Par Anonyme le mardi 16 octobre 2001 - 12h24: |
A Flavie
Tu n'a rien à craindre, j'étais à Tunis et il n'y a aucun problème par rapport aux occidentaux. Mon séjour était super, la Tunisie ce n'est pas l'Irak, c'est un pays trés moderne.
A Bekhor
J'ai adoré la citation de Victo Hugo.
Par Admin (Admin) le mardi 16 octobre 2001 - 12h55: |
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Par Anonyme le lundi 15 octobre 2001 - 12h35: |
Comment on fabrique des 'bombes humaines'
par Fiamma Nirenstein, Commentary Magazine.
Traduction de Menahem Macina pour CJE
Au cours de sa visite historique en Syrie, en mai passé, le pape Jean-Paul II a été inopinément relégué au second plan par le jeune nouveau président du pays, Bashar al-Assad. Plutôt que de rester dans la ligne de l'esprit du moment en saisissant cette occasion pour proclamer ses espoirs de compréhension mutuelle entre les grandes fois du monde, Assad a profité de son allocution de bienvenue en l'honneur du pontife, à l'aéroport de Damas, pour attaquer cruellement les Juifs. Et d'affirmer avec véhémence, en présence du pape : " ils ont essayé de tuer les principes de toutes les religions avec la même mentalité qui les a amenés à trahir Jésus le Christ " et " de la même manière qu'ils ont essayé de trahir et de tuer le prophète Muhammad."
Un épanchement de haine aussi spectaculaire pouvait difficilement passer inaperçu. C'est ainsi que tout au long d'un cycle de nouvelles, le cortège habituel des reportages moyen-orientaux sur les lanceurs de pierres et les colons, les explosions de bombes et les frappes de représailles, les cessez-le-feu et les mesures destinées à "créer la confiance", ont cédé le pas à un déluge de paroles sur les propos explosifs d'Assad. Comme le déplorait le New York Times, Assad " avait non seulement "gâché" la visite papale mais renforcé sa "réputation croissante de conduite irresponsable". Aussi, les commentaires sont-ils allés bon train pour réprimander un nouveau dirigeant, que son inexpérience et son immaturité avaient apparemment mené à professer, pour employer les termes du Times, l'intolérance raciale."
Ce qui restait largement ignoré dans tout cela, c'était une bien plus grande histoire - non celle d'un tyran insignifiant, mais l'histoire du poison qui était si facilement monté à ses lèvres. Ce que peu de journalistes ont su, ou qu'ils n'ont pas estimé utile de mentionner, c'est que des sentiments comme ceux exprimés par Assad sont tout sauf rares dans le monde arabe d'aujourd'hui. Où que l'on regarde, du Caire et de Gaza à Damas et à Bagdad, des personnalités politiques et religieuses aux auteurs et aux éducateurs, des avocats aux stars de la pop-musique, et dans tous les médias, les gens mêmes avec lesquels on s'attend à ce qu'Israël vive en paix se consacrent, avec une ingéniosité qui va sans cesse croissant, à calomnier et à diaboliser l'Etat juif, le peuple juif et le judaïsme lui-même - et à appeler ouvertement à leur annihilation. Ce n'est qu'en refusant volontairement de voir ce fleuve de haine qu'il est possible de se persuader qu'en fin de compte, " tout le monde " au Proche-Orient veut réellement la même chose.
La propagande antisémite qui circule avec une telle abondance dans le monde arabe tire son énergie en grande partie de la technique du "mensonge énorme", c.-à-d. de la réitération inlassable de mensonges scandaleux concernant Israël ou les Juifs, dans la ligne du : "plus c'est gros, mieux ça passe". Les exemples sont réellement innombrables. En Egypte et en Jordanie, des sources d'informations ont, à plusieurs reprises, mis en garde contre Israël, censé distribuer du chewing-gum mêlé de drogue, ainsi que des sucreries ayant pour but - disait-on - de tuer des enfants et d'entraîner les femmes à la dépravation sexuelle.
Quand, récemment, la fièvre aphteuse a éclaté dans le bétail de l'Autorité Palestinienne , on a immédiatement accusé les Israéliens d'avoir répandu intentionnellement la maladie (en dépit de la mobilisation immédiate des équipes de vétérinaires israéliens pour soigner les animaux).
Particulièrement tapageuses ont été les forgeries à propos des répliques israéliennes à une Intifada qui dure depuis un an. Au début de cette année, au Forum économique mondial de Davos, en Suisse, une assistance abasourdie a entendu Yasir Arafat lui-même déclarer qu'Israël utilisait [des balles] à l'uranium appauvri et des gaz paralysants contre les civils palestiniens. La télévision officielle de l'Autorité Palestinienne fournissait obligeamment une "évidence" de cette accusation, en diffusant des scènes de malheureuses victimes secouées de vomissements et de convulsions. Un autre clip récent de la télévision palestinienne présentait la reconstitution d'un assaut de l'armée israélienne contre une un maison palestinienne, aboutissant à la mise en scène du viol et du meurtre d'une petite fille devant ses parents horrifiés. Quant aux victimes israéliennes des terroristes arabes, la station de radio "La Voix de Palestine" assurait à ses auditeurs, en avril, qu'Israël mentait au sujet de l'assassinat d'une fillette de dix mois par un tireur embusqué palestinien, à Hébron; en fait, expliquait le commentateur, le bébé était arriéré et avait été étouffé par sa propre mère.
La presse arabe s'est également lancée dans le riche motif classique de l'antisémitisme européen. Al-Ahram, le principal quotidien égyptien, patronné par le gouvernement, s'est avéré hors pair à cet égard. Une série récente d'articles relatait, avec un luxe de détails, comment les Juifs utilisent du sang de Gentils pour confectionner la matzah de Pâques. Insurpassable en la matière, le chroniqueur Mustafa Mahmud informait ses lecteurs que, pour comprendre les vrais buts des Juifs, il fallait consulter les "Protocoles des Sages de Sion", dans lesquels les dirigeants de la conspiration juive internationale avouent ouvertement leurs " ambitions sans limites, leur avarice insatiable, leur vengeance impitoyable, et leur haine, qui défie l'imagination". "La ruse", étaient-ils censés déclarer, "est notre approche, le mystère est notre méthode." *
C'est dans ce même registre que les porte-parole arabes et islamistes déforment ou récusent le témoignage du génocide nazi. De fait, nulle part au monde la négation de l'Holocauste n'est plus chaudement ou largement professée. Une conférence d' 'érudits', qui s'est tenue à Amman à la mi-mai, a conclu que l'ampleur de la guerre nazie contre les juifs avait été considérablement exagérée, une allégation ressassée avec enthousiasme par le Times de Jordanie. Issam Sissalem, de l'université islamique de Gaza, a récemment affirmé à la télévision palestinienne que, loin d'être des camps d'extermination, Chelmno, Dachau, et Auschwitz étaient, en fait, de simples "lieux de désinfection".
Le 13 avril, journée consacrée, en Israël, à la mémoire de l'Holocauste, le journal palestinien officiel Al-Hayat al-Jadida publiait un article de Hiri Manzour, intitulé " la Légende de l'Holocauste ". Parmi ses allégations, on pouvait lire que " le chiffre de 6 millions de juifs incinérés dans les camps nazis d'Auschwitz était un mensonge " répandu par les Juifs pour mener à bien leur " opération de marketing international ". Quelques semaines plus tard, à Téhéran, au cours d'une conférence panislamique largement suivie, le chef suprême de l'Iran, l'Ayatollah Khamenei, consacra ses observations préliminaires à démontrer la même chose. " Il y a des preuves ", déclarait-il, " que les Sionistes ont eu des liens étroits avec les Nazis allemands, et ont exagéré, à leur avantage, toutes les données concernant le massacre des Juifs... afin de s'attirer la solidarité de l'opinion publique et frayer la voie à l'occupation de la Palestine et à la justification des crimes sionistes ".
De temps en temps, toutefois, les mêmes organes d'opinion antisémites qui nient l'Holocauste estiment nécessaire d'affirmer qu'il a bien eu lieu - mais à seule fin d'en glorifier les perpétrateurs. C'est ainsi qu'un chroniqueur du journal gouvernemental égyptien Al-Akhbar a exprimé ses " remerciement à Hitler, d'heureuse mémoire, qui, au nom des Palestiniens, a tiré vengeance par avance des plus vils criminels qui soient sur la face de la terre. Néanmoins, nous avons un grief envers [Hitler] : sa vengeance à leur égard ne fut pas suffisante ".
Une autre variation sur ce thème est le parallèle, désormais incessant, entre Israël et l'Allemagne hitlérienne. Pour Al-Ahram, " les atrocités commises par l'armée israélienne montrent... comment ceux qui se plaignent des pratiques nazies utilisent les mêmes méthodes contre les Palestiniens ". Pour Al-Akhbar, le ministre israélien des affaires étrangères, Shimon Peres, a les apparences d'une 'colombe', mais est, en réalité, " un oiseau de proie, un spécialiste du massacre d'innocents ", il est également responsable d'actes " qui montrent qu'Israël est pire que les Nazis ". En mai, un chroniqueur du journal égyptien Al-Arabi, écrivait : " Le sionisme n'est pas seulement un autre visage du nazisme, c'est plutôt un nazisme multiplié par deux ". Il n'est donc pas surprenant que le Président Assad de Syrie, qui affectionne aussi un tel langage, ait affirmé récemment : " Israël est raciste, [le premier ministre] Sharon est raciste, les Israéliens sont racistes. Ils sont plus racistes que les Nazis. "
Il n'est pas difficile de discerner l'effet de ce dénigrement implacable. Dans le monde arabe, où les sources susceptibles d'équilibrer les informations sur les Juifs et l'Etat juif sont rares, quand elles ne sont pas inexistantes, Israël a été transformé en rien moins qu'une abstraction diabolique ; il n'a rien d'un pays, c'est une force maligne qui incarne tous les attributs négatifs possibles - agresseur, usurpateur, occupant, corrupteur, infidèle, meurtrier, barbare. Quant aux Israéliens eux-mêmes, on ne les voit pas comme des citoyens, des ouvriers, des étudiants, ou des parents, mais comme autant de fantassins d'une même puissance obscure. Le sentiment simpliste induit par ces caricatures est soigneusement enchâssé dans une chanson à succès récente, au Caire, à Damas et à Jérusalem-est. Son titre: " Je hais Israël ".
D'une telle haine à l'incitation à la violence et aux actes qui en découlent, il n'y a qu'un pas. Les écoles arabes n'enseignent pas seulement qu'Israël est mauvais, mais qu'extirper ce mal est la plus noble des missions. Comme le formule un texte destiné à des élèves syriens de dixième, " La logique de justice oblige à l'application d'un seul verdict [concernant les Juifs], auquel on ne peut échapper: à savoir, que leurs intentions criminelles soient retournées contre eux et qu'ils soient exterminés " [mise en exergue ajoutée]. À Gaza et en Cisjordanie, les manuels de tous les niveaux scolaires louent le jeune homme qui choisit de devenir un 'shahid', un martyr pour la cause de la Palestine et de l'Islam. Et il s'en faut que les leçons s'arrêtent à la porte de la salle de classe. La télévision palestinienne invite ouvertement les enfants à se sacrifier. Dans un clip très diffusé, une image du garçonnet de 12 ans, Mohammed al-Dura - tué en septembre de l'année passée, dans un échange de tirs entre soldats israéliens et combattants palestiniens armés - apparaît, sur fond de paysage paradisiaque rempli de fontaines et de fleurs, tandis que l'enfant invite de la main ses amis à le suivre.
Au début du mois de juin, deux semaines après l'effondrement mortel d'un hall de salle de banquets, à Jérusalem, la télévision de l'Autorité Palestinienne diffusait un sermon du cheikh Ibrahim Madhi, qui demandait que "cette Knesset [Parlement israélien] tyrannique s'effondre [de la même manière] sur la tête des Juifs", et appelait la bénédiction sur "quiconque met une ceinture d'explosifs sur son corps ou sur celui de ses fils et plonge au milieu des Juifs". Des manifestations de masses scandant des slogans, brandissant des drapeaux israéliens et américains en flammes, ainsi que des combattants en armes, masqués et tirant des balles en l'air, renforcent le message. Il ne faut pas chercher plus loin pour comprendre comment les enfants grandissent avec le désir de devenir des bombes humaines - une initiative qui a bénéficié d'une nouvelle vague d'acclamations de la part des médias, après une explosion-suicide dans une discothèque de Tel Aviv, qui a coûté la vie à 21 Israéliens, et qui, selon un scrutin récent, bénéficie de l'approbation de plus de trois-quart des Palestiniens. " Ce 'missile', écrivait un chroniqueur palestinien enthousiaste, parlant du terroriste-suicide, "avait une âme qui aspirait au martyre, un coeur qui embrassait la Palestine, et un corps qui piétinait tous les envahisseurs sionistes ".
L'antisémitisme virulent n'est pas moins essentiel pour maintenir en place les régimes les plus agressifs et les plus totalitaires de la région. Le prestige dont jouit maintenant Bashar Assad, de Syrie, dans l'ensemble du monde arabe, dérive en grande partie de ses dénonciations incessantes d'Israël et des Juifs. Pour sa part, Saddam Hussein, d'Irak, a fait savoir, à plusieurs reprises, qu'il était prêt à détruire " l'entité sioniste criminelle ". Et au cas où ses propres efforts n'y suffiraient pas, il est allé jusqu'à demander l'aide divine, en terminant son discours, lors du récent sommet arabe, par ce souhait vigoureux : " Que Dieu maudisse les Juifs ! "
Quant aux 'modérés', comme le Roi Abdullah, de Jordanie, et le Président Mubarak, d'Egypte, le fait qu'ils accordent une large liberté d'expression aux vitupérations antisémites leur permet de montrer leur bonne foi populiste, en témoignant de leur sympathie avec la "rue arabe". Approuvent-ils eux-mêmes de telles vues? Bien sûr que non, se hâtent-ils de déclarer, suggérant malhonnêtement qu'on ne peut rien y faire, puisque, sous leurs régimes, même les journaux appartenant à l'Etat et les stations de télévision ont le droit d'exprimer leur opinion.
Que les dirigeants arabes modérés soient restés silencieux face à l'antisémitisme croissant, c'est tout à fait compréhensible, à la lumière de l'ensemble de leurs propres actes en tant qu'hommes d'Etat. Il devrait en être autrement s'agissant des autorités morales et politiques occidentales, mais ce n'est pas le cas. Dans les jours qui ont suivi la diatribe antisémite d'Assad, à Damas, c'est en vain qu'on a attendu du pape - qui avait reconnu l'Etat d'Israël et visité le mémorial de l'Holocauste, à Jérusalem - qu'il émette une parole de protestation. L'incident aurait pu être, à bien des égards, [l'occasion d']une réédition du refus de Madame Hillary Clinton - alors première Dame des Etats-Unis - de rencontrer Suha Arafat, l'épouse du président de l'Autorité Palestinienne, qui, deux ans auparavant, lors d'une cérémonie à Ramallah, avait accusé Israël d'empoisonner délibérément l'air et l'eau palestiniens. Et si l'un ou l'autre des dirigeant rassemblés à la Conférence économique de Davos ont songé à protester publiquement contre les mensonges de Yasir Arafat, on ne trouve aucune trace de leur intervention en ce sens.
On peut considérer qu'à l'origine de ce silence général, il y a une forme subtile de racisme, ou ce que George W. Bush a appelé, dans un autre contexte, " l'intolérance raciale modérée des basses aspirations ". La suggestion implicite est que les Arabes sont un peuple retardataire, qu'il ne faut pas juger à l'aune des normes civilisées de l'Occident. Dans cette lecture, l'antisémitisme rabique n'est qu'un trait de la culture arabe, parmi d'autres - alors que cette dernière est souvent présentée, avec raison, comme l'une des plus civilisées et des plus sophistiquées du monde.
Beaucoup d'Occidentaux qui s'appliquent à ignorer les insultes et les mensonges scandaleux des Arabes à l'égard des Juifs, croient également qu'après tout, les griefs des Arabes envers les Juifs sont légitimes, quelque excessive que soit la manière dont [les Arabes] l'expriment parfois. Selon eux, une fois les demandes essentielles des Palestiniens ou des Syriens satisfaites, cette mentalité disparaîtra, leur haine d'Israël et des Juifs s'apaisera de même, du fait qu'elle est une manière de faire de la politique par d'autres moyens. Durant les années du processus d'Oslo, le gouvernement israélien lui-même a semblé partager cette conception, en ignorant de manière systématique les provocations verbales arabes incessantes, ou en leur trouvant des explications.
A défaut d'autre chose, nous aurons au moins appris, de la seconde Intifada, que les griefs du monde arabe envers Israël n'ont pas grand chose à voir avec les menus détails de la répartition du territoire et de l'autorité politique, mais qu'íls concernent, par contre, l'entièreté du projet sioniste et l'existence même d'un Etat juif au Proche-Orient.
Ce que les Occidentaux (y compris quelques Israéliens) refusent de prendre en compte - considérant qu'il s'agit d'une regrettable rhétorique - est au contraire l'expression exacte de ces griefs, dont le but n'est pas de parvenir à un accord, mais de l'empêcher. Car comment peut-on sceller un accord avec un peuple qui n'est constitué que de meurtriers d'enfants, d'ourdisseurs de conspiration mondiale, d'ennemis jurés de la vérité religieuse et historique, et de gens qui ont porté à sa perfection la brutalité nazie - un peuple qui, selon les autorités islamiques, doit être expulsé et mis à mort, les morceaux de leurs corps "étant pendus à tous les arbres et poteaux électriques"?
Non, l'antisémitisme au Proche-Orient n'est pas une autre manière de faire de la politique : il est une fin en soi.
* Ces traductions et bien d'autres de la presse arabe ont été réalisées par le Middle East Media and Research Institute (MEMRI), dont le website est www.memri.org.
Fiamma Nirenstein, une journaliste italienne qui réside en Israël et écrit pour le quotidien La Stampa et l'hbdomadaire Panorama. Elle est l'auteur de Israel: Peace in War [Israël : Paix en guerre]. Son article, "The Journalists & the Palestinians", est paru dans Commentary, January 2001.
© Commentary, Septembre 2001.
Par Anonyme le lundi 15 octobre 2001 - 12h33: |
A celui qui a demande pourquoi le nom de Thierry Saada n'est pas sur la liste des victimes du WTC : c'est probablement comme pour la plupart des autres disparus. Les familles ne veulent pas abandonner espoir et reculent le moment de declarer les disparus comme morts.
Que nos prieres accompagnent toutes les victimes.
Emma
Par Anonyme le lundi 15 octobre 2001 - 12h23: |
juste quelques citations sur la simplicité de l'engagement
-S'engager aujourd'hui pour celui que je suis envers celle que tu es pour construire au quotidien un futur à inventer
-S'engager bien sûr avec le meilleur de moi ébloui vers le meilleur de toi étonné
grdcanyon@caramail.com
Par Anonyme le lundi 15 octobre 2001 - 12h15: |
JERUSALEM/LE CAIRE (AP) -- Le président égyptien Hosni Moubarak a estimé dimanche qu'il doutait que les Etats-Unis étendent leurs frappes aux pays arabes accusés d'abriter des terroristes ou qu'ils utilisent des troupes au sol en Afghanistan.
''Je ne pense pas que le gouvernement américain élargisse le spectre de la guerre,'' a estimé le président égyptien lors d'un long entretien avec la chaîne de télévision israélienne Channel 1. ''Ils ont commencé en Afghanistan et s'ils réussissent à capturer les terroristes là-bas, ce sera un grand exploit''.
''Mais s'ils attaquent des pays arabes, vous savez ce qu'ils diront,'' a-t-il continué. ''Ils vont dire qu'Israël, ou le lobby juif, en est la cause. Je ne pense pas que nous voulions nous retrouver dans une telle situation.''
Le président égyptien a également évoqué la géographie très peu hospitalière de l'Afghanistan, estimant qu'il était peu probable que les Etats-Unis y déploient leur infanterie.
''Je ne pense pas que les Etats-Unis en viennent à l'utilisation de troupes au sol en Afghanistan, un pays où la topographie est si difficile''.
M. Moubarak n'a pas non plus tenté de cacher son manque de sympathie pour le Premier ministre israélien Ariel Sharon, l'accusant de mauvaise-foi dans ses négociations avec l'Egypte et les Palestiniens.
Plus tôt dans la journée de dimanche, lors d'un entretien avec des journalistes égyptiens, Hosni Moubarak a déclaré qu'Israël était une dictature et que son Premier ministre ne croyait qu'à la guerre et aux massacres. Ces propos ont été rapportés par le redacteur en chef du journal al-Ahram et président du syndicat de la presse égyptienne Ibrahim Nafie.
''La vraie dictature est en Israël, où les décisions de justice ne sont pas justifiées et où les droits de l'homme n'existent pas,'' a estimé M. Moubarak.
Par Anonyme le lundi 15 octobre 2001 - 12h46: |
Myths Over Attacks on U.S. Swirl Through Islamic World
Many Rumors Lay Blame on an Israeli Conspiracy
By Michael Dobbs Washington Post Foreign Service
LONDON, Oct. 12 -- Israeli agents did it.
That, at least, is a theory widely discussed and believed in the Islamic world concerning who organized the suicide attacks of Sept. 11. Behind it is a myth that has gained equal acceptance: 4,000 Jewish office workers failed to show up at their jobs at the World Trade Center on the morning of the attack because they had been tipped off by the all-powerful Israeli secret service.
While Western leaders declare they have incontrovertible, if not yet public, proof that Saudi fugitive Osama bin Laden was behind the attacks, millions of people in the Islamic world have reached their own conclusion about responsibility. Deeply distrusting anything coming from Washington, many are buying into a theory based not on facts or evidence but the assumption that the West and Israel are capable of anything.
The logic in tea shops and sometimes in the offices of senior government officials is that bin Laden could not possibly have pulled off such a vast and sophisticated operation from his hideout in the mountains of Afghanistan. Therefore, some people say, one must ask who stands to benefit from the crime.
Clearly Israel, said Wael Gomaa, a waiter at a downtown Cairo tea shop, in between serving customers who were throwing dice across backgammon boards. The Mossad, the Israeli intelligence agency, he explained, wants "to drive a wedge between the Americans and the Arabs so that America will forget, and the world will forget, about the Palestinian cause."
But the Mossad protected its own, the theory goes. "There were 4,000 Jews there who didn't die," said a Palestinian communications student at al-Najah University in the West Bank town of Nablus, who declined to give his name. There is no evidence to support the theory -- U.S. newspapers have published many obituaries of Jews who died in the towers -- but it is has become the unshakeable truth for some people.
Mohammed Ahmed, a florist stripping the thorns off yellow rose stems in his sidewalk shop in Cairo, had heard another false detail: Israeli Prime Minister Ariel Sharon had a meeting with President Bush for the day after the attack but he delayed it, perhaps out of guilt. "Maybe that leads to the conclusion that Israel would let America think the Arabs did it," Ahmed said.
A slight twist to the theory has been provided by the Voice of Palestine radio, which is controlled by Yasser Arafat's Palestinian Authority. Earlier this week, the station reported, without providing any source, that the Mossad at least had advance knowledge of the hijackings, and that U.S. law enforcement officials had arrested three Mossad agents in connection with the attacks.
An opinion poll commissioned by a Pakistani Web site, http://www.Paknews.com, reported that 13 percent of Pakistanis questioned about the story of 4,000 Jewish survivors described it as a "rumor," 71 one percent thought it was a "possible fact," and only 16 percent thought it was "baseless."
The belief that the attacks originated outside the Arab world extends high in governments in the region as well. The suspects the United States has named "are all Arabs and Muslims," a top Saudi security official said this week. "Do you believe this? . . . I don't believe it," he said. "I am sure there is somebody not Arab. . . . There is somebody behind them, pushing them, to destroy security in the Gulf."
In Pakistan, retired general Hameed Gul, former head of the country's intelligence agency who said he knows bin Laden personally, told United Press International last month that the Mossad organized the attack, perhaps with help from the U.S. Air Force.
He pointed to the fact that U.S. fighter jets didn't shoot down the hijacked planes.
Fanned by the Internet and a communications revolution that allows rumors to spread quickly, conspiracy theories have been circulating widely since the attacks. In the Arab world, which has little tradition of what Westerners would call responsible news reporting, television and newspapers often present the rumors as fact.
This is not to say that Westerners never embrace analysis that strays afield of hard information. According to an e-mail message that perhaps millions of Europeans and Americans have shared, the attacks were foretold in a prophecy by the mystic Nostradamus in 1654: "In the city of York, there will be a great collapse, two twin brothers will be torn apart by chaos. The third big war will begin when the big city is burning."
Nostradamus experts have labeled this a hoax. For one thing, the writer died in 1566.
As far as can be established, the story of 4,000 Jewish survivors originated with a Sept. 17 report by the Beirut-based Al Manar television network, which is close to the pro-Iranian Hezbollah guerrilla organization that controls much of southern Lebanon. The report cited "Arab diplomatic sources" quoted in an obscure Jordanian newspaper named Al Watan.
An editor at the station said today that the report had originally come from another publication named Al Watan, in the Gulf state of Oman, and fell in the category of unverified information. She said Western news media also regularly carry such unverified information as the names of some of the Arab hijackers in the attacks on New York and Washington, some of which later proved erroneous.
Another Al Manar reporter stuck by the story today, saying, "if we did not believe it, then we would not have published it."
Correspondents Karl Vick in Cairo, Lee Hockstader in Jerusalem and Howard Schneider in Riyadh and researcher Adi Bloom in London contributed to this report.
© The Washington Post Company, Saturday, October 13, 2001.
Par Anonyme le lundi 15 octobre 2001 - 12h02: |
Bravo pour votre site ......c'est génial !!
Moi-même je suis tunisienne musulmane (non pratiquante)......j'ai une affection particulière pour les Tunes......vous avez juste oublie mon
généraliste chouchou DR André Berrebi de la Goulette......lui aussi il en a sauvée des vies et moi il m'en a soigné des fois !!!!!!
Alors j'aimerai bien savoir si il est toujours en vie et si c'est le cas je l'embrasse très fort.....!
Pouvez-vous mener l'enquête pour moi !!!!!
Meilleures salutations !
Monia ......Goulettoise d'origine et de coeur !!!!!
Vive la Tunisie !!!
Par Mena (Mena) le lundi 15 octobre 2001 - 12h59: |
Élimination ciblée d'un vampire (info # 011410)
© Metula News Agency
Avant que des confrères mal intentionnés soient à nouveau tentés de manipuler cette information, avec une dépêche du genre " encore un dirigeant palestinien exécuté sans jugement par les Israéliens " ou qu'on ne transforme un vampire, en " militant " ou en " activiste ", ou même, en " responsable politique ", nous avons décidé, à Métula, de diffuser cette nouvelle sur notre réseau d'abonnés !
Sami El-Soudi, l'un des représentants permanents de la Ména dans les territoires palestiniens, nous informe, que ce matin, des tireurs d'élite de l'armée israélienne ont abattu M. Abdel Ha-Rakhman Khamad, devant son domicile, dans la ville sous contrôle de l'Autorité palestinienne de Qalquilyia. Khamad était âgé de 33 ans.
Abdel Ha-Rakhman Khamad faisait partie du bras armé du Hamas. C'est lui, qui avait personnellement organisé les attentats suicides du Delphinarium et du Carrefour de Névé Yamin, faisait des dizaines de victimes civiles, innocentes de tout crime.
Cet archi-terroriste (homme armé s'attaquant systématiquement à des civils), avait été arrêté par la police palestinienne, à la suite de l'attentat du Delphinarium mais avait ensuite été relâché sans jugement. Notons également, que Khamad figurait sur les listes des terroristes recherchés par les Israéliens et que ceux-ci avaient demandé officiellement à l'AP d'arrêter cet assassin.
Les services de l'armée israélienne, que nous avons interpellés, ont confirmé l'information, en affirmant " qu'il était exclu de laisser de pareils vampires en liberté ! "
A la Ména, on vous rappelle, que l'organisation du Hamas, figure sur la liste des organisations terroristes et qu'à ce titre, il devrait être considéré comme légitime, d'éliminer un assassin, opérant pour une telle organisation, après qu'il a été établi par un État démocratique et en suivant des procédures fiables, que Khamad avait organisé des assassinats de civils et qu'il était en voie d'en préparer d'autres. Après que l'AP, qui possède l'autorité judiciaire sur le lieu d'activité du terroriste, ait refusé d'appréhender Khamad, nous sommes d'avis, qu'il était absolument légitime pour l'État d'Israël de procéder à cette élimination ciblée, autant qu'il est légitime pour un État démocratique et même indiqué, de défendre l'intégrité physique de ses ressortissants.
Notons encore, puisque nos abonnés ne peuvent pas compter sur leurs médias habituels, afin d'obtenir ce genre d'informations, que le Hamas soutient officiellement l'¦uvre de Bin Laden et condamne l'opération " Liberté immuable ! " Notons enfin, que de nombreux liens opérationnels ont été mis à jour, entre l'organisation de Bin Laden et le Hamas.
Par Anonyme le dimanche 14 octobre 2001 - 12h43: |
Flavie,
La Tunisie n'est pas sur en ce moment et je crainds que les touristes naives comme vous puisse devenir la cible d'attaques racistes.
La haine pour l'occident est partout et le voyage risque de mal tourner surtout si la guerre atteindra d'autres pays arabes comme l'Iraq.
Par Anonyme le dimanche 14 octobre 2001 - 12h03: |
A l'anonyme de "LI BILGIQUE", qui a d'ailleurs très bien fait de rester anonyme, ou qui aurait plutôt du adopter le surnom "XINOFOB", tellement son intervention empeste le racisme:
« Tu devrais avoir honte de profiter d'un sujet d'actualité aussi grave pour mettre ta xénophobie en avant et crier aussi fort ta haine et ta crainte des étrangers.
Si un sujet comme ben laden te fait rire et t’inspire autant c’est que t’es complètement a coté , ou plutôt a l’extrême droite de la plaque et que tu as sérieusement besoin qu’on t’explique l’affaire dans le détail et hors du contexte raciste auquel tu semble vouer une adoration telle que tu pourrais passer des heures a écrire n’importe quoi. »
Drunkrat
Par Anonyme le dimanche 14 octobre 2001 - 12h32: |
Juste un message pour vous témoigner ce que j'ai ressenti en lisant sur votre site " un verre de café " de Gilou. Emouvant, tendre, poignant, triste, et une réalité qui vous prend aux tripes. Un message auquel on ne peut pas rester insensible. Bravo, Gilou.
Merci
Claude Scemama
Par Anonyme le dimanche 14 octobre 2001 - 12h40: |
Contre Champs 2 sort le 25 octobre chez votre marchand de journaux.
Objet: le double langage. Vous y verrez tous les discours des chefs palestiniens appelant les Arabes à la guerre totale contre Israel.
Alors qu'en Occident ils parlaient de paix. Vous comprendrez l'enchaînement terrible qui a mene vers l'intifada et les Twin Towers.
Des documents inedits et exceptionnels. Par exemple le fameux discours d'Arafat dans la mosquee de Johannesburg, prononce juste apres les accords d'Oslo, ou il affirme qu'il ne croit pas a ces accords qu'il vient de signer, et qu'il ne s'agit que de strategie
pour la conquete de la Grande Palestine.
Et un dossier: les refugies juifs des pays arabes.
Par Anonyme le dimanche 14 octobre 2001 - 12h38: |
A ceux qui ont pose des questions relatives a des virus voila ce que je peux vous dire : Si on vous dit recevoir des emails de chez vous contenant des virus alors que vous n'avez rien envoye c'est que VOTRE ORDI EST INFECTE PAR UN VIRUS. Le propre de ces virus (sircam ou autres) est de se mettre dans votre programme de mail et d'envoyer un de VOS documents a toutes les personnes qui sont dans votre carnet d'adresses.
Pour soigner : faites scanner votre disque dur par un programme ANTIVIRUS recent ou mis a jour sur le site du fabriquant de programmes antivirus.
C'est moins difficile que ca ne parait.
Bonne chance,
Je dis pas mon nom : si ca marche, tant mieux pour vous. Si ca marche pas ne me payez rien pour mon conseil.
Par Anonyme le dimanche 14 octobre 2001 - 12h27: |
Une étrange affaire de calendrier
Le 26 septembre 2001, le quotidien batave ;De Telegraaf; relatait une bien étrange affaire.
En effet, Hans Ouwerkerk, bourgmeste d'Almere (Pays-Bas), a récemment été averti de l'existence d'un calendrier pour le moins surprenant.
Le calendrier en question, distribué à l'école Islamique d'Almere,reprenait l'illustration du crash d'un avion commercial... avec Manhattan et la Statue de la Liberté en arrière-plan! La légende de cette image étant: ;Je suis soutenu par Allah, pour mourir pour Allah;.
Et devinez quel mois était illustré par cette image? Septembre, bien évidemment!
Ce calendrier, imprimé en Egypte, a été distribué aux élèves de cette école début juin 2001. Cette troublante coïncidence a poussé le BVD (le FBIlocal) à ouvrir une enquête.
Parmi les autres illustrations de ce calendrier, l'on retrouve un jeune palestinien jetant des pierres devant la mosquée Al-Aksa, des troupes égyptiennes en pleine offensive de la Guerre des Six Jours, ou l'image futuriste d'une Jérusalem libérée.
Madame Dekker, directrice de l'école Islamique d'Almere, s'est sèchement refusée à tous commentaires. Sa seule réaction a été: Commentvous-êtes vous procuré ça?
Joël Rubinfeld
joelrubinfeld@mac.com
Par Anonyme le dimanche 14 octobre 2001 - 12h22: |
'A tous mes amis internautes, certains utilisent mon nom pour envoyer des e-mails polluès de virus. Je tiens à les informer que mes messages comportent un nom de code comme objet. Je les prie de bien vouloir faire attention et de ne pas ouvrir mes messages. D'ailleurs je les informerai un à un de mon code.
MERCI ALBERT SIMEONI.
albertsimeoni@wanadoo.fr
Par Anonyme le dimanche 14 octobre 2001 - 12h11: |
How Suicide Bombers Are Made
by Fiamma Nirenstein
During his historic visit to Syria last May, Pope John Paul II was unexpectedly upstaged by the country's young new president, Bashar al-Assad. Greeting the pontiff at the airport in Damascus, Assad used the occasion not to declare his own hopes for mutual understanding among the world's great faiths but--rather less in keeping with the spirit of the moment--to mount a vicious attack on
the Jews. They have "tried," he inveighed in the presence of the Pope, "to kill the principles of all religions with the same mentality with which they betrayed Jesus Christ," and in "the same way they tried to betray and kill the prophet Muhammad."
So spectacular a venting of hate could hardly pass unnoted, and thus, for the duration of a news cycle, the usual fare of Middle East
reporting--rock-throwers and settlers, bombings and retaliatory strikes, ceasefires and "confidence-building" measures--gave way to
tongue-clucking over the charged words of the Syrian president. As the New York Times lamented, Assad had not only "marred" the Pope's visit but had reinforced his own "growing reputation for irresponsible leadership." So the coverage generally went, admonishing a new leader whose inexperience and immaturity had seemingly led him to embrace, as the Times put it, "bigotry."
Largely ignored amid all this was a far bigger story--a story not about a petty tyrant but about the poison that rose so readily to his lips. As few journalists either knew or thought it worthwhile to relate, such sentiments as Assad expressed are hardly uncommon in today's Arab world. Wherever one looks, from Cairo and Gaza to Damascus and Baghdad, from political and religious figures to writers and educators, from lawyers to pop stars, and in every organ of the media, the very people with whom the state of Israel is expected to live in peace have devoted themselves with ever-greater ingenuity to slandering and demonizing the Jewish state, the
Jewish people, and Judaism itself--and calling openly for their annihilation. Only by turning a determinedly blind eye to this river of hatred is it possible to be persuaded that, after all, "everybody" in the Middle East really wants the same thing.
The anti-Semitic propaganda that circulates in such abundance in the Arab world draws its energy in large part from the technique of the "big lie"--that is, the insistent assertion of outrageous falsehoods about Israel or the Jews, the more outrageous the better. The examples are truly numberless. In Egypt and Jordan, news sources have repeatedly warned that Israel has distributed drug-laced chewing gum and candy, intended (it is said) to kill children and make women sexually corrupt. When foot-and-mouth disease broke out recently among cattle in the Palestinian Authority (PA), the Israelis were quickly accused of intentionally spreading the illness (despite the immediate mobilization of Israeli veterinary groups to treat the animals).
Especially garish have been the fabrications directed at Israel's response to the now year-old intifada. Earlier this year, at the world
economic forum in Davos, Switzerland, a thunderstruck audience heard Yasir Arafat himself declare that Israel was using depleted uranium and nerve gas against Palestinian civilians. Official PA television obligingly furnished "evidence" for this charge, broadcasting
scenes of hapless victims racked by vomiting and convulsions. Another recent film clip from Palestinian television offered a "re-enactment" of an assault by the Israeli army on a Palestinian house, culminating in the staged rape and murder of a little girl in front of her horrified parents. As for Israeli victims of Arab terrorists, the PA's Voice of Palestine radio assured its listeners in April that Israel was lying about the assassination of a ten-month-old girl by a Palestinian sniper in Hebron; in fact, the commentator explained, the baby was retarded and had been smothered by her own mother.
The Arab press has also helped itself to the rich trove of classical European anti-Semitism. Outstanding in this regard has been Al-Ahram, Egypt's leading government-sponsored daily. One recent series related in great detail how Jews use the blood of Gentiles to make matzah for Passover. Not to be outdone, columnist Mustafa Mahmud informed his readers that, to understand the true intentions of the Jews, one must consult The Protocols of the Elders of Zion, in which the leaders of the international Jewish conspiracy acknowledge openly their "limitless ambitions, inexhaustible greed, merciless vengeance, and hatred beyond imagination. . . . Cunning," they allegedly declare, "is our approach, mystery is our way."*
In a class of its own is the effort of Arab and Islamic spokesmen to distort or dismiss the record of Nazi genocide. Indeed, nowhere else in the world is Holocaust denial more warmly or widely espoused. A conference of "scholars" held in Amman in mid-May concluded that the scope of the Nazi war against the Jews had been greatly exaggerated, a claim enthusiastically parroted by the Jordan Times. On Palestinian television, Issam Sissalem of the Islamic University of Gaza recently asserted that, far from being extermination camps, Chelmo, Dachau, and Auschwitz were in fact mere "places of disinfection."
On April 13--observed in Israel as Holocaust Remembrance Day--the official Palestinian newspaper Al-Hayat al-Jadida featured a column by Hiri Manzour titled "The Fable of the Holocaust." Among his claims: that "the figure of 6 million Jews cremated in the Nazi Auschwitz camps is a lie," promulgated by Jews in order to carry out their "operation of international marketing." A few weeks later, at a well-attended pan-Islamic conference in Teheran, Iran's supreme leader, the Ayatollah Khamenei, used his opening remarks to
make a similar point. "There is proof," he declared, "that the Zionists had close ties with the German Nazis, and exaggerated all the data regarding the killing of the Jews . . . as an expedient to attract the solidarity of public opinion and smooth the way for the occupation of Palestine and the justification of Zionist crimes."
Occasionally, to be sure, the same organs of anti-Semitic opinion that deny the Holocaust do find it necessary to affirm that it took place--but only so that they can laud its perpetrators. A columnist in Egypt's government-sponsored Al-Akhbar thus expressed his "thanks to Hitler, of blessed memory, who on behalf of the Palestinians took revenge in advance on the most vile criminals on the face of the earth. Still, we do have a complaint against [Hitler], for his revenge on them was not enough."
Another variation on this theme is the now incessant comparison of Israel itself to Hitlerite Germany. In the eyes of Al-Ahram, "the
atrocities committed by the Israeli army show . . . how those who complain about Nazi practices use the same methods against the
Palestinians." For its sister Egyptian paper, Al-Akhbar, the ostensibly dovish Israeli foreign minister Shimon Peres is in actuality "a bird of prey, a master in the killing of the innocents," and a man responsible for deeds that "make Israel worse than the Nazis." In May, a columnist for Egypt's Al-Arabi wrote, "Zionism is not only another face of Nazism, but rather a double Nazism."
Unsurprisingly, President Assad of Syria also favors such language, recently asserting that "Israel is racist, [Prime Minister] Sharon
is racist, the Israelis are racist. They are more racist than the Nazis."
The effect of this relentless vilification is not difficult to discern. In the Arab world, where countervailing sources of information about Jews and the Jewish state are rare to nonexistent, Israel has been transformed into little more than a diabolical abstraction, not a country at all but a malignant force embodying every possible negative attribute--aggressor, usurper, sinner, occupier, corrupter, infidel, murderer, barbarian. As for Israelis themselves, they are seen not as citizens, workers, students, or parents but as the uniformed foot soldiers of that same dark force. The uncomplicated sentiment produced by these caricatures is neatly captured by the latest hit song in Cairo, Damascus, and East Jerusalem. Its title: "I Hate Israel."
From such hatred it is but a short step to incitement and acts of violence. Arab schools teach not just that Israel is evil, but that
extirpating this evil is the noblest of callings. As a text for Syrian tenth graders puts it, "The logic of justice obligates the application of the single verdict [on the Jews] from which there is no escape: namely, that their criminal intentions be turned against them and that they be exterminated" (emphasis added). In Gaza and the West Bank, textbooks at every grade level praise the young man who elects to become a shahid, a martyr for the cause of Palestine and Islam.
The lessons hardly stop at the classroom door. Palestinian television openly urges children to sacrifice themselves. In one much-aired film clip, an image of twelve-year-old Mohammed al-Dura--the boy killed last September in an exchange of fire between Israeli soldiers and Palestinian gunmen--appears in front of a landscape of paradise, replete with fountains and flowers, beckoning his peers to follow.
In early June, just two weeks after the fatal collapse of a Jerusalem wedding hall, PA television broadcast a sermon by Sheikh Ibrahim Madhi praying that "this oppressive Knesset will [similarly] collapse over the heads of the Jews" and calling down blessings upon "whoever has put a belt of explosives on his body or on his sons and plunged into the midst of the Jews." Slogan-chanting mass demonstrations, with Israeli and American flags aflame and masked gunmen firing shots into the air, reinforce the message.
One need look no further to understand how children grow up wanting to be suicide bombers--a pursuit that won a fresh wave of media acclaim after a bombing at a Tel Aviv discothèque took 21 Israeli lives and that according to a recent poll has the approval of over three-quarters of Palestinians. "This missile," wrote an ecstatic Palestinian columnist, meaning the bomber himself, "carried a soul striving for martyrdom, a heart that embraces Palestine, and a body that treads over all the Zionist invaders."
Virulent anti-Semitism is no less essential in maintaining the region's most militant and totalitarian-minded regimes. Such standing as Syria's Bashar Assad now enjoys in the wider Arab world derives in large part from his unceasing denunciations of Israel and the Jews. For his part, Iraq's Saddam Hussein has repeatedly made known his readiness to destroy the "criminal Zionist entity." Should his own efforts not suffice, he has even sought divine aid, ending his speech at the recent Arab summit with the pithy entreaty, "God damn the Jews."
As for "moderates" like King Abdullah of Jordan and President Mubarak of Egypt, offering a wide latitude to anti-Semitic vituperation enables them to demonstrate their own populist bona fides, to show their sympathy with the Arab "street." Do they themselves endorse such views? Of course not, they hasten to declare, disingenuously suggesting that nothing can be done about it since under their regimes even government-owned newspapers and television stations possess the right to speak their mind.
That moderate Arab leaders have remained mum in the face of rising anti-Semitism may be all too understandable, considering their overall records as statesmen. The West's moral and political leaders should be another matter, but they are not. In the days after Assad's anti-Semitic diatribe in Damascus, one waited in vain for the Pope--the same Pope who has recognized the state of Israel and visited the Holocaust memorial in Jerusalem--to utter a word of protest. The incident was, in many respects, a replay of
then-First Lady Hillary Clinton's refusal to confront Suha Arafat when, at an event in Ramallah two years ago, the wife of the PA's
president accused Israel of deliberately poisoning Palestinian air and water. And if any of the assembled leaders at the world economic conference in Davos thought to protest Yasir Arafat's lies publicly, their intervention has not been recorded.
One source of the general silence may be a subtle form of racism, or what George W. Bush in another context called "the soft bigotry of low expectations." The Arabs, it is implicitly suggested, are a backward people, not to be held to the civilized standards of the West. In this reading, rabid anti-Semitism is just another feature of Arab culture--the same ancient culture that is often also portrayed, with reason, as one of the world's most civilized and sophisticated.
Many Westerners who fastidiously ignore the Arabs' outrageous lies and insults about Jews also believe that the Arabs do, after all, have a legitimate grievance against Israel, however excessively they may at times express it. Once the substantive demands of the Palestinians or the Syrians are met, this line of thought goes, their hatred of Israel and the Jews will likewise subside, it being just a form of politics by other means. Throughout the Oslo years, the government of Israel itself seemed to share this attitude, systematically ignoring or explaining away the Arabs' unremitting verbal incitement.
But if we have learned nothing else from the latest intifada, it is that the Arab world's grievance against Israel has little to do with the
minutiae of dividing up territory and political authority. It has to do instead with the entire Zionist project, with the very existence of a
Jewish state in the Middle East. What Westerners (including some Israelis) dismiss as so much unfortunate rhetoric is an exact articulation of that grievance, whose goal is not to achieve but to prevent accommodation. For how can one accommodate a people who are nothing but murderers of children, instruments of world conspiracy, sworn enemies of religious and historical truth, and perfecters of Nazi brutality--a people who according to Islamic authorities must be driven out and killed, their body parts "spread all over the trees and electricity poles"? No, anti-Semitism in the Middle East is not just politics by other means; it is an end in itself.
* These and other translations from the Arab press have been made available by the Middle East Media and Research Institute
(MEMRI), whose website is located at www.memri.org.
FIAMMA NIRENSTEIN, an Italian journalist who writes from Israel for the daily La Stampa and the weekly Panorama, is the author of Israel: Peace in War. Her article, "The Journalists & the Palestinians," appeared in our January issue.
© Commentary, September 2001.
Par Anonyme le dimanche 14 octobre 2001 - 12h41: |
Bonjour,
Je suis khalid ZAIRI, réalisateur documentariste, j'ai l'ambition de faire une série de documentaires sur les juifs marocains et leurs apports culturels. Je suis à la recherche de fonds d'images et de son en relation 'SALIM HILALI, SAMI EL MAGHREBI FELIX EL MAGHREBI .
Mon téléphone 21222625721 ou 21266034817
Merci de votre aide
Amicalement
zairi@ofppt.org.ma
Par Anonyme le samedi 13 octobre 2001 - 12h57: |
mon ami je te demande de te mettre 1 moment a la place de ces memes arabes
-ils voient les palestinien mourir sans que personne ne bouge
-des milliers denfant iraquiens mourir suite a l embargo stupide
-des millier(100 000) d algeriens mourir victime du terrorisme et personne ne fait 1 minute de silense
-des regimes anti democratiques benies par les occidentaux
-forcement leur regard vers loccident change
Par Emile_tubiana (Emile_tubiana) le samedi 13 octobre 2001 - 12h37: |
Ou est le monde Arabe que nous avons connu.
L'attaque des tours jumelles de New York nous a tellement choqué, non seulement par sa férocité et par la haine épouvantable qui avait poussé ces personnes à commettre un tel crime contre l'humanité et contre eux-mêmes, mais aussi par leur manque de respect pour la religion de l'Islam..
Je me demande comment des êtres humains qui descendent d'un peuple et d'une religion aussi nobles et dont le passé glorieux avait occupé la scène internationale et tenu un rôle prestigieux pendant sept siècles n'ont rien hérité de leurs ancêtres et se sont laissé entrainer par ces militants ou leurs dirigents..
Je me demande comment la civilisation arabo-musulmane qui avait servi d'exemple à la civilisation chrétienne, n'a pas pu servir de guide au Monde Arabe d'aujourd'hui..
Je me demande si ces mêmes personnes qui forment aujourd'hui les mouvements révolutionnaires islamiques connaissent leur propre histoire et leur civilisation. Il est aussi à noter à l'intention des Arabes contemporains que durant l'époque de gloire arabe les Juifs avaient joui d'une liberté religieuse et avaient joué un rôle important dans le développement de plusieurs domaines de la culture et de la civilisation arabes.
Je me demande si ces personnes qui soit-disant défendent la pureté de l'Islam sont eux- mêmes des Arabes ou des Asiatiques.
Nous sommes du coup passionnés des problèmes arabo-musulmans afin d'éviter de faire du tort aux Musulmans ou aux Arabes qui n'avaient rien à faire dans cette tragédie.
Je me demande justement si ces Musulmans ou ces Arabes qui ne représentent pas ces extrémistes, n'essayent pas de donner des raisons à ces actes hideux qui déshonorent les bases de l'Islam et de la civilisation arabe.
Je me demande si le prince saoudien, qui d'un côté voulait montrer une générosité en tendant au maire de la ville de New York un chèque de 10 millions de dollars pour les familles des victimes et de l'autre côté essayait de mettre le blâme sur la politique des Etats Unis vis-à- vis des Palestiniens connait les principes de base de la politesse et de la générosité arabes? S'il avait bien réfléchi, il n'aurait pas commis une telle gaffe grossière qui endommage la réputation de son pays. Après tout, il est un hôte des Etats Unis.
Même dans l'histoire chrétienne on parle de l'élégance, de la noblesse et de la civilisation arabes.
Je me demande s'il ne faut pas appeler ces peuples, qui se disent arabes, par un autre nom?
Je me demande, où sont-ils les Arabes que nos ancêtres avaient connu? Les Arabes qui avaient une vision, qui avaient enseigné aux Européens la science, la medicine et la philosophie?
Je me demande si vous saviez que les Arabes avaient préservé les meilleures enseignements classiques grecs et romans.
Je me demande si vous saviez que le Monde Arabe avait enrichi les communautés greques, juives et chétiennes qui vivaient dans ses enceintes, par sa grâce, sa tolérance et son esprit ouvert envers les échanges d'idées et de marchandises de tous les coins du monde.
Je ne crois pas que ceux qui se disent Musulmans le sont vraiment car l'Islam traite ses sujets avec beaucoup de considération et de respect.
Je ne suis pas un Musulman, mais j'ai appris de l'histoire et de mes voisins qui étaient des vrais Musulmans la valeur de l'Arabe et de l'Islam.
Regardez avec quelle fureur et férocité vous essayez de déloger le petit Israël qui vit parmi vous.
Je me demande si vous êtes conscients qu'en acceptant Israël à vivre parmi vous, vous retrouverez la gloire et la grandeur que le Monde Arabe et Islamique avait une fois connues.
Par Citron (Citron) le samedi 13 octobre 2001 - 12h05: |
faite l amour pas la guerre
ce slogan et d actualite de nos jours
alors
vive l amour ................
Par Anonyme le samedi 13 octobre 2001 - 12h57: |
Chers amis.
J'ai pu obtenir grâce à mes nombreuses relations la copie d'un courrier
envoyé par un sympathisant à Ben Laden. Si l'objectif projeté dans cette
missive s'avère exact, nous risquons de sérieuse représailles de la part des
USA.
Je tenais à vous mettre en garde afin que vous ayez le temps de mettre vos
familles à l'abri et de prévenir au plus vite vos proches et vos amis.
Forwardez de toute urgence ce mail à toutes vos connaissance afin que
celles-ci puissent aussi prendre les mesures qui s'imposent. L'heure est
grave. Gob bless Belgium.
Oussama mon frire.
Oussama mon frire, si ji ti l'icris cit pitite littre ci pour ti dire qui si
li Talibans y vilent pli di toi, y a pas d'problime, ti viens ici Bilgique.
Li Bilgique ci ine viritable tirre d'accueil, ti li arrive Zaventem y ti l'a
tout, li CPAS, liz allocations familiales, li carnet di mitielle li
chômache, ein logiment social? Tout ci qui li Bilges y doivent travailler
bicoup d'années pour pit-être l'avoir, toi ti l'a tout'suite. Par ixemple,
ici y mettent mime li Bilges dihors di li domiciles sociaux pour y mettre
diz itrangers didant. Quand ti l'a li logiment, ti paies pas li loyer, li
gaz, l'ilictricité, ti paies rien y on t' fout la paix. Li Bilge si y paie
pas on li jette à la rue. Si ti t'promine ici, y a bicoup di mendiants, pas
d'problime Oussama mon frire, ci tous di Bilges, pas diz itrangers.
Oussama mon frère, si ti viens ici, ti sera heureux. Par ixemple, comme ti
dois pas travailler, pendant qui li Bilge y travaille, ti va voler dans sa
mison. Comme ti travaille pas ti peux aussi dormir pendant la journée, y ti
va dans li rues li soir y ti vole li Bilges qui traine. Ti peux tout faire,
ti li prend son portefille, son GSM, sa montre, ti lui casse la figure? La
police elle s'en fout. Si ti l'a vraiment pas di chance y qu' ti't'fais
quand même arriter, Oussama, mon frire, y a pas d'problime, y faut pas avoir
peur, y't'conduisent divant ein juge qui t rilache tout' suite, ti va mime
pas en prison. Par ixemple ici ein Bilge qui gare son auto où qu'y faut pas
y doit payer 2000 Frs, si y paie pas il aura bicoup d'problèmes, y pourra
même pi être aller en prison.
Ici ci tris bien ti sais, par ixemple, y font travailler li Bilges pendant
50 ans y apri on lir donne ine pitite pension di 20000 frs. Nous li
itrangers, pendant ci temps là, on fait di trafic, on vole lirz autos, on
liz attaque dans la rue, on braque di banques, on fait di rakket? On si fait
plein d'pognon et on n'a pas di problime à la pension, di toute façon mime
qu'on a jamais rien foutu on a quand mime la pension comme li Bilges. Di
plus, li Bilge y doit travailler et on lui pique li la moitié di son salaire
pour li caisses di sicurité sociales qui nous liz itrangers on bouffe tout.
Ici y a aussi bicoup di ciber-games ou ti peux t'entraîner à piloter liz
avions. Ici y a plein di tri tri biles choses à ditruire ; li palais di roi,
li atomium, li OTAN, li siège di l'Irope, li SHAPE, di centrales nicliaires?
Oussama mon frire, y a pas d'problime, ci vriment ein tri beau pays. Di plus
tout près d'ici y a li Lixembourg, tu pourras planquer ton fric sans
problime. Seulement li Bilgique ci ein tri pitit pays, y faut ti dicider tri
vite bientôt y aura plus d' place.
Mais là aussi Oussama mon frère y a pas d' problime ici. Y faut qu'ti
viennes, ici y veulent mime qui liz itrangers y votent, ouiii Oussama mon
frire, y sont tilement bêtes qu'y veulent qu'on vote et y faut mime pas
divinir rissortissant di Machi Commin. On va avoir tout plein di frères
Hezbollah qui diviendront bourgmestres, sinateurs, ministre, y tout ça. On
foutra tous lis Iropéens dihors di la Bilgique pour laisser liz étrangers.
Ti pourra mime divinir li roi di la Bilgique, Oussama mon frire.
Ji dois ti dire Oussama mon frire, qui ji suis tri tri heureux di vivre ici,
mais ji voudrais sirtout pas itr' Bilge.
Qu'Allah ti protège Oussama mon frire.
Par Anonyme le samedi 13 octobre 2001 - 12h31: |
A Flavie NAJEAN.
A partir de Zarzis, vous pouvez faire des petites excursion en 4X4 dans tout le sud tunisien et visiter des endroits formidables.
Je vous suggere fortement:
Tozeur, Tamarza, , Nafta et leurs oasis. Avec une promenade en train a partir de Redaief (Superbe et a ne pas rater).1 Journée.
Douz, Kebili matmata et Tataouines "The star wars sites " avec ses habitations troglodytes. 1 Journée.
Et bien sur Djerba, a deux pas par la voie romaine.
De toutes les facon, votre hotelier vous suggerera une panoplie entiere de circuits.
Je vous conseille aussi tout simplement de bien lire le guide du routard qui, a mon avis, est une bonne reference pour le sud tunisien.
A Zarzis, offrez vous un regal de fruits de mer et poissons ultra frais (les meilleurs du monde) Chez: FATROUCHA, juste en face du Club Sangho, et en plus c'est pas cher.
Salut et bon sejour dans le sud tunisien. et n'oubliez pas les ecrans solaires. Meme maintenant, il fait tres chaud la bas.
DRUNKRAT
Par cohen victor (Bekhor) le samedi 13 octobre 2001 - 12h48: |
IL SE PASSE QUELQUE CHOSE DE BIZARE AVEC MON EMAIL:
J'ai recu aujourd'hui une floppee de retours d'emails que je n'ai pas
envoyer(mais qui ont ete envoyer par une tierce personne se servant de
mon adresse email) me disant que j'ai envoyer un message infectees de
virus.
une grande partie des e mails des correspondants ne me sont pas du tout connus.
Et vu que je suis aussi inscrit sur mon carnet d'adresses j'ai aussi recu des emails.
Tousles textes des messages ont ete pirates sur mon word 2000.
J'ai meme recu un message reel celui la d'un correspondant que je ne
connais pas, me menacant d'arreter de lui envoyer des emails.
En ce moments j'ecris un prescenario, et j'en suis au
troisieme chapitre, ce bout de scenario a ete envoyer aussi avec un
virus a des internautes que je ne connais pas. (avec mon email comme
expediteur)
Ce message demande aux internaute en anglais qu'est qu'il pensait?.avec
le scenario comme document joint, infecte de virus.
j'ai cru au debut que j'ai ete infecter par un virus, j'ai scane mon
disque dur avec norton anti-virus qui n'a detecter aucun virus.
Puis j'ai reflechis et je me suis dit que ce ne peut etre qu'une
personne phisique qui peut s'amuser a ce jeu la.
Car a chaque message il y une question qui demande au correspondant de
donner un avis sur le message joint.
en fait je ne peut savoir combien de messages infectes ont ete envoyer a
des correspondant que je ne connais pas ou peut etre que je connais.
mais le nombre de retours pour cause de detection de virus par un anti
virus ou de correspondant ne correspondant plus a l'email envoye est
immence j'en suis a plus de cinquante, depuis dix sept heure ce hier
heure de paris.
Serais-ce une nouvelle forme de terrorisme?.
Que doit-je faire?.
quelqun a t'il eu le meme phenomene?.
pouvait vous vous renseigner sur ce phenomene nouveau.?
aider moi SVP>
Merci d'avance.
Victor
Par Anonyme le samedi 13 octobre 2001 - 12h47: |
Bravo, bravo, je m'amuse très souvent sur HARISSA.com et me ruine en internet. Ai retrouvé grâce à vous une "collègue " de classe en 9eme au petit Lycée... Mais n'ai pas trouvé le moyen de lancer un avis de recherche plus "généralisé".
Paule mathonnat ( née Spizzichino, à Tunis en 1945).
ps: Connaissez vous l'Aaelct ? ( Anciens élèves du Lycée Carnot ). Amitiés.
paulemathonnat@wanadoo.fr
Par Mena (Mena) le samedi 13 octobre 2001 - 12h35: |
Désinformation : seuil pathétique ! (info # 01-1210)
Par Stéphane Juffa © Metula News Agency
" La désinformation, c'est lorsque après avoir pris connaissance d'un reportage, on en sait moins qu'avant d'avoir commencé ! "
Le monde arabe fait des pieds et des mains, afin que le monde tout court fasse la différence, entre le " terrorisme de Bin Laden " et le terrorisme mis au service de mouvements de " libération nationale ", comme le Hezbollah ou le Djihad au Liban (même si on ne voit pas vraiment ce qu'ils ont à libérer !) ou encore, le Hamas et les autres organisations terroristes, impliquées dans les attentats palestiniens.
Les ministres des affaires étrangères des États arabes, réunis à Doha, s'ils conçoivent, du bout des lèvres, que l'Occident s'en prenne aux Talibans, exige, par contre, qu'il soit permis aux autres mouvements islamiques, de s'en prendre impunément aux civils israéliens. A les en croire,
faire sauter des désespérés dans les restaurants et les discothèques d'Israël, ça serait un moyen légitime, de solutionner le conflit israélo-palestinien !
Et puisque à Doha, on avait le sens de l'humour, on y a aussi entendu le Président Arafat, demander que l'ONU impose un cessez-le-feu à Israël? A Métula, nous étions pourtant persuadés, qu'Israël avait, jusqu'au mercredi 3 octobre, respecté scrupuleusement tous les cessez-le-feu, et que les États-Unis et l'Allemagne, ne savaient plus quelle menace utiliser, pour que Yasser Arafat fasse enfin respecter la trêve de son côté !
Dans les capitales arabes, on préfère laisser délirer le Raïs de Gaza, plutôt que de se voir reprocher un quelconque manque de soutien à la cause palestinienne. Cependant, le crédit-confiance de Yasser est tel, que s'il prenait le micro, pour annoncer qu'un Boeing est en train de percuter l'hôtel qui abrite le congrès, je vous jure que personne ne se lèverait de son siège !
Ce point est pourtant absolument inintéressant !
Ce qui est au centre de l'actualité, c'est le fossé qui se creuse, entre la compréhension de la problématique terroriste, selon George Bush et la définition que veut en faire la conférence de Doha ! L'argument est infiniment pointu, car le Président US, a fait savoir cette semaine, que " pour le moment, nous nous concentrons sur l'Afghanistan, mais les pays qui abritent le terrorisme, vont également payer le prix fort ! " et encore, "les E.U n'excluent pas des actions militaires contre les autres pays, qui protègent le terrorisme ", et toujours, " la situation est binaire, il y a les pays qui participent à la lutte contre les organisations terroristes et ceux qui sont les ennemis des USA ! "
Suite à ces déclarations, on pouvait se demander à quels pays Bush faisait allusion dans ses discours, bien qu'à Doha, on n'ait jamais pensé qu'il se soit agi de la Micronésie ou de Sao Tomé et Principe ! On se rendait bien compte, que les prochaines cibles envisagées, étaient l'Irak, le Yemen, la Syrie et le Liban. Ceci dit, il planait encore une odeur de brouillard (à Doha, même le fog est parfumé !), dans le somptueux hall de conférences, du non moins somptueux hôtel de la capitale qatarie. Tant que les choses n'avaient pas été clairement énoncées par Washington, les États arabes et musulmans, espéraient encore, que George W. hésite à les mettre mal à l'aise et préfère laisser le Proche Orient à l'écart des libertés immuables.
Cela, c'était sans compter sur la logique agreste du Président texan ! Il semblerait bien, que Bush ait décidé d'éliminer vraiment la menace du terrorisme islamique, qui pèse sur les nations civilisées, alors, il l'a fait connaître, en même temps que la résolution finale de la convention de Doha, en diffusant largement la liste des 22 terroristes islamiques les plus recherchés du moment. Cette liste, qu'on peut trouver sur www.fbi.gov décrit lesdits terroristes, mais aussi les chefs d'accusations qui sont retenus contre eux, sans oublier, et c'est essentiel dans le contexte actuel, le nom des organisations auxquelles ces ennemis de l'Occident sont affiliés.
C'est ici l'endroit que je choisis, afin d'ouvrir une grande parenthèse, et de vous expliquer ce que j'entends par " seuil pathétique de la désinformation française ! " A la base de cette nouvelle pantalonnade, ou, plus sérieusement, de ce nouveau délit contre l'information et contre le droit de savoir du public français, on retrouve encore une fois l'Agence France Presse ! Cette agence est réellement le diapason et la clé de sol de l'entreprise elyséo-orsayenne de mal information. L'AFP, c'est un peu, comme le type sur lequel on s'aligne, dans une fanfare, afin de s'assurer que personne ne dépasse du rang.
Cherchez alors, cher public de la Ména, la moindre référence au Hezbollah, dans les deux dépêches consacrées (18:50 et 19:48 hier) par l'AFP à la liste des 22 et vous en serez pour vos frais ! Vous y apprendrez les noms, aux sonorités exotiques, de ces ennemis de l'agnosticisme, vous
saurez dans quels sales coups ils ont trempé, vous y découvrirez tout ce qu'il faut savoir, sur l'organisation de Bin Laden, mais ne comptez surtout pas sur l'agence publique et officielle de la France, pour vous répéter ce qui figure pourtant sur l'avis de recherche du FBI, à propos de Hasan Izz-Al-Din, d'Ali Atwa et surtout, d'Imad Fayez Mugniyah !
Et puisque l'AFP a donné le ton de la désinformation, n'en cherchez pas davantage sur le Monde et sur l'Obs virtuels, qui reprennent les données de France Presse (mais n'informe pas ?) quasi littéralement, ou encore, de l'Express, qui n'en parle pas du tout ! N'en espérez pas plus du PAF, qui est engagé dans la même embrouille. On vous y parlera désormais " de terrorisme générique ", d'individus isolés, dont les noms sont aussi révélateurs, pour la compréhension du terrorisme, que ceux des députés du parlement slovaque, pour l'apprentissage de l'espagnol !
Mais d'info, point !
Ce que les médias français vous cachent, (je dis bien vous cachent, car je veux bien croire aux coïncidences, mais pas lorsqu'elles se produisent tous les jours), c'est que :
a) Deux de ces trois lascars appartiennent au Hezbollah, je cite le communiqué du FBI : " Hasan Izz-Al-Din et Ali Atwa sont des membres présumés de l'organisation terroriste libanaise Hezbollah. "
b) Le troisième, Imad Fayez Mugniyah, est même " à la tête de l'appareil sécuritaire de l'organisation terroriste libanaise Hezbollah ", c'est à dire, qu'il en est le stratège no.1, le cerveau militaire, celui qui organise, par procuration de l'ami intime de M. Chirac, le Premier ministre libanais Hariri, le contrôle du Sud-Liban !
c) Le Hezbollah, est bien " une organisation terroriste libanaise ! "
d) Les trois terroristes (comme beaucoup d'autres !) " se trouveraient actuellement au Liban ", où ils jouissent, tout comme en Syrie, salut Jacques, de la plus ample liberté de mouvements !
e) Le Liban et la Syrie, sont donc, selon l'Administration Bush, des États qui abritent et instrumentalisent le terrorisme islamique !
f) Le Liban et la Syrie, se trouvent donc sur la première rangée des cibles Œviennent ensuite', lorsque l'affaire afghane sera terminée.
g) Le Liban est le pays où Hubert Védrine a tout fait, jusqu'à lundi passé, pour organiser les jeux de la francophonie, sous l'égide morale de la France !
h) Les chefs d'accusations qui pèsent sur ces supplétifs armés des meilleurs partenaires de votre Président, sont les plus lourds de ceux qui figurent sur la liste des 22 et qui comprennent (on a traduit pour vous de l'américain) :
" Conspiration afin de commettre un détournement aérien, de tenter une prise d'otages, de détourner un avion causant tuerie, d'attenter à l'intégrité de l'équipage, d'installer des matériels destructifs à bord d'un avion, d'introduire des matériaux explosifs dans l'appareil;
Agression sur la personne de passagers et sur le personnel naviguant, piratage aérien donnant lieu à tuerie, détournement aérien, prise d'otages, atteinte à l'équipage, dépôt de matériels de destruction et d'explosifs a l'intérieur de l'appareil, assaut dans l'appareil avec l'intention de commettre un acte de piratage aérien, à l'aide d'armes dangereuses causant blessures, avec outrage, avec complicité. "
A la Ména, venant de l'AFP, on ne s'étonne plus de rien ! On est seulement surpris, de la servilité avec laquelle l'environnement médiatique français, plein de femmes et d'hommes de grand talent, accepte de jouer à fond ce jeu de dupes. Accepte de marcher dans les combines de Chirac, alors que la résultante informationnelle de ce vautrement, de ces absences intellectuelles, va s'avérer catastrophique, pour le maintien du fragile équilibre entre les ethnies de la communauté française.
Ce matin, à la Ména, nous avons buté sur un fleuron, la pièce unique, le timbre rare : Nous sommes tombés sur un article de l'AFP, rédigé uniquement en arabe, dont on pourrait traduire le titre par : "Israël a proposé à la police palestinienne de lui fournir des moyens pour contenir les manifestations". Ca a été adressé hier par l'AFP-pays arabes. Seulement sur ce réseau. On comprend pourquoi ! Ils n'ont quand même pas eu l'audace de le proposer aux béni-oui oui qui s'expriment en français ! Il s'agit d'un acte de sous-journalisme, que je n'ai aucune intention de citer sur cet article. Je vous fais grâce de ce torchon, de cette pièce d'anti-information, de ce mètre étalon de l'improbité, de ce qu'on peut faire de plus médiocre dans notre métier !
Jusqu'où ont-ils commis la France ! Je ne veux pas citer de noms, car je ne veux mettre personne mal à l'aise, mais je ne parviens pas encore à
m'habituer, à ce que le journalisme français ne se nourrisse qu'à cette tétine ! Pouah ! Pourtant, il faut bien convenir, quitte à mourir amers, que Fr2, Fr3, TV 5, et le groupe Radio France, sont devenus des succursales de cette perruche ventriloque du Quai d'Orsay, qu'on appelle AFP. Et à ceux qui plaçaient des espoirs dans le liberalisme-indépendance de TF1, qu'ils se hâtent de déchanter. Si Védrine, doit s'atteler à canaliser, sans cesse, les rédactions du service public, TF1 se trouve, quant à elle, en amont du Quai d'Orsay, dans cet innommable trafic ! Quelle raison aurait-donc Martin Bouygues, de risquer de faire savoir aux Français, que le Liban est un pays qui abrite le terrorisme islamique et qui collabore activement avec lui ? Ce serait cracher dans la bisque de Homard ! Les affaires du groupe Bouygues, au Liban, en Syrie et en Iraq, c'est une mine
d'or ! C'est du bras dessus, bras dessous avec Jacques Chirac et Rafik Hariri. La société de " l'oeil du cyclone ! " Pour peu, c'est TF1, qui définirait pour Hubert Védrine, les sujets à ne pas aborder, sur la télévision publique ! Alors pourquoi, diable, voulez-vous que TF1 vous dise, que les amis de ses amis sont des ennemis de l'humanité et des valeurs communes, qui unissent les téléspectateurs français ?
Pour qu'on sache bien de quoi on parle, je vous ai mentionné la liste des collaborateurs " Bouygues ", qui font partie du conseil d'administration de TF1. Bouygues est " l'Opérateur " de la chaîne, il en détient 18.4% des actions et les salariés " Bouygues " 8.4%. 47.5% du portefeuille est réparti entre des petits actionnaires, sans pouvoir réel sur les décisions. Sur 12 administrateurs, y compris des délégués du personnel de TF1, non représentatifs de l'actionnariat, voici donc les membres du groupe Bouygues, qui siègent au conseil de TF1 :
Martin BOUYGUES
Président Directeur Général de Bouygues
Nommé Administrateur de TF1, le 1er septembre 1987
Michel DERBESSE
Directeur Général de Bouygues
Nommé Administrateur de TF1, le 19 janvier 1994
Philippe MONTAGNER
Directeur Général Télécommunications de Bouygues
Nommé Administrateur de TF1, le 23 janvier 1995
Alain POUYAT
Directeur Général Informatique et Technologies Nouvelles de Bouygues
Coopté Administrateur de TF1, le 18 mars 1998
Olivier POUPART-LAFARGE
Directeur Général Economie et Finances de Bouygues
Nommé Administrateur de TF1, le 17 avril 1987
Fermer la parenthèse. Pur si gira!
Par Anonyme le samedi 13 octobre 2001 - 12h28: |
Musulmans en Occident entre droits et devoirs: cas de la Suisse, par Sami A. Aldeeb Abu Sahlieh
http://www.lpj.org/Nonviolence/Sami/livres/Musulmans.htm
Par Anonyme le samedi 13 octobre 2001 - 12h17: |
• LE MONDE | 11.10.01 | 16h06 | analyse
Entre guerre et terreur, par Ran Halévi
La guerre qui vient de commencer va durer encore longtemps. Mais on peut d'ores et déjà définir les conditions qui peuvent, à terme, en assurer le succès. A commencer par une révision des certitudes et des choix sur lesquels, hier encore, on croyait tout savoir.
L'effondrement des tours jumelles a réduit en poussière l'illusion qu'on pouvait échapper au terrorisme en espérant le confiner à quelques régions du monde, ou en le "raisonnant" par quelques discrètes transactions, ou en œuvrant, dans les pays qui l'abritent, pour le bien-être des déshérités. Rien ne garantit que cette tragédie ne se reproduise demain ailleurs, peut-être en pire.
Il en va de même de l'idée chimérique, si emblématique de l'ère Clinton, qu'on peut emporter des guerres avec "zéro mort", sans engager des troupes, en jetant sur l'ennemi des bombes de haute altitude : qui oserait aujourd'hui y croire encore ?
Cette guerre ne va pas éteindre - elle va au contraire attiser - la haine inexpiable des islamistes contre la démocratie, le capitalisme, l'individualisme, la "corruption occidentale". Entre le "Grand Satan" américain, l'"entité sioniste" et les société européennes, l'aversion des islamistes ne fait pas une différence de principe mais seulement d'échelle. Tous sont visés au même titre comme des impies qui insultent la religion et dont l'élimination, l'humiliation constituent un impératif divin.
Il serait illusoire d'imaginer que l'élimination de Ben Laden ou l'effondrement du régime des talibans vont "immuniser" les "Etats voyous" contre les tentations qui ont animé les terroristes kamikazes. Le nier sous prétexte que la chose n'a pas encore été démontrée est irresponsable. Un seuil psychologique a été franchi dans notre perception de ce que peut le terrorisme islamiste : nous savons maintenant que ses auteurs sont irréductibles à toute rationalité de dissuasion, que le temps de "l'équilibre de la terreur" est révolu, et que le risque, demain, qu'un "Etat voyou" recourre aux armes de destruction massive n'est plus de l'ordre de l'impensable. Congédier, dès lors, le projet du bouclier antimissile comme une obsession paranoïaque des conservateurs américains est déraisonnable.
Sur le chapitre des relations internationale, la tragédie du 11 septembre exerce déjà ses effets. Elle a vite fait comprendre aux Américains qu'on ne peut inviter ses alliés à former une coalition contre le terrorisme tout en négligeant de les associer à une concertation de fond sur une politique de défense commune. Et elle oblige déjà le gouvernement Bush à s'impliquer davantage au Moyen- Orient.
Faut-il pour autant établir une relation entre les récents attentats aux Etats-Unis et l'échec du processus de paix israélo-palestinien, comme on persiste à l'affirmer dans les pays arabes et dans quelques tribunes libres dans les journaux ? La réponse dépend, si je puis dire, de la manière dont on pose la question. Dire que ce gigantesque massacre avait quelque rapport de cause à effet avec le "désengagement" des Américains au Proche-Orient, ou avec leur soutien à Israël, ou avec la politique de M. Sharon est une imposture doublée d'une erreur. Le précédent attentat contre le World Trade Center, en 1993, eut lieu en pleine euphorie d'Oslo.
Et les premières attaques-suicides en Israël ont été commises, de l'aveu même de leurs commanditaires, pour faire avorter un processus de paix qui paraissait alors irréversible.
Le terrorisme international de type Ben Laden se nourrit à l'évidence du conflit israélo-palestinien, mais il le dépasse de beaucoup : il a des objectifs bien plus vastes que l'échec du processus de paix ou même l'élimination de l'Etat d'Israël.
S'il existe pourtant un lien entre la seconde Intifada et les événements d'Amérique, c'est ailleurs qu'il faut le chercher : dans cette volonté de mourir, pour faire mourir le plus grand nombre, qui anime les kamikazes dans les deux cas. L'hécatombe de New York et de Washington n'est que le stade supérieur, spectaculaire, de ce qui est devenu en Israël presque une routine.
Il est vrai que le kamikaze qui fait exploser et mutiler des civils innocents à Tel-Aviv ou à Jérusalem ne songe pas seulement aux soixante-dix vierges qui l'attendent au ciel. Il est animé aussi par le désespoir et l'exaspération que ne cessent d'attiser cette ruineuse confrontation. Mais ce qui apparente son geste à celui des terroristes qui ont dévasté le cœur de New York, c'est l'espèce de culture génocidaire qui est devenue le lot commun de tous les dévots du fondamentalisme islamique, à Gaza et en Cisjordanie comme à Téhéran, à Kaboul mais aussi en Égypte, en Arabie saoudite et ailleurs.
Si le gouvernement américain et ses alliés entendent sérieusement éradiquer le terrorisme et en éliminer les sanctuaires, il leur faudra se montrer aussi intransigeants avec les talibans qui hébergent Ben Laden qu'avec Damas qui abrite le siège officiel du Djihad islamique, avec l'Iran qui parraine le Hezbollah et avec l'Autorité palestinienne qui manipule le terrorisme islamiste, l'encourage et souvent le dirige - ce qui n'empêche pas M. Arafat de quémander un tabouret dans la future coalition antiterroriste aux côtés de l'Iran et de la Syrie... quitte à réprimer dans le sang les protestataires qui n'ont cure de ses petits calculs. Ce ralliement intéressé doit avoir un prix : l'abandon de toute complicité avec le terrorisme et la culture de haine qui en constitue le terreau. Il faut l'exiger sans faiblesse, non seulement pour des raisons morales, mais tout simplement par souci d'efficacité. Vaste programme...
Ran Halévi est directeur de recherche au CNRS.
Par Anonyme le samedi 13 octobre 2001 - 12h00: |
Bonjour la Tunisie
Je pars bientôt en vacances en Tunisie, à Zarzis, avec mon mari et nos deux enfants de 4 et 10 ans. Comme nous ne connaissons pas du tout les environs de cette ville, pourriez vous nous conseiller sur des endroits à visiter plus particulièrement.
Merci d'avance.
Cordialement,
Flavie Najean
flavienajean@voila.fr
Par Anonyme le samedi 13 octobre 2001 - 12h56: |
L'Amour
L'amour c'est quand on y pense le moins que ça nous tombe dessus . Le problème est le fait que nous sommes beaucoup à y penser
From: Flavia
Par Anonyme le samedi 13 octobre 2001 - 12h53: |
Ce qui n'est pas supportable...
par Bernard-Henri Lévy
Ce qui n'est pas supportable, c'est d'entendre partout répéter que l'Amérique, avec le carnage du World Trade Center, n'a eu que ce qu'elle méritait et qu'elle paie son arrogance.
Ce qui n'est pas supportable, c'est l'idée, méprisante pour les intéressés, raciste, que le terrorisme kamikaze serait le dernier recours des démunis et l'islamisme radical l'anti-impérialisme des Arabes.
Ce qui n'est pas supportable, ce sont les déclarations de Noam Chomsky voyant en Ben Laden (interview à Radio Belgrade, reprise dans Libération du 6 octobre) un homme "opposé aux régimes corrompus et répressifs de la région, scandalisé par le long soutien des Etats-Unis à Israël".
Ce qui n'est pas supportable, c'est, d'une façon générale, le long murmure qui monte, presque partout, et qui fait d'Israël - non seulement sa politique, mais son existence même - la source du terrorisme et, donc, de tous nos maux.
Ce qui n'est pas supportable, c'est le nombre de crétins qui vont partout répétant: "rien ne serait arrivé si Israël avait donné un Etat aux Palestiniens": Israël l'a donné, cet Etat; c'est un fait que Barak, à Camp David, il y a un an, a fini par le donner, et que ce sont les Palestiniens qui, alors, l'ont refusé; et cela n'a évidemment rien changé au déferlement qui se préparait.
Ce qui n'est pas supportable, c'est d'entendre poser, sur la désormais fameuse chaîne Al-Jezira, la question: "à qui profite le crime" - et ce qui est carrément abject c'est de voir le présentateur de ladite chaîne prétendre que, comme par hasard, x milliers de juifs américains ne seraient, le matin du 11 septembre, pas allés à leur bureau du World Trade Center.
Ce qui n'est pas supportable, c'est de lire partout "la CNN arabe", ou "la chaîne indépendante en continu Al-Jezira", alors qu'il serait tellement plus simple de dire: "la chaîne de Ben Laden".
Ce qui n'est plus supportable, c'est la quantité croissante d'anti-Américains pavlovisés qui vont partout répétant: "Bush le cow-boy... Bush le boucher... l'Amérique et les gros sabots de Bush...", quand ce qui frappe, c'est, qu'on le veuille ou non, la mesure, la retenue, l'habileté tactique et stratégique dont fait preuve, à l'heure où j'écris, mercredi matin, la riposte de Bush.
Ce qui n'est pas supportable, c'est l'idée, ressassée jusqu'à la nausée, d'une Amérique lancée dans une croisade globale contre l'islam et les musulmans: qui, sinon l' Amérique, a volé au secours des musulmans de Bosnie? du Kosovo?
Ce qui n'est pas supportable, c'est la fausse symétrie Bush-Ben Laden - ce qui n'est pas supportable, c'est, comme par exemple Toni Negri, de renvoyer dos à dos taliban du pétrole et du dollar et de confondre, de la sorte, un injustifiable massacre et un acte de légitime défense.
Ce qui n'est pas supportable, c'est d'entendre un candidat à la présidence de la République, Jean-Pierre Chevènement, dire que Talamoni est un Ben Laden corse (ainsi que, bien entendu, un Premier ministre en exercice, Ariel Sharon, renvoyer le compliment à Arafat).
Ce qui n'est pas supportable, c'est de nous présenter Tony Blair en valet des Américains au moment même où il trouve des accents churchilliens qui font cruellement défaut, pour l'instant, au reste de l'Europe.
Ce qui n'est pas supportable, c'est la bêtise de Berlusconi disant la "supériorité" de la civilisation occidentale; mais ce qui est tout aussi insupportable c'est de nier que les civilisations de l'espace arabo-musulman gagneraient en excellence si elles adoptaient enfin, et en masse, les principes de libre examen, laïcité, tolérance, séparation des cultes et de l'Etat auxquels l'Occident, lui, au terme d'un long combat, s'est rallié.
Ce qui n'est pas supportable, c'est, nous l'avons tous assez dit, l'amalgame entre islam et islamisme; mais ce qui ne serait pas non plus supportable, ce serait de voir l'islam, au nom du non-amalgame, se refuser à l'examen de conscience puis à l'aggiornamento auxquels les autres grands monothéismes se sont astreints depuis quelques siècles - ce qui est insupportable, et navrant, c'est qu'il se soit trouvé, depuis le 11 septembre, en Europe comme dans le monde arabe, si peu d'oulémas, d'intellectuels, d'autorités spirituelles, morales ou politiques de l'islam, pour dire avec force que les taliban sont des fascistes verts, que le martyre des kamikazes n'est pas le chemin du paradis et que les appels au meurtre du gourou d'Al-Qaeda, dimanche dernier, étaient une insulte au message de miséricorde du Coran.
Ce qui n'est pas supportable, c'est le parfum de ratonnade que l'on a senti monter, dans certaines métropoles occidentales, au lendemain du 11 septembre; mais ce qui n'est pas moins insupportable c'est qu'il se trouve, dans les banlieues, des hommes et des femmes pour voir en Ben Laden un saint ou un héros.
© Le Point - 12/10/2001.
Par Mena (Mena) le samedi 13 octobre 2001 - 12h51: |
Bouygues TF1, actualisation des données ! (info # 011210)
© Metula News Agency
Suite aux données publiées dans notre article précédent : " Désinformation : seuil pathétique ", nous avons trouvé, sur le site de TF1, la répartition du capital de la première chaîne et celui du droit de vote, actualisés à juin 2001.
Nous y constatons, que Bouygues a encore largement augmenté son influence au sein de la société. Le groupe y détient désormais 40 % du
capital et 40.2 % des droits de vote ! Les autres " grands actionnaires " ont pratiquement disparu du portefeuille de TF1. La Société Générale ne possédant plus que 1,4 des actions.
Notons également, que Bouygues et la Société Générale ont décidé très officiellement " d'agir de concert " et totalisent maintenant 41.6 % des
droits de vote ! Autant dire, sans détour, que Bouygues dirige TF1 à sa main !
A Métula, nous trouvons qu'il est abracadabrantesque, au niveau de l'information, qu'une société de travaux publics, aussi implantée que Bouygues, dans la " reconstruction " du Liban et dans d'autres pays de la ligne de front, soit aussi en charge d'une chaîne de télévision nationale ! Ca ne constitue pas un acte illégal, c'est simplement une disposition incompréhensible de cumul des intérêts, au plan de la loi française.
Et Hariri rit !
Par Anonyme le samedi 13 octobre 2001 - 12h50: |
URGENT SECURITY ALERT -- PLEASE FORWARD WIDELY!
Dear Friends,
The Jewish Action Alliance has received a number of reports of suspicious behavior in synagogues and Jewish stores in both the New York area and in other parts of the country.
Several of the reports involve the purchase of large numbers of talesim or other religious articles in Jewish stores and by phone orders. In some cases there have been reports of arrests. We are working to verify these stories as they come to us.
Other reports indicate that suspicious people -- men and women -- have been appearing at synagogues.
This alert is not intended to scare people, but do believe that, at this very difficult time, the Jewish community MUST BE PARTICULARLY VIGILANT.
We urge you to follow the following suggestions at ANY Jewish events or gatherings in the upcoming weeks and months, and particularly this week.
Par Admin (Admin) le samedi 13 octobre 2001 - 12h35: |