ces pinochios de 4 sous que vous ne me connaissez pas…svp..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le vendredi 01 février 2002 - 21h11:

Nao:

Je suis d'accord avec toi sur la majorite des points que tu viens d'evoquer et je suis encore plus d'accord avec ton opinion a propos d'Arafat: c'est un homme Gaga qui n'a aucune sense de la logique et il entraine son peuple et d'autres encore deriere lui dans une illogique regrettable. Remarques, les autres leadeurs n'ont qu'a l'ignorer pour qu'il ne puisse plus jouer sa comedie et pourtant il ne le font pas.

Tout ce que je sais, c'est qu'il va bien falloir que les deux cotes fassent la paix car chai ma ydoum (rien ne dure eternellement). Il faut dire que 50 annees de conflit ne representent pas grand chose dans l'histoire de l'humanite. Mais bien sur, ce sont nos 50 annees et c'est maintenant que nous voulons la paix pas dans un ciecle.

Que puis-je te dire Isabelle, Je connais des Israeliens et je connais des Palestinens et les deux veulent la paix et les deux veulent une vie normale. Quelque fois, ces deux cotes se ressemblent tellement, je me demande pourquoi ils se battent. Meme leur fanatiques se ressemblent physiquement et mentalement. Moi personellement, je pense que si deux personnes d'une meme religion veulent prier au meme endroit, qu'ils le fassent (comme c'est le cas en Tunisie dans certains lieux de pelerinage Juif/Musulman : El Hamma et le Tombeau d'El Maarabi).La terre est grande et il y a de la place pourt tous. Mais je suis contre l'arrogance et les confiscations. Ces peuples doivent apprendre a accepter leurs differences et a vivre en bon voisinage. Ils n'ont pas trop de choix, c'est le seul choix qui leur soit presente.

Chabbat Shalom a tous.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ALBERT SIMEONI (Albert) le vendredi 01 février 2002 - 20h40:

Athé nous … ?
Aux témoins présents qui me lisent
Je jure devant D. ieu qui m’entend
Ne point ignorer ni son divin nom
Ni ses lois que certains contredisent.

Dois- je proclamer haut et fort
Aux ignorants et par mon for (intérieur)
Qu’aux matins naissants ?
J’invoque son saint nom
Jusqu’aux soirs mourants.. ?

L’Esprit de D. ieu m’habite
Et le seigneur divin cogite
Dans mon palais , ce gîte
Sous ma langue qui l’abrite.

Voilà mon cher Fellous
Votre monnaie rendu
Sans quelques Flouss.
M’avez vous entendu.. ?

ALBERT SIMEONI. Le croyant.
Moi je me fous de tous les ovnis et les satellites qui tombent sur nos têtes pourvu que nous soyons au dessus d'eux et non en dessous.
Continuez à politiser moi je poèmise à chacun sa mise.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le vendredi 01 février 2002 - 20h32:

Toufiq a tres bien resume la situation. Je suis d'un temperament trop passionne pour etre concise.
Merci Toufiq.
Nao

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le samedi 02 février 2002 - 01h18:

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