Commentaires du 19-20 Avril 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires d'Avril 2002: Commentaires du 19-20 Avril 2002
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le dimanche 21 avril 2002 - 05h40:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Zagdoun (Zagdoun) le samedi 20 avril 2002 - 13h31:

Mort et ressuscité, un prêtre raconte "la guerre de Bethléem"

20/04 09:14 Sa mort a été annoncée dans la tourmente de l'entrée des chars israéliens à Bethléem, le 2 avril. Il a été ressuscité quelques heures plus tard: le père Jacques Amateis porte un regard doux amer sur l'"étrange guerre" qui se joue depuis dans la ville.

"C'est moi, le prêtre qui a été tué", se présente en éclatant de rire ce prêtre salésien originaire du Piémont, en Italie, âgé de 62 ans.

Dans la nuit du 1er au 2 avril, alors que les chars avancent sur Bethléem, en Cisjordanie, Jacques Amateis se trouve avec sept soeurs dans le maison religieuse Sainte Marie, située non loin de la basilique de la Nativité.

"Le matin, une trentaine de Palestiniens armés sont arrivés et y sont entrés. Ils ne nous ont pas vraiment laissé le choix", sourit le prêtre. "Il y a une position stratégique, ils la prennent. C'est la guerre", ajoute en haussant les épaules ce religieux, blessé en 1976 pendant la guerre au Liban.


http://actu.voila.fr/Depeche/depeche_citoyen_020420081414.llmt9wvy.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Zagdoun (Zagdoun) le samedi 20 avril 2002 - 13h27:

Un Israélien poignardé à mort en Egypte

LE CAIRE (AFP), le 19-04-2002
Un Israélien a été tué et son corps retrouvé jeudi dans le Sinaï en Egypte, mais les motivations du meurtre sont toujours inconnues et font l'objet d'une enquête, selon une source officielle égyptienne.

Aucune précision n'a pu être obtenue dans l'immédiat de même source sur l'identité de la victime ou les circonstances du meurtre, de même que sur l'assaillant.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le samedi 20 avril 2002 - 12h18:

Merci Zagdoun,

Mais on aimerait bien savoir d'ou / de qui ca emane ....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Zagdoun (Zagdoun) le samedi 20 avril 2002 - 12h13:

Nouvelles de l'Eglise de la Nativité

On apprend de sources proches de l’armée israélienne, qu’un compromis sur la reddition des individus armés qui occupent le lieu saint chrétien est en voie de finalisation. Selon ces sources, le dénouement pourrait avoir lieu demain vendredi ou dans la journée de samedi.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le samedi 20 avril 2002 - 02h56:

Bush et les Juifs : Explication du philo-sémitisme du président.

Anne E. Kornblut
Traduit de l'anglais par Joel-Alexis_Bialkiewicz spécialement pour Reponses-Israel

En 1998, George W. Bush a effectué son premier et unique voyage en Terre Sainte. Pendant un survol en hélicoptère guidé par personne d'autre qu'Ariel Sharon Bush a été stupéfié de découvrir à quel point Israël est minuscule comparé à ses voisins arabes. Il a décrit plus tard sa visite comme une des expériences les plus significatives de sa vie. Un photographe a capturé une image saisissante de Bush, dans un yarmulke, debout respectueusement au Mur des lamentations.

L'image peut être un symbole de la politique étrangère de Bush ces jours-ci, mais elle délivre une vérité encore plus ahurissante : Bush est le premier dans sa famille de politiciens à avoir une image pro-juive. En partant des accusations comme quoi Prescott Bush était un collaborateur Nazi avant Pearl Harbor, la dynastie Bush était généralement vue avec soupçon et de temps en temps franche hostilité par les Américains juifs. Le Président Bush senior a outragé la communauté juive par une série d'insultes. Avant qu'il ne soit devenu président, Bush junior, qui a un jour exprimé des doutes quant à l'entrée de non-chrétiens au paradis, a semblé devoir suivre la tradition familliale.

Les accusations contre le sénateur Prescott Bush, le grand-père du président actuel, sont allées au-delà du dédain pour des Juifs et les pratiques discriminatoires qui étaient caractéristiques de la la culture des WASP de la Nouvelle Angleterre en son temps. Prescott Bush était un directeur d'une banque de New York où les allemands riches qui ont soutenu les Nazis ont caché des millions de fortune personnelle. Il était toujours un directeur à la banque, Union Banking Corp., quand ses actifs ont été gelés dans le Trading With the Enemy Act en 1941 un fait qui a fourni une nourriture infinie aux gauchistes et aux théoriciens du complot depuis que il est venu en lumière dans les années 1990.

George Herbert Walker Bush a partagé le même pedigree sectaire que son père, commençant avec Yale et la société secrète Skull & Bones, et avait de vastes liens avec les Arabes par l'industrie pétrolière également. Mais la plupart des Juifs ne l'ont pas considéré comme inamical à leurs intérêts tant qu'il a servi sous Ronald Reagan. Reagan était le premier Républicain en 80 ans à gagner une part assez considérable du vote juif. Il y avait une variété de raisons à celà, mais le problème-clé était la ligne dure de Reagan sur la défense de l'Israël, qu'il a considéré un avant-poste démocratique crucial dans le combat contre le communisme soviétique. Dans l'élection de 1980, Jimmy Carter a gagné 45 pour cent du vote juif. Reagan en a gagné 39 pour cent.

Ce changement remarquable, cependant, a commencé à être détruit presque aussitôt que George H.W. Bush a repris en 1989. Bush était un pragmatique autoproclamé dans les affaires internationales et dans les premiers jours embrumés après la fin de la Guerre froide, il n'était plus à la mode de voir le monde en termes binaires. En conséquence, beaucoup de causes idéologiques conservatrices parmi lesquelles Israël n'ont plus trouvé de défenseur à la Maison Blanche. La chose est devenue encore plus claire quand Bush a exigé, en 1991, que les Israéliens arrêtent de construire de nouvelles installations (settlements) dans les territoires Contrôlées par les Palestiniens. À la différence des présidents précédents, Bush a semblé sérieux, menaçant de bloquer des millions en garanties de prêt si Israël désobéissait. (Plus tard, quand sa réélection était en doute en 1992, Bush a promis de harceler le Congrès pour obtenir les garanties de prêt inconditionnellement.)

Tout aussi dommageable a été l'exploit de Bush senior de sembler avoir perdu le contact avec les électeurs juifs comme il l'a fait avec tous les autres. Un jour, pendant une conférence de presse en 1991 de la Maison Blanche, Bush senior s'est plaint de la force du lobby juif sur Capitole Hill cela impliquant que "des Juifs travaillent insidieusement dans les coulisses," comme David J. Forman a écrit dans le Jerusalem Post. A une autre occasion, Bush a rappelé à ses critiques que les Etats-Unis donnent "à Israël à l'équivalent de 1,000 $ pour chaque citoyen israélien," une remarque que les détracteurs ont pris comme une allusion au stéréotype des Juifs comme hanté d'argent et avide.

Et ensuite il y a eu la remarque infâme du Secrétaire D'Etat James Baker "nique les Juifs". Dans une conversation privée avec un collègue d'Israël, Baker a censément prononcé la grossièreté, notant que les Juifs "n'ont pas voté pour nous de toute façon." C'était plus ou moins vrai et Bush a obtenu 27 pour cent du vote juif, comparé avec 73 pour cent pour Dukakis, en 1988. Et en partie à cause de Baker, c'était encore plus vrai en 1992, quand Bill Clinton a obtenu 78 pour cent du vote juif et Bush a obtenu seulement 15 pour cent et l'exposition la plus pauvre par un candidat Républicain depuis Barry Goldwater en 1964.

En 2000, alors que Al Gore imprime sa marque sur la campagne comme le premier co-listier vice-présidentiel juif de l'histoire américaine, George W. Bush a semblé faire seulement une tentative hésitante d'essayer de gagner les voix juives. Il a franchi les étapes obligatoire, en parlant au American Israel Public Affairs Committee et en visitant le Centre Simon Wiesenthal à Los Angeles (où, après avoir visité l'exposition sur l'Holocauste, il a incongruement signé le livre d'or, "Dieu bénisse ce monde!"). Mais Bush a réservé son attention réelle aux Américains arabes, que ses stratèges considéraient comme un groupe de pression de plus en plus puissant. Des voyages répétés au Michigan, un état décisif, ont donné à Bush une occasion suffisante de rencontrer des leaders arabes-américains, lourdement concentrés autour de Detroit. Ironiquement il a fait une promesse de campagne d'examiner les "preuves secrètes" dans les procès contre des suspects étrangers, une cause de grand souci pour les Américains arabes (et qui a été laissée de côté après le 11 septembre).

Comme son père, Bush a échoué pendant la campagne à convaincre des intellectuels juifs neoconservateirs en particulier William Kristol, qui a ouvertement soutenu John McCain. Le problème n'était pas juste la supposition qu'il a partagé la froideur de son père envers Israël. C'était aussi son insensibilité perçue envers les Juifs, caractérisée par la remarque "seulement des chrétiens au paradis". Bush a plaisanté plus tard du tumulte causé par l'échange. Interrogé par un journaliste sur ce qu'il a planifié de dire aux Israéliens comme il se préparait à s'embarquer pour son voyage de 1998 au Moyen-Orient, Bush a répondu, évidemment en plaisantant, "Allez au diable." Gore a obtenu 79 pour cent du vote juif. Bush a obtenu seulement 19 pour cent.

Mais à la différence de son père, qui n'a jamais réussi à réparer son rapport avec la communauté juive malgré plusieurs tentatives, Bush est n'a fait que monter dans l'estime de beaucoup de Juifs en vue depuis l'entrée en fonction. Le plus grand facteur est probablement les attaques du 11 septembre. Après une rafale brève d'activité pour gagner l'appui arabe pour la guerre à l'Afghanistan, Bush a commencé à connecter la lutte de l'Amérique contre le terrorisme avec le combat de l'Israël contre les attentats-suicides palestiniens. Quoiqu'il ait été critiqué pour être resté sur la touche quand le conflit palestinien-israélien a empiré, Bush a probablement choisi son camp en laissant tomber la norme appellent aux Israéliens "à montrer de la retenue." Après avoir brièvement répondu à la pression internationale pour exiger un retrait israélien de la Cisjordanie, Bush rapidement freiné.

Un autre facteur est un jugement politique judicieux. En difficulté pour éviter pour répéter les erreurs politiques que son père fit, Bush a activement fait la cour aux conservateurs dans la coalition Républicaine. Cela inclut les neoconservateurs juifs comme le Ministre adjoint de Défense Paul Wolfowitz, qui espère encourager Bush à éviter une autre erreur de son père dans l'échec du renversement de Saddam Hussein. C'était Wolfowitz que Bush a envoyé pour s'adresser au grand rassemblement pro-Israëlien qui a eu lieu au Capitole le 15 avril.

Mais la plus grande raison pour laquelle Bush a été capable de convaincre des Juifs peut être personnelle. Malgré son propre pédigrée de Skull & Bones, le président est beaucoup moins WASP-ique dans ses goût et façon que les générations passées de Bush, ce qui le rend moins suspect aux yeux de quelques Américains juifs. De plus, il est ouvertement religieux dans une voie qui porte un respect profond pour les partisans religieux de toutes les sortes. Il peut même être sous l'influence de la vue de Gary Bauer et d'autre fondamentaliste Chrétiens qui croient que les Juifs sont bibliquement prescrits de vivre en Terre Sainte. Et à la différence de l'administration de son père, celle de George W. Bush est en évidence remplie des membres de la tribu. Le plus notamment, le visage public de la Maison Blanche, le porte-parole Ari Fleischer, est un Juif pratiquant.

Mais indépendamment de l'impulsion, Bush semble être entièrement sincère dans sa chaleur envers les Juifs. Depuis le 11 septembre, il a résisté à condamner son vieux guide de voyage, Ariel Sharon, aussi durement que son père a condamné l'ancien Premier ministre israélien Yitzhak Shamir. Il a aussi appliqué "la Doctrine de Bush" en Israël, disant à son adresse du 4 avril dans la roseraie de la Maison Blanche: "la terreur doit être arrêtée. Aucune nation ne peut être en pourparlers avec des terroristes. Parce que il n'y a aucune façon de faire la paix avec ceux dont le seul but est la mort." Il est dur d'imaginer n'importe quel Bush d'une génération précédente prenant le côté des Juifs si explicitement.

Anne E. Kornblut est le correspondant de la Maison Blanche pour le Boston Globe.

© Slate, 17 avril 2002.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le samedi 20 avril 2002 - 02h49:

Bonjour,

Face à "l'attentat" qui a visé la GHRIBA, je me joint à tous les tunisiens qui croient aux vraies valeurs de tolérence et de civismes de cette tunisie que nous aimons, pour dire à nos compatriotes Tunes que la GHRIBA est la nôtre aussi et que nous sommes aussi touchés par ce qui s'est passé.
Pendant des ciècles nos ancètres avaient construit une civilisation et une attitude "tune", on aime la vie on s'aime et on se respecte, je suis certain que nous nous sommes pas stupide pour les remettre en cause.

un clin d'oeuil à tous mes amis "TUNES"!!

Un Tunisien

rmhenni@hotmail.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ariane (Ariane) le vendredi 19 avril 2002 - 19h05:

Monsieur BHL,
Merci pour votre texte. Mais comme vous le dites si bien "ce n'est pas la-bas (Israel), mais ici (France) que je suis" et c'est peut-etre pour cela que parmi les quelques exemples d'attentats que vous avez enumeres vous avez cite "tel hotel de Tel-Aviv ou ils s'etaient reunis pour feter Paques". Tout israelien, qui comme moi, a "vecu" cet attentat d'ici en Israel et pas de la-bas en France n'aurait pas confondu Tel-Aviv avec Natanya.
Bien a vous, Ariane

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par William_Jexpire (William_Jexpire) le vendredi 19 avril 2002 - 18h03:

Monsieur Zagdoun
Ce que vous appelez le regime de Ben Ali a eu le merite de laisser l´extremisme religieux en dehors de la Tunisie .Que certaines organisations veulent desequilibrer notre pays est claire ,la Tunisie ne cherche pas à se meler des problêmes qui se passent en dehors de ses Frontieres ,en s´attaquant à la Ghriba qui est aussi tres respectée par les musulmants en Tunisie
Ils n´ont pas attaque seulement les juifs mais aussi le pays ,le regime et son economie , les touristes qui sont morts sont presque tous des allemands ,et malgre que la Tunisie et son gouvernement n´y pouvaient rien l`Allemagne pense à mettre la Tunisie sur la liste des pays à risques !
Pour ce qui est pour la lutte contre les Khouangia vous pouvez me croire le president
BEN ALI fait ce qu´il faut et CELA DEPLAIT!!
Cordialement

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Zagdoun (Zagdoun) le vendredi 19 avril 2002 - 17h27:

AMI QUI PARLE DE PAIX

a partir du moment qui tu traites les palestiniens de terroristes , ça ne va plus ..voici le langage qu'ils veulent entendre , afin que la concorde se fasse sur les forums en genéral.
1..israel est un état terroriste
2..Scharon est un boucher , il aurait tué des milliers de personne a sabra.
3..que tsahal est une armée sanguinaire
4.. que les israéliens méritent les attentats kamikazes , ce n'est que justice ..
etc... etc...
moi j'ai vite pigé qu'aucun discours n'est possible avec ceux qui ne comprennent pas qu'israel est attaqué , persécuté et qu'il se défend de toutes ses forces et légitimement . et que pour israel il n’est pas question , au risque de son existence , de perdre une guerre .
quelle est la personne qui ne voudrait pas de la paix ? ( a part les fondamentalistes islamiques EXTREMISTES , du genre YASSINE, BEN LADEN et leurs complices ) mais pas au prix d'israel ..le problème est LA ....tous les jours nous sommes informés que tel ou tel groupe islamique avait prévu de faire sauter une synagogue , ou assassiner des personnes . La nuit dernière ils ont fait sauté une boutique cacher à Bruxelles . ils brûlent les livres religieux juifs , c’est vraiment au judaïsme qu’il en veulent ,c’est très grave , pour nous juifs ou va t’on a cette allure ? de quelle concession veux tu parler avec des types pareils ? ?

j'espere que vous aurez compris que je ne designe que les fondamentalistes islamiques , cette fois ??????

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Zagdoun (Zagdoun) le vendredi 19 avril 2002 - 16h58:

Monsieur JEXPIRE
j'ai regardé , hier après midi , sur la 5 , une émission qui se nomme C dans l'air , il y avaient des experts du moyen orient et de l'AFN , qui expliquaient que c'est le régime de BEN ALI , plus libéral que les autres , qui était visé . les extrémistes ne le trouvaient pas assez radical , a leur goût .qu’en pensez vous ?
cordialement

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 19 avril 2002 - 15h14:

Monsieur Jexpire, je n'ai aucun doute comme je l'ai déja dit, il n'est pas du caractère des Tunisiens de se réjouir du malheur des autres. Pour moi les choses sont claires, la Tunisie n'est pas le Moyen Orient et les Tunisiens ne sont pas des extrémistes. Le Tunisien où qu'il se trouve est bon vivant.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le vendredi 19 avril 2002 - 12h25:

VOUS POUVEZ SIGNER PAR MAIL. L' ADRESSE EST SUR LE SITE. Faites un copié/collé du tableau pour un nouveau message et remplissez les noms et adresses dans les cases.
: signatures@forumcitoyenjuif.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le vendredi 19 avril 2002 - 12h20:

N' OUBLIEZ PAS, C' EST TRES IMPORTANT.Michka

http://www.forumcitoyenjuif.com

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le vendredi 19 avril 2002 - 11h33:

Réponse envoyée aux verts


COMMUNIQUE DE PRESSE


Groupe des Verts/Alliance Libre Européenne

Bruxelles, le 18 avril 2002

Intolérables attentats contre des symboles de la communauté juive en Europe

Déclaration de Daniel Cohn-Bendit et Monica Frassoni, Présidents du Groupe des Verts/ALE au Parlement européen:

"Le conflit au Proche-Orient ne doit pas devenir un prétexte pour des actes antisémites dans le reste du monde.

Nous apprenons avec consternation qu'un magasin juif a été incendié cette nuit à 4h00 du matin Chaussée de Waterloo, en plein centre de Bruxelles. Il s'agirait, selon les premières informations, d'un acte criminel puisque des bidons d'essence ont été retrouvés dans le magasin d'alimentation juive.

D'autres magasins à Bruxelles ont été victimes de saccages ces derniers jours à Bruxelles: ces actes violents constituent un véritable danger pour la démocratie".

Isabelle Zerrouk
Attachée de presse
du Groupe des Verts/ALE
Tél Bruxelles 00 32 2 284 27 42
Tél Strasbourg 00 33 3 88 17 40 32
Portable: 00 32 477 319 474
e-mail:izerrouk@europarl.eu.int


Si les verts s' étaient abstenus de participer au grand festin médiatique anti-israélien et à la contre-information systématique, on n'en serait peut-être pas là.
Vous avez un sacré culot de vouloir jouer le rôle de pompiers après avoir tenu celui d' incendiaires.

Jean-Pierre CHEMLA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Charlotte (Charlotte) le vendredi 19 avril 2002 - 10h36:

250 scientifiques francais demandent un moratoire scientifique et culturel a l'encontre d'Israel
Ces scientifiques devront s'ils sont logiques avec eux-meme, renoncer
A Internet : ICQ; C Y C ME entre-autres, et la plupart des modems ADSL sont concus en Israel
Aux examens par scanner et IRM
Le miracule de Rouen devra rendre la valve aortique concue et fabriquee en Israel
A l'arrosage de leurs jardins par la systeme d'arrosage en goutte a goutte
Et aux Dix Commandements, mais ca ils l'ont deja fait
Max

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par William_Jexpire (William_Jexpire) le vendredi 19 avril 2002 - 10h19:

Monsieur Tubiana vous pouvez me croire que beaucoup de tunisiens musulmans ont ete tres touches par ce qui s´est passe

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Taieb Claude (Hai) le vendredi 19 avril 2002 - 09h40:

020416

La synagogue de la Marsa.


Je viens d’apprendre ceci :

Saccage d’une synagogue à Tunis ! (info #
011604/2)

Par Denis Elkoubi à Paris © Metula News
Agency

Et des tas d’images ont surgi.

Mon père, à cet endroit précis, avec cette porte-fenêtre sur la gauche d’où je voyais la mer, les accents tunisiens qui chantaient avec Moshé le miracle de la Mer Rouge, la Marsa avec sa villa, son bassin à poissons rouges, son mûrier dont les branches nous servaient de hamac pour la sieste.

Je ne crois pas que mon père ait été un original en louant à La Marsa plutôt qu’à La Goulette, à Salambô plutôt qu’au Kram.

Je crois qu’il s’est efforcé toute sa vie d’être français.

Je me suis souvent dit qu’il aurait mieux fait d’être lui-même.

Donc, j’ai traversé la mer, et je me souviens très bien du jour où j’ai mis les pieds sur le sol de Paris, à la Gare de Lyon.

C’était le 13 juillet 1962.

Il y avait Jeannot Kassabi (zal), Simon Calvo et Sylvain Sebag. Et j’ai insisté pour qu’on fasse la trotte à pied, comme des scouts que nous étions, jusqu’au 36 rue Damrémont, chez ma cousine Alice qui, après un instant
d’hésitation m’a reconnu, et s’est écriée :

- Claude ! tu as un chapeau !

Et en plus, je crois que j’avais une pipe dans ma poche, un imper-manteau réversible et un petit bouc.

Et depuis quarante ans, je suis le prisonnier de ce personnage.

Pas celui qui fume la pipe. Celui qui croyait qu’il était enfin arrivé dans la Terre Promise.

Le pays de Brassens, de Ferré, de Camus, de Sartre, d’Etiemble, le pays de la liberté.

Il y avait de quoi avoir le vertige. Tu vois, ici, c’est la tombe de Sacha Guitry, ce soir il y a 5 Colonnes à la Une, la Sorbonne ? tu changes à Châtelet.

Jussieu, rue de l’Abbé de l’Epée, PCB, Rouvière et mai 68.

Qu’est-ce qu’ils font en déchirant des livres là où nous chantions ?

Ils nous appellent, ils nous rappellent que nous avions oublié.

Nous avons fait la traversée en bateau, sur le pont, pendant 24 heures, puis il y avait 12 heures de train de Marseille à Paris, et nous étions dans les couloirs, au milieu des valises, ce qui faisait au moins deux nuits sans
dormir.
Résultat, j’ai raté le 14 juillet.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le vendredi 19 avril 2002 - 06h01:

COMMUNIQUE DE PRESSE


Groupe des Verts/Alliance Libre Européenne

Bruxelles, le 18 avril 2002

Intolérables attentats contre des symboles de la communauté juive en Europe

Déclaration de Daniel Cohn-Bendit et Monica Frassoni, Présidents du Groupe des Verts/ALE au Parlement européen:

"Le conflit au Proche-Orient ne doit pas devenir un prétexte pour des actes antisémites dans le reste du monde.

Nous apprenons avec consternation qu'un magasin juif a été incendié cette nuit à 4h00 du matin Chaussée de Waterloo, en plein centre de Bruxelles. Il s'agirait, selon les premières informations, d'un acte criminel puisque des bidons d'essence ont été retrouvés dans le magasin d'alimentation juive.

D'autres magasins à Bruxelles ont été victimes de saccages ces derniers jours à Bruxelles: ces actes violents constituent un véritable danger pour la démocratie".

Isabelle Zerrouk
Attachée de presse
du Groupe des Verts/ALE
Tél Bruxelles 00 32 2 284 27 42
Tél Strasbourg 00 33 3 88 17 40 32
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le vendredi 19 avril 2002 - 05h56:

Petite tête et mémoire d’un jour ! (info # 011804/2)

Par Stéphane Juffa © Metula News Agency


Powell est reparti. Quelques heures plus tard, le Président Bush faisait, dans une école militaire de Virginie, le discours le plus important depuis son investiture. Ceux qui ne jouissent pas d’un accès véritable à l’information n’y entendront rien et ils penseront, que les phrasettes à l’apparence anodine de l’homme le plus puissant du monde n’étaient pas vraiment importantes.

Ca n’est pas la lecture du Monde virtuel de ce matin, ou d’autres fleurons de la libre expression française, qui les feront changer d’avis. J’y ai cherché mais en vain, par exemple, l’affirmation forte de Bush, selon laquelle "un assassin n’était pas un martyr" !

Une fois de plus, dans leur hâte de justifier leur critique d’Israël, les non-informateurs ne distinguent que l’arbre qui cache la forêt. Si tout ce qu’ils ont réellement retenu de cette intervention présidentielle, ce fut que c’est "la poursuite de l’opération israélienne qui empêche de déclarer un cessez-le-feu," ces gens-là sont indignes d’avoir un public !

L’opération Rempart va aller à son terme, mieux encore, la pirouette diplomatique de Colin Powell lui a donné les moyens de se mettre à l’abri des critiques extrêmes. De ceux-là mêmes qui proclamaient, avec une assurance de maîtres d’école, que l’usage de la violence ne donnerait pas la sécurité à Israël.

Si c’était d’une sécurité à long terme, dont ils parlaient, ils avaient certes raison mais s’il s’agissait de briser l’élan des assassinats collectifs, qui s’installaient dans nos rues au rythme de un par jour, ils ont carrément tort. Depuis le début de l’opération Rempart, il n’y a eu "que" deux attentats terroristes et c’est au moins cent cinquante civils – des êtres humains innocents de tout crime – qui ont ainsi conservé leur existence. Les véritables démocrates se félicitent de cette économie.

Rempart n’a jamais constitué une initiative visant à instaurer la paix au Moyen Orient mais ses buts, pour une fois très clairement définis, étaient de porter un coup important à l’Autonomie du Terrorisme qu’était devenu le territoire d’Arafat. On devient prosaïque, lorsque, sans n’avoir rien fait pour cela, on voit ses amis se faire massacrer dans les autobus.

J’ai écrit "sans n’avoir rien fait pour cela" et j’y tiens beaucoup. Un des symptômes qui attaque les cerveaux des néo-judéophobes, qui enrobent leur racisme sous une maigre pellicule de culture, c’est la mémoire immédiate, l’absence de toute perspective ! Je ne dis pas, que pour analyser honnêtement les choses, il faille revenir à l’Histoire, au point de considérer la romance de Sanson et de Dalila mais je veux établir, que pour un journaliste et pour un politicien, ne considérer les composants d’un conflit qu’au jour le jour est un exercice assurément déshonnête.

Aussi, si on entend réellement saisir les responsabilités – Bush a dit hier que chaque leader devait obligatoirement faire face aux siennes ! – qui ont plongé la région dans cette tornade de violence, on en a certainement les moyens. Ca n’est pas compliqué, il suffit de rappeler que chaque situation a une cause et que chaque cause dispose d’un responsable. Il suffit de se rappeler, qu’en août 2000, aucun soldat juif ne se trouvait dans les zones sous contrôle d’Arafat et que Bill Clinton et Ehud Barak offraient aux Palestiniens l’attribution – pas la restitution, la restitution, c’est quand on rend quelque chose à celui à qui on l’a pris et les territoires, c’est indiscutablement aux Jordaniens que nous les avions pris – d’un Etat qui s’étendrait sur 99% des terres saisies en 67. Cet Etat de Palestine devait exister pacifiquement A COTE d’Israël et il aurait régné sur les lieux saint musulmans de Jérusalem.

Et de quoi parle-t-on aujourd’hui ? A quels droits supplémentaires fait donc allusion Chirac-le-prestidigitateur, lorsqu’il déclare qu’Israël doit reconnaître aux Palestiniens leurs droits légitimes ?

Il n’y a pas d’autres droits, bien sûr ! Et si, aujourd’hui, certains pays du monde exigent de nous que nous donnions aux Palestiniens en 2002 ce qu’ils ont refusé de prendre en 2000, c’est qu’ils feignent d’ignorer l’épisode de l’Intifada et ses objectifs et de dégager les responsabilités de cet événement.

Le fait que cette guerre soit l’initiative de Yasser Arafat ne souffre ainsi d’aucun doute raisonnable, pas plus qu’il n’en existe aujourd’hui sur la finalité de sa guerre. En septembre 2000, Abu Amar met en œuvre le plan qu’il avait soigneusement prémédité durant de longs mois. Il attaque alors les civils d’Israël avec l’arme terriblement déraisonnable des assassinats collectifs. Mais surtout, il attaque Israël, alors que son Premier ministre déploie des prodiges d’imagination et fait des concessions qui surprennent les Israéliens, afin de parvenir à la paix.

A l’automne 2000, Ehud Barak et les électeurs israéliens qui l’ont littéralement plébiscité à la conduite du pays, veulent la paix par-dessus toutes les autres choses. Et ce qu’il y a de plus significatif et de plus dramatique dans l’analyse de la seconde Intifada, c’est justement que c’est la perspective de la coexistence pacifique entre les deux peuples, qui pousse Arafat, SANS AUCUNE PROVOCATION MILITAIRE de la part d’Israël, a déclencher sa guerre. Il n’est pas nécessaire d’avoir la perspicacité d’un Raymond Aaron, pour constater que les éléments objectifs de la compréhension sont réunis, à tous les niveaux de l’analyse, afin de conclure que Yasser Arafat rejette toute perspective de cohabitation pacifique avec les Israéliens. Pour s’en assurer, il suffit de juxtaposer l’analyse de la situation politique qui prévalait en août 2000, la nature des propositions de solution qui se trouvaient sur la table, l’orientation des dirigeants israéliens qui lui servaient d’interlocuteurs, l’étendue de la propagande ultra belliciste à laquelle il soumettait son peuple, son effort démesuré d’armement et pour clore cette liste impressionnante, le fait qu’il ait présenté aux Américains et aux Israéliens, en dernier recours, des propositions dont il savait qu’elles n’étaient structurellement pas acceptables pour l’Etat hébreu !

L’oubli de ces choses le dispute chez les personnes touchées, entre la judéophobie base, la mauvaise foi et le manque d’intelligence. Yasser Arafat, en débutant unilatéralement sa guerre de la terreur (mais où sont donc passées les pierres ?) a fait plus que de faire assassiner des civils, il a également tué la paix pour de longues années à venir !

Barak était un pacifiste courageux, qui disposait de la part des Israéliens "d’un mandat global pour faire la paix avec ceux qui veulent aussi faire la paix". Lorsque les Israéliens ont été persuadés : a) qu’Arafat ne se satisferait de rien d’autre que de l’éradication de leur Etat et b) qu’il avait refusé, à Sharm El-Cheikh et à Paris, toutes les initiatives qui lui permettaient de mettre un terme à son aventure impossible, il ont terminé précipitamment le mandat qu’ils avaient donné à Ehud Barak. A sa place, et comment les en blâmer, ils ont placé un homme de guerre et un policier, en la personne d’Ariel Sharon. Comment s’étonner aussi, que Sharon ne tienne qu’un discours principalement sécuritaire ? Il n’a pas été mis en place pour construire l’avenir, mais seulement pour ramener les choses à ce qu’elles étaient en août 2000, avant que la région ne subisse l’agression délibérée décidée par Yasser Arafat.

Hier j’ai souri, lorsque j’ai entendu Saeb Arikat prétendre que Sharon essayait de choisir le leader palestinien à la place de son peuple. J’ai pensé à l’hiver 2000, et à la certitude que j’ai ressentie alors, que le chef de l’Autorité palestinienne avait véritablement choisi mon Premier ministre à ma place et qu’il avait décidé pour moi, que nous allions entrer dans une logique de guerre.

Malgré ce que je viens de décrire, et qui constitue certes une offense contre les hommes et contre leur droit incompressible de vivre en paix, la communauté des nations était prête à donner à Arafat une indulgence magnanime – matérialisée par la rémanence du choix que le Président américain a défini hier par les termes de "l’obligation de choisir la stratégie de la paix, d’une manière qui ne souffre pas l’équivoque et de rejeter la stratégie de la terreur de la même façon" -. Arafat n’a pas saisi ce sursis qu’il ne méritait pas. En s’abstenant de déclarer la fin de l’Intifada et le rejet de la terreur, il persiste à refuser de revenir, quant à lui, à la situation ante. Abu-Amar continue d’exiger de la communauté internationale, qu’elle presse Israël à lui concéder des bénéfices pour sa campagne terroriste. Idéalement pour lui, il voudrait que la communauté des nations lui offre, en prime de sa sanglante initiative, un Etat de Palestine, mais qu’elle ne l’oblige pas, ni à déclarer la fin de l’état de belligérance, ni à reconnaître l’inapplicabilité du principe du "retour" des réfugiés de 48. C’est ainsi qu’il faut impérativement comprendre – qu’on me donne une autre explication – son commentaire à l’ex-président de l’Indonésie "ça prendra 150 ans mais nous les jetterons à la mer !"

Arafat conçoit l’implémentation de sa "tâche historique" non pas comme celui qui aura instauré un Etat palestinien à la place d’Israël mais comme celui qui aura doté le peuple palestinien d’un porte-avion protégé, qui lui permettrait, sous de futurs changements d’augures, de s’approprier de l’Etat hébreu dans un deuxième temps.

C’est là toute l’explication de cette guerre et des raisons pour lesquelles il n’est pas possible d’y mettre un terme. Mais c’est là aussi, qu’il faut comprendre l’enchaînement de l’initiative politique (pas diplomatique, politique !) des Américains et des Israéliens. Tôt ce matin, les troupes de Tsahal ont entrepris un grand mouvement de retrait des villes palestiniennes. Elles y laissent une infrastructure du terrorisme largement démantelée.

Dans une semaine, ce redéploiement sera achevé et dans dix jours, Colin Powell reviendra à Ramallah. Il demandera alors à Arafat de "déclarer la fin de la deuxième Intifada, sa renonciation au terrorisme et l’objectif du peuple palestinien de vivre A COTE d’Israël." Alors n’existera plus sérieusement le prétexte de l’occupation israélienne (qui n’a rien de logiquement antithétique avec l’énonciation de ces principes) pour repousser cette échéance. Alors, Arafat se retrouvera dans la même situation qu’en Août 2000, quand il avait débuté l’Intifada, à la différence près, mais elle est de taille, que l’infrastructure de son Etat, ainsi que des centaines de vies, ont été détruites par ces ambitions suprématistes et prophétiques.

Dans toutes les situations, autres que ces déclaration et des actes tangibles qui prouvent qu’il "means business", George Bush conclura que Yasser Arafat a définitivement choisi la stratégie de la terreur. C’est exactement ce que Powell lui a dit hier à la Mukata et qui a mis le raïs dans tous ses états.

Deux heures plus tard, George Bush a répété deux fois qu’il avait l’intention de combattre le terrorisme par tous les moyens, en toute occasion et partout où il se trouve. Je lui ai trouvé hier un sourire intelligent !

Qu’est-ce que dix jours dans le destin d’un Moyen-oriental ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 19 avril 2002 - 00h16:

Albert n'a besoin de mon aide mais je suis un peu plus agé que lui et je peux confirmer que le gouvernement d'alors avait poursuivi les'KHOUANJISME'. Je fais confiance à Ben Ali il a su maitriser alors les forces négatives qui veulaient faire de la Tunisie leur champ de bataille.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le vendredi 19 avril 2002 - 00h07:

Qu'on laisse Slim Ben Debba tranquille, c'est un jeune qui a du courage et il est mieux placé pour nous dire les choses en face. C'est un vrai tune dans le vrai sens du mot. Il est notre frère "Hadaka Oukheina" Et toi, Slim ne te laisse pas impressionner par les autres, "Ela'b Ya sidi". Nous sommes des tunes qu'on le veuille ou pas. .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 18 avril 2002 - 22h56:

Mademoiselle TORDU,

N'oubliez pas de prendre avec vous des gilets parre balles dés fois que des grenades en fruits explosent sur vous..?

Zagdoun, si la Tunisie c'est comme un peu ta mére, pour moi c'est comme ma grand mère qui un jour, reprisait dans sa sénèlitè un trou dans son pot de plastic.Avec aiguille et fil.Elle y est parvenu avec beaucoup de patience et pour essayer l'étanchèitè j'ai fais pipi dedans et O miracle rien n'a coulè, j'avais tout dans les mains.
C 'est pour te dire que dans cette parabole, on peut tout repriser et réparer avec les moyens de bord mais il y a quelque chose qui mettras beaucoup de temps à guérir ce sont les blessures morales surtout quand c'est l'esprit des fois.
Les lois, comme tu le sait, sont bafouèes par des mécreants sans foi ni loi surtout quand il s'agit de juifs.

Le seul remède qui soit est de cicatriser les blessures sans que l'oubli efface de nos mémoires les plaies que nous portons depuis des siècles.

En nous.C 'est l'humain et non le divin.

Albert.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 18 avril 2002 - 22h34:

Le bloc-notes de Bernard-Henri Lévy


Retour de Kaboul. L'Afghanistan au coeur, et dans la tête, pendant toutes ces semaines. Et puis, à peine rentré, l'actualité proche-orientale et le terrible vent de folie qu'elle fait souffler sur les esprits.

Je suis de ceux - est-il nécessaire de le redire ? - qui plaident depuis trente ans pour un Etat palestinien de plein droit, à côté de l'Etat d'Israël.

Je suis de ceux - je l'ai écrit, ici même, à maintes reprises - qui savent qu'il n'y a jamais, nulle part, de réponse purement militaire au terrorisme et qu'en n'offrant à ses adversaires aucune espèce de perspective, en ne disant rien de son projet politique et du monde qu'il entend construire avec eux, Ariel Sharon se fourvoie et égare son pays.

Je me sens proche, en d'autres termes, de ceux, et ils sont nombreux, qui, en Israël même, estiment qu'il n'y a pas d'autre issue à la tragédie que de démanteler les implantations, évacuer la Cisjordanie et Gaza, se libérer du fardeau politique et moral que représentent ces territoires - je me sens proche de ceux qui, là-bas, se sont résolus à cette " séparation unilatérale " qui permettrait, avec l'accord ou non des Palestiniens, d'arrêter les combats, de dégager l'espace pour un Etat palestinien viable et d'assurer la sécurité d'Israël.

Cela étant dit, ce n'est pas là-bas, mais ici, que je suis et j'entends, ici, à Paris, des choses qui, depuis mon retour, me semblent intolérables et folles.

Intolérables, les propos de ce grand écrivain européen, prix Nobel de littérature, José Saramago, expliquant, au bout de quelques heures passées en Palestine, que Ramallah, c'est Auschwitz.

Intolérables, les déclarations d'un José Bové osant insinuer, comme le premier négationniste venu, ou comme les salopards qui, le 11 septembre, expliquaient sur Al-Jezira que " les juifs " étaient les probables auteurs de l'attentat contre les tours de New York, que ce sont les Israéliens eux-mêmes qui, parce que le crime leur " profite ", brûlent en France les synagogues.

Intolérables, ces commentateurs (pas tous, bien entendu ! et gare au procès, injuste, irresponsable, des médias " en général " !) qui, reprenant les mots mêmes de la propagande, baptisent " martyrs " ou " résistants " les auteurs des attaques-suicides contre des civils juifs dont le seul crime est de s'être trouvés là, dans tel restaurant, telle pizzeria, tel autobus à Haïfa, tel hôtel de Tel-Aviv où ils s'étaient réunis pour fêter Pâque.

Intolérable, car contraire à la vérité, l'idée selon laquelle les Brigades al-Aqsa et les autres commandos, liés ou non au Fatah, qui programment ces attaques contre les civils n'auraient " pas vraiment le choix ", car il s'agirait d'un acte ultime, dicté par la détresse, le désespoir : c'est, évidemment, l'inverse ; c'est au moment même où l'espoir renaissait, c'est-à-dire après que Clinton et Barak eurent enfin reconnu aux Palestiniens l'Etat auquel ils ont droit, que fut mise en oeuvre cette stratégie de guerre par la terreur.

Intolérable, quoi que l'on pense de la politique de Sharon et même si, comme moi, on la désapprouve, la béatification d'un Arafat dont tout le monde a l'air d'oublier l'écrasante responsabilité dans ce refus du plan Clinton-Barak et, donc, dans la perpétuation du malheur de son peuple.

Intolérable, en fait, cette hystérie sémantique et politique qui hitlérise Sharon, sharonise Israël, transforme l'armée israélienne en une armée fasciste visant les civils comme tels, massacrant indistinctement hommes, femmes et combattants, procédant à des exécutions massives, voire à une épuration ethnique ; et intolérable, au bout de la chaîne, l'assimilation des juifs de France à cet Israël diabolisé, accusé des pires forfaits - jusques et y compris, quand il encercle l'église de la Nativité qu'ont investie deux cents combattants palestiniens en armes, la profanation des lieux saints de la chrétienté.

Alors, j'entends aussi, bien sûr, des choses justes et belles.

Je vois, sur le même pavé parisien, des manifestations de soutien à la cause israélienne ou palestinienne qui se déroulent, l'une comme l'autre, dans la dignité.

Je rencontre, sur un plateau de télévision, des hommes émus, comme nous le sommes tous, par les images venues de Naplouse, mais sans verser, pour autant, dans l'amalgame ou l'injure.

Je lis, dans Le Monde du 10 avril, un texte sans équivoque, signé d'intellectuels arabes de renom, appelant à " ne pas se tromper de combat " et à ne pas oublier que les " partenaires les plus précieux " des Palestiniens sont ceux des Israéliens qui " oeuvrent pour la coexistence de deux Etats ".

Mais je dis : halte aux incendiaires des âmes ; gare à ceux qui jettent, en ce moment, le feu dans les esprits ; ils sèment le fanatisme, la haine, au lieu de faire avancer la cause de la paix.

© le point 12/04/02 - N°1543 -

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Colette (Colette) le jeudi 18 avril 2002 - 21h55:

Lag Be Omer, date du pelerinage a la Ghriba, tombe cette annee an Avril, le 30.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le jeudi 18 avril 2002 - 21h08:

Bonjour,

J'aimerais connaître la date du pélerinage à la Ghriba en mai prochain.
Merci beaucoup.

ML Tardu

nove@9online.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Zagdoun (Zagdoun) le jeudi 18 avril 2002 - 18h18:

Breitou.
Je ne m'en prends pas personnellement a notre ami Slim. Voici 2 lignes relevées dans mes messages. ( tu pourras vérifier )

" Mon poste ne vous prend absolument pas a parti "

" Il ne faut pas vous fâcher, ni prendre mal ce que j'ai dit "

Donc, je m ' exprime contre tout ce qui peut nuire aux lieux de prières , est ce un crime ou une inimitié envers un ami ? En fait ,j’ai eu du mal a accepter que ma « Mère « la Tunisie , me frappe .

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Claudius (Claudius) le jeudi 18 avril 2002 - 17h44:

Comment doit on interpréter la dépêche suivante:

"PARIS (Reuters) - Lionel Jospin a annoncé que la France avait pris l'initiative d'une déclaration commune des ministres de l'Intérieur de cinq pays européens contre les actes d'antisémitisme.

Le Premier ministre a également annoncé le renforcement en France des mesures contre les actes antisémites et celui du contrôle des armes, après une réunion avec quatre ministres - Daniel Vaillant (Intérieur), Marylise Lebranchu (Justice), Alain Richard (Défense) et Marie-George Buffet (Jeunesse et Sports).

Il a précisé que les ministres de l'Intérieur des pays "plus particulièrement frappés" ces dernières semaines par des actes antisémites - France, Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique et Espagne - publieraient leur déclaration commune dans la soirée.

"Nous souhaitons que ces préoccupations soient examinées au prochain Conseil des ministres de la Justice et de l'Intérieur de l'Union européenne" prévu le 25 avril, a-t-il souligné.

"Je ne peux pas admettre que des violences soient commises sur des Français parce qu'ils sont juifs", a également expliqué le Premier ministre.

"Tout acte de violence contre des Juifs est une violence faite à toute notre communauté nationale. Elle est une atteinte aux principes les plus fondamentaux de notre République", a-t-il ajouté. "Les actes d'antisémitisme, après la tragédie de la Shoah, sont particulièrement intolérables."

Il également déclaré que "tout acte de racisme (était) inacceptable" et estimé que son gouvernement avait "pris ses responsabilités" face à la recrudescence des actes antisémites de ces dernières semaines.

Jospin aurait il besoin d'un appoint de voix?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le vendredi 19 avril 2002 - 05h19:

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