Par Admin (Admin) le mardi 07 mai 2002 - 06h24: |
Par Taieb Claude (Hai) le lundi 06 mai 2002 - 14h18: |
2. Une identité copiée
L'identité palestinienne se fonde en effet sur
une copie conforme, à peine
associée à une vague transposition, de
l'histoire
et du modèle hébraïque et
juif. Ceci est absolument inexplicable par le
simple biais historique, et a
priori, on ne peut pas en conclure qu'il
s'agisse
là d'une prise de modèle
ordinaire, comme d'un exemple à suivre,
laissant
présager un avenir
d'unification culturelle entre Juifs et Arabes.
Considérons quelques exemples avant de
procéder à
leur analyse. Lorsque
l'O.L.P. à Beyrout est acculé à la défaite,
Yasser Arafat envoya comme ordre
à ses troupes de se suicider et de procéder à
un
nouveau "Massada". Ses
troupes ne se suicidèrent pas, en définitive,
mais le fait même que Arafat
ait eu l'étrange idée de leur donner comme
modèle
l'histoire de leur ennemi
laisse rêveur.
A nouveau, lors de la première intifadah,
Arafat
lance l'idée de faire
partir d'Europe un bateau de réfugiés et de le
nommer Exodus II.
Enfin les textes palestiniens ne manquent
pas de
rapprocher la situation des
Palestiniens de celle des Juifs sous
l'occupation
nazie, procédant ainsi à
la fois à la reprise d'un modèle historique de
l'histoire de leur ennemi, et
à un retournement identitaire.
Ce dernier exemple dévoile le mouvement
fondateur
de ce processus psychique,
car c'est ici la psychologie qui seule peut
nous
aider à comprendre un
phénomène qui ne relève plus des structures
classiques de l'évolution de
l'histoire des mentalités.
Les Palestiniens fondent leur modèle
identitaire
sur celui des Israéliens
parce que fondamentalement, leur identité
s'ancre
dans un mouvement d'envie,
une pulsion très primitive que tous les
discours
du monde ne parviennent pas
à cacher. Freud, dans "Totem et Tabou",
analyse
cette pulsion et montre
qu'elle explique l'attitude des peuples qui
dévorent une partie de leur
ennemi après l'avoir tué, parce qu'ils pensent
pouvoir intégrer ainsi dans
leur propre corps les qualités qu'ils ont
observé
avec envie chez celui-ci.
Cette pulsion est d'autant plus forte qu'elle est
inconsciente, voire même
réprimée chez les Palestiniens, qui
n'admettraient pour rien au monde qu'une
partie d'eux mêmes admire en secret l'identité
israéliennes. Ce mouvement
psychique primitif explique non seulement
des
scènes d'une brutalité
inqualifiable qui ont eu lieu lors de cette
seconde intifadah, mais permet
de comprendre les formes que revêt
actuellement
la politique palestinienne,
la propagande de Yasser Arafat, et le danger
à
court et long terme d'une
identité nationale qui n'a pas trouvé de forme
positive d'expression.
3. Vandalisme, cannibalisme, et identité
L'identité palestinienne s'étant fondée sur
l'identité juive, non par
fascination de l'Israélien comme Autre à
respecter, mais comme identité à
endosser pour exister en tant que peuple, le
passage à l'acte fondateur de
l'identité palestinienne s'exprime
nécessairement
par la violence, la
tuerie, la destruction, l'anéantissement de
l'Israëlien. C'est là la
différence essentielle entre les deux parties
qui
opposent depuis septembre
forces israéliennes et Palestiniens. Pour les
soldats israéliens, la
question est claire: il s'agit de se défendre
pour survivre et pour que
l'état survive. pour les Palestiniens, la
question est beaucoup plus
complexe et beaucoup plus inextricable: il
s'agit
de détruire pour exister.
Le passage à l'acte, très souvent mis en
scène
par les foules, eut lieu de
façon explosive, sanglante, lors du lynchage
des
deux soldats. Il ne
suffisait pas de tuer. Il fallait réduire l'Autre
en bouillie pour devenir
Lui. Les cadavres sont déchiquetés, l'un
d'entre
eux a la boite crânienne
ouverte, le cerveau est sorti. On dépèce les
corps, on les parcellise.
L'éducation palestinienne enseigne des
chants
cannibales aux enfants selon
la même logique. Un journaliste crie d'effroi
dans son éditorial, devant ces
chants de guerre: "je tuerai le Juif, je lui
ouvrirai le ventre, et je le
mangerai..." Toute l'analyse de Freud resurgit
dans ces quelques mots.
L'identité palestinienne se fonde
tragiquement
sur un mouvement d'envie qui
la condamne, pour se réaliser, à réaliser
l'usurpation identitaire. Prendre
la Place de l'Autre pour exister...
Pauvre peuple sans identité, pauvre enfant
manipulé, triste perspective
d'une humanité destructrice, mais aussi quel
avenir pour Israël que de
traiter avec un pareil ennemi...
4. L'usurpation textuelle coranique comme
modèle
fondateur?
Peut-on interpréter cette formation identitaire
comme un processus
inévitable? L'identité palestinienne était-elle
prédestinée à fonder son
existence sur l'usurpation identitaire de
l'Israélien?
Certains voient dans le Coran l'origine de ces
renversements identitaires.
Pour être plus précis, il s'agit des
commentaires
du Coran, et non du Coran
lui-même. Le Coran, lors de l'épisode de la
ligature d'Ytshak, ne nomme pas
le fils d'Abraham prêt au sacrifice. Ce sont les
commentaires qui l'ont
identifié, non comme Ytzhak, mais comme
Ishmaël
(Sourat: "Les rangs":
"Donne moi un fils o seigneur, et qu'il soit un
homme juste." Nous lui avons
annoncé un bon garçon. Et quand il a atteint
l'âge où il pouvait travailler
avec lui, son père lui dit: "Mon fils, j'ai rêvé
que je te sacrifiais.
Dis-mois ce que tu penses."
Il répondit: "Père, fais ce qui t'a été demandé.
Si Allah le veut, tu verras
que je suis fidèle." Et ils s'en remirent tous
deux à la volonté de Dieu, et
Abraham avait étendu son fils prosterné sur
sa
face, Nous l'appelâmes en lui
disant: "Abraham, tu as accompli ta vision."[...]
Les commentateurs traditionnels coraniques
ont
attribué l'épisode à Ishmael.
Or l'antériorité historique du texte biblique est
indéniable. Ainsi, selon
l'analyse de certains théologiens, cette
interprétation du Coran aurait été
la première pierre fondatrice de ce
renversement
identitaire, en suggérant
que le vrai Israël est en fait Ishmaël. Puis
c'est sur la base de ce
renversement identitaire originellement de
type
religieux que se serait
fondée l'inversion identitaire palestinienne.
A priori on peut penser que, si cette théorie
est
vraie, aucun pays arabe
n'aurait dû pouvoir créer son modèle
identitaire
sans lui donner cette forme
usurpatrice.
Néanmoins deux points sont importants:
l'histoire
a opposé la plupart des
pays arabes à un ennemi extérieur chrétien,
lui
fournissant ainsi un
contre-modèle historique qui rendait inutile ou
caduque le modèle de
l'interprétation coranique (sur ce point
seulement, car le Coran a pu
fournir des passages et des commentaires
concernant les Chrétiens qui ont
donné un autre sens à ces luttes opposant
Arabes
et Chrétiens).
D'autre part le cas d'Israël est un cas unique,
car c'est le seul pays où un
peuple arabe et musulman s'est affronté à un
ennemi juif. On peut donc
considérer que cet affrontement historique a
rejoué dans l'espace et le
temps moderne l'usurpation identitaire
observée
dans l'interprétation du
Coran, en conférant au processus de
l'usurpation
identitaire des
Palestiniens une dimension religieuse
supplémentaire.
Cependant, cela ne signifie pas que cette voie
de
formation identitaire
était la seule possible. L'Histoire n'est pas
une
voie tracée et préconçue.
Les Palestiniens auraient pû créer leurs
propres
mythes des origines, ils
auraient pû rassembler leur identité autour de
leurs danses, de leur
coutumes, de leur nourriture. C'est à ce point
que la responsabilité de
leurs leaders est lourde, elle qui a influé sur
la forme de cette identité
par la propagande, par les revendications, et
par
l'éducation des enfants.
mensonges_AP, révisionnisme_AP
__________________
Menahem Macina
Par Victoria (Victoria) le lundi 06 mai 2002 - 14h07: |
Grâce au plébiscite obtenu par Chirac et encouragé ici même, la victoire de la « République » s’est transformée en victoire et en fête « pro arabe »: Pendant le discours de Chirac flottait derrière lui le drapeau …marocain !
De la victoire « pro-arabe » à la victoire « pro-palestinienne » il n’y a qu’un pas que les jeunes fraîchement politisés et endoctrinés par une partie de la gauche et de l’extrême gauche – de la chair fraîche pour grossir leurs troupes - n’ont pas tardé à franchir. On peut déjà croiser dans les facs et les collèges des jeunes arborant des keffiehs tout neufs…
Quant à Chirac, ce n’est pas le Choléra mais la même Peste que « l’autre ». Sa théorie négationniste – désormais intitulée théorie de la parenthèse- a été exposée par JM. Colombani – directeur du Monde- dans son dernier ouvrage : « Tous américains ?». J’en recopie ci-dessous quelques lignes tirées du chapitre 4 intitulé « Israël n’est-il qu’une parenthèse ? »
« …de manière subtile, puis plus explicite, un discours se met en place, qui tend à refaire d’Israêl un Etat précaire, incertain, dont on peut questionner la légitimité… » (p.90)I
L’hypothèse « de la disparition pure et simple de l’Etat d’israël » « est de plus en plus ouvertement évoquée et c’est un grand changement par rapport au siècle précédent ! On l’entend dans l’entourage même de l’actuel président de La République JACQUES CHIRAC. Au regard du temps long de l’Histoire disent-ils, Israël est-il plus qu’une péripétie ? une parenthèse ? le royaume franc de Jérusalem n’a-t-il pas duré de 1099 à 1290, soit deux siècles ? C’est là le type de clacul que font aussi nombre de responsables arabes. » p. 94
Tiré de JM. Colombani « Tous américains ? ». Fayard. 2002
Par Boulomiel (Boulomiel) le lundi 06 mai 2002 - 11h16: |
peu de reactions aujourd'hui??!!!
Vous etes sous le choc ou quoi???
Par Mena (Mena) le lundi 06 mai 2002 - 05h21: |
Les morts-vivants ou toute la méthode palestinienne ! (info # 010505/2)
Par Jean Tsadik © Metula News Agency
La scène est étonnante. Inhabituelle lors d’un enterrement. Un mort qui tombe d’une civière, ça arrive malheureusement mais un mort qui se relève et qui arrange lui-même son linceul, c’est décidément une "autre" exclusivité palestinienne.
Comprenne qui voudra, pendant que les autres, ceux qui mettraient en doute l’existence de l’Himalaya, si c’était un alpiniste israélien qui en avait parlé, continueront à mettre en doute – contre toutes les évidences – le témoignage honnête des Israéliens. Parce que, en terme d’information, l’affaire du mort sautillant survient, il vaut mieux le rappeler, après les affirmations officielles de l’Autorité palestinienne selon lesquelles Israël empoisonne ses puits, utilise contre elle des munitions nucléaires, des gaz de combat, des strip-teaseuses, tue ses propres ministres, organise des attentats palestiniens, détruit des gratte-ciel en Amérique et organise des fausses affaires de paquebots de contrebande "dans le seul dessein de détruire toutes les initiatives de paix", comme l’a affirmé M.Arafat, repris en canon par la chorale des dignitaires palestiniens, par Leïla Chahid, par le Monde, l’Obs et par Libération.
En termes journalistiques, la synthèse entre ces diverses affirmations palestiniennes est un exercice qui s’impose et qui s’imposait déjà, au moment où les Palestiniens ont crié au massacre de milliers de civils innocents à Jénine et où notre ex-ami Nabil Chaath faisait pathétiquement état "d’au moins 500 morts, exécutés par l’armée israélienne."
Le non-exercice de cette synthèse et sa non prise en compte, par certains médias, au moment où il s’agit d’interpréter les affirmations des responsables palestiniens, procèdent d’une volonté artificielle et indubitable de participer à la propagande de Yasser Arafat et partant, à ses objectifs stratégiques.
Et depuis qu’elle a accusé Israël d’avoir pratiqué un massacre à Jénine, l’Autorité palestinienne a organisé, à posteriori, les preuves d’un tel massacre, n’hésitant pas à déterrer des morts n’ayant rien à voir avec la guerre et à les transporter dans les fosses communes de ceux qui y étaient tombés. Ces agissements de la part des Palestiniens, de même que l’attitude pour le moins questionnable d’une grande partie de la presse occidentale, qui à marché à fond dans la thèse du massacre, justifie pour le moins la prudence du gouvernement de Jérusalem, quant à l’envoi de la mission d’enquête proposée par l’ONU. Pour être encore plus précis, lorsqu’en matière de justice, on surprend la partie civile en pleine fabrication de preuves, on la déboute, on classe et on poursuit les escrocs et leurs complices.
Cette comparaison avec l’exercice de la justice est éclairante, non seulement parce qu’il s’agit du même questionnement fondamental : d’une enquête, d’une recherche d’évidences et d’une remise de conclusions y relatives par un panel de spécialistes mais justement, parce que dans ces conditions, et en l’absence de toute législation idoine, c’est l’établissement d’un cadre de mission qui définirait – à lui seul – la nature du fonctionnement et des compétences de la mission onusienne. Or, l’établissement d’un tel cadre, en parallèle à celui d’une juridiction ordinaire, est un exercice si périlleux qu’il vaut bien mieux, depuis que les accusateurs tombent des cercueils et s’y replacent spontanément, l’abandonner purement et simplement.
Les instances internationales souffriraient avantageusement qu’on fasse un travail de débroussaillement en profondeur, sur la problématique juridico-éthique de ce genre de missions (ah qu’elle est pas bonne cette idée de thèse ?), aussi nous contenterons-nous dans cet article, que de n’en soulever deux aspects. Le premier, pour rappeler, qu’en principe, on juge des personnes et pas des Etats ! A Nuremberg on a jugé des criminels de guerre allemands, pas l’Allemagne et en Hollande, on juge Milosevic et pas la Yougoslavie. Le risque de la mission proposée par Kofi Annan, c’était que faute d’un cadre très strict, d’une définition cristalline des événements à considérer et de la forme que prendrait les conclusions rendues par la mission, on exposait Israël à des risques d’une portée inimaginable ! D’abord, faute de pouvoir créer en une semaine une véritable juridiction ad hoc pour des missions de ce type, l’ONU confiait à ses membres des privilèges surhumains, qui faisaient d’eux tout à la fois des législateurs, des policiers ; des juges d’instruction et des juges tout court. Ensuite, on attendait d’Israël qu’elle fasse acte de contrition (pourquoi, parce que Yasser Arafat avait lancé en l’air une nouvelle accusation fantaisiste ?) et qu’elle se soumette joyeusement à ces super-justiciers, dans l’honnêteté et la capacité d’improvisation desquels, faute de cadre juridique, on lui demandait de placer une confiance aveugle.
Et cette fois-ci, dans ces conditions mille fois plus boiteuses que celles de la Cour internationale de Justice par exemple, par cette espèce de tribunal de campagne constitué à la sauvette, c’est bien une nation qu’on entendait juger. On comprend aisément, que si la mission avait conclu à l’existence d’un massacre, c’était Israël qui aurait été considérée comme puissance massacrante et pas tel dirigeant politique ou tel officier de Tsahal. Une conclusion de ce genre, de la part de cette commission aurait eu des conséquences dépassant très largement du domaine juridique, pour empiéter en plein sur le politique. Les adversaires d’Israël – et ils ne manquent pas – auraient sauté sur l’occasion afin de coller à l’Etat hébreu des intentions essentiellement génocidaires, justifiant ainsi toutes les ripostes de la part des Arabes et des Palestiniens, y compris l’usage du mensonge systématique, mais surtout, y compris la justification des assassinats collectifs d’Israéliens !
Le second aspect de la problématique qui m’intéresse aujourd’hui procède de l’unicité de l’acte d’accusation. En droit bien compris, tout accusé jouit obligatoirement du privilège de savoir de quoi on l’accuse et cet acte d’accusation, une fois établi, n’est plus interchangeable. Ainsi, si vous parvenez à démontrer que vous êtes innocent des méfaits dont la justice vous accuse, vous serez innocenté et vous sortirez lavé de la procédure dressée contre vous. Les actes d’accusation ne peuvent ainsi pas être modifiés en cours de route, de manière à trouver, coûte que coûte, un pou dans la chevelure d’un accusé. On trouve en Israël l’un des cas les plus marquants de l’application de ce principe du droit : Voici quelques années, les services secrets israéliens arrêtaient puis rapatriaient sur Jérusalem, à grands renforts de publicité, un certain John Démianiuk. Cet individu était fortement soupçonné par les enquêteurs israéliens, mais aussi par les Russes et les occidentaux, d’avoir été l’un des tortionnaires sadiques d’un camp de concentration, où il était connu sous le nom d’Ivan le terrible. Suite à une longue enquête, le parquet israélien dressa un acte d’accusation dans ce sens et le procès commença. Pourtant, au fil des audiences, on s’aperçut assez vite que Démianiuk n’était pas Ivan le terrible mais un tortionnaire subalterne, qui avait sévi dans un autre camp de concentration. Or, l’acte d’accusation ne comportait nulle part d’accusation pour cet autre crime et, malgré plusieurs appels interjetés par des ex-déportés auprès de la cour suprême, l’application du droit prévalut et Démianiuk put quitter Israël en homme libre.
A Jénine, c’est de massacre dont les Palestiniens avaient accusé Israël, soutenus en cela par la France, qui, pressée de fustiger Israël (en tant que nation !), n’attendait pas même les conclusions de la mission onusienne et affirmait par un vote à la commission des droits de l’homme à Genève, qu’Israël avait commis des crimes de guerre contre les Palestiniens. Désormais, l’accusation de massacre a perdu toute crédibilité et les observateurs se multiplient, qui affirment que les évidences constatées sur le terrain démontrent qu’elle n’a pas lieu d’être. Face à ces conclusions, qui semblent très sérieuses, puisque même les Palestiniens doivent désormais s’y résoudre, on était en droit d’attendre que les accusateurs soient déboutés et que les gouvernements et les médias, qui se sont à nouveau et largement fait avoir par cette énième escroquerie palestinienne, présentent leurs excuses à l’Etat hébreu et tirent les leçons, tel le corbeau sur son arbre perché, de leur naïveté extrême.
Force est malheureusement de constater, que l’Occident a bien moins de rigueur que la justice israélienne envers les vrais criminels de guerre. Ainsi, la totalité des chaînes nationales de TV françaises et la quasi-entièreté des moyens de presse écrite, ont montré ou cité un représentant de l’organisation "Human rights watch" qui affirmait depuis Jénine, qu’il n’existait aucune preuve d’un massacre perpétré par les Israéliens MAIS qu’il se pourrait et à priori que les soldats à l’étoile de David aient perpétré des crimes de guerre.
En fait, plusieurs médias français, comme Libé, ont même oublié le "à priori" ou l’usage du conditionnel, démontrant ainsi tout le mépris qu’ils ont pour le métier qu’ils exercent et pour les ressortissants de l’Etat d’Israël. Cette hypothèse de "Human rights watch" repose sur un nouvel acte d’accusation "adapté" émis par l’Autorité palestinienne de Yasser Arafat, mise dans l’incapacité de trouver des morts qui ne se relèvent pas devant les caméras, lorsqu’ils sont tombés par terre !
Ce nouvel acte d’accusation fait état de soldats israéliens qui se seraient servis de boucliers humains palestiniens et civils, lors de la bataille de Jénine. L’emploi du terme "à priori" s’expliquant par le fait que l’accusation palestinienne n’a pas été vérifiée.
A Métula, on ne croit pas que la meilleure façon d’aider à la recherche de la paix consiste forcément à répercuter et à amplifier systématiquement toutes les escroqueries de Yasser Arafat, instrumentales de sa stratégie. Cette stratégie du porte-avions, qui vise à apitoyer continuellement le monde sur des crimes imaginaires commis par les Israéliens, jusqu’à ce que le monde, écœuré, décide d’envoyer une force d’interposition armée au Proche-Orient. Cette stratégie est pourtant dramatique pour la communauté des nations, puisqu’elle doterait le pensionnaire schizophrène de la Mukata d’un Etat protégé de ses propres errances par des soldats français, sans exiger de la nation palestinienne qu’elle entérine l’état de cessation de la belligérance avec Israël. Cette stratégie est exemplairement dramatique, parce qu’elle assurerait que le conflit ressurgira dans quelques années, dès lors que le capitaine du porte-avions jugera qu’il est capable de réaliser la prophétie d’Arafat et d’éradiquer les Israéliens. A ce moment-là, le monde ramassera les cadavres des victimes de la déviance qu’il aura permise par dizaines de milliers.
La moquerie de Jénine, version 1 ou 2 ou même 3 – soyons prévoyants – n’a jamais eu d’autre objectif que celui de hâter le phénomène d’apitoiement et de pousser la communauté internationale dans le monde des rêves sanglants d’Arafat. A Métula, mais c’est une question de synthèse et d’expérience, on se dit que dans une situation où, à l’ONU, Israël fait face à des dizaines de pays musulmans, où l’Europe se prononce sans raison pour des sanctions économiques à son encontre et où la France la condamne pour des crimes de guerre qu’elle n’a certainement pas commis, le risque existait que, dans les conditions envisagées dans cet article, la mission Annan aboutisse au même genre de conclusions que "Human rights watch". Mais quand on provisionne publiquement la possibilité théorique qu’Israël a commis des crimes de guerre SIMPLEMENT parce qu’Arafat en a fait état et parce qu’on ne peut décemment vérifier toutes ses impostures – il y en a beaucoup trop – c’est qu’on se trouve dans une situation où il n’est pas injuste de se comporter injustement envers Israël. Et dans cette situation, il est tout à fait juste, raisonnable et préférable d’envoyer la mission de l’ONU à Sétif ou à Grozny plutôt que sur un porte-avions !
Par Email (Email) le lundi 06 mai 2002 - 00h47: |
TUNES CELEBRES : RENEGATE
QUAND ALLEZ VOUS VOUS DECIDER A RETIRER DE VOTRE LISTE TUNES CELEBRES - GISELE HALIMI ?
MERCI
colette taieb
Par Michka (Michka) le lundi 06 mai 2002 - 00h09: |
APRES LE CHOLERA, VOICI L' AUTRE PESTE ( texte ci-dessous ) ON N'EST PAS SORTI DE L'AUBERGE !..... ON DANSE LA DANSE DU VENTRE A LA PLACE DE LA REPUBLIQUE ET LA FRANCE ARABE SCANDENT LES YOU-YOU
J'Y AI MEME VU DES DRAPEAUX PALESTINIENS, C'EST REPARTI POUR UN TOUR. NO COMMENT... MICHKA
__________________________________________________
Un chroniqueur égyptien à Hitler: Si seulement tu l’avais vraiment fait, frère !
MEMRI - Dépêche spéciale / Egypte / Antisémitisme arabe
2 mai 2002 N° 374
Voici quelques extraits d’un article de Fatma Abdallah Mahmoud, intitulé : « Maudits à tout jamais ! » et paru dans Al-Akhbar, quotidien égyptien gouvernemental (1) :
Ils sont maudits au ciel et sur terre. Ils sont maudits depuis le jour de la naissance de l’espèce humaine et depuis le premier jour de grossesse de leurs mères. Ils sont maudits entre autres raisons parce qu’ils ont tué les prophètes. Ils ont tué le prophète Jean-Baptiste, ont servi sa tête sur un plat d’or à la chanteuse et danseuse Salomé. Allah les a maudits de mille façons tandis qu’ils discutaient avec lui et s’opposaient à ses paroles de vérité, qu’ils trompaient le prophète Moïse et adoraient le veau d’or, qu’ils avaient eux-mêmes façonné ! !
Ces êtres maudits sont une catastrophe pour l’espèce humaine. Ils sont le virus de la génération et seront condamnés à une vie d’humiliation et de malheur jusqu’au Jour du Jugement. Ils sont aussi maudits parce qu’ils ont essayé à plusieurs reprises de tuer le prophète Mahomet. Ils lui ont jeté une pierre, mais l’ont raté. Une autre fois, ils ont voulu introduire du poison dans son plat, mais la Providence l’a sauvé de leur traîtrise et de leurs crimes. Allah les a maudits quand ils ont perpétré le massacre des paisibles Palestiniens à Sabra et Shatilla.
Ils sont maudits, eux, leurs pères et leurs ancêtres… jusqu’au Jour du Jugement, parce qu’ils se sont introduits dans la mosquée Al-Aqsa et l’ont foulée de la souillure de leurs pieds, profanant la sainteté du lieu.
Pour finir, la raison fondamentale de cette malédiction est qu’ils représentent le fléau de cette génération et la bactérie de tous les temps. Leur histoire a toujours été et sera toujours tachée de traîtrise, de fausseté et de mensonges. Des documents historiques le prouvent.
Ainsi les Juifs sont maudits – les Juifs de notre temps, ceux qui les ont précédés et ceux qui suivront, si l’avenir est encore peuplé de Juifs.
En ce qui concerne la supercherie de l’holocauste… plusieurs études françaises ont prouvé que tout cela n’est qu’invention, mensonge et supercherie ! C’est un scénario dont l’intrigue a été soigneusement montée, à l’aide de photos truquées, sans aucun rapport avec la réalité. Oui, c’est un film, ni plus ni moins. Hitler lui-même, qu’ils accusent de nazisme, n’est à mes yeux qu’un petit étudiant en matière de meurtre et de massacre. Il est complètement innocent de ce dont on l’accuse : de les avoir frits dans l’enfer de ce faux holocauste !
Comme l’ont démontré nombre de scientifiques français et britanniques, toute cette histoire n’est rien de plus qu’un gigantesque complot israélien visant à extorquer l’argent du gouvernement allemand en particulier et des pays européens en général. Personnellement, et à la lumière de ce conte imaginaire, je me plains auprès d’Hitler, lui disant du plus profond de mon cœur : « Si seulement tu l’avais vraiment fait, frère, si seulement tout cela avait vraiment eu lieu, le monde aurait pu soupirer de soulagement, [enfin délivré] le leur méchanceté et de leurs péchés. »
Depuis leur naissance, les Juifs accumulent haine et inimitié à l’encontre de l’islam et des musulmans. Ils ont toujours tendu des pièges aux musulmans, monté des complots et des crimes contre eux, prenant le parti de leurs ennemis et occupants…
Ils cherchent toujours à pervertir et déformer tout ce qui est beau et agréable ! En bref, ils sont un modèle de laideur morale, de dépravation et de dégradation. Si seulement Allah pouvait les maudire encore et encore, jusqu’à la fin des temps ! Amen ! »
----------------
(1) Al-Akhbar (Egypte), le 29 avril 2002
----------------
L'Institut de Recherche Médiatique du Proche-Orient (MEMRI) est une organisation indépendante à but non lucratif mettant à votre disposition des traductions de la presse du Proche-Orient, une analyse originale des faits, ainsi que le résultat de recherches sur le développement de la situation dans la région. Des copies des articles et autres documents cités, ainsi que toute information d'ordre général, sont disponibles sur simple demande.
Institut de Recherche Médiatique du Proche-Orient
BP 27837, 20038-7837 Washington DC.
Tel: (202) 955-9070 Fax : (202)955-9077 E-Mail : memri@erols.com
Trouvez les précédentes publications de MEMRI sur notre site Internet : www.memri.org
__________________
Menahem Macina
Administrateur des sites reinfo-israel : www.reinfo-israel.com
et CJE : www.chretiens-et-juifs.org
Par Jean-Pierre C. (Jpc) le dimanche 05 mai 2002 - 23h07: |
Bon maintenant qu'on sait que le cholera (Chirac) a ete elu et que la Peste a ete evitee, je peux vous dire que notre communaute de banlieue Parisienne a vecu des moments tres difficiles depuis le premier tour.
D'abord il y a eu ceux qui voulaient absolument que nous votions Le Pen, pensant que c'etait la seule solution pour "pacifier" la rue en France. Ensuite, il y a eu les hysteriques qui ont appelle tous les jours pour nous exhorter a aller voter Chirac et qui, entendant mes doutes, m'ont menace de porter la responsabilite d'un futur genocide des Juifs de France si je ne le faisais pas. Et entre ces deux extremes, il y a eu toute la gamme de delires possibles et imaginables.
Tout ca pour dire que bien que Chirac ait ete elu, RIEN n'est resolu et que l'avenir s'annonce plutot sombre.
Jean-Pierre C.
Par Emma (Emma) le dimanche 05 mai 2002 - 18h35: |
Isabelle Petit
Chercheur au département d’Immunologie
à l’Institut Weizmann des Sciences (Rehovot).
lipetit@wicc.weizmann.ac.il
Belle France, tes valeurs foutent le camp!
Résidant en Israël depuis 4 ans, j’observe attentivement le traitement de la situation au Proche-Orient des 2 côtés de la méditerranée et plus important, je la VIS au quotidien. Alors qui de mieux placé que moi, arrivée ici par hasard, élevée bien loin de ces 2 peuples, de leurs Histoires et de leurs souffrances, et nourrie, comme vous, par notre indicible parti pris politico-médiatique pro-palestinien, pour vous apporter un regard un peu plus objectif?
De l’étonnement et la surprise au début, devant le traitement très inégal de l’information et les partis pris délibérés et constants en faveur de la cause palestinienne à l’effarement et la colère ces derniers mois devant l’acharnement médiatique contre Israël, mon sentiment dominant aujourd’hui est l’indignation. Les montages d’images soigneusement choisies, les reportages toujours à sens unique, les commentaires aux phrases imperceptiblement subjectives, les faits déformés, non vérifiés, voire même délibérément non rapportés, ou encore non démentis, l’absence totale de débat, de rappel des faits historiques, la liste est longue et terrifiante. Soucieuse d’objectivité, je compare les différents médias de différents pays, les traitements des même faits, les commentaires journalistiques et les recoupe. Ma conclusion est consternante. Même si la défense systématique et aveugle de la cause palestinienne est une tendance de la plupart des médias étrangers, la France est bien à part dans son traitement de l’information, ce qui colle d’ailleurs étonnamment bien à sa ligne politique légendaire, ouvertement pro-palestinienne. Alors, les médias à la botte de la politique et des intérêts économiques? Douteuse au début, je m’interroge bien aujourd’hui. Quand on sait que les journalistes tiennent leurs données principalement de l’AFP, 3ème agence au monde, 1ère agence “arabophone” comme elle le revendique, qui fournit tous les médias et gouvernements arabes, ainsi que le gouvernement français, agence toute puissante qui fait et manipule l’info à volonté, on peut en effet s’interroger. Leurs dépêches sont édifiantes et choquantes de partialité. Quand on sait que les correspondants permanents locaux de l’AFP et des journaux/TV français sont des palestiniens, alors comment espérer un rapport objectif des faits?
Aujourd’hui, je prends ma plume, révoltée autant par ce lynchage médiatique qui atteint des sommets en ce moment, que par ses conséquences directes et désastreuses sur les opinions publiques et sur nos très chères valeurs républicaines. Ceci n’est pas un plaidoyer pour Israël, dont je sais aussi critiquer les choix, mais un appel en faveur de la vérité et d’une approche objective, intelligente et documentée de ce conflit si mal compris car mal expliqué et mal rapporté.
Comment peut-on s’octroyer le droit de juger, de prendre parti sans une très bonne connaissance des faits historiques, des enjeux, des souffrances et des évènements? Qui ose condamner aveuglément un peuple en n’ayant jamais mis les pieds sur cette terre, si minuscule mais trois fois sainte et en n’ayant jamais discuter avec des israéliens?
Pour recentrer le problème, en ces temps où notre mémoire se rétrécit et se borne a l’information de l’instant très vite remplacée et oubliée, permettez-moi de vous rappeler (ou dévoiler) quelques FAITS, avérés, prouvés et soutenus, pas seulement par Israël mais aussi par des voix plus “objectives”, étrangères, chrétiennes, voire même arabes, donc difficilement réfutables. Je ne les développerai pas en détail, ce ne sont que quelques morceaux choisis de vérité, trop ignorés ces derniers temps.
Rappelons:
Que les palestiniens ont refusé une première fois l’état que l’ONU leur proposa en 1948, une dernière fois en 2000 lorsqu’Arafat a refusé en bloc la proposition en or de Barak (en gros, 95% des territoires +5% de territoires israéliens, la moitié de Jérusalem, les 3/4 de la vielle ville), encore et toujours persuadés de pouvoir un jour éradiquer totalement l’état d’Israël. A court d’arguments, le déclenchement organisé de l’Intifada leur a permis une échappée honorable.
Que Sharon n’est pas le barbare sanguinaire que l’on veut vous faire croire, rappelons que les évènements, au combien tragiques, du Liban ne sont pas de sa seule responsabilité (le sale boulot a quand même été accepté et effectué par des chrétiens libanais), que c’est le même Sharon qui a démantelé les colonies israéliennes du Sinaï avant de le rendre à l’Egypte, et que même si ces mains ne sont pas très propres, celles d’Arafat le sont encore moins. Avez-vous la mémoire courte? Arafat a quand même été un des plus grands terroristes des années 70 et il n’a, à mes yeux, pas grand chose à envier à Ben laden. Rajoutons que pendant des années, et jusqu’à très récemment, il n’avait pas le support des pays arabes et fût banni de plusieurs d’entre eux, Syrie en tête.
Que les pays arabes (peuples et dirigeants) n’ont jamais vraiment soutenu la cause palestinienne (aucune aide politique ou humanitaire mais un soutien logistique et financier au terrorisme), leur mépris à l’égard du peuple palestinien pendant 40 ans fût éloquent. Rejetés par certains pays (Syrie, Egypte), intégrés à contre-coeur puis massacrés à l’occasion (Jordanie), parqués et méprisés dans d’autres (Liban), les mieux lottis sont de loin ceux restés en Israël, citoyens d’une vraie démocratie, jouissant de libertés inégalées ailleurs (déclaration ci-dessous d’Azmi Bishara) même celle de jouer la 5ème colonne.
Qu’une grande majorité (75% aujourd’hui) des israéliens veulent de toutes leurs tripes un Etat palestinien indépendant et que si pour vous, c’est inconcevable qu’un israélien pacifiste puisse soutenir Sharon, c’est bien la preuve que vous n’avez toujours rien compris à ce conflit.
Que la Palestine n’a jamais existé dans le passé en tant qu’Etat indépendant et que les historiens extérieurs s’accordent tous pour réfuter les arguments historiques ou religieux qui prêteraient un droit de propriété supérieur aux arabes qu’aux juifs.
Que l'Union Europénne et principalement la France, VOTRE argent, finance en fermant les yeux des livres scolaires palestiniens ouvertement antisémites et incitant à la haine, sans parler des sommes détournées au profit de l'autorité palestinienne et du terrorisme.
Que la voix des pacifistes israéliens se fait clairement entendre en toute liberté, que les analyses et les débats d’idées sont quotidiens contrairement aux pacifistes palestiniens qui se comptent sur les doigts d’une main et qui ont bien trop peur de parler (ce qui ne semble interloquer personne, depuis quand une occupation ramollit-elle le cerveau?).
Qu’Israël est une vraie démocratie, la seule dans cette région du monde, dont les dirigeants sont élus à tour de rôle (très) régulièrement tandis qu’Arafat fût élu si démocratiquement à vie. Je note qu’il a ainsi l'honneur d'être appelé "président", principalement par la France, (les autres pays lui préfèrent en général le terme plus approprié de "chairman" ou “leader” traduisibles par dirigeant) soit une définition peu républicaine du terme "président", aussi attribué à un autre grand ami de la France, le dirigeant syrien Bassar el Assad. A quand donc le candidat unique et le mandat présidentiel à vie en France?
Que l'on doit la déclaration "Après l'établissement d'un état palestinien dans la totalité de la Cisjordanie et de Gaza, la lutte contre Israël continuera" à Azmi Bishara, député arabe israélien à la Knesset (assemblée israélienne), Haaretz, 22 mai 1998.
Celle-ci "Nous perdrons ou nous gagnerons, mais notre regard restera fixé sur notre but stratégique; à savoir la Palestine du Jourdain à la mer." à Marwan Barghouti, chef du Fatah en Cisjordanie, arrêté cette semaine par Israël, New Yorker, 2 juillet 2001.
Une dernière "Notre but est d'éliminer l'Etat d'Israël et d'établir un état qui soit entièrement palestinien" à Yasser Arafat, lors d'une session privée avec des diplomates arabes en Europe, 30 janvier 1996, cité dans le Middle East Digest, 7 mars 1996.
Mais dans leur malheur, les Palestiniens ont une chance immense, l’œil de la caméra, c’est à dire VOTRE oeil. La vie d’un palestinien semble être aujourd’hui la plus cotée au monde. Une vie humaine vaut-elle plus qu’une autre? Tant de milliers d’autres, ni meilleurs ni pires, meurent chaque jour dans des conditions tout aussi inacceptables (je constate qu’aujourd’hui, mourir de faim en Afrique est bien moins considéré que d’aller “se sacrifier” en tuant des enfants à Jérusalem), dans l’indifférence la plus totale, loin des beaux discours et surtout loin des caméras, donc inexistant. Les conditions de “détention” d’Arafat semble être bien plus préoccupantes et choquantes que celles d’Ingrid Betancourt, représentante élue toute aussi légitime et dont le sort importe à bien peu de personnes. Sa vie, bien plus menacée, aurait-elle donc moins de valeur que celle d’Arafat? Personnellement j’en doute. On pleure les conditions de vie soi-disant “inhumaines” des palestiniens qui justifieraient tous les crimes mais savez-vous seulement quelles sont ces conditions? Quelques millions d’êtres humains sur cette planète, d’Asie en Amérique du sud, en passant par l’Afrique troqueraient sans hésitation leur vie de misère avec celle des palestiniens. En vrac, médicaments, opérations lourdes et dons d’organes israéliens, électricité, eau, armes (!) et surtout le droit de venir travailler en Israël sont accordés généreusement (y sont-ils obligés?) par les israéliens à leurs “ennemis“. Parfois je me demande à quoi ressemblera cet état palestinien, si indépendant, lorsqu’ Israël, poussé à bout, fermera la porte à clé…
Cette semaine Israël célèbre son indépendance si durement gagnée et défendue, loin de tout triomphalisme, dans le désarroi du présent et l’incertitude de l’avenir, tourmenté par tant d’incompréhension, et en réalisant que son indépendance ne sera définitive et légitimisée aux yeux du monde qu’avec celle des palestiniens.
Je rêve d’un Sadate ou d’un Hussein palestinien, un homme qui soit digne des aspirations légitimes de son peuple. Le malheur du peuple palestinien vient bien plus d’avoir la malchance d’être dirigé par des individus aux ambitions peu avouables qu’à Israël. Le roi Hussein de Jordanie s'était rendu en Israël et a osé pleurer les 7 petites filles assassinées en 1997 par un palestinien jordanien, geste qui a ému tous les Israéliens, geste qu’ils n’ont jamais espéré d’Arafat, juste une attitude plus loyale et plus digne des espérances de son peuple. Mais Arafat n’est pas de cette trempe, entre rester dans l’Histoire comme un héros, un martyr (réaffirmé haut et fort sur CNN récemment), celui qui n’a pas cédé devant Israël ou bien comme le traître qui s’est vendu, au risque de finir comme Sadate, son choix est déjà fait. En doutez-vous encore?
Alors que faire? Attendre la prochaine élection palestinienne (?!), continuer à se faire massacrer quotidiennement? Le choix d’Israël est cornélien! En quoi la violence d’Israël pour protéger ses enfants serait-elle plus condamnable? Oui, la violence ne résoudra rien, mais celle des palestiniens n’est-elle pas tout aussi intolérable? Alors pourquoi les pressions et les indignations sont-elles donc constamment à sens-unique? Jamais ne sont évoquées des sanctions contre l’autorité palestinienne qui n’a pourtant montrer absolument aucun geste pour contrer le terrorisme, bien au contraire? Pourquoi mettre en doute constamment les preuves avancées par Israël mais croire aveuglément les mensonges palestiniens les plus gros? Pourquoi s’offusquer, de certains agissements de l’armée (une armée reste une armée), ou de quelques “atteintes à la dignité humaine”, que je suis la première à condamner si prouvés, alors qu’en face, les palestiniens éventrent à mains nues des israéliens, pendent les leurs accusés de “collaboration” puis traînent fièrement les corps dans les rues accrochés à une voiture, tout cela devant les cameras (si vous n’avez pas vu, c’est grâce aux montages de nos gentils journalistes dont je parlais plus haut…) et que les écoles et les ondes martèlent des messages de vengeance en boucle et appellent au meurtre?
Contrairement aux actions dirigées contre les colons dans les territoires (actions légitimes en soi et reconnues comme telles par la majorité des israéliens) les actions terroristes sur le sol israélien par contre ne servent nullement la cause de l’indépendance palestinienne et étaient largement condamnées à l’étranger au début. En mars, devant leur nombre (j’ai compté de 3 à 6 attentats réussis ou prévenus par jour) et la très efficace propagande palestinienne au plus fort, les dirigeants étrangers ont carrément cessé de les condamner verbalement (le minimum requis) et à ma stupeur, les opinions publiques, toujours menées par les journalistes, ont lentement mais sûrement, glissé vers la légitimisation voire même la condescendance pour des meurtriers d’enfants, leurs trouvant même des circonstances atténuantes. Ils sont dorénavant les premières victimes de leurs actes odieux. Un comble alors qu’ils sont poussés bien moins par des discours d’indépendance inexistants ou des conditions de vie insupportables que par des discours de haine et la promesse d’un paradis et de 70 vierges (un équivalent pour les femmes terroristes est à l’étude), alors, à quand le gamin de 8 ans envoyé se faire exploser et à qui l’on promet un paradis de jouets?!
De plus, je prends note que les Français sont bien les seuls à inclure systématiquement les terroristes dans les décomptes des victimes… ah bon, la fusillade de Nanterre a fait 9 morts? La comparaison me parait loin d’être inappropriée, si cette tuerie vous a un tant soit peu choqué, alors vous savez ce qu’on ressent ici au quotidien.
Morts au nom d’un bout de terre dont ils n’ont que faire, des femmes enceintes éventrées, des poussettes explosées, des familles entières parties manger une pizza et dont personne n’est revenu, des jeunes de 15 ans partis danser pour oublier leur peur, des touristes au mauvais endroit au mauvais moment, des survivants de la Shoah, rescapés de l’Enfer sur Terre, revenus de 4 guerres israélo-arabes, qui, à 80 ans, rencontrent finalement la mort à un banquet de fête de Pâque, partir travailler le matin en espérant revenir vivant, oui c’est ça, le quotidien en Israël. Près de 500 morts et 4000 blessés en un an et demi, c’est, rappellons-le, 5000 morts et 40000 blessés à l’échelle de la France. Alors comment pensez-vous sincèrement que vous réagiriez si les nationalistes corses s’attaquaient aux supermarchés parisiens, l’ETA à de simples écoliers ou encore l’IRA à des bus sur Oxford street à Londres, aveuglément et si loin de leurs objectifs et si vos proches étaient ainsi sacrifiés? Ne résistent-ils pas à ce qu’ils appellent eux aussi une “occupation“?
La récupération toute récente de la (forcément bonne) cause palestinienne et sa défense, par des individus arabes ou autres, est aussi choquante qu’hypocrite. Ainsi confortés par une lapidation internationale en bonne et due forme d’Israël, certains n’hésitent donc plus impunément à exploiter le filon juteux. Après les tours du WTC, la synagogue de Djerba sans oublier l’épisode hilarant des aventures de José Bové à Ramallah, à quand la tour Eiffel sacrifiée sur l’autel sanguinolent de la Palestine?!
Mon voisin de pallier est mort la semaine dernière, tombé à Jenine. Un jeune homme israélien ordinaire, pacifiste, parti sans enthousiasme ni conquérisme, défendre la liberté bafouée la plus élémentaire des siens, celle de rester vivant en Israël. Un homme ni meilleur, ni pire, que moi, que vous, que celui qui a tiré en face….Qui a le droit de juger les choix douloureux d'Israël? Ni moi, ni vous, ni personne.
Mais qui sommes-nous donc pour oser donner ainsi des leçons ?
Quand notre passé, pas si lointain, est bien peu respectueux de nos valeurs. N’oublions pas si facilement que la France, une des plus grandes puissances colonialistes, a fait des choix et des actes peu avouables, et a fait couler bien plus de sang dans ses nombreuses colonies (je ne rappelle pas les chiffres ici, bien trop terrifiants) qu’Israël n’en ferra sans doute jamais,
Quand les opérations en Afghanistan se déroulent toujours, bien loin des caméras (normal, tous les journalistes sont ici) mais n’en faisant pas moins de victimes, armées et civiles,
Quand on s’indigne à corps et à cris de soi-disant massacres (toujours pas prouvés, mais qu’importe, l’impact désastreux dans les esprits est déjà là), alors qu’ailleurs on parle hypocritement de “dommages co-latéraux“?
Quand nos propres soldats ont assisté sans réagir à de VRAIS massacres (Srebrenica-8000 morts).
Alors, deux poids, deux mesures?
A défaut donc d'avoir les moyens de débattre du problème et de juger en toute connaissance de cause, je vous en prie, abstenez-vous de prendre parti et ouvrez les yeux devant la manipulation dont vous êtes victimes, qui dépasse largement ce conflit et qui concerne toute information.
Mais le plus affligeant, c’est que cet acharnement médiatique anti-israélien a inexorablement conduit, lentement mais sûrement, depuis 1 an et demi, à l’intolérable situation dans laquelle la France (et elle seule, étonnant?) est actuellement. Cette vague de haine qui déferle en France est certes aussi injustifiée qu’indigne de notre patrie. Mais l’indifférence générale face à ces actes, qui s’apparente presque à une approbation tacite est tout aussi intolérable à mes yeux, si ce n’est plus.
Plus de 300 actes antisémites répertoriés en une quinzaine de jours, et demain? sans parler des manifestations où slogans nazis et drapeaux brûlés souillent un peuple au nom d’un autre, impunément et dans l’indifférence. Oui, ce sont probablement les oeuvres de jeunes sans cervelle ni idéologie, en est-ce pour autant plus excusable et acceptable? NON!
Alors, que les politiques s’écrasent et fassent leurs calculs (très vite fait d’ailleurs, y’a pas photo), soit, il faut dire qu’une élection, c’est tellement important…
Que la communauté juive française, y compris ses plus illustres représentants, tremble et se taise, soit, je les comprend,
Que notre si chère “élite intellectuelle” se dégonfle, soit, on y est habitués,
Que la masse dormante et ronronnante suive la grande messe du JT comme vérité absolue, soit, ce n’est pas nouveau.
Mais les autres alors? ET VOUS?
Qu’avez-vous fait aujourd’hui contre l’obscurantisme et l’ignorance? Moi, j’ai signé 2 pétitions, vu/lu la presse israélienne (disponible en anglais), française et internationale, visité des forums, échangé des E-mails et fini cette lettre (tout ça en plus de ma thèse, plutôt balèse, hein?)…et vous? A l’heure d’internet et du câble, aucune excuse, le “on ne savait pas” ne sera plus jamais accepté.
http://www.lapetition.org/index.php
Voici une pétition contre l’intolérance qui ne peut vous laisser indifférents! Citoyens, signer cettre pétition est tout aussi important, si ce n’est plus, à mon avis, que d’aller voter. Penser que ça passera, que ne pas réagir ne peut pas de mal, que rester chez soi calfeutrés devant sa télé c’est plus rassurant, c’est aussi ce que devaient penser nos (grands-) parents il y a 60 ans. L’histoire se répèterait-elle? “Scandaleux!” me diriez-vous? N’en soyez pas si sûrs…
D’une synagogue à une église, d’un drapeau bleu et blanc à un autre, tout aussi beau, bleu, blanc et rouge, il n’y a qu’un petit pas. Celui de l’intolérance et de l’inacceptable au pays des libertés a lui, déjà étè largement enjambé.
Certes, je constate que des voix s’élèvent timidement ces derniers jours: des députés européens scandalisés devant l’acharnement frénétique de la France, poussée par nos “très chers amis” pays arabes et emmenée tambours battants par un Hubert Védrine digne, à mon avis, d’un Petain, à essayer (vainement jusqu’à ce jour, mais demain?) de liguer l’Union Européenne contre Israël; des responsables chrétiens qui prennent courageusement la défense d’Israël et qui osent dire tout haut ce que beaucoup savent et taisent; des journalistes qui réalisent le désastre qu’ils alimentent; des prix Nobel qui s’indignent; des personnes simples et anonymes, comme moi, qui lancent des cris d’alarme…
Un espoir?
Rien de tel que le regard acéré des français résidant à l’étranger, regard dur et sans complaisance, rempli de désillusions, oui, on tombe de haut en s’expatriant. Hypocrisie française, chauvinisme et ultra-protectionisme à la limite du ridicule, que les étrangers ont bien raison! Scander haut et fort les belles valeurs républicaines en général, s’indigner hypocritement des conditions soi-disant “inhumaines” des palestiniens en particulier, quand on meurt dans les rues de France en hiver dans l’indifférence, quand l’extrême-droite bat des records, quand notre passé colonialiste peu glorieux et sanguinaire devrait pourtant pousser à la retenue, quand on brûle des synagogues, quand… Arrétez! Ils sont déjà pliés en 2 de rire devant notre ridicule.
Français résidant en Israël, de toutes confessions, nous sommes tous choqués, effarés et honteux de voir notre belle patrie sombrer dans une telle tragédie dont elle est la seule responsable. Dans notre désarroi, nous sommes réconfortés par l’attitude raisonnée de nos amis israéliens qui ne nous reprochent pas notre nationalité. Un exemple à suivre alors qu’en France, aujourd’hui, en avril 2002, des israéliens sont harcelés et même interdits dans certains hotels! Si vous avez vu “la vie est belle” de R. Benigni, cela vous rappellera quelque chose…“scandaleux!” vous disiez ci-dessus?
Aurais-je pu penser un jour, avoir ainsi honte de mon passeport?
Tel Aviv, 18/04/02
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 05 mai 2002 - 13h01: |
ALBERT SIMEONI (BEBERT)
Dans la série des sketchs.
18/04/2001
Depuis une semaine qu’il trône sur ma télé, au dessus des images et des infos.
Je n’arrive pas à croire que cette petite chose à feuilles- pas plus haute- de 40 cm puisse vivre, ‘m’a t’on’ dit des siècles. Je reste dubitatif devant cet arbre, ce nain japonais qui leur ressemble, et médite sur mon sort. J’ai 4 fois et demi sa hauteur. Il va me survivre et survivre à mes enfants si, d’ici là, elles en prennent soin. Ni trop gourmand, ni dispendieux, silencieux et fier, il étale ses feuillettes vertes avec une modestie à faire pâlir cette espèce que nous sommes.
Mais comment se peut ‘il que D.ieu a -dans sa grandeur et lui dans sa petitesse- donnée une si longue vie.. ?
Je m’interroge sur ce bout d’arbre que rien ne fait vibrer, ni le vent ni nos voix. Placide, indifférent à nos regards, il croit à son rythme sans que nous y attachions de l’importance.
Quelques gouttes d’eau, une légère vaporisation sur ses feuilles persistantes suffisent à l’entretenir. Dans le silence feutré de ma maison, à l’heure ou te le monde dort, je dialogue avec mon……
‘….BONZAI….’
Moi….. ‘Dis moi….toi . ? Tu comprends le judèo-arabe.. ?’
Lui……. ‘Oui….Mes ancêtres me l’ont appris là bas….’
M.........‘Où.. ? au Japon …bèlhafié yadiwen… !’(Autant pour moi)
L ‘Je parle ta langue…et je suis ce que je suis….’
M ‘Mèllèh….ksiar ou bèlchanou….’
(‘Regardes moi ça …court et dissert…’)
L ‘Ounti atouèl mèni ou jdah… !’
(‘Et toi tu es plus grand que moi et tu ressembles à une grosse mule..! ).
M ‘Ey !ma kassartch… ! yè kassiroun !…lchènék kbih ou massèt..’
‘Oh ..oui… ! Tu ne manques pas de d’air..Espèce de nain.. Ta langue est ma élevée et grossière.. !’)
L ‘Hkartni….enti loulani..’’
(‘Tu m’as humilié ! c’est toi qui as commencé… !)
M ‘Si je veux….je ne t’arrose plus…. chmètéh ?’(pic)
L ‘D.ieu …mè yènséch nemèyléh taht èl ard…’
(………. N’oublies pas une fourmi dans le sol..)
M ‘ Nchit élli kayad fi dari… ?’
(‘Tu oublies que tu es chez moi … ?’)
L ‘Mèkbér rharitèk yé élli ma yendèkch dar…’
(Combien est grande ta merde oh !toi qui n’as pas son chez soi..’
M ‘Ahhhh….Tu connais ça aussi.. ! Comme proverbe goulettois… ?’
L ‘Et j’en connais bien plus que toi…’
M ‘On dirait ma mère qui parle ! chyamrôk… ?
‘…………………………..Quel âge as-tu… ?’
L ‘Yendi … ! yad yèdék mittèn khamchè marate !’
(‘Jai … ! Comptes ta main deux cent cinq fois.’)
M Ah….en plus tu as peur de l’œil !.On dirait une vieille mémé… !.kôlli…..allèch rabbi yatâk èl yamor twil… ?’
(‘Ecoutes… ? Pourquoi D.ieu t’a t’il donné une si longue vie ?)
L ‘Alla rhatar dèmi saffi ou lchani hlou…mèn râyarch.… !’
(Parce que mon sang est pur, ma langue est de miel et ne blesse personne….)
M. ‘Bon…Zeine…èl mnahè fi woujèk ou fi nchamtèk….’
(‘Bon…la beauté et la bonté sont sur ton visage et dans ton âme...)
La discussion ne s’est pas arrêtée là…. J’ai découvert un ami végétal rempli de bon sens, un ami qui ne ressemble à personne. Allure et morale. Cet arbre de vie si grand, ce vénérable petit arbrisseau qui hiberne respectueusement entre deux portraits- ceux de mes filles- loin de ressembler à une nature morte, nous apprend qu’il ne suffit pas d’être grand, obèse, intelligent ou instruit pour imposer sa force pour se faire entendre dans ce monde rempli de haine. Bonsoir BONZAI. Rabbi i tawèl yamrèk.(Que D.ieu te donnes la longue vie)
ALBERT LE BON ZAI...
‘
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 05 mai 2002 - 12h04: |
Ce site m'a étè donnè.
Donc me voilà en copiè/collè.
Votez: Le Pen !
--------------------------------------------------------------------------------
Et ne vous laissez pas manipuler par les mensonges de la propagande mensogére des juifs qui veulent se battre contre la Frace jusqu'au dernier "beur" !
--------------------------------------------------------------------------------
Par Kamal Khan
--------------------------------------------------------------------------------
Compatriotes Musulmans!
Les juifs sont au pouvoir en France, avec leurs complices socialo-communistes et leurs alliés franc-maçons. Et beaucoup d'entre vous les ont aidés avec leur bulletin de vote! Compatriotes Musulmans! on vous a trompés.
Ne croyez pas la propagande socialo- sioniste qui prétend vous défendre contre le racisme quand leur "Dieu" Israël traite les arabes du moyen-orient comme des animaux.
Compatriotes Musulmans!
La France n'est pas dirigée par de vrais français, mais par les domestiques de l'internationale sioniste qui contrôlent l'économie. Les conditions dans lesquelles vous êtes souvent obligés de survivre avec vos familles!
Vos pères se sont fièrement battus pour libérer la France de l'occupation nazie. Aidez-nous maintenant à libérer ce pays de l'occupation sioniste!
Compatriotes Musulmans!
En dépit de quelques militants de base manipulés et dont le comportement imbécile est surmédiatisé par les sionistes, LE PEN n'est pas anti-arabe.
Bien au contraire! - Souvenez-vous de son discours de Député à la tribune de l'Assemblée Nationale, le 29 janvier 1958:
"J'affirme, que dans la religion musulmane rien ne s'oppose, au point de vue moral, à faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire. Sur l'essentiel, ses préceptes sont les mêmes que ceux de la religion chrétienne, fondement de la civilisation occidentale. D'autre part, je ne crois pas qu'il existe plus de race algérienne qu'il n'existe de race française. Il y a une collectivité que les us et coutumes ancestraux séparent à la fois du monde moderne et de la collectivité d'origine métropolitaine. Aux musulmans, offrons l'entrée et l'intégration dans une France dynamique, dans une France conquérante. Au lieu de leur dire comme nous le faisons maintenant : "Vous nous coûtez très cher, vous êtes un fardeau, disons leur : nous avons besoin de vous. Vous êtes la jeunesse de la nation. "
- En 1956, lors des événements de Suez, M. Le Pen, qui était à l'époque lieutenant en Algérie, a fait partie du corps expéditionnaire envoyé en Egypte par le gouvernement "socialiste". C'est lui qui, au moment d'enterrer les corps des musulmans tués, a eu l'idée et a donné l'ordre à ses soldats de tourner les sépultures vers La Mecque afin de respecter les traditions musulmanes.
- En 1958, pendant les événements d'Algérie, M. Le Pen a été le premier à présenter à Paris la candidature d'un musulman à une élection législative partielle, celle de Ahmed Djebbour. C'est d'ailleurs en défendant son ami Ahmed Djebbour qu'il sera grièvement blessé à l'Ïil.
- JM LE PEN est le seul dirigeant politique français à s'être clairement opposé à la guerre que les américano-sionistes ont menée contre l'Irak, berceau de la civilisation arabe,
- JM LE PEN et sa famille sont les seuls à avoir clairement condamné l'embargo criminel imposé à l'Irak par la saloperie sioniste qu'est devenue l'ONU, - L'épouse de JM LE PEN dirige l'une des rares associations françaises qui essaient d'empêcher le sacrifice de centaines de milliers d'enfants irakiens innocents sur l'autel de l'arrogance américano-sioniste.
- La fille de JM LE PEN (Marine), est l'Avocat d'un algérien de 40 ans dont elle a empêché l'expulsion de France à trois reprises. -
JM LE PEN n'est pas raciste. C'est un français qui lutte pour liberer la France de l´occupation juive - comme vous lutter pour liberer vos pays de cette occupation -, ce qui est normal. On vous dit souvent que LE PEN a été soldat en Algérie et qu'il y a fait la guerre, mais qui a envoyé là bas des centaines de milliers de soldats français pour la répression? C'est le gouvernement du juif "socialiste" Pierre Isaac "MENDES-FRANCE" (fils de M. Cerf David et de Mme Palmyre Sarah Can) qui donnait les ordres (12/11/54: "On ne transige pas").
Et c'est MITTERRAND, Ministre de l'Intérieur (19/06/54) et grand ami d'Israël (mars 1982: les juifs "ont conquis Canaan non pour leur compte mais pour celui de Dieu"), qui avait pris les décrets scélérats qui ont conduit à l'emprisonnement, à la torture et à l'exécution de centaines de milliers de musulmans.
- c'est le Mossad qui a assassiné (voiture piégée) le 18 mars 1978 le Professeur François DUPRAT (membre du Front National) à cause du soutien qu'il apportait aux arabes opprimés de Palestine à travers son association France-Palestine.
Compatriotes Musulmans!
Ne vous laissez pas manipuler par les mensonges des sionistes, de leurs alliés socialo-communistes et francs-maçons qui veulent se battre contre le Front National jusqu'au dernier "beur", alors que c'est le premier parti politique français à avoir eu des élus arabes! Compatriotes Musulmans!
Mr JM LE PEN milite pour liquider les forces du mal qui veulent asservir la France comme elles ont asservi la Palestine et de nombreux autres Etats, comme les Etats-Unis, l'Allemagne, l'Autriche, la Suisse ou... le Vatican qui ont capitulé sans conditions devant le chantage du sionisme international.
JM LE PEN combat pour restaurer l'indépendance politique de la France, à en faire un pays fort, puissant et véritablement indépendant, pour aider le monde arabe opprimé à briser à son tour les chaînes diaboliques du sionisme!
Kamal Khan
http://abbc.com/islam/french/debat/khan1.htm
Par Anonyme (Anonyme) le dimanche 05 mai 2002 - 08h55: |
La video en question (le mort imaginaire) se trouve sur cette page en hebreu :
http://www.ynet.co.il/articles/1,7340,L-1869350,00.html
Cherchez l'icone de la camera et cliquez le lien au dessous
Par Email (Email) le dimanche 05 mai 2002 - 06h33: |
Salut les tunes,
Je suis tune et j' ai une histoire tune à vous raconter: Je suis toubib depuis 15 ans et j'écris depuis 8 ans. Ma première pièce de théâtre " Hannah et Lise" qui se joue au théâtre des déchargeurs à Paris
(http://hannah-et-lise.com ) durant tout le mois de mai n'attend que vous tous.
Bisous à toute la famille tune
Jean-Yves Naccache
Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 05 mai 2002 - 06h28: |
Liberté, égalité, judéophobie : Pourquoi Le Pen est loin d'être le plus grave problème de la France
Par Christopher Caldwell
Traduction française de Liliane Messica pour reinfo-Israel
Strasbourg, France. L'atmosphère du premier tour de l'élection présidentielle française a été captée par le candidat F. Bayrou, en visite à Strasbourg le 9 avril. Bayrou, qui représente l'UDF, le mouvement de centre droit de Giscard d'Estaing, avait prévu de visiter les nouveaux bâtiments de la Mairie d'une banlieue de Strasbourg avec la Maire UDF de Strasbourg, l'élégante Fabienne Keller, qui a fait ses études à Berkeley. Bayrou, qui faisait campagne dans une autre ville, y a été retenu. Pendant qu'elle l'attendait, Fabienne Keller a été entourée par une "bande de jeunes des banlieues", ce qui est l'euphémisme utilisé par les Français pour parler des résidents des cités HLM construites dans la périphérie des grandes agglomérations, dans les années 1960/1970, et où sévit un important taux de criminalité.
Les "jeunes", tous des Beurs, ou musulmans, ou nord-africains, mettaient en scène une protestation orchestrée contre Bayrou, qui, lorsqu'il était ministre de l'éducation nationale, dans les années 1990, avait interdit le port du foulard islamique dans l'école laïque. Mais Keller constituait une doublure pratique. Ils lui crièrent des insultes et des obscénités, dont une qui menaçait (selon un témoignage que j'ai été trop embarrassé pour lui faire confirmer directement) de lui raser les parties intimes. Quand Bayrou arriva, les deux UDF rentrèrent dans le bâtiment pour leur réunion politique et la foule commença à bombarder le bâtiment de pierres et à hurler ce qu'elle avait vraiment en tête. D'abord "Pourquoi avez-vous interdit le foulard ?" et ensuite "Merde ! Nous ne voulons pas vivre dans un pays où il y a des Juifs !"
Bayrou sortit du bâtiment pendant que les pierres volaient encore et dit à la foule : "Parlez des Juifs comme ça aujourd'hui et vous trouverez des gens, demain, pour parler des jeunes musulmans de la même manière." A un moment de la visite de Bayrou, un garçon de 11 ans le bouscula et tenta de lui faire les poches. Sans tenir compte de la présence des caméras de télévision, Bayrou retourna une claque au gamin.
Les hommes politiques de gauche essayèrent de tirer avantage de l'incident, l'utilisant pour dépeindre Bayrou comme un "vieux con" et eux-mêmes comme des adeptes branchés de l'excitante culture jeune émergeant dans le pays. "J'habite en banlieue et personne n'a jamais essayé de me faire les poches", déclara Robert Hue, candidat communiste à la Présidentielle. "Moi non plus", ajouta le Premier ministre Lionel Jospin, lui aussi candidat. L'opinion publique française n'a pas vu pas les choses du même oeil. Chaque fois que la claque de Bayrou était diffusée, la cote de Bayrou montait dans les sondages, car on le percevait comme capable d'affirmer un peu d'autorité face aux jeunes délinquants. Il est sorti du peloton des 16 candidats en présence et a terminé à une respectable 4ème place, derrière Lionel Jospin.
S'il a mentionné la criminalité (ce qu'il n'a jamais fait, préférant l'euphémisme "insécurité"), Jospin a manifesté une attitude affectée, qui l'a conduit à n'arriver que troisième et à mettre fin à sa carrière politique.
Alors que les étudiants français défilent par milliers dans l'ensemble du pays, le monde entier connaît maintenant les résultats du premier tour de l'élection française. Jacques Chirac, le président conservateur sortant sera opposé au second tour, le 5 mai, non à Jospin mais à Jean-Marie Le Pen, le leader du fasciste front National. Le Pen a construit sa carrière en singeant les diatribes des politiciens de droite qui avaient collaboré avec l'Allemagne nazie pendant la seconde guerre mondiale. Il a combattu sans relâche l'immigration, et pratique avec constance les allusions et les sous-entendus antisémites. Ces dix dernières années, il a ajouté à son répertoire la haine de l'Amérique et la mondialisation. C'est une brute et un gangster, mais il n'a pas eu besoin de se donner beaucoup de mal pour trouver des sujets de controverse au premier tour. La France compte aujourd'hui, annuellement, 4244 crimes et délits pour 100 000 habitants, d'après les statistiques de l'Union Européenne, ce qui la place loin devant les Etats-Unis en matière de criminalité. Pendant toute une semaine où un fait divers a occupé le devant de la scène de toutes les chaînes de TV : l'agression sanglante d'un vieillard de 80 ans, dont la maison, dans la paisible ville d'Orléans, avait été envahie par un groupe de jeunes beurs, Le Pen, comme Chirac ont concentré leurs interventions sur l'augmentation dramatique de la violence au cours des dix dernières années.
Mais alors que le crime était ce qui guidait le choix des électeurs aux urnes, la France était placée devant un problème qui laissait présager quelque chose d'encore plus sinistre : une vague d'attaques et de menaces contre les 700 000 Juifs que compte le pays, ce qui était sans précédent dans l'histoire des cinquante dernières années. Ces événements incluent ce que Rabbi Abraham Cooper, du centre Simon Wiesenthal, décrit comme "la plus grande attaque contre des synagogues et des écoles juives européennes depuis la nuit de cristal", en 1938.
Le plus surprenant et le plus incompréhensible dans tout cela, c'est que ce nouvel antisémitisme en France est un phénomène issu de la gauche. Il n'a pratiquement rien à voir avec Le Pen. En fait, c'est dans les foules qui défilent dans les rues pour protester contre lui que l'on trouve ses acteurs les plus virulents.
" À PARIS COMME À GAZA, INTIFADA ! "
L'explosion a commencé en Septembre 2000, dans les jours qui suivirent le lancement de la 2ème Intifada palestinienne contre Israël. Les premières attaques virent des incendies de synagogues à Paris, Villepinte, Creil, Les Ullis (où la synagogue fut gravement endommagée), Lyon et Trappes (où elle brûla intégralement), et d'autres bâtiments juifs (restaurants kasher, écoles...) à travers toute la France. Des synagogues et des cimetières furent profanés, un nombre croissant de fidèles juifs sortant de la prière du vendredi soir furent attaqués à coup de pierres, on vit des menaces de mort, des alertes à la bombe, et des inscriptions nazies et islamistes en tous genres : swastikas, inscriptions diverses, comme "Hitler avait raison", "NTM les Juifs", "mort aux Juifs" et "A Paris comme à Gaza, Intifada".
De tels slogans, et principalement le dernier, sont maintenant scandés régulièrement dans les manifestations pro-palestiniennes à Paris et ailleurs (comme des hymnes à Ousama Ben Laden, si l'on en juge par les compte rendus de la dernière manifestation pro-palestinienne du mois d'octobre à Paris). La violence anti-juive a sans aucun doute suivi la courbe de l'Intifada, augmentant pendant les périodes de violence au moyen Orient et décroissant pendant les trêves. Il y a eu un pic après le 11 septembre : au cours de la seule soirée du vendredi suivant, des fidèles furent agressés à coup de pierres à la sortie des synagogues de Clichy, Garges-les-Gonesse et Massy. Des gangs essayèrent de mettre à sac la synagogue de Villepinte, et des coups de feu furent tirés devant les locaux d'une association juive à Paris. Si elle a ralenti par moments, cette cascade d'incidents ne s'est jamais interrompue, pas même durant une semaine, au cours de 19 derniers mois. Au début de cette année, l'UEJF et SOS-Racisme avaient établi une liste de 406 incidents de cet ordre.
Après l'attaque d'Israël contre les camps terroristes de Jénine et d'ailleurs, la violence explosa dans des proportions inouïes. Lors du week-end de Pâques, le mois dernier, une bombe fut trouvée dans le cimetière de Schiltigheim, près de Strasbourg et trois synagogues furent incendiées. Les autorités ont semblé se réveiller. Alors qu'il avait fallu 12 jours pour entendre ne serait-ce qu'un commentaire officiel sur les attaques d'Octobre 2000, cette fois-ci, le ministère de l'Intérieur publia une liste de 395 incidents antisémites pour les seuls premiers quinze jours d'Avril. Un peu moins des 2/3 ne concernaient que des graffiti, mais les autres étaient plus sérieux, incluant 16 attaques physiques contre des personnes et 14 incendies volontaires supplémentaires. Le Centre Simon Wiesenthal fit circuler un avis demandant aux Juifs étrangers qui se rendaient en France d'observer "la plus grande prudence".
Les Juifs de France ont été terriblement choqués de voir que la classe politique de leur pays, dont les institutions antiracistes peuvent se comparer aux plus honorables dans le monde, est restée totalement silencieuse devant leur situation. Quand un cimetière juif avait été profané à Carpentras, en mai 1990, et que les extrémistes de droite avaient été soupçonnés (à tort) d'en être responsables, il y eut une manifestation monstre à Paris. Entre un quart et un demi-million de personnes défilèrent, et le Président François Mitterrand avec eux -- c'est la seule manifestation à laquelle il participa pendant ses deux septennats.
Malgré cela, Jacques Chirac a récemment déclaré au ministre israélien des affaires étrangères, Shimon Peres, " qu'il n'y a en France ni antisémitisme ni antisémites ". Tous les hommes politiques français interviewés pour le présent article ont déclaré, en substance, la même chose. La maire de Strasbourg, Fabienne Keller, dit "il n'y a pas d'antisémitisme significatif". Comment osent-ils dire cela sans rougir?
PAS LE NAZISME DE PAPA
Une explication innocente serait que la société française était taillée pour combattre l'antisémitisme d'il y a 70 ans et qu'elle n'en identifie aucune autre espèce. Les nouveaux antisémites ne sont pas des militaristes germanophiles qui ont été conquis. Ce ne sont pas des catholiques traditionalistes, dont l'antisémitisme reposerait sur une doctrine qui n'a plus cours chez les catholiques - lesquels pratiquent de moins en moins en France.
Les Français manquent de l'imagination minimale nécessaire pour voir que les nouveaux antisémites (qui sont en priorité des musulmans radicaux) sont d'abord antisémites. "L'antisémitisme de papa est mort", dit le politologue Alexandre del Valle. "Il existe dans la tête de 3 ou 4 skinheads alcooliques". En d'autres termes, le nouvel antisémitisme n'est pas de droite.
"Le danger qui menace la communauté juive n'est pas celui qui nous menaçait auparavant", dit Gilles William Goldnadel, auteur d'une pénétrante étude sur le récent antisémitisme : "Le nouveau bréviaire de la haine". Goldnadel a averti un groupe du B'nai Brit, réuni dans le 6ème arrondissement de Paris, quelques jours avant les élections : "Avoir peur de la droite s'est avéré un leurre, au sens militaire du terme, afin de nous détourner du véritable danger. Les anti-racistes français ont passé leur temps à analyser la moindre citation de Le Pen, pendant que du sang juif était répandu par la gauche à Athènes, Istanbul, Rome, Vienne et Paris." (Particulièrement par des terroristes palestiniens). Il y a des indices que le gouvernement, lui aussi, se trompe de cible. Selon un rapport préparé par Shimon Samuels, du Centre Simon Wiesenthal, au début de l'année, 60 personnes ont été interrogées dans le cadre de centaines d'actes d'intimidation. "Seules 5 d'entre elles sont poursuivies, et elles sont d'extrême droite". "Comme si les autres n'étaient pas vraiment antisémites et que leurs exactions n'étaient pas aussi graves."
L'autre manière dont les hommes politiques français nient qu'ils ont affaire à une flambée d'antisémitisme, c'est - pour reprendre la formule mémorable du philosophe Pierre-André Taguieff - de "dissoudre les actes antisémites dans une vague croissante de délinquance".
En juin dernier, le ministre des affaires étrangères français, Hubert Védrine, déclarait au Centre Simon Wiesenthal que les actes antisémites étaient une manifestation "d'incivilité des banlieues". (Il continue dans cette ligne officielle). L'ambassadeur de France en Israël, Jacques Huntzinger, les a définis comme constituant "qu'une part de la violence générale manifestée par la jeunesse française marginale".
Comme la politique française des cinq dernières années a été construite autour de son rôle comme une force capable de "maîtriser", ou "brider" le capitalisme anglo-saxon, le fait que le pays soit incapable de maîtriser la violence antisémite sur son propre sol était évidemment embarrassant. Ignorer l'antisémitisme a l'avantage de permettre aux politiciens français de continuer comme si rien ne s'était passé. Dans les premières semaines d'avril, alors que se produisaient les pires agressions, la Ministre française de la Culture, Catherine Tasca, marcha en tête d'une manifestation contre la "menace" provenant du premier ministre conservateur italien, Silvio Berlusconi, et Jospin mit en garde contre le risque que Berlusconi serve de modèle à Chirac. (D'ailleurs, les suggestions de Jospin pour stopper l'antisémitisme actuel ne dépassèrent pas le stade d'une initiative contre le crime en général, dont les points saillants étaient une proposition de limiter à 6 le nombre de fusils qu'un chasseur pouvait légalement détenir (contre 12 à l'heure actuelle). Durant la campagne électorale, seuls 3 des 16 candidats (Bayrou, l'ultra-libéral Alain Madelin, et la centriste Corinne Lepage) condamnèrent ces actes sans ambiguïté.
Ce refus total d'appeler un chat un chat perdure. Les 3 garçons qui ont mis le feu à la synagogue de Montpellier (présentés sous leurs prénoms : Mourad, Djamel et Hakim) ont nié être antisémites, comme tous ceux de leur entourage. Toutes les personnes interviewées dans la presse à leur sujet se sont contentées de les cataloguer comme des "délinquants classiques". Le Procureur de la république les a décrits comme "un tas de délinquants mineurs, animés par un esprit de vengeance, qui essaient d'ennoblir leurs excès en utilisant un discours politique". Ceci peut s'appliquer à tous ceux qui mettent le feu à des synagogues, si l'on en croit le représentant du bureau local de la Cimade, une association d'aide aux démunis, qui a dit : "A Montpellier comme à Nîmes (où la synagogue a aussi été incendiée) de plus en plus de gamins considèrent que la victimisation des Palestiniens est la leur propre. C'est un processus simpliste, ce n'est pas une idéologie."
Cela induirait à assurer l'immunité, au motif d'animalité ou au moins d'ignorance. Cette façon de voir horrifie Goldnadel. "Des délinquants ? demande-t-il. Tous les antisémites sont des délinquants. Qui incendiait les maisons des Juifs dans les steppes russes, il y a une centaine d'années ? Des architectes mécontents ? " Et à l'immunité s'ajoute l'impunité. En janvier, les jeunes gens qui avaient vandalisé une synagogue à Créteil, en banlieue parisienne, ont été mis en examen pour " violence " et ont été condamnés à trois mois de prison. Avec sursis.
BENLADISATION DES BANLIEUES
Les attaques contre les Juifs, cela doit être clair maintenant, sont le fait d'une part de la minorité musulmane de France. Que nul n'en oublie l'aspect délinquance, pour autant. Ces quartiers sont en train de devenir des zones mono-ethniques peuplées d'immigrants d'Afrique du Nord et de leurs descendants de la seconde ou troisième génération. Ce sont des lieux caractérisés par le trafic de drogue, l'apathie politique, le chômage (qui dépasse 35% dans ces quartiers) et la violence. C'est pourquoi les agents de la force publique, les maires et les politiques les appellent "zones de non droit", où même la police n'ose pas pénétrer, si ce n'est en plein jour pour enlever un cadavre. On y résiste aux pouvoirs publics par la force, et pas seulement à la police, qui est spécialement visée par des "brigades anti-flics". Même les pompiers, qui ont longtemps été les "chouchous" des Français, ont été attaqués dans des cités autour de Paris.
La police n'est pas équipée pour faire face à une telle situation. La France est supposée être "le plus policier de tous les pays d'Europe", avec 130.000 policiers, mais la plupart d'entre eux, grâce à l'efficacité de syndicats très puissants, sont employés à des tâches administratives, et ne dispose pas de plus de 10 000 hommes prêts à intervenir à tout moment. Selon un dossier de l'hebdomadaire Le Point, datant de ce printemps, on doit détacher des unités de Normandie pour venir renforcer la sécurité sur les plages de la Côte d'Azur. Selon André-Michel Ventre, secrétaire général du Syndicat de la police, quand la police réussit à effectuer des arrestations, les juges libèrent souvent les délinquants, et 37% des condamnations ne sont même pas exécutées.
En fait, on pourrait qualifier les banlieues françaises de l'adjectif américain "inner-city" à une différence près. Les HLM français et les "banlieues sensibles" sont devenus le terrain de prédilection de missionnaires, prosélytes et autres ré-islamisateurs, généralement financés par l'Arabie Saoudite (qui fait parfois transiter ses fonds par l'Algérie), par l'Iran, et parfois de groupes fondamentalistes londoniens. Ils cherchent à séduire les jeunes de culture musulmane pour les convertir à une approche politique radicale de l'Islam.
C'est ce prosélytisme qui a conduit à ce que les Français appellent la 'benladisation' des banlieues, dont le zélateur le plus célèbre est Zacarias Moussaoui. Mais il n'est pas le seul. Le "kamikaze" arabe qui, pour punir les pays arabes qui "empêchent leurs peuples de se lancer dans la guerre sainte contre les Juifs", a fait sauter un camion rempli d'explosifs contre la synagogue de Djerba, en Tunisie, tuant, notamment une douzaine de touristes allemands, était un franco-tunisien nommé Nizar Nawar. Sa famille vit à Lyon, où son oncle a été arrêté, dans le cadre de cet attentat. L'un des quatre terroristes jugés pour avoir essayé de faire sauter la synagogue de Strasbourg, l'année dernière, a longtemps vécu en France. Le 11 septembre a donné lieu à des réjouissances, dans les quartiers musulmans, qui n'étaient pas sans rappeler ce qui s'est passé dans les territoires palestiniens. Le 2 septembre, dans une ville française proche de la frontière belge, un voyou nommé Safir Bghouia a attaqué un groupe de policiers avec un lance-roquettes, il a ensuite téléphoné des menaces de mort aux autorités locales, avant d'attaquer le commissariat local à la mitraillette et d'exécuter le député-maire de la ville. Lorsque la police le rattrapa et qu'il fut tué d'une balle, il était vêtu de blanc et hurlait qu'il était "un fils d'Allah".
Avec Londres, sa seule rivale sur ce point, Paris est la capitale intellectuelle et médiatique du monde arabe, comme Miami est celle du monde hispanique. Une des conséquences en est, outre le terrorisme, que le poids de l'Islam fondamentaliste -- et l'antisémitisme qui va avec -- se fait sentir dans la vie quotidienne. Eric Marty, professeur de littérature de l'Université de Paris s'est vu empêcher d'enseigner les oeuvres de Primo Levi (notamment ses mémoires d'Auschwitz : "Si c'est un homme") parce que les étudiants arabes l'ont sorti de la classe sous les huées. Kenza, une jeune beurette participant au reality show intitulé "Loft Story" (une sorte d'équivalent classé X de l'émission "Survivor"), s'est plainte d'avoir été sortie de l'émission parce que "la télé est contrôlée par les Juifs". Un de mes amis qui s'entraînait dans un gymnase à côté de Strasbourg entama, avec un sympathique Beur, une conversation qui s'orienta sur le premier ministre britannique, Tony Blair. "Ne croyez pas un mot de ce que Blair raconte", dit l'homme à mon ami : "Vous ne saviez pas que son vrai nom était Bloch ?" (Bloch est un nom juif alsacien assez courant).
Toute l'histoire des arabo-musulmans de France ne se résume pas à cela, bien sûr. Claude Imbert, rédacteur en chef du Point admet que l'immigration en France a été mal gérée sous la présidence socialiste de François Mitterand, mais il "demeure un farouche partisan de l'immigration". Il remarque que les Beurs sont les plus dynamiques entrepreneurs de France. "Ils sont les seuls capables de faire des carrières à l'américaine dont nous avons besoin ici, dit-il, à savoir : commencer à livrer des pizzas avec une seule voiture et transformer ce petit artisanat en une grande entreprise -- enfin, ce genre de choses". D'autres se sont courageusement élevés contre la vague islamiste, comme Rachid Kaci, adjoint au maire de Sannois, qui fit une apparition à un colloque juif, à la mi-avril, dans l'est parisien, pour dire : "Je suis solidaire avec vous pour lutter contre ce nouveau fascisme." Kaci insiste sur la nécessité de couper l'Islam de ses influences étrangères, suivant en cela le message que le romancier tunisien Abdelwahab Meddeb lance dans son cri du coeur : "La maladie de l'Islam".
D'autres cherchent à rendre l'Islam plus ouvert à tous les musulmans, et plus transparent dans son financement. Parmi eux, la Maire de Strasbourg, Fabienne Keller, qui a pris une ligne dure en arrêtant le projet de mosquée, sponsorisé par l'Arabie Saoudite, que la Maire socialiste précédente (ministre de la culture de Jospin), Catherine Trautmann avait approuvé, malgré le fait que certains des investisseurs étaient des fondations qui apparaissent maintenant sur les listes noires -- établies par les Américains - d'associations terroristes. De façon générale, la France cherche à créer un Islam en harmonie avec ses propres traditions séculaires, ce qui est tout à fait admirable. Malheureusement ce genre d'Islam va devoir être inventé, car, en 1300 ans, il n'a jamais existé. Cela peut, bien sûr, être une contradiction logique. Et c'est certainement une chose que les plus radicaux des 6 à 9 millions de musulmans -- qui constituent presque la moitié de la population des jeunes dans les villes, avec un taux de natalité trois fois plus élevé que celui des non-musulmans -- n'ont aucune raison de rechercher.
Ce qui nous amène à la véritable raison pour laquelle les Français ne croient pas qu'ils ont un problème d'antisémitisme et à la raison pour laquelle ils ont tort.
JUDÉOPHOBIE
Pierre- André Taguieff, directeur de recherche au CEVIPOF (centre d'études de la vie politique française) vient de publier un livre, intitulé "La nouvelle judéophobie", qui explique cela. L'idéologie sur laquelle s'appuie ce nouvel antisémitisme est largement importée. Elle a ses racines dans la paranoïa anti-occidentale - que tous les Américains reconnaissent (sans être capables de l'expliquer) -, depuis les banderoles exhibées lors de la révolution iranienne. C'est un mélange d'Islam apocalyptique et d'un antisémitisme occidental pré-nazi, du genre que l'on trouve dans "les protocoles des sages de Sion". Taguieff récuse le mot antisémitisme. D'abord parce que, comme l'a montré Bernard Lewis, "sémite" est un terme linguistique, pas racial, qui permet aux gens des jeux de mots ineptes sur ce qui arrive en France. ("Les " jeunes "/le Hamas/le Hezbollah ne peuvent pas être antisémites", lit-on quotidiennement dans la presse française, "puisqu'ils sont eux-mêmes sémites !"). Ensuite parce que l'antisémitisme est une idéologie raciale et que la haine des Juifs aujourd'hui n'est plus une idéologie raciale. C'est pourquoi, explique Taguieff, on la trouve si souvent couplée avec l'anti-américanisme.
Le livre de Taguieff est brillant et remarquablement documenté, ce qui devrait lui permettre de convaincre tout lecteur non encore familiarisé avec la problématique du Moyen Orient. Il a rendu furieux les intellectuels français qu'il visait, parce qu'il explique que ce nouvel antisémitisme s'appuie sur deux piliers : l'anti-sionisme et le négationnisme.
Le premier [anti-sionisme]a rendu furieux les Français, car ils sont largement anti-sionistes -- à tel point que le mot peut être utilisé pour signifier une attitude hostile aux intérêts d'Israël et favorable à ceux de ses ennemis. Alors que les Américains soutiennent Israël dans le conflit du Moyen-Orient, dans une proportion de 41 contre 13, un récent sondage du "The Economist" démontre que les Français sont, de tous les Européens, ceux qui soutiennent la cause palestinienne avec la marge la plus grande : 36 contre 19. De plus, le conflit du Moyen-Orient est devenu une véritable obsession dans l'intelligentsia de gauche, une obsession dont on ne peut pas avoir idée si on n'a pas participé à une soirée du vendredi chez les socialistes de Strasbourg...
Est-ce que les citoyens d'un pays libre n'ont pas le droit de soutenir la partie qu'ils préfèrent dans une guerre qui se déroule à l'étranger ? Bien sûr que si. "Même parmi les Juifs", remarque Goldnadel, "il n'est pas nécessaire d'être un Juif honteux pour envisager que l'avenir des Juifs est en diaspora". Ce n'est pas le but de Taguieff. Ce dont il parle, c'est de l'"anti-sionisme mythique", qui considère le sionisme comme le mal absolu, auquel il faut déclarer une guerre absolue. Dans cette acception, le sionisme n'est plus un simple racisme mais le nec plus ultra en matière de racisme.
C'est une vision que les Français -- eu égard, particulièrement, à l'obsession de la gauche française pour les races et à son attachement romantique pour les guérillas du tiers-monde -- risquent d'adopter. Le philosophe Alain Finkielkraut remarque que, en France, "le soutien à la cause palestinienne est renforcé, et non remis en question, par la violence sans discrimination dont font preuve les Palestiniens." Le danger d'adopter une vision manichéenne du conflit israélo-arabe est plus grand chez ceux qui soutiennent le tiers-mondisme, le néo-communisme, le néo-gauchisme, tous ceux que Taguieff agrège dans le "mouvement anti-globalisation". Les adeptes de Noam Chomsky... les gens qui trouvent que "Empire" est un bon livre. Si vous leur demandez pourquoi, parmi les dizaines de conflits qui opposent le monde musulman aux civilisations voisines, c'est celui-ci qui les obsède (pourquoi pas la Tchétchénie ? pourquoi pas le Soudan ? pourquoi pas le Nigeria ?), ils vous donneront une réponse qui s'arrête à l'extrême limite de l'antisémitisme. Le conflit Israélo-Palestinien est le seul qui oppose le monde "capitaliste" occidental (et donc les Juifs qui l'alimentent) aux pauvres peuples, victimes défavorisées du Sud. Ainsi, les Juifs se trouvent payer le prix des pillages commis par les Occidentaux depuis le Moyen Âge, et dont, la plupart du temps, ils ont été eux-mêmes victimes.
Ce point de vue est, bien entendu, le grand obstacle à la réception de la version : Juifs == bourreaux : [car il démontre que les Juifs] ont déjà subi plus que leur part. Et c'est pourquoi le négationnisme, ou, à tout le moins, la banalisation de l'Holocauste, est un élément indispensable à cette idéologie.
L'abbé Pierre, un prêtre extrêmement populaire, devenu un héros national s'est plaint, en 1991, de ce que "les Juifs, qui étaient des victimes, soient devenus des bourreaux". il a même soutenu la cause de Roger Garaudy, un stalinien converti à l'Islam radical, quand il a été accusé de négationnisme. Lors d'une manifestation pro-palestinienne aux Halles, en mars dernier, les manifestants portaient une étoile de David barrée d'une swastika et défilaient en scandant "Jihad, Jihad, Jihad !". Si vous traversez le Pont des Invalides, vous verrez, imprimée en jaune sur fond noir, une affiche qui exige qu'Ariel Sharon soit déféré devant le TPI pour crimes de guerre.
Il est difficile de définir quelle imposture est la plus criante sur cette affiche : voir "sionisme" accolé à "extermination", dans la liste des crimes, ou voir Israël accusé de faire, dans les territoires palestiniens, ce que les nazis faisaient en France. ("Déportation", quel que soit le sens qu'on lui donne dans les Territoires, est un mot qui résonne de façon terrible dans la mémoire des Juifs de France.)
A une époque où la superposition de symboles nazis sur Israël prend la forme d'une vision religieuse, Claude Keiflin, journaliste politique du quotidien "Les dernières nouvelles d'Alsace", qui couvre le Moyen Orient pour son journal, m'a demandé, alors que je l'interviewais :
- Comment après avoir subi l'Holocauste, le peuple juif peut-il mettre des numéros sur les bras de ses prisonniers ?
- Quoi ? Vous voulez dire qu'ils sont tatoués ?
- Oui.
- Comment ?
- Bon, d'accord, pas gravés dans la peau, mais quand même...
La France a des lois contre le négationnisme. Le climat actuel montre qu'elles sont mauvaises, non seulement parce qu'elles transforment des malades mentaux en héros de la liberté d'expression, mais aussi parce qu'elles peuvent être violées en toute impunité. Une telle violation a été commise par José Bové, dans les premiers jours d'avril, quand il a été expulsé d'Israël, après une visite au QG de Yasser Arafat à Ramallah. Bové, qui est devenu célèbre en saccageant un Mac Donald dans le Sud de la France, pour protester contre l'influence américaine, n'est pas seulement le leader informel de la jeune gauche française, le " héros " des émeutes de Seattle et le gourou de nombre des manifestations anti-Le Pen qui fleurissent aujourd'hui à Paris ; il est aussi le plus charismatique leader du mouvement anti-globalisation dans le monde.
Il était donc très inquiétant de voir Bové, après une dénonciation de pure forme des violences anti-juives, informer les téléspectateurs de la chaîne Canal + que les attaques contre les synagogues françaises étaient organisées ou exécutées par le Mossad. "A qui profite le crime ?" a demandé Bové. "Le gouvernement israélien et ses services secrets ont intérêt à créer une certaine psychose, à faire croire qu'il y a un climat d'antisémitisme en France, pour détourner l'attention de ce qu'ils sont en train de faire".
Comme Bové n'a pas directement dit que les Juifs n'ont pas été victimes de l'Holocauste, il peut sembler excessif à certains lecteurs que le B'nai Brith l'ait accusé de négationnisme, ou de déni de l'Holocauste. Mais le B'nai Brith a raison. Ses membres ont simplement étudié plus à fond le raisonnement qui sous-tend le négationnisme. Pour quiconque vit dans la culture occidentale, l'Holocauste a fait de cette culture un lieu plus douloureux à habiter, et qui, pour tout être normal moralement constitué, a nettement réduit les limites de ce qu'est un comportement politique acceptable. Etre humain, c'est souhaiter que cela n'ait jamais eu lieu. (Ceux qui nient que cela ait eu lieu sont peut-être ceux qui ne supportent pas d'admettre que cela a eu lieu).Mais cela a eu lieu. S'il y a une volonté d'antisémitisme dans la culture occidentale -- et il y en a probablement une -- alors le style de judéophobie arabe, qui est un antisémitisme sans les complexes de l'Occident, offre une véritable planche de salut pour ceux qui veulent l'adopter. Il peut libérer l'Occident coupable et décadent d'un horrible marasme moral. Et quel anti-dépresseur ! Dire que les chambres à gaz n'ont pas existé n'est, bien sûr, pas respectable. Mais on peut obtenir le même résultat en utilisant ce que Leo Strauss appelle le "reductio ad Hitlerum" (réduction au niveau de Hitler) pour accuser les Juifs d'avoir commis des crimes identiques à ceux des nazis. Les crimes doivent être identiques, bien sûr, sinon l'auto-illusion ne fonctionne pas. Nous en avons commis un, les Juifs en ont commis un : nous sommes à égalité.
Il est facile de voir la force attractive d'une telle idéologie. L'écrivain Alexandre del Valle craint que l'antisémitisme ne devienne une force astreignante qui mène à une "convergence des totalitarismes" de l'islamisme et de la gauche anti-mondialiste. Elisabeth Schemla, qui a longtemps écrit dans le Nouvel Observateur, un hebdomadaire de centre gauche, et qui anime désormais le site Proche-Orient.info ( http://www.proche-orient.info ) dit : "L'antisémitisme de la gauche est plus dangereux que celui de la droite. La gauche tient les rênes des médias, des universités, des associations, de la classe politique." Schemla s'inquiète de ce qu'un tiers des candidats du premier tour des élections présidentielles ait été fortement motivé par le conflit du Moyen-Orient. C'est pourquoi la percée de Le Pen n'est pas l'événement le plus préoccupant de ce premier tour, c'est plutôt le bon score des trois candidats trotskystes de l'extrême gauche.
BONIFACISME
Au mois d'août dernier, Pascal Boniface, l'un des conseillers de Lionel Jospin les mieux en cour pour la politique étrangère, a écrit une "lettre ouverte à un ami israélien" qui a été publiée dans Le Monde. La référence aux "lettres à un ami allemand", qu'Albert Camus écrivit en 1943/44, n'a pas été perdue pour les lecteurs juifs. L'avocat Pierre-François Veil a fait remarquer que si Boniface avait voulu écrire à un ami israélien, le Jerusalem Post eût été le bon média. La lettre était, bien entendu, en réalité, adressée aux Juifs de France, et beaucoup d'entre eux virent une menace dans les dernières lignes : "En France", écrivait Boniface, "si elle laissait trop de latitude au gouvernement israélien, la communauté juive pourrait y perdre à moyen terme. La communauté arabo-musulmane est certainement moins bien organisée, mais elle représentera un contrepoids et elle sera bientôt numériquement plus puissante, si ce n'est déjà le cas".
"J'ai donné mon avis non pas à cause du poids de la communauté, mais sur le principe", a dit Boniface, lors d'une interview. Les votes des deux communautés sont à peu près égaux. Les musulmans peuvent être environ 8 millions, seule la moitié possède la nationalité française. Sur ces 4 millions, 2,5 millions n'ont pas encore la majorité et sur le 1,5 million qui reste, plus de la moitié s'abstiendra. Mais dans une période où les Juifs étaient menacés dans les rues de France, il semble qu'on ne leur donnait pas aux Juifs une leçon électorale mais qu'on les intimidait carrément. On leur proposait un 'deal' : désavouez votre solidarité avec Israël et on vous laissera tranquilles. Sinon on vous rejettera hors de la communauté nationale. Boniface n'est pas le seul à professer cette opinion. La CAPJO (coordination pour une paix juste au Moyen Orient) a demandé aux Juifs français de "critiquer la politique d'Israël". Comme l'a remarqué Alain Finkielkraut, la CAPJO n'a jamais demandé aux musulmans de faire pression sur les Palestiniens pour qu'ils arrêtent les attentats-suicide. Boniface s'est vu adresser la même accusation : celle de rendre l'appartenance des Juifs - et d'eux seuls - à la communauté nationale contingente de la conduite d'un pays étranger. Cette attitude a été définie par un raccourci humoristique sous le nom de "bonifacisme" par la presse juive, qui l'a condamnée comme une forme d'antisémitisme.
"Je défie quiconque de trouver une seule ligne dans tout ce que j'ai écrit, qui soit antisémite", a dit Boniface dans une interview. Il fit remarquer que ses opinions étaient généralement très objectives. "Mes étudiants aussi ont changé d'avis", a-t-il dit. "Il y a 20 ans, quand Israël a envahi le Liban, ils étaient partagés. Aujourd'hui, ils sont, à une écrasante majorité, pro-palestiniens." Lionel Jospin a suivi la ligne de Boniface pendant toute sa campagne, condamnant le "communautarisme" et insistant auprès des groupes juifs (mais pas auprès des groupes arabes) sur le fait que "nous ne devons pas importer en France les problèmes du Moyen-Orient". Mais Jacques Chirac renvoya les deux parties dos à dos, sur le sujet du communautarisme, d'une manière encore plus répréhensible. Lors d'une visite à la Grande Mosquée de Paris, une semaine avant le vote, il condamna fermement les incendies de (nombreuses) synagogues (dans son pays), mais il assura les nombreux dignitaires rassemblés que, si quelqu'un touchait à une mosquée (ce que personne n'avait fait), ou une église (comme l'église de la Nativité, dans un autre pays où les Israéliens encerclent des terroristes palestiniens qui détiennent des otages), ce serait tout aussi mal.
Et pourtant, les "problèmes du Moyen-Orient" comme les nomme Jospin, sont le seul sujet auquel les Français ont envie de penser. Les Juifs se sont longtemps inquiétés de ce que les non-Juifs soient de moins en moins nombreux à participer à leurs manifestations. Depuis Octobre 2000, ils se demandaient pourquoi leurs compatriotes ne défilaient pas contre l'antisémitisme réel avec le même enthousiasme que celui avec lequel ils se mobilisaient contre la version qui-faisait-tranquillement-partie-de-l'histoire. ("Une manifestation du 13 janvier 2002, devant la synagogue de Créteil -- la dernière en date victime de violences -, fut marquée par l'absence notable de sympathisants non-juifs", fait remarquer Shimon Samuels, du Centre Simon Wiesenthal. "Bien sûr, le député maire de la ville a profité de l'occasion pour dénigrer publiquement la politique de Sharon, ce qui lui a valu les huées du public".)
Le 6 avril, des manifestations pro-palestiniennes se tinrent dans tout le pays. Le 7 avril, le CRIF, organisation qui regroupe toutes les associations juives, organisa une marche en faveur d'Israël. Il décida de manifester aussi contre les attentats antisémites des jours précédents. Trois des 21 membres du bureau du CRIF décidèrent de ne participer qu'à la seconde partie de la manifestation. L'un des membres du bureau, Olivier Guland, de Tribune Juive, se plaignit : "C'est la première fois que les institutions juives de France ont donné l'impression que la défense de leurs propres intérêts était différente de celle des valeurs de la République". La pancarte la plus souvent exhibée : "Synagogues brûlées : la république est en danger", véhiculait le message que les intérêts de la France et ceux de sa communauté juive étaient pratiquement identiques. Mais il est loin d'être sûr que c'est ce message qui sera perçu par la France.
"Traditionnellement", écrivait Alain Finkielkraut dans le mensuel juif L'Arche, "les antisémites sont ces Français qui vénèrent leur identité et s'aiment sur le dos des Juifs. L'antisémitisme contemporain inclut des gens qui ne s'aiment pas, qui ont une perspective post-nationale et qui appauvrissent leur "francitude" autant qu'ils peuvent pour s'identifier avec les déshérités du monde. Ils utilisent Israël pour placer les Juifs dans le camp des oppresseurs. Vous avez une sorte de ligue qui rassemble l'islamisme antisémite et l'auto-dénigrement, la répudiation de l'autre et la haine de soi".
Pendant des années, Finkielkraut a mis en garde contre les dangers du "politiquement correct" dans un mouvement anti-raciste français affligé d'une grande paresse intellectuelle. Ses écrits sont souvent apparus comme un moyen nécessaire de constituer un rempart pour le mouvement politique contre le ramollissement de la pensée. Mais maintenant que ce mouvement "arme une machine de guerre contre les Juifs au nom des exclus", ce travail semble encore plus important.
La gauche française a consciencieusement assimilé les leçons de la Seconde Guerre mondiale. Peut-être trop consciencieusement. Après avoir fantasmé pendant des années sur l'idée qu'ils auraient été bien plus braves que leurs parents, s'ils avaient vécu en 1938, après avoir attendu mollement, pendant des années, un antisémitisme nébuleux de type vichyssois, qu'ils auraient pu combattre en suivant les instructions de leur manuel d'antiracisme, les Français de gauche se sont soudain trouvés confrontés au fait qu'ils y a au moins des centaines de milliers de gens, dans leur pays, qui pensent, en gros, la même chose que les martyrs de la brigade El Aqsa, et des millions de plus qui pensent ce que vous pouvez imaginer. La gauche française a peut-être des raisons idéalistes de réserver sa sympathie aux Palestiniens, mais elle a aussi de puissantes raisons matérielles. Il s'avère que son coeur penche du côté de ceux qui ont commis le plus de violences sur le sol français.
Ce qu'il y a de plus dangereux chez Jean-Marie Le Pen -- qui exècre la mondialisation, se méfie des Juifs et pratique la gesticulation politique -- ce n'est pas qu'il risque d'être élu, mais qu'il serve de mauvais trait d'union entre les islamistes anti-occidentaux et les anti-mondialistes qui défilent contre lui, soir après soir, pour des différences idéologiques de plus en plus difficilement discernables.
Christopher Caldwell est l'un des rédacteurs en chef du Weekly Standard.
© The Weekly Standard, 05/06/2002, Volume 007, Issue 33.
Par Janet (Janet) le samedi 04 mai 2002 - 22h57: |
Harissiens et harissiennes
je vais parler ici au nom de M.Chesnay qui me l'a demande car depuis une petite altercation sur ce site,il ne veut plus y entrer
Il commence a etre au-dessus des mesures permises d'insinuer des bobards sur mon depart du site....je suis un internaute comme vous tous,et j'ai un pseudo qui est Chesnay...c'est celui que j'ai utilise jusqu'a present et le seul si par grand hasard, je me remelerai a votre
groupe...c'est la zizanie complete et les accusations d'avoir des pseudos differents suivant les idees que l'on veut emettre
C'est malhonnete et je ne serai pas complice de ces trafics desolants quand on croit que les internautes de ce site sont des adultes...et si vous aviez 10 ans quest-ce que vous inventeriez
je me permets avec grande politesse de dire aux coupables qu'ils aillent chercher a faire des blagues ailleurs
a bon entendeur,salut et pas
Par Paton (Paton) le samedi 04 mai 2002 - 21h56: |
Liberal and leftist Israelis as well as the Arabs complain about Sharon. It is understandable if the Israelis complain, because their agenda is different from Sharon's.
When Arabs and particularly the Palestinians complain about Sharon, both the simple ones and the intellectuals alike, they all use the same arguments. They say: "all the trouble started because Sharon visited the Temple Mount and because Israel is occupying our land". Every time you speak or you give Arabs an opportunity to present their view, they all use the same excuse to justify terror as a political tool. The two complaints are presented as facts, but in reality they are wrong presuppositions in the first place, their goal is to confuse the public opinion and to blur the truth.
The first complaint which is "occupation" is wrong because Israel had never occupied any land from the Palestinians, and a Palestinian state has never existed and does not exist even today. The West Bank was lost to Israel from Jordan during the 1967 war. Before reacting to Jordan's attack, Israel had conveyed the message many times to Jordan, through various embassies, to stay quiet. But Jordan didn't listen to anyone and continued attacking Israel together with the other Arab countries. In this case the Palestinians should direct their grievance to Jordan. The Gaza strip was lost to Israel from Egypt when they attacked Israel in the 1967 war.
When Israel signed peace treaties with Egypt and with Jordan it should have resolved the Palestinian problem at the same time. By signing these two peace treaties, this has opened the doors for a continuation of fight, using other methods, with the help of various Arab countries who didn't come to any peace or other agreement with Israel. The Palestinians would not have dared turn to violence without the financial and fight training support from those Arab countries. There are many people in situations worse than that of the Palestinians who choose to live in peace, all the more so, as they have no backers to incite them. The Palestinians will never sign anything with Israel without the approval of the other Arab countries.
Saudi Arabia bares an enormous responsibility towards the United States and Israel, as the funds for the terrorists and for the Palestinian Hamas are being funneled from there. Sharon on his next visit to Washington should keep this in mind when the discussions arise about the Saudi Prince's Peace Plan.
The second complaint is also based on a wrong presupposition. Why Sharon should not have the right to visit Temple Mount, when any Palestinian or any tourist can freely visit the Temple Mount, Tel Aviv or Nathania, it was Sharon's right as a citizen of Israel and as a member of Israel's parliament to visit any part of the land..
These two so called complaints and excuses are repeated as often as possible in order to blur the truth. An Arab proverb sais: "Kilma Esbah OuKilma Ela'shiya Trod Barania A'rbia" (A word in the morning and a word in the evening converts a stranger to an Arab). Repeat a lie many times, it will become a truth.
The Palestinians had the opportunity to negotiate with Israel when they were in Camp Davis with Clinton and Barak. But Arafat chose the violence instead of negotiations. He should not complain now when he chose violence. If the Palestinians want peace they should control their leadership and stop the use of terror, but they cannot expect to kill Israelis and stay in a safe haven and without getting hurt, they cannot have it both ways.
Par Bebel (Bebel) le samedi 04 mai 2002 - 21h07: |
Jeudi dernier ,2 mai, sur la seconde chaine israelienne on nous a montre ce qu'un avion sans pilote a pu filme, a savoir comment les palestiniens se foutent de tous et mentent en plus.On a vu un semblant d'enterrement puisque le mort en fait etait bien vivant et on le voit clairement se relever de la civiere de laquelle il venait de tomber.et ceci a plusieurs reprises.En fait c'est une de leur maniere de faire passer les personnes recherches par l'armee israelienne,l'autre etant deja connu : l'utilisation d'ambulance pour cacher les personnes recherches.
d'autre part , a jenine, on a pris sur le fait des personnes volant des corps de personnes decedees naturellement afin de les enterrer dans des fosses comunes et ensuite "demontrer " au monde qu'il y a eu massacre a jenine.
voila,quelques points supplementaires dans notre connaissance des mensonges palestiniens.
ceci dit,bon courage pour vos votes demain.je suis contente de ne pas etre a votre place bien que j'aurai pu m'inscrire d'ici.On pourrai resume le choix du vote en une phrase en hebreu pour ceux qui le parle : "ze nevela ve ze trefa".ca veut dire qu'en fait c'est un choix qui n'a pas d'utilite puisque l'on sait tous que pour chirac "il n'y a pas d'antisemitisme" et pour lepen "je n'ai rien contre les juifs".
Courage a tous
Amities et chavoua tov
Line (des territoires liberes)
Par Taieb Claude (Hai) le samedi 04 mai 2002 - 16h48: |
Synagogue incendiée.
Paris, rue Pétion.
Voilà les dern!ères nouvelles de mon envoyé spécial.
L'information est confirmée. Il y a bien eu un incendie.
Mais...
Le feu a pris dans la cuisine, le synagogue n'a pas été touchée, bien qu'elle soit noircie par la fumée.
Les pompiers (kol hacavod) se sont précipités pour sortir les sifré torah comme s'il fallait sauver des gens.
Les responsables de la syna sont incapables de dire s'il s'agit d'un attentat.
Une enquête est en cours.
La presse n'en a pas parlé, mais, selon les gens interrogés, ce n'est pas étonnant car d'après leurs informations il y a eu dans la dernière semaine 120 actes divers (en comptant synagogues, écoles, bus scolaires et personnes agressées) qui n'ont pas été signalés par la presse.
PS.
Mon site a changé d'adresse et j'y ai mis un peu d'ordre.
http://perso.wanadoo.fr/clauta
Par Jika (Jika) le samedi 04 mai 2002 - 13h39: |
Message envoyé à toutes les redactions des journaux ecrits,parlés et televisés
Pourquoi la presse ecrite et televisée ne dénonce pas avec plus d'instance le mensonge flagrant,propagandiste et victimiste des Palestiniens qui prétendent que les Israeliens ont perpetré un massacre de 400 civils à Djénine.Meme les organisation humanitaires les plus hostiles a Israel confirmemnt l'absence de touts massacre.De plus les palestiniens ont été pris"la main dans le sac" en étant filmé en train de simuler un faux enterrement avec un mort bien vivant sur une civière.Pourquoi préfère-ton insister sur l'annulation de la mission d'inspection de l'ONU ,histoire de semer un peu plus le doute dans les esprits.Pourquoi filme -on avec complaisance Arafat qui a peine sorti de son Q.G. s'empresse d'insulter les Israeliens en les traitant de Nazi et de criminels de guerre ce qui en dit long sur ses intentions de Paix
Quand on joue avec le feu,on se brule et on retrouve un antisemite notoire au deuxième tour des elections présidentielles en France
Par Bazooka (Bazooka) le samedi 04 mai 2002 - 10h57: |
Echange de mails avec TV5
Envoye a TV5 :
Tel Aviv, le 24/04/02
Bonjour,
Cela fait deja un bon moment que je suis l'information de TV5 sur le Proche-Orient et que j'ai envie de reagir.
Aujourd'hui, suite a la diffusion de votre bulletin de 14:00 et a la publication de l'article ci-dessous par l'agence de presse Metula News Agency, l'occasion m'en est toute donnee.
Allez-vous, a l'instar du Mediateur de l'Info sur France 2, prendre la peine de decortiquer votre information biaisee ? Allez-vous communiquer un dementi ou a tout le moins des eclaircissements ?
Pour votre information, je diffuse copie de ce courrier a differents organismes et journaux, auxquels je ne manquerai pas de communiquer votre reponse, si tant est qu'il y en ait une.
Dans cette attente, avec mes salutations, voir l'article ci-dessous auquel j'adhere pleinement :
Nouveau record de racisme pur ! (info # 022404/2)
Par Jean Tsadik © Metula News Agency (diffuse ici-meme sur les adras)
--------------------
Recu de TV5 jeudi 2/05 :
A l'attention de Bazooka :
Nous avons bien recu votre message et nous vous en remercions.
Nous avons en effet diffuse sur notre antenne le reportage de notre chaine partenaire belge, la R.T.B.F, dans lequel une erreur a ete commise.
Toutefois nous avons egalement diffuse le vendredi 26 avril 20h00 le journal televise belge dans lequel la chaine presentait ses excuses.
Sinceres salutations,
Relations Telespectateurs
Veronique Brunet
----------------------------
Envoye a TV5 ce jour :
A l'attention de Mme Veronique Brunet
Je vous remercie de votre reponse.
Considerant le modus operandi de vos journaux qui inclut des conferences de redactions plusieurs fois par jour, au cours desquelles votre Redaction selectionne les informations qui seront diffusees dans vos bulletins, permettez-moi de m'etonner que votre equipe n'ait pas eu assez de
discernement pour reperer a priori (et non pas a posteriori), les graves erreurs commises par l'equipe de la RTBF.
N'eut-il pas ete digne de votre equipe de professionnels eclaires de detecter ces erreurs a la base ?
Vous savez, comme moi, qu'une fois que les images accompagnees d'un commentaire biaise ont ete diffusees, le mal est deja fait, et l'opinion des
telepectateurs se sera forgee en consequence.
Pour resumer, j'espere que votre equipe en plus de transmettre le dementi et les excuses de la RTBF, se livrera a un examen de conscience sur la desinformation dont elle fait preuve.
Salutations distinguees,
Bazooka
Par Boulomiel (Boulomiel) le samedi 04 mai 2002 - 09h51: |
CHIRAC N'A JAMAIS ETE CONDAMNE GRACE A SON IMMUNITE PRESIDENTIELLE!!
En outre:
-il a vendu une centrrale nucleaire à l'Irak
-il s'est comporté en gougeat en israel
-il a remonté les bretelles à Jospin qui a osé parler le trrerisme en citant le Hezbollaz
-il refuse de reconnaitre une montée de l'antisemistisme en france malgré plus de 500 actes
-sa directrice de campagne est dirigeante de l'association FRANCE -SYRIE
-il est le seul président occidental à avoir assisté à l'enterrement du dictateur ASSAD
-il a reçu Bachar AL ASSAD
-il a refusé de recevoir Sharon qui a du annuler sa reunion au likoud de France
Par Anonyme (Anonyme) le samedi 04 mai 2002 - 04h40: |
Nous avons moins de deux jours pour diffuser ces informations. Ne nous en privons pas histoire d'éviter les lendemains qui déchantent...Alors, pour rappel, voici une liste non exhaustive des condamnations de certaines personnalités du FN
JEAN MARIE LEPEN a été :
- reconnu coupable par le tribunal administratif de fraude fiscale. (Redressement de 1,4 Millions de Francs).
- reconnu coupable d'apologie de crime de guerre
dont la déportation (27/03/1986) pour l'édition d'un disque sur lequel on peut entendre "un hymne du parti nazi" et "Vive Hitler".
- reconnu coupable d'antisémitisme insidieux (09/07/1986).
- reconnu coupable de banalisation d'actes jugés
constitutifs de crimes contre l'humanité (11/10/1989) pour avoir qualifié les chambres à gaz de "point de détail" de la 2ème guerre mondiale.
- reconnu coupable de captation d'héritage (1994).
- reconnu coupable d'agression d'un candidate socialiste (29/09/1998). 3 mois avec sursis, 20000F d'amende, 2 ans d'inéligibilité.
- reconnu coupable d'avoir tenu des propos sur
l'inégalité des races avec B.Megret (25/11/1998).
Condamné à verser 10 000F a L'UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) et à publier à ses frais le jugement dans 3 hebdomadaires (30000F par publication).
BRUNO MEGRET (leader FN) a été :
- reconnu coupable d'avoir tenu des propos sur l'inégalité des races avec J.M. Le Pen (25/11/1998).
Condamné à verser 10 000F a L'UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) et à publier à ses frais le jugement dans 3 hebdomadaires (30 000F par publication).
CATHERINE MEGRET (Maire de Vitrolles) a été :
- reconnue coupable de provocation publique à la
discrimination raciale pour des propos sur l'inégalité des races et sur des mesures municipales discriminatoires (3 mois de prison avec sursis et 50000 francs d'amende).
- reconnue coupable d'injures envers un ancien
employé de Vitrolles (16/02/1998). Renversé par une voiture le jour du second tour des municipales, cet homme a été traité de "délinquant" par C.Megret sur C+. 2 mois avec sursis, 20 000F d'amende.
GUILLAUME D'HERBAIS (beau-frère de J.M Le Chevalier) a été :
- reconnu coupable d'abus de biens sociaux condamné à 2 ans de prison.
ERIC DELCROIX (candidat FN) a été :
- reconnu coupable de "contestation de crimes
contre l'humanité" en 1996. Auteur de "la Police de la pensée contre le révisionnisme", un ouvrage
révisionniste et antisémite.
MARC LYOEN (responsable FN) a été :
- reconnu coupable d'emploi de clandestins.
XAVIER VOUTE (conseiller municipal à Paris) a été
- reconnu coupable d'avoir aspergé de gaz lacrymogène des militants de Ras l'Front (3000 F
d'amende).
ANTOINETTE MARTINET (conseillère municipale à
Maisons-Laffite) :
- reconnue coupable de provocation à la haine, la
violence et la discrimination (1 mois de prison avec sursis, 30 000 francs de dommages et intérêts, et 5 ans d'interdictions de droits civiques)
LAURENT MIRABEAU (Financier de Le Pen) a été :
- reconnu coupable 1994 d'escroquerie et d'exercice illégal de la profession de banquier.
CLAUDE JAFFRES (conseiller régional FN) a été :
- reconnu coupable d'abus d'autorité et usurpation de fonction (1 an d'emprisonnement avec sursis, 2 ans de privation de ses droits civiques, civils et familiaux). Il s'est fait passer pour un policier avec 3 membres du DSP.
MARC GEORGES (ex-député FN) a été :
- reconnu coupable de blessure par balle d'un jeune homme (18 mois de prison ferme)
JEAN HOLTZER (ex-candidat FN aux cantonales) a été :
- reconnu coupable de vol à main armé pour avoir
braqué une banque (8 ans fermes). Cet ancien avocat général avait un jour réclamé la peine de mort pour une histoire identique.
PASCAL-BERNARD DE LEERSNYDER (conseiller régional FN) :
- reconnu coupable de violence sur mineur pour
avoir appris l'allemand au fils de sa compagne à
coup de poing (jusqu'au sang) et pour lui avoir
plongé la tête dans les WC ("Il n'était pas digne de la salle de bains"). 13 mois de prison dont 10
fermes.
EMILIEN BONNAL (ex-candidat FN aux cantonales et municipales) a été:
- reconnu coupable de meurtre, alors qu'il collait
des affiches pour le FN, pour avoir tué Abdallah
Moktari, 23 ans; qui l'avait insulté. 8 ans de prison.
JEAN-CLAUDE POULET (ex-Candidat FN aux cantonales et régionales) :
- reconnu coupable d'avoir battu sa femme pour "la stimuler au travail. Il fallait que je la stimule
assez fréquemment".
FRANCIS WATEZ (avocat et conseiller municipal FN) :
- reconnu coupable d'incitation à la discrimination raciale pour avoir collé des affiches proclamant :
"Musulmans, Barbaresques, Algériens, terroristes ou non, tous dehors" et "Refuser l'intégration de ces sauvages est un devoir national". (2 ans d'inéligibilité et 50 000F d'amende).
JACKY CODVELLE (tête de liste FN aux municipales de 1989) :
- reconnu coupable d'avoir mis le feu à la voiture d'un député maire PS pour fêter le 14 Juillet...
PIERRE VAN DORPE (conseiller municipal FN) a été :
- reconnu coupable d'avoir tiré au fusil à pompe
sur un groupe de jeune beurs en blessant au dos l'un d'eux parce qu'il faisait trop de bruit. Le FN lui paye ses 15 000F de caution. 15 mois avec sursis.
SYLVAIN FERRUA (conseiller municipal FN) a été :
- reconnu coupable de proxénétisme (08/01/1996). 1 ans avec sursis et 50 000F d'amende.
ROGER FABREGUES (candidat municipal FN) a été :
- reconnu coupable de trafic de drogue (23/07/199). Il avait profité d'un voyage au Maroc pour importer du haschisch (2 ans de prison). Il a fait appel.
LOUIS DE NOËL (Secrétaire départemental du FN) a été:
- reconnu coupable de détournement de fond
(10/1997). Il avait utilisé de l'argent de la société dont il est le gérant pour s'acheter un appartement à Paris, un autre à Perpignan et une villa sur la mer. 1 an avec sursis et 50 000F d'amende.
Autre exemple révélateur de l'ignominie de Jean-Marie Le Pen...
Nous sommes en 1975. A sa mort, Julien Le Sabazec fait de Jean Marie LEPEN son légataire testamentaire. Sa famille n 'ayant pashérité, elle s'inquiète pour les frais de l'enterrement, la pierre tombale etc..etc.. Jean-Marie LEPEN leur certifie que les dernières volontées de Julien seront executées.
Voir la suite
sur http://www.chez.com/nats/program.html
Sources : http://www.chez.com/nats/program.html
http://membres.lycos.fr/antifn/
La plupart des ces informations sont tirées de
"national voyou", rubrique du journal Charlie Hebdo et également des "petites nouvelles du
front" du Canard Enchainé.
La suite sur le site http://membres.lycos.fr/antifn/
Par Mena (Mena) le samedi 04 mai 2002 - 04h34: |
Galilée réveille-toi, ils sont devenus fous ! (info # 010405/2)
Par Salomon Pardess © Metula News Agency
Lorsqu’il s’agira de faire le point sur tous les effets déboussolants de l’opération israélienne Rempart, on sera surpris du nombre domaines qu’elle aura labourés de fond en comble. La Ména a montré que les règles de savoir – vivre de nombreux médias, notamment français, avaient volé en éclats. Il me faut, à présent, vous parler des comportements traditionnels de certains hommes de culture appartenant aux sciences de la vie, de l’homme et de la société qui commencent à être ébranlés. Je veux parler des règles du respect de l’objet d’étude, de l’écoute de l’autre, de l’investigation et de la restitution fidèle des faits. J’en veux pour preuve qu’à l’instar de collègues européens (Le Guardian du 6 avril 2002), un certain nombre d’universitaires et chercheurs français ont récemment appelé, dans Libération du 15 avril 2002, à « un moratoire sur toute forme de collaboration institutionnelle et de soutien matériel en direction des organismes israéliens ».
Mutatis mutandis, ce n’est un secret pour personne que, pendant la guerre froide, les chercheurs et universitaires occidentaux ont tenu à conserver, voire à développer – et ils avaient raison - leurs relations avec leurs homologues vivant en Union Soviétique ou dans les pays satellites de l’URSS. Ils espéraient ainsi apporter leur soutien moral à tous ceux qui, au nom de la vérité scientifique, en quoi ils croyaient, luttaient contre l’emprise de la dictature politique sur la science, sans pour autant tomber dans la naïveté de croire qu’il n’y avait pas de taupes parmi eux. Cette attitude a, d’ailleurs, débouché sur des procès – injustes- qui leur ont été faits, dans certains pays, comme aux Etats-Unis, pour intelligence avec l’ennemi. Et bien, c’en est fini (du moins est-ce le souhait des signataires de cet appel) d’une telle démarche fondée sur la confiance dans la raison. Quand il s’agit d’Israël, tout change. Fi donc de la raison. Israël, pays démocratique, est plus mal traité que l’URSS, pays despotique ! Au lieu de la raison, place à l’opinion, et pas n’importe laquelle : celle qui est fondée sur la discrimination et sur la désinformation (l’opinion par ouï-dire). On a envie de s’écrier : réveille-toi, Galilée, ils sont devenus fous ! Car, si les scientifiques ne réagissent pas, la science deviendra une religion, se sclérosera, avec un clergé et des apprentis – inquisiteurs.
Ces chercheurs et universitaires, et pas des moindres, puisque certains d’entre eux ont ou ont eu des fonctions importantes dans les ONG, dans les Universités ou dans les organismes publics français, excluent d’emblée les organismes israéliens de tous les autres organismes qui existent dans le monde, en les traitant séparément. D’emblée, ils les jugent coupables et d’emblée les condamnent. Leur jugement à l’emporte-pièce ferait penser à un mauvais western, si ces chercheurs ne faisaient pas preuve de discrimination.
Mais, admettons que tous ces chercheurs aient raison : les organismes israéliens participeraient d’une politique fondée sur la répression contre le peuple palestinien. Croient-ils sérieusement un instant qu’ils vont pouvoir ainsi les convaincre de se désolidariser de leur gouvernement ? Ne prennent-ils pas d’emblée cette position, parce qu’ils pensent que cette cause est désespérée, que des Israéliens quels qu’ils soient, et sous quelque régime que ce soit, il n’y a rien à espérer, parce qu’ils sont forcément tous responsables collectivement de la souffrance infligée aux Palestiniens ? Dans un très bel article publié par Le Monde, Ilan Greisalmer demandait qu’on cesse de « sharoniser » les Israéliens. On comprend, aujourd’hui pourquoi. La « sharonisation » est, en effet, un mécanisme idéologique extrêmement répandu auquel ni la philosophie ni la physique et ni la neurobiologie, pour citer quelques disciplines représentées par des signataires, ne sauraient faire obstacle : l’anathème jeté sur un peuple.
Mais l’idéologie n’explique pas tout. En effet, psychologiquement, « sharoniser » tous les Israéliens permet d’apurer ses erreurs, voire ses fautes passées. Peu importe le fond de la question (les accords entre l’Union européenne et Israël sur les attributions de contrats et de fonds), l’essentiel pour les signataires est d’utiliser Sharon comme une figure qui permet de faire table rase de tous les manquements à l’exigence morale que dans le passé, la plupart du temps comme « marxistes », la plupart de ces signataires ont pu avoir dans le domaine politique.
Pour expliquer ce qui se passe chez ces universitaires et chercheurs qui appellent ni plus ni moins qu’à un boycott de la science et de la culture d’Israël, il faut replacer cette démarche dans son background culturel et politique. La plupart des signataires ont des affinités avec le changement révolutionnaire de la société. Etant donné que ce projet est aujourd’hui en miettes, il s’agit d’en assurer une résurrection fantasmatique, quelque part, en s’appuyant sur la cause d’un peuple. Au Moyen-Orient, ces idéologues distribuent le bon rôle à Arafat et le mauvais à Sharon. Ailleurs, les acteurs peuvent être différents, mais le scénario est toujours le même. Il s’agit d’une génération orpheline de son « Vietnam ».
Encore une fois, peu importe le contenu. Le plus naïf des téléspectateurs sait que la seconde Intifada ne date pas de Sharon, mais de la rupture unilatérale des négociations qu’Arafat avait imposée à Barak. Il sait également que les attentats – suicides sont en partie financés par l’Autorité Palestinienne et largement récompensés financièrement par l’Irak et l’Arabie saoudite. Ils savent donc qu’il n’y a pas plus de« révolution » arafatienne que de beurre en boîte. Mais, ils n’en ont cure. Il y a trente-quatre ans, les soixante-huitards croyaient dur comme fer à la « révolution palestinienne ». Aujourd’hui, ils ne savent même pas distinguer entre la non – violence prônée par exemple par un Nusseibeh et la terreur organisée par un Arafat. Tout porte à croire qu’au fond d’eux-mêmes, ils ne croient plus en Arafat. Mais leur dépit les conduit à ignorer que le premier existe et à ne pas soutenir son action. En fait, ils ne comprennent rien à ce qui se passe au sein même des forces palestiniennes. Mais, en bons populistes, parce qu’ils voient que les Palestiniens souffrent, ils accusent massivement et d’emblée Israël.
Or, même leur populisme est discriminatoire. Lorsque des Israéliens meurent sous les coups de trois attentats – suicides par jour, il ne leur vient pas à l’idée de dénoncer les ingénieurs et autres scientifiques palestiniens qui aident le Fatah ou le Hamas ou le Djihad islamiste à détruire des civils israéliens. Il est vrai que les philosophes et spécialistes en sciences sociales qui sont dans leur rang (mais cette tâche n’incombe pas qu’à eux) calent devant la signification de ces attentats. Ils préfèrent se dire qu’ils cesseront, le jour où les causes en réaction desquelles ils auraient été promus comme armes de guerre auront disparu. Là encore, ils ignorent la vraie histoire des attentats – suicides. Mais, mus par leur propre mélancolie ou par leur manque de courage moral, ils préfèrent refuser de penser l’ignominie qui ainsi s’installe dans la tête des enfants et des adolescents palestiniens, dès la lecture des manuels scolaires palestiniens financés, comme on le sait aujourd’hui, avec l’argent de l’Union européenne. Dis maman, qu’est-ce que je ferai, quand je serai grand ? Tu tueras en te suicidant mon enfant ! Et en plus avec la bénédiction de Monsieur et Madame Arafat !
J’espère très sincèrement que ce mouvement ne fera pas tache d’huile. Les chercheurs israéliens, qui contribuent, comme leurs collègues européens, à faire des découvertes fondamentales et à développer des applications utiles dans tous les domaines qui touchent à l’homme et à l’environnement (eau, traitement du cancer, désalinisation, éradication des maladies qui sévissent dans la région) ne méritent pas cela. Fort heureusement, des milliers de scientifiques protestent déjà contre l’Appel discriminatoire que je viens d’analyser.
Enfin, qu’on m’autorise un brin de philosophie pour conclure. Quand tous les chercheurs de la planète développeront-ils une réflexion profonde sur l’utilisation que les politiques font de leurs travaux au service de la guerre et, mettant tous les habitants de la planète sur un même pied d’égalité, exigeront-ils qu’elle cesse ?
Par Admin (Admin) le dimanche 05 mai 2002 - 06h22: |