Par Admin (Admin) le dimanche 30 septembre 2001 - 05h38: |
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Par Toufiq (Toufiq) le samedi 29 septembre 2001 - 20h44: |
bien sur,marc au leui de "pas gentil " lire :affeux,abominable horrible,insuportable ect.aucune abomination ne doit etre toleree.les vies humaines doivent suivre leur cours de duree naturelles et personne n'a le droit de les interrompre.une mort violente c'est une mort de trop.
Par Marc (Marc) le samedi 29 septembre 2001 - 19h05: |
Cher Toufik, tu dis dans ton dernier commentaire je cite:"c'est pas tres gentil d'exterminer 6 millions de juifs.cela ne doit JAMAIS se reproduire.c'est pas tres gentil d'egorger des familles entieres en algerie,ni de gazer ses kurdes comme mr.saddam et malheureusement le gouvernement turc aussi.ni d'exterminer les armeniens,ni de vaporiser la jungle vietnamienne ,de bombarder londres,ou saquer rome comme l'on fait les barbares."
Tu uses les mots "Pas Gentil" A mon avis il fallait user les mots comme crime contre l'humanite , cruaute, impardonnable, etc..A part cela Il y a une grande difference entre Six million de Juifs extermines systematiquement et les autre crimes. Tu ne trouves pas?
Par Nejib BALTI (Drunkrat) le samedi 29 septembre 2001 - 18h36: |
A propos, voici l'histoire de DRUNKRAT. La chute est en Tunisien (c'est plus cool). Je la dedie en particulier a Yaelle et Delphine, ce les fera peut etre rire un peu.
THE DRUNKRAT STORY
Un soir, y’a un rat qui se ballade, il trouve un baril de vin et commence a en boire comme un malade, il en a tellement bu qu’il tombe très vite dans les pommes.
Alors arrive un chat, il se frotte les mains et se dit qu’il va d’abord boire un petit coup et ensuite se bouffer le rat ; il boit comme un malade et tombe aussi dans les pommes.
Le chien qui passait par la, se dit aussi qu’il serait plus sage de prendre un apéro et de bouffer ensuite. Et alors , il boit tellement qu’il frôle le coma et s’effondre.
Arrive ensuite un loup, il repère vite le rat, le chat et le chien, et commence son festin par une grosse rasade de vin qui le met KO en moins de deux.
Finalement, c’est un lion qui arrive et prend aussi le temps de déguster le vin avant de bouffer tout le monde. Et comme tout le monde, il ne tient plus debout et se s’affaisse au bord de la route.
A l'aube, le rat se réveille le premier, il se frotte les yeux, s’étire et se rend compte de tout le bordel autour de lui. Il se dit alors :
« Je ferais mieux d’ arrêter de boire, a chaque fois, c’est pareil, je casse tout autour de moi.
Et en Tunisien dans le texte, ca donne :
« Ezz....AB, KOUL MA NOUCHROUB, ENBALBEZHA ».
DRUNKRAT......
Par Anonyme le samedi 29 septembre 2001 - 18h22: |
Salut Jacky, j'espere que c'est vraiment toi qui a redemandé ce texte et que ce n'est pas encore un truc de virus qui se propagent par email. Et aprés tout, un virus ne peut pas faire grand mal a un Rt, surtout quand il est Drunk.
Amicalement a tous les Harissiens.
INSTRUCTIONS POUR LA VIE
1. TIENS COMPTE DU FAIT QUE LE GRAND AMOUR ET LES GRANDES REALISATIONS IMPLIQUENT UN GRAND RISQUE.
2. QUAND TU PERDS, NE PERDS PAS LA LEÇON.
3. SUIT LES TROIS R :
RESPECT POUR LE SOI,
RESPECT POUR LES AUTRES ET
RESPONSABILITE POUR TOUTE TES ACTIONS.
4. SOUVIENS-TOI QUE NE PAS OBTENIR CE QUE TU VEUX EST PARFOIS UN
MERVEILLEUX COUP DE CHANCE.
5. APPRENDS LES REGLES DE SORTE QUE TU PUISSES LES CASSER PROPREMENT.
6. NE LAISSE PAS UNE PETITE DISPUTE TERNIR UNE GRANDE AMITIE.
7. LORSQUE TU REALISES AVOIR FAIT UNE ERREUR, FAIS CE QU'IL FAUT POUR LA CORRIGER IMMEDIATEMENT.
8. PASSE DU TEMPS SEUL.
9. OUVRE TES BRAS AU CHANGEMENT, MAIS N'Y ABANDONNES PAS TES VALEURS.
10. SOUVIENS-TOI QUE LE SILENCE EST PARFOIS LA MEILLEUR REPONSE.
11. VIE UNE BONNE ET HONORABLE VIE. AINSI, QUAND TU DEVIENDRAS PLUS VIEUX ET Y REPENSERAS, TU POURRA L'APPRECIER UNE SECONDE FOIS.
12. UNE ATMOSPHERE AIMANTE ET AFFECTIVE A LA MAISON EST LA FONDATION DE LA VIE. FAIS TOUT CE QUE TU PEUX POUR CREER UNE MAISON TRANQUILLE ET HARMONIEUSE.
13. EN DESACCORD AVEC CEUX QUE TU AIMES, GERE SEULEMENT LA SITUATION
PRESENTE. NE RAPPELLES PAS LE PASSE.
14. PARTAGE ET PUBLIE TES CONNAISSANCES. C'EST UN MOYEN D'OBTENIR
L'IMMORTALITE.
15. SOIS GENTIL AVEC LA TERRE.
16. UNE FOIS PAR AN, VA QUELQUE PART OU TU N'ES JAMAIS ALLE.
17. SOUVIENS-TOI QUE LA MEILLEURE RELATION EST CELLE DANS LAQUELLE VOTRE
AMOUR POUR CHACUN DEPASSE VOTRE BESOIN DE CHACUN.
18. JUGE DE TON SUCCES EN FONCTION DE CE QUE TU AS DU SACRIFIER POUR L'OBTENIR.
19. APPROCHE L'AMOUR ET LA CUISINE AVEC UN ENTRAIN INSOUCIANT.
DRUNKRAT
Par Marc (Marc) le samedi 29 septembre 2001 - 05h26: |
Tout ce qui se passe actuellement, je crains bien, comme d'habitude va tomber sur la tête des Juifs et d'Israël. Puisque à tout prix l'Amérique essaye d'avoir comme alliés les bons et les mauvais. Figurez-vous qu'a la cathédrale nationale à Washington, l'Imam qui s'est adressé au public pendant le service en mémoire des victimes du WTC, il est le président d'une communauté musulmane qui a supporté le Hamas et le Hezballah........ D' merci que ce jour-là il n'était pas volontaire au suicide.
Par Toufiq (Toufiq) le samedi 29 septembre 2001 - 05h25: |
qui se souvient de cette chanson multilingue:
Mais,qu'es ce que tu m'a fait,va t'en laisse moi rouh 'aliya, si mon coeur est en feu c'est toi li sha'altou fiya" rien a voir avec les commentaires suivants ou precedents,juste un souvenir comme ca.
Par Toufiq (Toufiq) le samedi 29 septembre 2001 - 05h17: |
c'est pas tres gentil d'exterminer 6 millions de juifs.cela ne doit JAMAIS se reproduire.c'est pas tres gentil d'egorger des familles entieres en algerie,ni de gazer ses kurdes comme mr.saddam et malheureusement le gouvernement turc aussi.ni d'exterminer les armeniens,ni de vaporiser la jungle vietnamienne ,de bombarder londres,ou saquer rome comme l'on fait les barbares.le monde en a vu des vertes et des pas mures depuis des temps recules.le temps et la distance nous font apprecier les evenementes de facon plus ou moins intense selon qu'ils se situent pres ou loin de nous dans le temps et la distance.la memoire humaine est courte et la gravite des evenements tragiques s'amenuise au fur et a mesure que les temoins directs deviennent eux memes des souvenirs recules.ici aux USA nous sommes particulierement touches par cette horrible surprise au seuil meme de nos foyers.c'est un reveil tres penible et desagreable pour nous qui avions plutot l'habitude de regarder toutes sortes de violences reelles et imaginaires en meangeant distraitement nos corn flakes.
Par cohen victor (Bekhor) le samedi 29 septembre 2001 - 03h13: |
A Toufiq:
Qui se souvient du projet #SOLUTION FINALE#.?
Des millions de morts,reduits en poussiere, en tres peu de temps, sans personne pour condamner ou preter main forte,
sauf en grande partie l'amerique qui sauva l'europe du barbarisme nazis; et le peu de juifs qui restait se retrouverent, dans des conditions de victimes de l'histoire.
mais qui s'en souvient?.
Meme pas les europeens. C'est vrai c'est pas grave c'etait des juifs, et c'est vrai le monde n'a rien vu rien entendu, et dommage qu'a l'epoque il n'y avait pas CNN.
Les journalistes, et les intelectuels europeens qui vommissent en ce moment sur les americains,
ferait mieux de reviser leurs manuels d'histoire.
Mais comme avait dit Fiodor Dostroievski:
Si le juge etait juste, peut-etre le criminel ne serait pas coupable.
Par cohen victor (Bekhor) le samedi 29 septembre 2001 - 02h50: |
OU IL Y A DE LA VIE,
IL Y A DE L'ESPOIR.
Miguel de Cervantes. Ecrivain espagnol 1547/1616.
Par cohen victor (Bekhor) le samedi 29 septembre 2001 - 02h47: |
ON M'AVAIT DIT:
# TU N'EST QUE CENDRE ET POUSSIERE.#
ON AVAIT OUBLIE DE ME DIRE
QU'IL S'AGISSAIT DE POUSSIERES D'ETOILES.
Bekhor.Poete pendant ses insomnies.
Par cohen victor (Bekhor) le samedi 29 septembre 2001 - 02h44: |
ON N'EST PAS ORPHELIN
D'AVOIR PERDU PERE ET MERE,
MAIS D'AVOIR PERDU L'ESPOIR.
Proverbe Sfaxien.
Par cohen victor (Bekhor) le samedi 29 septembre 2001 - 02h42: |
JE CROIS AU SOLEIL MEME
QUAND IL NE BRILLE PAS
Graffiti d'une victime de l'Holocauste
Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 28 septembre 2001 - 22h42: |
ce qui precede n'est qu'une observation.je suis aussi choque et revolte de ce qui s'est passe a NY que le reste d'entre nous sur harissa.happy yom kippour to all.
Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 28 septembre 2001 - 22h39: |
qui se souvient du project "MANHATAN"?
des centaines de milliers de japonais pulverises en un instant.c'est pas grave,c'etait des japonais.dommage il n'y avait pas CNN a l'epoque .on n'a rien vu ,on n'a rien entendu.
Par Anonyme le vendredi 28 septembre 2001 - 21h50: |
"l'acceptation sincère des minorités (dont les Juifs font partie en Tunisie) traduit la bonne santé d'un peuple et sa capacité à se renouveler"
Donc la Tunisie accepte sincerement les juifs mais ils sont partis? Et donc au lieu de se demander pouquoi ils se sont enfuis (souvent avec pas beaucoup plus que 100 Dinars et leur vie)on se felicite pour cette "Tolerance".
La Tunisie tolere qui exactement? Le 1% des juifs qui sont restes? Souvent ces miserables juifs seront les premiers eux aussi a nier l'histoire en esperant qu'ils pourront ainsi rester sur leur terre natale un plus de temps...
Les gens qui ne comprennent pas encore ce qui se passe doivent se reveiller....Nous sommes au debut d'une guerre de survie. C'est ou eux ou nous. L'Islam a peut etre ete tolerante mais aujourd'hui il est moins dangereux d'etre juif a Berlin qu'au Caire, Islamabad ou Tunis.
Cela sera peut etre different dans 50 ans mais pour l'instant les juifs sont moins a rique dans l'ouest que dand l'Islam.
Dans ce conflict entre l'Islam et l'ouest, le peuple juif devra montrer beaucoup de courage et d'intelligence pour survivre.
Par Anonyme le vendredi 28 septembre 2001 - 20h46: |
Berlusconi suscite la colère d'un monde arabe déjà sur le qui-vive
LE CAIRE, 28 sept (AFP) - La déclaration du président du Conseil italien Silvio Berlusconi sur la "supériorité de la civilisation occidentale" a suscité la colère d'un monde arabe déjà sur le qui-vive en raison de l'implication d'islamistes arabes dans les attentats du 11 septembre.
L'Egypte a vivement réagi vendredi à la déclaration, demandant des "clarifications urgentes" sur ces "propos étranges", déjà qualifiés de "racistes" par le Ligue arabe et d'"inacceptables" par le Liban.
Le ministre jordanien de l'Information Saleh Kallab a dénoncé ces propos "chauvins, fascistes et répugnants", dans des déclarations à l'AFP alors que le quotidien jordanien Al Rai estimait que M. Berlusconi avait ainsi nui aux efforts internationaux destinés à combattre le terrorisme.
"La République arabe d'Egypte attend des clarifications urgentes (...) du gouvernement italien sur ces propos étranges", a déclaré un haut responsable égyptien cité par l'agence de presse MENA.
"L'Egypte déplore profondément les étranges déclarations faites par le Premier ministre italien Silvio Berlusconi dans lesquelles il a prétendu que l'islam était une religion qui ne respecte pas les droits de l'Homme", a expliqué le haut responsable non identifié.
L'Egypte veut vérifier "si ces déclarations représentent le point de vue officiel d'un Etat supposé figurer parmi les pays occidentaux proches du monde islamique et supposé connaître les valeurs de l'islam, les principes de la société islamique et sa tolérance", a poursuivi le responsable.
"Notre civilisation est supérieure à l'islam", avait dit M. Berlusconi. "L'Occident continuera à occidentaliser et à s'imposer aux peuples. Cela a déjà réussi avec le monde communiste et avec une partie du monde islamique", avait-t-il commenté mercredi à Berlin.
Par Anonyme le vendredi 28 septembre 2001 - 20h26: |
Monsieur,Madame,
en m'excusant de cette intrusion, mais je recherche la confirmation ou laffirmation d'une origine juive de mon nom de famille : Azzolin.
Si vous pouvez m'aider, j'en serais ravie.
Cordialement.
Sylvia Azzolin
sylvia.azz@iam.net.ma
Par Anonyme le vendredi 28 septembre 2001 - 20h24: |
Les racines de l'antiamericanisme europeen sont proches de l'antisemitisme.
Pourquoi haïssent-ils l'Amérique?
Les États-Unis ont sauvé l'Europe des Nazis, vaincu le communisme et assurent l'essentiel de la prospérité de l'Occident. Bryan Appleyard analyse pour le Sunday Times pourquoi ils sont devenus un pays honni.
Nous avons vu des Pakistanais agiter des portraits de Osama Bin Laden et porter des T-shirts célébrant la mort de 6.000 Américains. Nous avons vu des Palestiniens danser dans les rues et tirer des rafales de Kalashnikov en signe d'allégresse. Nous avons entendu Harold Pinter et ses amis implorer l'Occident d'arrêter une guerre qu'il n'a pas déclenchée. Quelques-uns uns d'entre nous ont lu un éditorial du New Statesman sous-entendant que les courtiers en obligations du WTC l'avaient bien mérité.
Prenez les faits rapportés depuis Beyrouth pour le Wall Street Journal par Elisabetta Burba, une journaliste italienne. Elle y a observé des hommes bien habillés, membres de professions libérales, pousser des acclamations de joie dans les rues. Elle est ensuite entrée dans un café à la mode. "L'élégante clientèle du café était en train de fêter l'événement, riant, acclamant et lançant des plaisanteries, pendant que les garçons servaient hamburgers et Pepsi sans sucre. Personne ne paraissait choqué ou ému. Ils étaient excités, très excités", écrit-elle.
"Quatre-vingt-dix pour cent du monde arabe pense que l'Amérique n'a eu que ce qu'elle méritait", lui fut-il affirmé. "Une exagération?" ajoute-t-elle. "Plutôt une sous-estimation".
C'est choquant mais pas totalement surprenant; nous l'avons déjà constaté auparavant. Pour ma part certainement, j'ai toujours vécu dans un monde envahi par un antiaméricanisme féroce. Dans mon enfance, les adultes étaient tous convaincus que l'holocauste nucléaire apparemment inévitable serait de la faute des Américains. Au cours de mes années d'études, j'ai vu l'exploitation faite de la guerre du Vietnam pour excuser une violence et une intimidation qui auraient rempli de fierté Mao Tse-tung (de fait, mes contemporains agitaient son petit Livre Rouge, tandis qu'ils tentaient de pénétrer de force dans l'ambassade des États-Unis). J'ai vu beaucoup de ceux qui aujourd'hui versent des larmes de crocodile brûler la bannière étoilée.
Comme c'est étrange, pensais-je déjà à cette époque. Ils portaient des Levi's, buvaient du Coca, regardait la télévision américaine et écoutaient de la musique américaine. Quelque chose en eux aimait l'Amérique, alors même que quelque chose en dehors d'eux la haïssait. Ils étaient comme des poissons qui auraient détesté la mer dans laquelle ils nageaient (ou comme le whisky qui en voudrait à sa carafe, pour reprendre l'expression de Samuel Beckett ). Comme l'élite de Beyrouth, ils voulaient avoir leurs hamburgers et les manger, mordre la main Yankee qui les nourrissait.
Mais il y a plus terrible encore, plus profondément injuste que la stupidité estudiantine des années soixante, bien davantage encore que les danses des Palestiniens et des Libanais.
Considérons ce que les Américains ont vraiment fait au cours du pire de tous les siècles, le 20e siècle. Ils ont sauvé l'Europe de la barbarie au cours de deux guerres mondiales. Après la seconde guerre mondiale, ils ont rebâti le continent de ses cendres. Ils se sont dressés contre le communisme soviétique, le système le plus meurtrier jamais inventé par l'homme, et l'ont vaincu pacifiquement. Ce faisant, ils ont mis en route le lent démantèlement, du moins l'espérons-nous, du communisme chinois, le second plus meurtrier. Surtout, l'Amérique a éjecté l'Irak du Koweït et nous a aidés à éjecter l'Argentine des Falklands (N.d.T. Malouines pour les francophones hexagonaux). L'Amérique a arrêté le massacre dans les Balkans pendant que les Européens tergiversaient.
Considérons maintenant ce que sont exactement les Américains. L'Amérique est libre, très démocratique et tout lui réussit de façon éclatante. Les Américains parlent notre langue et à peu près une douzaine d'entre eux l'écrivent infiniment mieux que n'importe lequel d'entre nous. Les Américains réalisent des films de très grande qualité et le niveau culturel ainsi que le style de leurs meilleurs programmes de télévision font ressortir la vulgarité des meilleurs des nôtres. Pratiquement toutes les meilleures universités du monde sont américaines et de ce fait, la vie intellectuelle américaine est la plus palpitante et la plus culturelle du monde.
"Les gens devraient se représenter", dit David Halberstam, depuis la cité ravagée de New York, "à quoi ressemblerait le monde en l'absence, en toile de fond, d'un leadership américain -avec tous ses défauts- au cours des 60 dernières années". Probablement un peu à l'enfer, je pense.
L'Amérique a beaucoup de torts et des choses terribles ont été faites en son nom. Mais aux moments critiques, elle fait les bons choix. Le 11 septembre a été un de ces moments critiques.
Les "Yankophobes" ont été trop abominablement stupides pour comprendre le message. A peine 48 heures après le massacre de milliers d'Américains, nous regardons l'émission Question Time de la BBC, avec sa sélection de crétins composant l'audience et déclarant à Philip Lader, l'ex-ambassadeur américain, que "le monde méprise l'Amérique". Le plateau exsude ignorance et hostilité. Lader paraît abattu.
Nous avons encore l'élite de la capitale, lors de l'émission Newsnight Review, ricanant de 'double V' Bush. "Tellement hors du coup", siffle la journaliste Rosie Boycott, "qu'il ne semblait pas éprouver de sentiments pour les gens". L'écrivain Alkarim Jivani s'en mêle à son tour, fustigeant la réponse de Bush à l'interrogation sur ce qu'il ressentait: "Eh bien, je suis un gars affectueux. Et puis, j'ai un travail à accomplir". Jivani pense que c'est un peu court, dénué d'émotion.
Un instant! Je croyais que la gauche bien-pensante attendait de la retenue de la part de Bush. Et que l'expression "gars affectueux" était la plus belle chose dite depuis le 11 septembre. Poétiquement ramassée, enracinée dans le parler de son terroir, elle évoquait le devoir et le stoïcisme. Mais ce ne sont pas là des valeurs qui ont cours à Islington. [quartier où habitait Tony Blair, équivalent de la Rive gauche - NdM]
Voici aussi George Monbiot dans le Guardian: "Quand des milliards de livres de dépenses militaires sont en jeu, les états brigands et les seigneurs du terrorisme deviennent des atouts du fait même qu'ils représentent une menace". Je vois. Ainsi les États-Unis, la victime de cette attaque, doivent être condamnés pour en avoir tiré, en quelque sorte, un avantage financier détourné. Je veux bien hisser (ce drapeau) tout en haut du mât, George, mais je pressens que seule l'audience de Question Time le saluera.
Voici Suzanne Moore dans le Mail on Sunday: "En ces heures les plus sombres, mon coeur est avec l'Amérique. Mais ma tête sait que je n'ai pas soutenu beaucoup de ce qui a été fait en son nom dans le passé. Aussi dur que cela soit, beaucoup partagent ce sentiment. Ce n'est pas le moment de feindre qu'il en est autrement". Voyons, Suzanne, combien de cadavres faudrait-il pour qu'il soit opportun de feindre qu'il en est autrement? Riez-vous aux enterrements des gens avec lesquels vous êtes en désaccord?
Voici encore deux autres voix venimeuses, toutes les deux citées dans The Guardian. Patricia Tricker de Bedale: "Maintenant ils savent ce que ressentent les Irakiens". Et Andrew Pritchard d'Amsterdam: "Si la grande défaite américaine en temps de paix aboutit à briser l'ego démesuré de l'Amérique l'assurant d'être la seule superpuissance restante, ce sera déjà un important acquis". Cet acquis, Andrew, sont-ce les enfants morts ou les pompiers écrasés?
L'antiaméricanisme a longtemps été l'idéologie haineuse, irrationnelle et mondiale de notre époque. "Elle combine", dit l'historien Sir Michael Howard, "les aspects les plus déplaisants de la gauche et de la droite". Elle est dangereuse, stupide et après les événements du 11 septembre, choquante par son ignominie.
Bon Dieu! Plus de 6.000 non-combattants sont morts, plus de 6.000 familles sont endeuillées. De quel abîme de malveillance surgit cette horrible réaction de vouloir danser sur leurs tombes?
"Au vu de l'histoire" dit Michael Lind, membre de la New America Foundation à Washington, "il existe une thématique hostile à la bourgeoisie, au capitalisme et en fin de compte à la modernité qui trouve toujours à critiquer la puissance dominante du moment.
Ont d'abord été visées les cités du nord de l'Italie, ensuite au 17e siècle les Pays-Bas, puis la Grande-Bretagne lorsqu'elle a repris le flambeau du capitalisme et maintenant c'est le tour des Etats-Unis".
Ainsi, l'Amérique est tout simplement détestée parce qu'elle est au sommet. Le leader mondial est toujours fustigé, tout bonnement parce qu'il est le leader. Les termes de dénigrement restent remarquablement constants. Les Allemands du 19e siècle, constate Lind, répondaient à la domination britannique en affirmant, en substance, "sans doute sont-ils riches, mais nous nous avons une âme". C'est exactement ce que beaucoup d'Européens et tous les antiaméricains déclarent aujourd'hui: nous sommes pour Dieu ou la culture ou quoi que ce soit d'autre, contre Mammon. Ceci est inexact; l'Amérique a davantage d'âme, de culture et de Dieu que n'importe lequel de ses détracteurs. Mais il s'agit là de la prévisible et banale rhétorique de l'envie.
Cette forme d'antiaméricanisme "spirituel" entretient des liens proches avec l'antisémitisme. "Antiaméricanisme et antisémitisme sont historiquement étroitement imbriqués" déclare Tony Judt, professeur d'histoire à l'Université de New York. "Non parce qu'il y a tellement de Juifs ici - cela n'a pas toujours été le cas - mais parce qu'à travers les deux s'exprime pour partie la peur de l'ouverture,
de la perte des racines, du changement, du monde moderne anomique. Les Juifs sont un peuple sans terre, l'Amérique est une terre sans histoire.
Comme l'a récemment montré Jon Ronson dans son livre 'Eux: Aventures avec des Extrémistes', presque chaque culte fêlé dans le monde croit qu'il existe une conspiration mondiale des Juifs orchestrée depuis Hollywood et Wall Street. Tous ces bavasseurs bien-pensants sont, j'en suis sûr, des antiracistes, mais tous nagent dans des eaux plus profondes, plus sombres, plus folles qu'ils ne l'imaginent.
Le mot 'ouverture' employé par Judt est important. Le fanatique - à Islington ou Kaboul - déteste l'ouverture car il se trouve relativisé et se retourne contre cette même société qui lui assure sa liberté d'expression.
George Orwell notait en 1941: "Dans la mesure où il gêne l'effort de guerre britannique, le pacifisme britannique est du côté des Nazis et le pacifisme allemand, s'il existe, est du côté de la Grande-Bretagne et de l'URSS. Puisque les pacifistes ont plus de liberté d'action dans les pays où subsistent des traces de démocratie, le pacifisme peut agir de manière plus efficace contre la démocratie que pour elle. Objectivement le pacifiste est pro-nazi". Il a écrit par ailleurs que le "motif inavoué" du pacifisme était "la haine de la démocratie occidentale et l'admiration pour le totalitarisme".
Ainsi donc l'antiaméricanisme type de bas étage dans le monde développé est une combinaison obscure et irrationnelle de haine-du-père/leader et de fantasmes infantiles de rébellion et de contrôle. C'est une haine réflexe du foyer familial, le lieu qui fournit une assistance ou, dans le cas présent, des Levi's. Mais il y a, bien entendu, des nuances locales. Les Français, au contraire des Britanniques, ont été antiaméricains au niveau gouvernemental et diplomatique de façon cohérente.
"C'est une rancune ancienne, datant de 1940" dit Judt. "Le sentiment que la France a été jadis la référence universelle et moderne ou le modèle et qu'elle n'est plus maintenant qu'une puissance de second rang, avec de surcroît une langue internationale en déclin.
Il y a là une vague analogie avec les complexes britanniques à l'égard des Etats-Unis - nous en déclin, eux surpuissants - mais en France la chose est encore compliquée par le vernis hyper-révolutionnaire présent chez ses intellectuels au cours des années comprises entre 1947 et 1973, à l'époque justement où l'ascension américaine vers la suprématie mondiale s'affirmait avec une
évidence déplaisante.
En Grande-Bretagne, nous n'avions pas de Sartre et de Derrida pour nous entraîner vers les extrêmes politiques et philosophiques.
Mais les membres de la gauche britannique avaient quelque chose de plus simple: une haine brûlante de l'Amérique pour son rejet de pratiquement tout ce à quoi ils croyaient. Ils voulaient tellement que l'Amérique du capitalisme effréné ait tort que même Staline n'avait pu complètement les détourner de la Russie.
Il y eut, semble-t-il, une pause dans cette forme élémentaire d'antiaméricanisme. Après l'élection de Bill Clinton, la gauche britannique s'était fabriqué une Amérique imaginaire, vue comme co-pionnière de la Troisième Voie. Les nouveaux mandarins - Martin Amis, Salman Rushdie - affirmaient que l'Amérique était l'endroit où tout se passait. C'était une fiction car Clinton jetait de la poudre aux yeux, y compris aux siens propres. L'Amérique capitaliste et religieuse avait seulement revêtu ce masque souriant.
Quand Bush fut élu, la gauche se sentit trahie.
L'actuelle vague d'antiaméricanisme, et en particulier le terrible mépris pour Bush, doit beaucoup à ce sentiment de trahison. Elle tient aussi à l'incapacité à échapper aux postures de l'après-guerre froide. " L'inquiétude à l'égard du comportement américain actuel" dit Hugh Brogan, professeur et chercheur en histoire à l'université d'Essex, "est un reste d'angoisse de la guerre froide vis-à-vis du spectre d'un conflit nucléaire ".
La peur de la bombe était telle qu'elle suscitait chez certains la conviction inébranlable qu'à tout moment nous pouvions nous retrouver grillés ou irradiés à cause d'une erreur d'appréciation de quelque cinglé américain coiffé d'un chapeau de cow-boy - une image imprimée au fer rouge dans beaucoup de cerveaux par le film apocalyptique 'Docteur Strangelove' de Stanley Kubrick.
D'une certaine manière, l'Union Soviétique - probablement par ignorance - échappait à notre désapprobation. Ce fut un égarement total alors, à peine compréhensible. Aujourd'hui, reconnaître un ami quand nous en voyons un est devenu une tare pernicieuse et destructive.
Avec la disparition de la confrontation du temps de la guerre froide, les mouvements opposés au capitalisme et à la globalisation ont renoncé aux angoisses potentiellement rationnelles, culturelles et environnementales au profit d'un énorme fourre-tout rempli au hasard d'exécrations antiaméricaines. Et bien entendu, le Moyen Orient semblait offrir l'exemple patent d'une superpuissance arrogante et brutale persécutant les pauvres.
L'idée de la brute colle parfaitement avec une des croyances antiaméricaines parmi les plus grotesques dans leur persistance, à savoir que les Américains sont tous de stupides Yanks. C'est une erreur commune à la droite et à la gauche; elle a pris naissance avec l'absurde aspiration de Harold Macmillan, reprise ultérieurement par Harold Wilson, à voir la Grande-Bretagne jouer d'une certaine façon l'Athènes à l'égard de la Rome américaine.
L'idée répandue était que l'Amérique était ce gros balourd gaffeur et que nous étions ces penseurs éminemment raffinés et profonds.
C'est précisément la même attitude qui inspire les froncements de sourcils et les commentaires condescendants de ces dîners où s'exprime l'opinion de gauche. Ils sont tellement naïfs, disent les bien-pensants, tellement innocents. Et l'on ne peut que regretter que cela les conduise à commettre des actes si terribles.
A vrai dire, j'ai passé beaucoup de temps parmi l'intelligentsia américaine; j'ai été profondément impressionné et ramené à plus de modestie. Ils sont, à n'en pas douter, les personnes les mieux formées, les plus cultivées et les plus intelligentes au monde. Ils sont
aussi les plus humains. Il y a 30 et quelques universités américaines où nos meilleurs et plus brillants éléments devraient lutter pour rester à la hauteur. Du reste, comment pouvons-nous être assez abrutis pour accuser de bêtise, sans parler de naïveté, la nation de Updike, Bellow, Roth, DeLillo, Ashbery, Dylan, Terence Malyk, des Simpsons, de Martin Scorsese et Francis Ford Coppola?
Les racines en sont évidentes. Nous désirons que la brute soit épaisse pour la même raison que nous voulons que le magnifique mannequin soit stupide. Nous ne pouvons supporter l'idée que quelqu'un puisse avoir force ou beauté en sus d'un cerveau.
A vrai dire, l'accusation de stupidité est partiellement alimentée par une des formes les plus curieuses d'antiaméricanisme:
l'antiaméricanisme américain. Il y a toujours eu, au sein des Etats-Unis, des élites cultivés de la Côte Est et de la Côte Ouest pour prendre au sérieux le reproche de bêtise et se sentir obligées de s'excuser pour l'embarras que leur causent les masses mal dégrossies du Midwest ou du Sud profond.
Au mieux, cela produit la brillante satire de Randy Newman; au pire, l'affectation mandarinale et europhile d'un Gore Vidal. Les masses leur rendent la pareille avec leur propre forme d'antiaméricanisme, une haine des élites. Le Révérend Jerry Falwell a déjà fait cause commune avec les terroristes en attribuant l'origine de l'attaque aux "païens, avorteurs, féministes, homosexuels et lesbiennes". Pour Falwell, l'Amérique moderne est réellement le Grand Satan.
C'est cependant l'antiaméricanisme moyen-oriental qui est le sujet brûlant. Là encore les beaux parleurs occidentaux manifestent leur profonde incompréhension. Tout se ramène pour eux à la question israélienne - en apparence un cas patent de brutalité exercée par procuration pour le compte de l'Amérique - et à celle du pétrole, une illustration flagrante de cupidité l'emportant sur toutes les autres considérations humaines.
En réalité, l'Amérique a toujours eu davantage d'alliés que d'ennemis dans la région, encore que - s'agissant du Moyen Orient - les alliés deviennent des ennemis et inversement avec une stupéfiante rapidité. Dans les années 50 et 60, les Etats-Unis et leurs alliés se sont employés à renverser le pouvoir arabe laïque et nationaliste du président Nasser d'Egypte, en soutenant des groupes islamistes. Une bonne idée, une mauvaise tactique. De pro-américains ces groupes sont devenus antiaméricains. Le résultat non souhaité fut la destruction plus ou moins complète du nationalisme et la création de puissants mouvements religieux, ce qui désormais pèse sur la politique arabe.
Israël s'inscrit pour partie mais non complètement dans ce paysage. L'islamisme lui attribue une part plus large en raison de la vieille inimitié remontant à l'histoire de la trahison du Prophète par les tribus juives et, plus récemment, à la défaite et à l'expulsion des Maures de l'Europe chrétienne.
Dans ce contexte, les "faucons" arabes voient Israël comme le fer de lance d'une nouvelle offensive chrétienne contre le monde islamique. Même sans Israël, l'idée d'une telle offensive conserverait encore un pouvoir d'évocation puissant.
Ceux qui soutiennent que le 11 septembre n'aurait pas eu lieu si l'Amérique avait retiré son soutien à Israël, sont presque à coup sûr dans l'erreur. Israël n'occupe même pas l'avant-plan de l'imagination meurtrière de Bin Laden. En fait, les Palestiniens se sont plaints d'être les cadets de ses soucis. Pour Bin Laden et pour nombre de musulmans modérés, le tournant a été la guerre du Golfe en 1990-1991.
"Contrairement à la croyance populaire, ce fut là véritablement le premier déploiement de la puissance militaire américaine dans la région", dit le Dr. Clive Jones de l'université de Leeds. "Cela s'est produit en Arabie Saoudite, un pays comptant les plus hauts lieux saints de l'Islam, la Mecque et Médine. Ceci a engendré une nouvelle forme d'antiaméricanisme qui ne peut en aucun cas être rattachée à Israël".
Israël passe en second aux yeux de ces récents et plus féroces antiaméricains. Le crime suprême est le blasphème contre le sol islamique le plus sacré. Une photo largement répandue de deux femmes Gis dans une jeep, chemises déboutonnées jusqu'à la taille, conduisant à travers le désert arabique, a suffi à enflammer la sensibilité de milliers de fervents musulmans et à précipiter les plus instables d'entre eux dans les bras des extrémistes. Ils tenaient là une bonne raison, mais aucune qui puisse justifier le meurtre. L'Islam, dans ses fondements, est une foi aussi pacifique que le christianisme.
La vérité au sujet de la guerre du Golfe est que les Américains ont sauvé un état arabe, le Koweït, des griffes de Saddam Hussein, l'oppresseur le plus féroce de la région. On les aurait tout aussi sûrement condamnés pour ne pas l'avoir fait qu'on les condamne aujourd'hui pour l'avoir fait. A l'heure actuelle, ils sont aussi fustigés par l'intelligentsia pour la pression qu'ils maintiennent sur Saddam. Ces beaux parleurs savent-ils ce à quoi s'emploie encore Saddam? Moi je le sais et je suis du côté des Américains.
Bien sûr l'Amérique a commis de terribles erreurs au Moyen Orient. Bien des rancoeurs auraient pu être évitées et peuvent encore l'être par un règlement humain de la question palestinienne. Mais l'Amérique s'est efforcée, en règle générale, de bien faire, toujours avec le concours de larges pans, si pas de la majorité, de la population arabe. Comme le disait Winston Churchill, les Américains finissent habituellement par faire la bonne chose, après avoir épuisé toutes les alternatives.
L'antiaméricanisme est néanmoins devenu le réflexe primaire de toute une région. C'est là le résultat d'une manipulation cynique par des gouvernements arabes - ce qui est tout à fait consternant - et des extrémistes qui souhaitent relancer une guerre de civilisations médiévale entre la chrétienté et l'Islam.
Tel est l'antiaméricanisme servant de source d'informations aux ignorants convives occidentaux qui, dans leur douillette stupidité, feignent d'avoir plus en commun avec des théocrates fanatiques qu'avec le pays des Simpsons et de John Updike.
Le pire de tout est peut-être la profonde inanité de cette réaction malveillante. En vérité, il y a peu à dire au sujet de l'attaque contre l'Amérique. Nos "penseurs" sont piégés dans une histoire qu'ils ne comprennent pas. Ils ne peuvent appréhender un conflit mondial que comme une série de confrontations entre des idéologies humanistes concurrentes, selon toute apparence capitalisme et communisme. Mais dans le cas présent, c'est différent. Il s'agit d'une confrontation entre la civilisation et une sauvagerie atavique qui n'a pas de temps pour les délicatesses du mode de vie que nous avons, à grand prix, construit. Incapables de s'en apercevoir, l'intelligentsia doit trouver quelque chose à dire.
"Ce n'est pas pour rien qu'on les appelle les intellos", constate Brogan. Dès lors ils blâment la victime. C'est un spectacle à briser le coeur que celui d'un égarement virant à la sauvagerie. Qu'a fait de mal l'Amérique? Dans les journées qui ont suivi le 11 septembre, son président et sa population n'ont rien fait d'autre que d'afficher dignité et retenue. Bush va se déchaîner, affirmaient les intellos.
Mais il ne l'a pas encore fait. Bush est un rustaud maladroit, ricanaient-ils. Mais ce n'est pas le cas. Même CNN, habituellement un tumulte incompréhensible d'événements non digérés, a montré maîtrise et calme, sans aucune trace de préjugé, de xénophobie ou d'émotion creuse.
La civilisation? Elle se trouve exactement à 3.000 miles à l'ouest de l'endroit d'où j'écris et une partie d'elle est en ruines. J'aurais aimé qu'elle fût plus proche.
J'en ai assez de l'ingratitude geignarde de ma génération, de son dégoût obstiné et infantile pour cette grande, remuante, drôle et infiniment intelligente nation qui nous a si souvent sauvés de nous-mêmes. Mais je suis réconforté par une chose qu'a dite ma fille de 19 ans: "L'Amérique a toujours été magique pour nous, nous ne comprenons pas pourquoi vous tous la haïssez autant".
L'antiaméricanisme n'a jamais été justifié et j'espère qu'il ne le sera jamais. Bien sûr, il y a un temps pour la critique, la satire et même l'agression verbale. Mais ce n'est pas le cas maintenant. C'est le moment de nous poser une question tellement simple qu'elle en devient presque embarrassante, une question qui devrait faire taire les crétins de Question Time, les intellos ricanants et les nostalgiques de la guerre froide, une question si élémentaire, si fondamentale, si transparente qu'à force de nous prélasser dans nos salons, nous en avions oublié qu'elle pouvait même être posée.
Alors faites-y face, répondez-y, dressez-vous et comptez-vous.
De quel côté êtes-vous vraiment?
© 2001 The Sunday Times, 23 Septembre, 2001.
Par Anonyme le vendredi 28 septembre 2001 - 20h13: |
Dans cette dépêche de l'AFP publiée sur le site de Libération le 27 septembre, il faut attendre la 22ème ligne pour trouver l'explication des circonstances qui ont conduit l'armée israélienne à tuer trois Palestiniens: "avant la réunion Peres-Arafat, un engin [le mot 'bombe' étant sûrement trop déplaisant, NdM] de forte puissance avait explosé mercredi matin près de la position militaire israélienne de Termit, aux abords de Rafah, blessant trois soldats israéliens".
Le début de la dépêche implique donc que c'est l'armée israélienne a tué et blessé des Palestiniens en pleine trêve délibérément,
alors que ce sont des Palestiniens qui au contraire ont cherché à saboter la rencontre Pérès-Arafat et ses perspectives de trêve.
Corine Goldberger
Trois Palestiniens tués à Rafah jeudi 27 septembre - 7h47
GAZA (AFP) - Trois Palestiniens ont été tués et 31 autres blessés dans la nuit de mercredi à jeudi lors d'une incursion israélienne en zone autonome près de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.
Khaled Mohammad Abou Habib, âgé d'une vingtaine d'années, Mahmoud al-Chaer (bien al-Chaer), 24 ans et Akram Abou Libda (bien Libda), 30 ans, ont été atteints par des tirs d'obus de char. Parmi les blessés, dix étaient dans un état grave. Ces nouveaux décès ont porté à 825 le nombre de tués depuis le début de l'Intifada, le 28 septembre 2000, dont 633 Palestiniens et 169 Israéliens.
Durant l'incursion, huit maisons ont été détruites à l'aide de bulldozers. Trois des blindés, qui participaient à l'incursion, étaient
toujours en zone autonome palestinienne jeudi matin sur une profondeur de 50 mètres environ, ont indiqué des responsables des services de sécurité palestiniens.
Cette incursion s'est produite quelques heures après une rencontre entre le président palestinien Yasser Arafat et le chef de la
diplomatie israélienne Shimon Peres qui ont conclu, sous les pressions conjuguées des Etats-Unis et de l'Europe, un accord visant à consolider la fragile trêve en vigueur depuis neuf jours. Le principal résultat de cette rencontre est la décision des deux parties de
reprendre leur coopération en matière de sécurité, condition vitale au maintien du cessez-le-feu proclamé le 18 septembre.
Par ailleurs, la haute commission de sécurité, regroupant responsables israéliens et palestiniens, doit se réunir vendredi matin en
présence de membres de la CIA américaine, a indiqué un responsable israélien.
Avant la réunion Peres-Arafat, un engin de forte puissance avait explosé mercredi matin près de la position militaire israélienne de Termit, aux abords de Rafah, blessant trois soldats israéliens. La charge avait été placée sous la position israélienne grâce à un tunnel creusé par des Palestiniens, avait-on indiqué de sources militaires israéliennes.
Des chars israéliens avaient ensuite ouvert un feu nourri à la mitrailleuse lourde et tiré des obus vers le camp de réfugiés de Rafah, où les accrochages avaient fait un tué et quinze blessés dans les rangs palestiniens avant l'incursion dans la nuit.
© AFP, 2001.
corine goldberger goldberg@club-internet.fr
Par Anonyme le vendredi 28 septembre 2001 - 20h10: |
Dr. Ezra Chwat of Hebrew University of Jerusalem wrote:
"--For over 500 years, the Jews of the Muslim Empire enjoyed stability, prosperity and religious autonomy. As opposed to the oppressive atmosphere in Northern Europe, the Jews lived, for the most part, in a tolerant civilization, one that valued excellence in the arts, the sciences and trade. In these fields the Jews were welcome participants. Thus Judaism developed as part of society, not as a secluded ghetto-culture as was the case in Christian Europe. The cultural cross-pollination benefited both sides. Because of the dialogue with Islam, the Jews became more aware of their philosophic and linguistic heritage. The new methods that developed in the vast Muslim Empire for the communication of knowledge and the codification of law were employed by the Rabbis in order to keep in contact with the ever-expanding Jewish Diaspora. Thus, they could preserve and sustain Talmudic Law, while creating new vistas of Jewish literature and thought which were instrumental in forming the structure of Judaism as it is today.--"
Par Anonyme le vendredi 28 septembre 2001 - 20h08: |
cher mr Benabid
Nous voulons vous faire part de notre indignation a la reaction des etudiants tunisiens a votre egard. Nous comprenons tout a fait votre point de vue et nous voulons vous assurer que nous sommes nombreux en Tunisie a ne pas adherer a ce genre d'intolerance . Il est malheureux que de plus en plus de gens dans le monde semblent oublier le respect des autres.Cet acte de boycottage exprime plutot l'ignorance et le manque d'esprit de critique de ces etudiants.
nos sinceres salutations
Elias et Mounir: etudiants.
Slah Ben Abid wrote:
A Elias et Mounir,
Merci pour votre geste de solidarité. Je tiens à vous préciser que cet article "Vous êtes les parfums de cette terre":
1. Concerne les Juifs tunisiens qui font partie de nous et qui habitent cette terre tunisienne depuis des milliers d'années;
2. Témoigne de l'esprit de tolérance et d'acceptation de l'Autre, qui nous vient du plus profond de notre culture arabo-musulmane et de notre identité tunisienne. N'a - t - il pas été attesté que l'acceptation sincère des minorités (dont les Juifs font partie en Tunisie) traduit la bonne santé d'un peuple et sa capacité à se renouveler. En fait, cette appréciation "parfum de cette terre" remonte à un procès de 1985 où j'ai défendu un jeune juif tunisien de Hammam Lif, victime d'une machination raciste, très vite réctifiée par la justice tunisienne. Après l'audience, j'ai eu l'honneur d'être reçu dans le bureau du valeureux magistrat qui avait jugé cette affaire et à qui j'avais confié: "voyez-vous, Monsieur le Président, les Juifs (comme toute autre minorité) dans une société sont un indicateur de tolérance.Si on les traite comme il se doit, cela veut dire qu'il fait bon vivre dans cette société. Si on les maltraite, c'est que bientôt notre tour viendra.
3. Les militants de la première heure de la cause palestinienne (des cadres du Fatah comme les regrettés Mahmoud al Hamshari et Ezzeddine Kalak à Paris, lorsque j'y faisais mes études) ont renforcé chez moi le sentiment de bienveillance à l'égard des Juifs (j'y reviendrai à une prochaine occasion);
4. Cet article a été écrit 10 mois avant l'Intifada d'Al Aqçâ (je l'aurais écrit même pendant), suivi d'un autre article publié un
mois avant cette même Intifada (Réalités, août 2000) dans lequel je précise que le tatbî (normalisation) ne devait pas se faire sur le dos des Palestiniens. Malheureusement, dans ce deuxième article, j'ai dû vexer certains "nationalistes", adeptes de la surenchère (les commanditaires de la campagne ratée contre moi) en leur parlant de ma rencontre avec Shimon Pérès, parce que j'étais animé et je le demeure, de conclure la Paix des Braves (pour reprendre l'expression de Abou Ammar) et du leadership indiscutable de la direction légitime palestinienne sous la direction du Président Arafat. Les connaissant, je suis pratiquement sûr que c'est cette dernière prise de position qui a dû leur faire "mal au ventre".
5. Dieu merci, je n'ai fait l'objet d'aucun boycottage, contrairement à ce qui a été propagé par ces malheureux détracteurs. Les étudiants tunisiens, même non informés jusqu'ici, ont gardé une attitude digne de la maturité de notre peuple.
Il est vrai qu'une pauvre journaliste tunisienenne, en mal de sensationnel et sans doute désireuse de "garder sa place" auprès d'un grand quotidien londonien s'est crue autorisée à mentir (en évoquant le boycottage imaginaire de mon cours).
Rassurez vous messieurs, la Tunisie est en bonne santé de ce point- de - vue là. Encore une fois merci et à bientôt je l'espère.
Slaheddine Ben Abid
slah.benabid@gnet.tn
Par Anonyme le vendredi 28 septembre 2001 - 20h02: |
Je pense que le mariage est une preuve d'amour et que quiquonque osant dire que deux personnes de religion differente n'ont pas le droit au mariage est purement rasciste ..... mon pere est juiif et ma mere ne l'est pas , et alors ou est le probleme ? je compte me marier avec un homme juif et rien ne m'en empechera ..... c'est avec lui que je veux finir ma vie et non avec sa famille ..... je me fiche eperdument des critiques et de tout ce qui s'en suit ...le metissage est la plus grande preuve que le monde peut aller vers le chemin de la paix...et puis de toute facon lorsqu'on est aux toilettes on fait tous la meme chose ....lol .
deborah.lee@wanadoo.fr
Par Anonyme le vendredi 28 septembre 2001 - 20h00: |
Peres:"Avec Arafat, nous parlerons d'abord securite, ensuite politique"
Propos recueillis à Tel-Aviv par Charles Lambroschini et Pierre Prier
Publié le 26 septembre 2001, page 6
LE FIGARO. - Quel compromis avez-vous passé avec Ariel Sharon pour qu'il ne s'oppose plus à votre rencontre avec Yasser Arafat ?
Shimon PÉRÈS. - Nous sommes revenus à notre accord de base, c'est-à-dire la nécessité d'une rencontre avec Yasser Arafat, pour obtenir trois choses : un cessez-le-feu, l'amélioration de la situation économique des territoires
palestiniens, le début de l'application du rapport Mitchell.
Le premier ministre vous a-t- il donné un mandat précis ? Votre entretien avec Arafat sera-t-il limité aux questions de sécurité ? Ou pourrez-vous
aborder les sujets politiques ?
Il y a un ordre logique. C'est seulement quand le cessez-le-feu sera total que nous pourrons passer aux dossiers politiques. Car, selon le rapport
Mitchell, il doit y avoir une chronologie.
Envisagez-vous toujours trois rencontres successives ?
Oui, oui.
La troisième pouvant avoir lieu aux Etats-Unis, avec un accord signé à la Maison-Blanche ?
Cela, je n'en suis pas sûr. Une rencontre avait été envisagée lors de l'Assemblée générale de l'ONU, mais, à cause de l'attaque terroriste du 11
septembre, elle a été reportée. L'Assemblée générale pourrait avoir lieu en octobre ou en novembre. Mais je ne pense pas que nous attendrons aussi longtemps.
C'est l'assassinat, lundi, d'une femme de colon qui avait conduit Ariel Sharon à annuler une nouvelle fois votre rendez-vous avec Yasser Arafat.
Comment avez-vous ressenti la mort de cette Israélienne ?
Ce fut un événement très douloureux pour le gouvernement et pour l'opinion publique. L'assassinat semble avoir été perpétré par le Djihad islamique, mais nous attendons de M. Arafat qu'il exerce son autorité partout, et sur
toutes les organisations palestiniennes. Nous ne pouvons pas traiter avec plusieurs groupes armés. Dans les démocraties, il y a beaucoup d'opinions
exprimées, mais peu de fusils. Chez les Palestiniens, il y a peu d'opinions qui s'expriment mais beaucoup de fusils.
Avant ce meurtre, le calme avait semblé presque total dans les territoires.
Y voyez-vous un progrès ?
Ce constat est intéressant. Cela montre que l'Autorité palestinienne peut exercer un large contrôle de la violence. Cela signifie que, si on fait 100 % d'efforts, on peut obtenir 100 % de résultats.
Si vos rencontres avec Arafat se passent bien, dans quel délai peut-on espérer la paix ?
A cause de nos échecs passés, c'est très difficile à dire. Il y a eu trop d'avortements de l'enfant de la paix. L'aspect psychologique du conflit me préoccupe. Je pense que le problème émotionnel qui sépare les deux parties est plus profond que le problème territorial. Aujourd'hui, la paix ressemble à un bouquet de fleurs qui n'a pas été arrosé depuis longtemps et qui s'est
desséché.
Après les premiers pas, reprendrez- vous les négociations de zéro ? Ou bien les propositions de l'ancien premier ministre Ehud Barak sont-elles toujours sur la table ?
Aujourd'hui, tous les documents sont dépassés, sauf deux : le rapport Mitchell et les accords de cessez-le-feu conclus en juin grâce à la
médiation du directeur de la CIA, George Tenet. Le rapport Mitchell est une carte routière. Il indique comment aller vers la paix. Il offre un horizon politique. Avec des étapes : d'abord une période de refroidissement, puis des mesures pour le retour de la confiance et, finalement, des négociations politiques. Ariel Sharon a comparé Yasser Arafat à Ben Laden.
Etes-vous d'accord ?
Non. Et j'ai suggéré au premier ministre de ne plus faire cette comparaison.
A-t-il accepté ?
En gros, oui.
Avez-vous vraiment envisagé de démissionner di manche quand, au dernier moment, Sharon a annulé votre rencontre avec Arafat ?
Je n'ai jamais menacé de démissionner. En politique, on ne fait pas ça. Ou on démissionne, ou on ne démissionne pas. Si je dois prendre un jour ce genre de décision, je démissionnerai d'abord et je l'annoncerai ensuite.
Nous approchons du premier anniversaire de la deuxième intifada. Cette révolte estelle terminée, ou peut-elle repartir à tout moment ?
Je me réfère à votre Baudelaire. Cette intifada a été une «fleur du mal».
Les Palestiniens ont faim, ils sont plus pauvres, ils sont plus méfiants. Si les Israéliens ont payé un prix très douloureux, les Palestiniens, eux, ont payé un prix énorme. Je le regrette beaucoup. Une des raisons pour lesquelles je souhaite tant rencontrer Arafat, c'est que nous voulons redresser la situation économique des territoires. Le Premier ministre et moi-même, nous avons dit aux responsables palestiniens que nous voulions améliorer les conditions de vie de leurs concitoyens, même de façon unilatérale. Les Palestiniens ont perdu beaucoup d'argent ; les Israéliens ont été forcés de faire des choses qu'ils ne voulaient pas faire. Du temps a été gâché : ainsi, les grands travaux d'infrastructure ont été repoussés à plus tard.
En somme les torts étaient partagés.
Les Palestiniens ont cru qu'avec l'intifada ils pourraient casser le moral des Israéliens. Ils ont eu tort. Et, du côté israélien, certains ont cru possible de mettre fin au conflit par des moyens militaires. Eux aussi ont eu tort. Ni le terrorisme ni les canons ne peuvent résoudre les problèmes.
La force ne peut que créer des problèmes supplémentaires. Telle est la leçon que nous aurions dû tous tirer des cinquante dernières années. A chaque fois que nous sommes parvenus à une solution, c'était autour d'une table de
négociations. Pas sur le champ de bataille.
Depuis les attaques du 11 septembre sur New York et Washington, on a beaucoup parlé de pressions américaines sur Israël pour arriver à un accord
avec les Palestiniens. Qu'en est-il ?
Il n'y a pas eu de pressions américaines. Il y a eu un appel des Etats-Unis à Israël pour que je rencontre Arafat dans les plus brefs délais. Washington estime avoir besoin de cette rencontre pour construire sa coalition anti-terroriste. Lorsque j'ai rencontré dimanche le ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine, j'ai évoqué avec lui les deux guerres mondiales, dans lesquelles tant de jeunes Américains ont sacrifié leur vie.
Contre l'Allemagne et le Japon, les Américains sont venus combattre pour des valeurs, pas pour conquérir des territoires. Et, de plus, tout cela se passait hors des Etats-Unis. Aujourd'hui que la guerre se déroule sur le sol américain, je pense que le monde doit leur rendre la pareille. En soi, une rencontre Arafat- Pérès n'a rien d'extraordinaire.
Mais, puisque les Etats-Unis l'ont demandée, notre réponse doit être immédiate et positive. A ce propos, j'ai trouvé admirable la réaction de la
France après la catastrophe du 11 septembre. La façon dont elle a exprimé sa solidarité, le traitement des événements par la presse, la visite aux Etats-Unis de Jacques Chirac. C'est la deuxième fois de son histoire que la France se montre aussi résolument proaméricaine. La première fois, c'était pendant la guerre d'Indépendance contre la Grande-Bretagne.
Allié difficile, la France est paradoxalement le seul allié des Etats-Unis qui ne lui ait jamais fait la guerre.
Oui, c'est la finesse française, la « petite différence ».
Justement, pourquoi Israël s'est-il emporté après une interview de l'ambassadeur de France, Jacques Huntziger, qui distinguait entre le terrorisme condamnable de Ben Laden et celui, plus compréhensible, des islamistes palestiniens ?
Le terrorisme, c'est le terrorisme. Et on ne peut pas, en cherchant à établir une différence, introduire une nuance inutile. Non, je n'ai pas aimé cette déclaration.
Avez-vous la même opinion des déclarations similaires faites, lors de sa visite en Iran, par Jack Straw, le chef de la diplomatie britannique ?
Laissez-moi plutôt vous expliquer ma position : les Palestiniens souffrent.
Et nous avons de la compassion pour leurs souffrances. Mais pourquoi se battent-ils contre la soi-disant occupation, alors qu'à Camp David on leur a tout offert ? Puisqu'on avait proposé de leur rendre 100 % des territoires, à quoi leur sert le terrorisme ? Israël est le premier occupant à avoir rendu leur terre aux Palestiniens. Avant nous, la Palestine avait toujours été occupée par les Arabes. Quand MM. Huntziger et Straw distinguent entre les actions inexcusables de Ben Laden et les actes, qui seraient excusables, des kamikazes palestiniens, ils tentent de trouver un alibi au terrorisme.
Mais le terrorisme est injustifiable. La raison pour justifier la terreur est donc injustifiable.
Israël est-il toujours prêt à rendre 100 % des territoires ?
Je ne peux pas dire que ce soit le point de vue du gouvernement actuel. Mais nous n'avons pas encore atteint le moment où il faudra faire un choix. Nous devons repartir de zéro. Car tel est le résultat du terrorisme : en Israël, le camp de la paix a disparu.
Quel rôle peuvent jouer les Européens pour aider à ressusciter la négociation ?
Israël et les Etats-Unis sont-ils prêts à faire une place à l'Europe ?
Depuis l'explosion de l'intifada, il y a un front uni contre le terrorisme : l'Amérique, l'Europe et la Russie se sont retrouvées côte à côte. Une
véritable coalition s'étant créée, les Etats-Unis acceptent que l'Europe tienne sa place et la Russie aussi. De leur côté, les Européens
reconnaissent aux Américains un rôle moteur. Mais, vous savez, il ne peut pas y avoir de stratégie sans vision. Il faut donc que les Quinze conçoivent le Proche-Orient, leur voisin géographique, comme une extension de l'Europe.
Sinon c'est l'Europe qui deviendra une extension du Proche-Orient.
La France n'accepte pas toujours de rentrer dans le rang parce qu'elle est convaincue d'apporter un autre message. Ce qui explique que Paris se soit vexé d'avoir été court-circuité par la médiation du ministre allemand des Affaires étrangères, Joschka Fischer. Reconnaissez-vous cette nuance française ?
Dans le monde où nous vivons, il n'y a qu'une seule nuit et de nombreuses lumières. S'il y a une lumière de plus, tant mieux.
Un cierge pour la France et un autre pour Joschka Fischer ?
Je ne fixe pas de limite au nombre de cierges.
L'attaque contre l'Amérique a-t-elle créé un nouvel ordre mondial ?
Depuis l'opération terroriste du 11 septembre, les gens ont compris que la mondialisation ne s'arrête pas à l'économie. Ils découvrent que le danger aussi a été mondialisé. Nous avons tellement d'armées qui ne servent à rien parce que l'ennemi est invisible. Et il y a tellement de menaces qui ne s'identifient pas précisément à des armées. Maintenant que le danger a été
clairement désigné, il est logique que le monde s'organise pour se défendre.
Accepterez-vous que Yasser Arafat puisse faire partie de la coalition que le président George W. Bush veut mettre sur pied ?
Arafat doit choisir : la négociation ou le terrorisme. Permettez-moi une comparaison. Pendant des années, les gens ont fumé en ignorant les dangers de la cigarette. Aujourd'hui, ils savent qu'ils risquent le cancer et, dans les restaurants, les hôtels, les aéroports, il y a des pancartes qui interdisent de rentrer avec une cigarette à la bouche. Alors, vous choisissez : vous rentrez avec les autres ou vous restez dehors.
Mais n'y a-t-il pas un préalable à l'entrée dans la coalition américaine ?
Celui de la définition du terrorisme. Pour les Arabes, les kamikazes palestiniens ne sont pas des terroristes, ce sont des résistants. A leurs
yeux, c'est au contraire Israël qui, pour maintenir son occupation des territoires palestiniens, règne par la terreur. Evidemment, les Américains et les Israéliens rejettent cette interprétation.
La meilleure définition se trouve dans le rapport Mitchell : «Le terrorisme, c'est la décision délibérée de tuer au hasard des non-combattants pour atteindre un but politique.» Le rapport Mitchell précise encore : «Cette volonté de répandre la terreur dans une population est immorale et ne se solde, pour ses auteurs, que par leur propre défaite.» Mais il ne suffit pas
qu'Arafat accepte cette définition en théorie. Pour réussir dans la vie, ce n'est pas assez de répondre brillamment aux questions d'un jury
universitaire. Ensuite, il faut se montrer à la hauteur du défi que représente la pratique des choses. Contre le terrorisme, ce que nous
attendons d'Arafat, c'est qu'il prolonge ses paroles par des actes.
Depuis l'attaque du 11 septembre, les Américains préparent une double riposte : militaire et politique. Entre ces deux objectifs, comment les
Etats-Unis doivent- ils se partager pour éviter que leurs bombardements ne créent une nouvelle génération qui criera vengeance ?
Selon moi, il y a deux phases. La première, c'est de faire la chasse à Ben Laden parce qu'il représente un danger immédiat. Pour éteindre l'incendie, il faut le mettre hors d'état de nuire le plus vite possible. Parallèlement,
il faudra détruire son organisation, ses camps, ses réseaux. Dans ce but, les Etats-Unis auront besoin de bases arrière dans un certain nombre de pays voisins de l'Afghanistan. Dans la deuxième phase, c'est une stratégie tous azimuts qu'il faudra organiser : notamment pour démanteler les réseaux financiers des terroristes et leurs communications par Internet. L'opinion doit bien comprendre que le terrorisme n'est pas le fait de quelques desperados isolés. C'est tout un système.
Il y a aussi le risque que la réponse américaine ne tourne à une croisade contre l'Islam ?
Je ne crois pas non plus à la théorie de l'historien américain Huntington sur la guerre des cultures. C'est plutôt au sein de chaque culture qu'il y a des affrontements. Le pape Jean-Paul II, qui prêche la réconciliation des
religions, appartient à cette même Eglise catholique qui pratiqua l'inquisition. La religion musulmane est confrontée à des problèmes que seuls les musulmans peuvent résoudre. Ils doivent se libérer de fanatiques comme Ben Laden parce que, contrairement à ce que cet illuminé leur raconte, la plupart des problèmes du monde musulman n'ont rien à voir avec Israël.
Qu'il s'agisse de la guerre civile en Algérie ou en Afghanistan, des divisions géographiques et ethniques du Soudan, du combat entre libéraux et
conservateurs en Iran. Alors, gardons-nous des généralisations : toute généralisation est raciste.
Mais, à écouter votre énumération des points chauds de l'Islam, les musulmans n'ont guère d'espoir d'apaisement et aucune chance de progrès.
C'est faux. J'ai été très impressionné par les efforts de l'ancien président indonésien Wahid. Il a perdu le pouvoir, c'est vrai. Mais ce qu'il a
accompli dans cette immense nation est de très bon augure pour l'avenir. Un autre pays musulman dont la volonté de modernité doit être saluée, c'est la Turquie. Dans l'Islam, il y a aussi des forces de changement, des forces de progrès.
N'est-ce pas une question de perspective ? Quand il parle de restaurer la grandeur de l'Islam du temps des califes, n'est-ce pas Oussama ben Laden
qui, aux yeux des musulmans, représente l'avenir ?
Ben Laden n'offre aucune solution. Pour lui, Dieu n'est que le maître de la mort, il n'est pas le créateur de la vie. Aux musulmans, Ben Laden n'apporte que la catastrophe. Il ne peut pas être une promesse.
Par cohen victor (Bekhor) le mercredi 26 septembre 2001 - 18h32: |
GMAR KHATIMA TOVA A TOUT LE PEUPLE JUIF
TSOM KAL ET PRIEZ POUR LA PAIX AVEC NOS COUSINS ARABES, ET PAIX SUR LE MONDE.
AMEN
Cordial shalon
Par Anonyme le mercredi 26 septembre 2001 - 07h35: |
La seule chose dont il faut avoir peur est la peur elle meme !!!!!!
Proverbe de La Goulette
Par Anonyme le mercredi 26 septembre 2001 - 04h39: |
Shana tova oumetouka, ktiva vahatima tova à tous !
Priez pour la paix dans le monde.
eve salomon
Par Anonyme le mercredi 26 septembre 2001 - 04h24: |
l'amour
l'amour peut pendant des années vivre enfoui au fond d'un coeur. Le vent, la pluie, l'air, le songe peut le réveiller, sa voile s'enfle alors et navigue au gré des flots retrouvant ses routes, ses chemins, que nulle carte n'a jamais su tracer.
IMA
Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le mercredi 26 septembre 2001 - 04h19: |
A la veille de Yom Kipour, ma famille et moi souhaitons à tous nos coreligionnaires là ou ils se trouvent une Hatima Tova et paix pour tous les êtres humains. Amen!
Par Mena (Mena) le mercredi 26 septembre 2001 - 04h03: |
État d¹alerte défensif (info # 012509)
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
Ces jours derniers, le gouvernement et l¹armée d¹Israël multiplient les mesures de précaution, afin de préparer le pays aux pires éventualités, au cas où l¹État hébreu se trouverait entraîné dans le conflit qui s¹annonce. Les responsables politiques et militaires prennent grand soin de ne pas mêler la population à ces préparatifs, pour ne pas générer de mouvements de panique inutiles.
Mais derrière cette discrétion compréhensible, toutes les mesures sont prises. Ainsi, les directeurs des hôpitaux ont reçu l¹ordre de se préparer, je cite, ³à recevoir, dans des espaces de temps restreints, des blessés en grand nombre ². Les dépôts de carburants, qui se trouvent à proximité d¹habitations ou de points sensibles, ont été transférés, la semaine dernière déjà, dans des citernes souterraines. Jusqu¹à la compagnie aérienne nationale, EL AL, à qui l¹armée de l¹air a demandé de mettre un certain nombre d¹appareils à sa disposition.
La population est trop habituée aux situations de crise pour être dupe, aussi, la plupart des familles ont augmenté leurs réserves en conserves,
en riz et en pâtes. Dans les centres de distribution des kits de protection de la défense passive, contre les attaques chimiques ou biologiques, on échange les équipements dont l¹échéance est dépassée. Alors que dans une journée habituelle, on distribue environ 3.000 kits, dans tout le pays, depuis la destruction du WTC, la quantité quotidienne est passée à 20.000
Les Israéliens, qui en ont vu d¹autres, prennent les choses, généralement, avec humour et philosophie. Rien ne sert de s¹exciter, de toutes les façons, lorsque les clés de la situation se trouvent très loin d¹ici, dans des mains étrangères !
Que doivent craindre les Israéliens ?
Lors d¹une première appréciation, on s¹aperçoit d¹abord que plusieurs menaces tangibles, qui pesaient contre leur pays voilà deux semaines
encore, ont tout simplement cessé d¹exister. Ainsi, Arafat, dans tous les cas de figures, tire les dernières cartouches de son Intifada, prouvant
en cela, qu¹au nez et à la barbe des ministres des AE européens, il détenait bien le contrôle absolu de tous les éléments armés opérant depuis
son territoire. Mais surtout, le leader palestinien démontre, que cette guerre découlait de son initiative et qu¹il mettait la stabilité du Proche Orient en péril, par décision stratégique voulue et non pas, conséquemment à une soi-disant réaction populaire spontanée, due à une soi-disant offensive israélienne ! De toutes façons, le vieux renard de Gaza n¹a désormais plus le choix. S¹il veut que sa cause survive à l¹opération ³Justice absolue², il doit nécessairement prendre ses distances avec la terreur, car ³tous ceux qui ne seront pas dans l¹Arche, au début du déluge, risquent fort de périr noyés !² Lorsqu¹on connaît l¹inconsistance des virages politiques d¹Arafat, son dédain pour les victimes des conflits, ainsi que l¹apesanteur logique, dans laquelle évolue son discours, on ne sera guère surpris de le voir s¹afficher en pourfendeur du terrorisme arabe. Il y a un mois encore, pourtant, il confiait en aparté à notre correspondent dans l¹AP, Sami, ³qu¹il avait donné l¹ordre de multiplier les attentats kamikazes à l¹intérieur de la ligne verte et qu¹il désirait que l¹accent soit mis sur des attaques-suicides à Jérusalem². Logique arafatienne, que tout cela, incompréhensible pour les gringos et coulant de source, pour les moyen orientaux ! En tous cas, désormais il s¹est déguisé en Rambo et son meilleur pote, c¹est Colin Powell !
Un autre front, qui est momentanément désactivé, c¹est le front nord. Celui qui sépare Israël des terroristes du Hezbollah, installés au Liban et de
la Syrie. Croyez-en ma prophétie, aucune action des islamistes n¹est à attendre, dans les prochaines semaines, à Radjar, pas plus que dans la région des illusoires fermes de Chabaa. Nassrallah, le chef de ces terroristes, figure en bonne place sur la liste des personnes, dont Washington demande l¹extradition et les Américains seraient bien trop heureux de confier aux Israéliens la solution du ³cas Hezbollah², dans les jours qui viennent, pour que son mouvement n¹ose ³faire l¹intéressant². Pour la Syrie, la problématique est la même que celle de Yasser Arafat, elle se doit de donner l¹illusion, qu¹elle n¹a rien en commun avec le terrorisme islamique. Au moment où la Syrie et le Liban doivent répondre aux ultimatums US, on ne voit pas du tout leurs protégés terroristes faire parler d¹eux ! En conséquence de quoi, nous prévoyons un calme plat sur la frontière
nord.
On le voit, les attentats terroristes contre l¹Amérique, ont redistribué toutes les cartes du Moyen Orient. Le pacte Iraq-Syrie a explosé, juste
avant de prendre effet. Béchar Assad, qui est téméraire mais pas suicidaire, a compris l¹intérêt qu¹il avait à ne pas faire le malin, alors que toute la région est truffée de chasseurs nerveux, désespérément en quête de gibiers légitimes. Dans ces conditions, Assad a déjà pris ses distances avec l¹État le plus menacé par la coalition, après l¹Afghanistan, j¹ai nommé l¹Iraq de Saddam Hussein ! Car le problème d¹Israël, la source de tous les
dangers pour l¹État hébreu, c¹est bien l¹Iraq !
Les préparatifs de l¹Amérique, concernant Saddam Hussein, baignent dans le brouillard le plus épais. A Métula, nous pensons que l¹Administration Bush n¹a mis que son alliée européenne de toujours, l¹Angleterre, dans le secret de son programme opérationnel. A Métula, on
pense aussi, que grand bien a pris au Président Bush de garder les cartes près de sa poitrine, car l¹Amérique entend jouer de tous ses atouts,
pour parvenir à ses fins. Derrière le brouhaha médiatique, l¹Amérique n¹est pas folle et elle sait appliquer sur ses ennemis, des pressions par
paliers. Pressions diplomatiques d¹abord, économiques et diplomatiques ensuite et pressions militaires, lorsque et seulement lorsque, les autres méthodes de conviction n¹ont pas fonctionné ! Aussi, les USA doivent-ils se méfier de partenaires trop impliqués dans les intérêts locaux. C¹est le cas du Président français Chirac, par exemple, qui aurait assuré son ami intime, le Premier ministre Hariri du Liban, ³que Bush n¹a pas l¹intention de bombarder le Liban et la Syrie². A quoi auront donc servi les ultimatums US, remis la semaine dernière au Liban et à la Syrie, justement, exigeant d¹elles changent leurs orientations du tout au tout, si un perroquet (et ne m¹appelez pas roquet, vous l¹avez déjà faite) s¹empresse de faire baisser la pression sur ces régimes ? Et Hariri, de faire une escale imprévue à Damas, sur le chemin de Beyrouth, pour informer son ³patron² Assad, de la bonne nouvelle! A la Ména, pourtant, on conseille à Assad et Hariri, de ne pas prendre les déclarations du grand Jacques trop au sérieux. Sa spécialité, c¹est surtout les mots et pas forcément ce qu¹ils signifient ! Ici, cela nous étonnerait énormément, que Bush ait mis Chirac dans ce genre de confidences !
L¹Irak ! Indépendamment de son implication dans les attaques terroristes contre l¹Amérique, Saddam Hussein demeure le dénominateur numéro
1 de l¹instabilité et de la violence au Moyen Orient. Et Bush junior rêve de corriger les erreurs faites par son père, au début des années 90. En fait, l¹opération ³Tempête du désert² avait, en fin de compte, été un grand flop. Elle visait Saddam Hussein et elle l¹a épargné ! Elle entendait ménager le petit peuple iraquien et elle l¹a mis à genoux ! Elle voulait, au moins, détruire toutes les armes non-conventionnelles du Branque de Bagdad, ainsi que sa capacité à en fabriquer des nouvelles et elle a échoué ! La survie politique de Saddam, face à l¹extraordinaire puissance militaire, alignée à l¹époque par les alliés, l¹a transformé en héros incontestable du monde arabo-islamique, dans ce qu¹il a de plus violent.
Depuis ³la mère de toutes les batailles², Saddam Hussein est de tous les mauvais coups. Ceux-ci allant des efforts sysiphiens de déstabilisation
du régime Hachémite, jusqu¹au soutien massif du terrorisme palestinien. Dans ces conditions, les Américains et les Anglais voudraient terminer
l¹ouvrage et installer, enfin, à Bagdad, un régime démocratique et constructif.
Au plan politique, les alliés buttent toujours sur la même considération, qui les avait, à l¹époque, décidé à maintenir en vie le tyran de Bagdad.
En effet, le régime dictatorial de Saddam, dans sa férocité, constitue toujours le meilleur rempart contre le chiisme intégriste. A ce propos,
n¹oublions jamais, que la majorité de la population babylonienne est chiite et que sentimentalement, elle demeure très sensible aux thèses des Ayatollahs persans. Ainsi, dans la balance géopolitique des considérations alliées, le risque de remplacer un régime dictatorial, lié aux lubies discrétionnaires d¹un seul homme, par une dictature populaire, religieuse et représentative d¹un courant fondamental, n¹a toujours pas été solutionné. Il est vrai que l¹Iran essaie de réintégrer le concert des nations et qu¹il semble désormais un peu moins menaçant. D¹où l¹importance du voyage inattendu du ministre des affaires étrangères anglais à Téhéran. Il est allé ³tâter le terrain², pour, dans la perspective d¹une action définitive contre Saddam Hussein, mesurer les appétits expansionnistes des Ayatollahs.
Au plan de la justification d¹une action contre Saddam, maintenant, il faudrait aux alliés des preuves indiscutables de sa participation aux
attaques terroristes contre l¹Amérique. Sans cela, les alliés auront l¹air d¹opportunistes et la rue arabe, ne leurs pardonnerait jamais, de s¹en prendre, sans raison apparente, à un État arabe indépendant. Le 12 septembre, j¹avais écrit que je ne doutais pas de l¹implication iraquienne
dans les actions anti-américaines de la veille. Je suis toujours du même avis et d¹ailleurs, après un silence de plusieurs jours, les dirigeants américains ont soutenu cette thèse. Elle fut aussi reprise par CNN et par le quotidien Le Monde. Il semble bien établi, que certains terroristes kamikazes étaient en contacts opérationnels avec les services de renseignement de Saddam mais le FBI maintient le plus grand secret, sur l¹état d¹avancement de ses enquêtes, or, c¹est de cet avancement et des preuves que les enquêtes pourraient fournir, que dépend la décision d¹attaquer Saddam Hussein.
A Jérusalem, on n¹est pas non plus dans le secret des décisions américaines. Pour le moment, entre Israël et les États-Unis, l¹information ne
circule que dans un sens. Israël participe de tout le poids de ses services spéciaux, à recueillir diligemment les informations réclamées par la CIA et par le FBI. On sait, par exemple, à la Ména, que les Fédéraux ont demandé à Israël de ³s¹occuper² d¹obtenir des informations sur les
ramifications du terrorisme arabe, dans certains pays d¹Amérique du sud et que les services du Mossad s¹y emploient sérieusement. Dans le
sens contraire, les USA ont fait savoir à Israël, qu¹ils l¹aviseront des détails de leur action militaire ³avant² que celle-ci ne débute. Combien de temps ³avant² ? Avec quelle précision ? Quel sera le seuil de dangerosité induit par l¹action alliée, en termes de défense d¹Israël ? de ses intérêts immédiats ? Quelle sera l¹implication d¹autres États arabes, aux côtés des Américains ? Que leur aura promis le Président Bush, en échange de leur collaboration ?
Voilà autant de questions cardinales, qui inquiètent, par leur état de suspension acrobatique, les stratèges israéliens ! Alors, dans de telles conditions, Israël n¹a qu¹une chose à faire : se préparer à parer à toutes les éventualités ! Qui vil pacem para bellum, (celui qui veut la paix prépare la guerre) est devenue la devise de tous les services de l¹État hébreu, dans la situation d¹ignorance assez étrange, dans laquelle il est tenu.
Mais voici qu¹en théorie, pour le moins, Israël dispose des moyens d¹assurer seule sa défense contre tout acte belliqueux de l¹Iraq. D¹après les
experts en armement, Saddam disposerait encore de 10 à 20 Scuds, en état d¹atteindre Tel Aviv. Au sujet de la capacité de ces missiles balistiques, d¹emporter des charges non-conventionnelles, les avis des même experts sont partagés. En tous cas, il semblerait bien, qu¹il existât un réel problème, pour leur faire transporter une charge biologique ou chimique. Il semblerait, que lesdites charges ne résisteraient pas aux
températures générées par le frottement de l¹air, au moment où les Scuds réintègrent l¹atmosphère terrestre.
Pour Saddam Hussein, en plus de l¹aspect technique énoncé plus haut, trois problèmes majeurs sont liés à l¹emploi de Scuds à ogives
non-conventionnelles contre Israël :
1. Les missiles anti-missiles israéliens ³Khetz ² (la Flèche), dont la première batterie opérationnelle a été déployée la semaine dernière. Si tout se passait ³comme durant les essais ², Israël pourrait abattre les 20 missiles de Saddam Hussein, même si ceux-là étaient tirés en même temps ! Le Khetz est le premier système de missiles anti-missiles balistiques à être opérationnel.
2. La réplique d¹Israël ! L¹État hébreu, s¹il était attaqué avec des moyens non-conventionnels, réagirait vraisemblablement avec des armes du même type, à la différence près, que l¹arsenal de Tsahal, n¹est pas constitué de missiles balistiques des années soixante, dont l¹efficacité tactique reste à démontrer.
3. Mais le plus grand problème du Branque de Bagdad, c¹est ce qu¹il ferait après avoir balancé ses Scuds. Il demeurerait en effet, sans aucun moyen de dissuasion contre l¹Occident et contre Israël et il ne lui resterait plus qu¹à attendre docilement la fin de son régime ou à avaler une pastille de cyanure.
Ca n¹est pas tout à fait exact, de prétendre que l¹Iraq ne possède pas d¹autres armes secrètes ! A part les Scuds, l¹Iraq aurait modifié des avions
(voir photo) de type L-29 Delphin, pour en faire des avions téléguidés, porteurs d¹armes biologiques et chimiques. A la base, le Delphin est un avion d¹entraînement, qui a été développé en ex-Tchécoslovaquie, au début des années 60. Trois mille Dauphins ont été construits jusqu¹en
1974 et quelques centaines volent encore. Aujourd¹hui, le prix d¹un L-29, en parfait état de marche, tel que proposé aux pilotes privés en mal d¹émotions fortes, par les États issus de l¹Union soviétique, varie entre 50 et 60.000 dollars. En termes de dépenses militaires, c¹est une vraie broutille !
Il est dès lors fort possible, que les préparateurs de l¹armée iraquienne aient bidouillé quelques-uns de ces avions, afin qu¹ils volent sans pilotes et pour un vol unique, en direction de Tel Aviv. Pourtant, les limitations techniques de la mutation envisagée ne manquent pas !
- D¹abord, le Delphin est un avion assez lent, qui ne dépasse pas les 500 km/h en croisière et qui ne vole pas très haut, ce qui en fait une cible d¹entraînement idéale, pour les pilotes du Khel Avir. Ceci, pour autant, qu¹il n¹en arrivent pas 100 à la fois !
- Secondement, je serais assez surpris, que les électroniciens israéliens ne parviennent pas à déterminer les modalités des contacts entre le
pilote à distance et les Dauphins, quitte à pouvoir les dérouter de leurs objectifs et même, peut-être, à les re-diriger vers leur envoyeur !
La limitation la plus sérieuse, cependant, réside dans l¹acte lui-même et le risque de représailles qu¹il encourre. Si envoyer des Scuds sur Israël,
au plan militaire, est un acte qui tient de la déraison et de la haine, envoyer des L-29 transformés en avions sans pilotes, relèverait des
symptômes du crétinisme tactique ou du désespoir. La ³chance² pour que ces Seveso volants atteignent leur cible procède du miracle, par
contre, le risque qu¹ils s¹abattent par erreur sur une ville iraquienne, jordanienne, syrienne ou palestinienne, entraînant des dizaines milliers de morts arabes, est sensiblement plus matériel ! Quant à la probabilité, de déclencher, dans toutes les éventualités d¹emploi de ces Dauphins, à des fins tactiques, une riposte dévastatrice de la part d¹Israël, c¹est la seule chose, sur laquelle Saddam Hussein puisse compter.
On le voit, la situation sécuritaire d¹Israël, au moment où la drôle de guerre contre le terrorisme va commencer, a quelque chose d¹ubuesque ! En
termes des risques calculables, dans les jeux de rôles qu¹on enseigne à West Point et à Saint Cyr, les Israéliens devraient pouvoir dormir
tranquilles. L¹Iraq n¹a ni les moyens, ni l¹intérêt, ni encore les mobiles, de s¹attaquer à l¹État hébreu. Le confort sécuritaire, cependant, est hors de prix, ces jours-ci; alors, lorsque les habitants de Tel Aviv, de Jérusalem, de Haïfa et surtout de Métula, considèrent l¹éradication du World Trade Center, ils réalisent, avec quelques frissons dans le dos, que cette guerre n¹est plus mue par les rapports de forces, les intérêts définissables et les mobiles compréhensibles. Les pilotes-kamikazes de New York, ne disposaient même pas de vieux Scuds, ni d¹avions militaires aux capacités surannées. Lorsqu¹ils ont franchi la passerelle des Boeings, qu¹ils allaient dérouter, ils avaient les mains vides.
Et lorsqu¹ils se rappellent les attaques de Scuds de 1992, les Israéliens préfèrent, décidément, prendre les choses très au sérieux.
Par Anonyme le mercredi 26 septembre 2001 - 03h51: |
N'oubliez pas vos coings aux clous de girofle pour Kippour.
Et surtout ne les mangez pas avant l'heure de la fin du jeune comme j'ai vu beaucoup de mes jeunes amies (jamais moi meme...) "craquer" vers 5H30 - 6 Heures.
Myriam
Par Anonyme le mercredi 26 septembre 2001 - 03h48: |
L'onde de choc. Un «message de la mort» apparu dès 1992 La rumeur des sales caractères Où comment le hasard d'une police informatique alimente la psychose. Par EDOUARD LAUNET Le mardi 25 septembre 2001
Avec la police de caractère Wingdings, la suite Q33 NYC donne Où Q33 est censé être le numéro d'un vol kamikaze (ce qui est faux) et NYC est l'abréviation de New York City.
Plus vite et plus insidieusement qu'un virus, la rumeur court sur le Net. Malgré tous les démentis. Elle se répand par le biais de messages de ce genre: «Ouvrez le logiciel Word, tapez dans un texte "Q33 NYC", c'est-à-dire le numéro de vol de l'un des avions-suicide du 11 septembre. Puis changez la typographie du texte en choisissant le caractère Wingdings. Vous aurez une drôle de surprise.» Tête de mort. C'est effectivement surprenant: apparaissent soudain sur l'écran deux images incroyables. La première, correspondant à Q33, représente un avion fonçant vers deux tours. La seconde, «traduction» de NYC (pour New York City), réunit une tête de mort, l'étoile de David et un pouce levé en signe d'approbation. L'expérience peut être répétée avec succès sur de nombreux autres programmes de Microsoft ou d'autres éditeurs. Autres variantes signalées: AZ (signe de victoire et symbole de l'islam réunis) ou, le plus souvent, NY tout court (tête de mort et étoile de David, comme un appel au meurtre de juifs). «Mais comment expliquez-vous cela?» s'indignent les nombreuses personnes qui, depuis le début de la semaine, appellent la rédaction de Libération pour dénoncer ces «messages cachés». Le logiciel Word de Microsoft a-t-il été «infiltré» à distance par les réseaux Ben Laden? Les programmeurs de Bill Gates ont-ils eu une sorte de prescience des événements de New York? Y a-t-il un complot mondial jusque dans l'informatique? Réponses: non, non et non. La police de caractères Wingdings a été conçue au début des années 90 par Kris Holmes et Charles Bigelow, alors membres du groupe de recherches en typographie numérique de l'université de Stanford (Californie). Créée sous le nom de Lucida Icons pour compléter le jeu de caractères alphabétiques Lucida, cette police n'est composée que de symboles de natures diverses: icônes souvent utilisées en informatique, signes astrologiques, symboles religieux, signes de la main, etc. En 1992, la police devient propriété de Microsoft, qui la rebaptise Wingdings et réorganise les correspondances entre touches et symboles. L'éditeur commence à la distribuer la même année avec la nouvelle version de son système d'exploitation Windows 3.1. C'est alors que les choses se gâtent. «Program of Hate». En installant Windows 3.1 chez un client, un consultant en informatique new-yorkais remarque, de manière fortuite, que les initiales de sa ville, NYC, deviennent en Wingdings le fameux «message de mort». Dès le lendemain, le 29 avril 1992, l'affaire fait la manchette du tabloïd New York Post. Titre barrant toute la une: «Program of Hate» (programme de haine). Sous-titre: «Des millions d'ordinateurs contiennent un message secret appelant à la mort des juifs de New York.» Et le reste à l'avenant. Voilà comment est née, il y a près de dix ans, l'«affaire Wingdings». Et l'histoire refait surface presque chaque année depuis 1995 sur les newsgroups du Net, puis autour des machines à café, avec toujours les mêmes réactions étonnées ou scandalisées. Jamais, cependant, la rumeur n'avait resurgi avec autant de force que depuis les attentats du 11 septembre. Bien évidemment, il n'y a pas de message secret. Il n'y a qu'une lecture subjective d'associations de symboles et des coïncidences de touches. Voilà cinq ans, l'un des créateurs de Wingdings s'en amusait lui-même sur un forum spécialisé en typographie: «C'est quasiment devenu un jeu. En tapant "LBJ JFK" (puis en le traduisant en Wingdings, ndlr), on peut avec suffisamment d'imagination découvrir que Lyndon Johnson a été impliqué dans l'assassinat de Kennedy. Certains tapent même le nom de leur épouse pour deviner si celle-ci a un amant», écrivait Charles Bigelow. Reconstruction. «Nous sommes choqués de la récupération morbide et déplacée de cette coïncidence sur certains newsgroups d'Internet depuis plusieurs jours», déplorait cette semaine Pascal Brier, directeur du marketing de Microsoft France, dans l'une des multiples mises au point que la société a dû faire depuis 1992. Oui, mais tout de même, ce numéro de vol qui devient quasiment un story-board des attentats? Il se trouve que «Q33 NYC» ne correspond à aucun des quatre numéros de vol impliqués dans les attaques. C'est en revanche une jolie reconstruction a posteriori. La rumeur a au moins un mérite: elle met sous les feux de l'actualité cet art presque ésotérique qu'est la typographie. Cela ne lui était pas arrivé depuis la Deuxième Guerre mondiale. «En 1941, l'Allemagne nazie avait pris un décret interdisant l'usage des caractères gothiques, jugés trop proches des caractères "hébreu carré", donc trop juifs, rappelle Yves Perrousseaux, fondateur de l'atelier typographique du même nom. Mais il faut bien dire qu'en dehors de ces cas exceptionnels, les débats sur la typographie sont rarement sortis du microcosme.».
Par Anonyme le mercredi 26 septembre 2001 - 03h45: |
Virus du World Trade Center (Vote WTC.EXE)
VIRUS VOTE (WTC)
Vote est un virus de mail destructif qui se propage en utilisant les messageries électroniques Microsoft Outlook. Il se présente sous la forme d'un message intitulé "Fwd:Peace BeTweeN AmeriCa and IsLaM!" appelant à voter pour la paix entre l'Amérique et l'Islam, accompagné d'un fichier exécutable nommé WTC.EXE.
Si ce programme est exécuté, le virus s'envoie automatiquement à tous les correspondants présents dans le carnet d'adresses. Il tente ensuite de télécharger et d'installer un cheval de Troie, détruit les répertoires nécessaires au fonctionnement des antivirus les plus courants, puis écrase tous les fichiers HTM ou HTML présents en les remplaçant par un message haineux.
Au redémarrage suivant, Vote tente de rendre le système définitivement inopérant en formatant le disque dur.
http://news.secuser.com/urgences/alertes/2001/vote.htm
Principales alertes virus et hoax en cours
-> http://news.secuser.com/urgences/alertes/
Antivirus gratuit en ligne
-> http://www.secuser.com/antivirus/
Dernières infos sur la sécurité informatique
-> http://news.secuser.com/actu.htm
"Emmanuel JUD" news@secuser.com
Par Anonyme le mercredi 26 septembre 2001 - 03h22: |
hello.
my name is yeshua zevulun and I make ticks for sefer tora .
my site is http://www.tremp.co.il/tora
you will see.
i am from jerba and i imigrated to israel in 1971.
i will be happy if you put a pictures at yours site and mention my phone.
my telefax : 972-8-6274192
Ben Gurion University
"Adir Zvulun"
zvuluna@ee.bgu.ac.il
Par Davideden (Davideden) le mercredi 26 septembre 2001 - 01h59: |
Qui pensez que?
Qui pensez qu'appres avoir abandonner nos biens et nos droits en Tunisie des arabes feraient tout pour detruire nos pays d'acceuil?
Au debut ils ont essaye et ils essayent toujours de detruire Israel. Apres cela ils sont venus en hordes en France. Maintenant en France, ils commencent leurs pogroms et leur intimidation. Ils effrayent le pouvoir et le force a une politique anti-juive (=Israelienne)et meme anti-Americaine.
Maintenent ils viennent d'arriver aux USA. Ils essayent l'intimidation et parce que cette fois ci la proi est grande ils commencent par tuer des milliers......
L'Amerique ne veut pas de guerre sainte. Moi entant que juif qui a eut le malheur de naitre en terre d'Islam et d'etre la victime dans tout mes pays d'abris de l'Islam dans toute ses formes je ne lui en veux pas.
Je doute neanmoins qu'il y aura d'autres options qu'une guerre totale sans merci pour forcer la democratization de l'Islam. Il n'a pas d'autre choix que de se battre ou de perrir.
J'exprime ici mon pessimisme profond peut etre du a mon triste passe en terre d'Islam mais neanmoins base sur la realite monstrueuse qui nous est revelee a grand pas.
Par Anonyme le mercredi 26 septembre 2001 - 00h31: |
PARIS (AP) -- ''Les Palestiniens ont faim, ils sont plus pauvres, ils sont plus méfiants. Si les Israéliens ont payé un prix très douloureux, les Palestiniens, eux, ont payé un prix énorme'', reconnaît le ministre israélien des Affaires étrangères Shimon Peres dans un entretien à paraître mercredi dans ''Le Figaro''.
Démentant les rumeurs sur son éventuelle démission après les multiples reports de sa rencontre avec le chef de l'Autorité palestinienne Yasser Arafat, Shimon Peres explique que le Premier ministre israélien Ariel Sharon et lui-même sont revenus à leur ''accord de base''. ''C'est-à-dire la nécessité d'une rencontre avec Yasser Arafat, pour obtenir trois choses: le cessez-le-feu, l'amélioration de la situation économique des territoires palestiniens, le début de l'application du rapport Mitchell'', explique-t-il.
Le chef de la diplomatie israélienne ajoute qu'Israël souhaite ''améliorer la situation économique des territoires (...) même de façon unilatérale''.
Mais ''c'est seulement lorsque le cessez-le-feu sera total que nous pourrons passer aux dossiers politiques. Nous attendons de M. Arafat qu'il exerce son autorité partout, et sur toutes les organisations palestiniennes'', rappelle le prix Nobel de la paix. ''Dans les démocraties, il y a beaucoup d'opinions exprimées, mais peu de fusils. Chez les Palestiniens, il y a peu d'opinions qui s'expriment mais beaucoup de fusils'', ajoute-t-il.
Le ministre israélien des Affaires étrangères se montre optimiste face au calme relatif dans les territoires occupés, en affirmant que ''cela montre que l'Autorité palestinienne peut exercer un large contrôle de la violence''.
Interrogé au sujet des propos tenus par Ariel Sharon -qui a comparé Yasser Arafat au milliardaire d'origine saoudienne Oussama Ben Laden- Shimon Peres explique qu'il a ''suggéré au Premier ministre de ne plus faire cette comparaison'' et que celui-ci a ''en gros'' accepté.
''Le problème émotionnel qui sépare les deux parties est plus profond que le problème territorial'', estime par ailleurs le ministre israélien. ''Aujourd'hui la paix ressemble à un bouquet de fleurs qui n'a pas été arrosé depuis longtemps et qui s'est desséché'', conclut-il.
Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le mardi 25 septembre 2001 - 22h15: |
A notre cher harissien et chef Cohen Victor (Bekhor),
Je peux te dire HOUTA A'Alik
et Gmar Hatima tova
Chelkha Emile Tubiana
Par Admin (Admin) le mercredi 26 septembre 2001 - 03h38: |