Commentaires du 1-3 Juin 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires de Juin 2002: Commentaires du 1-3 Juin 2002
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mardi 04 juin 2002 - 08h17:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 02 juin 2002 - 19h16:

Lettre aux amis juifs, par un Pasteur allemand

Chers amis dans le monde entier,

Il ne m'est pas possible ces jours-ci de vous écrire une lettre personnelle, bien que j'aie en vue chacun de vous, auquel je destine cette lettre, et ce à titre tout à fait personnel .

Jamais au cours des vingt dernières années, depuis que je m'occupe d'histoire juive et de judaïsme, je n'aurais pu imaginer, serait-ce au cours de mes plus mauvais cauchemars, que je devrais vous écrire cette lettre. Notre monde européen et allemand, à quelques exceptions près, a perdu le sens qui nous avait bien animé pendant quelques années. Jamais jusqu'à présent je n'ai pu m'imaginer, dans mes rêves les plus pessimistes un tel climat anti-israélien, autant d'incompréhension, autant de pitié pour les terroristes ("combattants de la liberté"), autant de solidarité avec un système non-démocratique, corrompu et meurtrier comme celui d'Arafat, dans des pays démocratiques. Tandis qu'Israël se bat pour sa survie, (et fait sûrement quelques erreurs politiques - comment, dans une situation tellement menaçante, la rationalité pourrait-elle prédominer??), tout est dirigé par les journalistes, dans les médias, contre Israël. Voici ce qui m'interpelle tout particulièrement, à propos d'un conflit qui perdure:

Des meurtriers, qui ont assassiné des êtres humains et qui de plus ne veulent pas y renoncer à l'avenir, s'enfuient à Bethlehem au début des combats, se retranchent dans l'église de la Nativité, tirent depuis les petites fenêtres sur les soldats israéliens - et des leaders ecclésiastiques (entre autre un évêque allemand) et les gens des médias chez nous s'associent à eux et accusent les Israéliens d'avoir transformé des lieux saints en terrain de bataille. Face à cette situation, le leader ecclésiastique allemand s'est même permis d'affirmer: "Maintenant les victimes sont devenues les coupables!"

Je me suis battu avec la question de savoir ce qui pouvait être le motif d'une perception aussi distordue et presque diabolique. La conclusion, que j'ai déjà tirée dans mon livre Schoa-Schweigen ist unmöglich (Choa - Le silence est impossible), se trouve maintenant confirmée de façon terrifiante:

Adultes et adolescents, lors de la perception de la politique israélienne vis-à-vis des Palestiniens, ne tirent souvent que la conclusion qui nous déculpabilise, nous autres Allemands: Maintenant les "victimes" sont devenues des "coupables"!. Les mesures prises par les autorités israéliennes face aux Palestiniens sont qualifiées de telle sorte, que les "Juifs" ne sont plus des "victimes" qu'il convient de "plaindre" à cause des crimes commis par des Allemands sur des Juifs, mais elles se comprennent parfaitement comme le résultat d'une politique de puissance, entraînant discrimination et injustice envers des innocents. Ainsi, on peut enfin se débarrasser de sa mauvaise conscience envers les "victimes juives" et oublier le 'poids de la dette'.

Dans la même logique, on ajoute une autre façon de se déculpabiliser en s'identifiant au sort des Palestiniens apparemment innocents. La déculpabilisation est double: les Palestiniens apparaissent alors comme les "Juifs poursuivis d'aujourd'hui", c'est pourquoi on doit s'allier avec eux contre les Juifs, et pour le moins contre Israël.

Quelle est notre action?

Nous avons fait ensemble avec 5 jeunes adultes, en février, une visite de solidarité à notre ville jumelle de Ramat Gan. Un des participants, Johannes, a commenté la visite au nom de tous (en anglais dans le texte):

"Il est pratiquement impossible de résumer les résultats de notre visite d'une semaine en Israël et spécialement à Ramat Gan. Considérant les objectifs pour lesquels nous sommes venus, je peux dire d'emblée que ce fut un grand succès…. Nous avons précisément montré notre solidarité avec le peuple juif en Israël, tandis qu'un accueil chaleureux et à cœur ouvert nous montrait que les gens appréciaient réellement notre visite, quel que soit l'endroit où nous allions. On nous a fourni la possibilité exceptionnelle de rendre visite à plus de 25 classes dans deux lycées de Ramat Gan pour informer les élèves de nos objectifs, notamment en ce qui concerne le programme d'échanges mais aussi pour le promouvoir auprès des grandes classes… Ce qui signifie que plus de 600 élèves ont été informés du jumelage avec Weinheim en Allemagne et, en examinant les listes d'élèves intéressés par le programme d'échange, je suis fier de dire que nous n'avons jamais imaginé être submergés par un tel résultat.
Un autre aspect positif se dégage des deux jours passés dans les écoles: d'une part nous avons renouvelé d'anciennes amitiés en manifestant notre volonté de continuer le programme d'échanges, d'autre part nous avons trouvé de nouveaux contacts avec lesquels travailler. De plus, nous avons eu l'occasion d'étudier la grande diversité de la population juive en Israël, de discuter les divers aspects du conflit israélo-palestinien et d'entendre des témoignages personnels sur l'Holocauste et la Deuxième Guerre mondiale. Sur ce point précis, ce sont les résultats individuels de chacun de nous qui comptent. Nous avons fait partie d'une délégation et avons prouvé que des amis vont à la rencontre de leurs amis, même si les temps sont durs. Chaque membre de la délégation a appris quelque chose pour lui-même et je suis convaincu que cette courte visite a eu une plus ou moins grande influence sur chacun."

- J'écris des lettres à des journaux, aux dirigeants des églises, aux stations de radio et de télévision pour mettre au point, pour protester… Parfois je reçois des réponses, en partie pour m'éconduire, mais en partie aussi pour réagir en montrant qu'on est prêt à discuter. Ceci est naturellement un chemin bien pénible. Mais il est important aussi de faire profession de foi….

- Je diffuse en permanence des informations à un cercle de personnes, qui demeurent réceptives à une autre façon de voir (la plupart par e-mail…)

Je préfèrerais crier sans cesse à haute voix, de nouveau, pour que les oreilles sourdes entendent, à quels risques les Juifs et les Israéliens sont exposés, ce qui est en jeu vraiment en ces mois-ci, mais qui déjà veut m'entendre…?

Et c'est dans cette atmosphère que je vous écris: vous devez savoir que notre amitié perdure, que nous sommes solidaires avec vous et avec le peuple juif en Israël et dans le monde entier, que nous luttons à vos côtés. Nous voulons ainsi vous donner du courage, nous voulons vous dire maintenant, précisément: Ne perdez pas courage - l'histoire juive comporte aussi beaucoup de points bas, mais, sûrement, avec l'aide de Dieu, le peuple juif doit vivre et vivra!

En ce sens je vous salue cordialement, et aussi au nom de mon épouse.

A. Lohrbächer



Albrecht Lohrbächer 69469 Weinheim, 07.05.02
Breslauerstr. 7
06201/182347

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le dimanche 02 juin 2002 - 18h59:

Maman Je t'aime

Tu m'as abandonnée à Mustapha Bacha à Alger j'avais un mois, tu es peut-être juive tunisienne, je te cherche maman, j'ai aujourd'hui 48 ans et je me sens tellement juive. Si tu entends mon appel, réponds moi s'il te plait, je te donne tout mon amour et mon pardon si tu veux les accepter. Tu as une petite fille qui s'appelle SARAH.
Je t'embrasse

Ta fille Martine-Lyne

martinelyne@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le dimanche 02 juin 2002 - 09h35:

Faut-il brûler Fallaci ? (info # 010106/2)

Par Salomon Pardess © Metula News Agency

Lettre à un ami italien,


Je n’ai pas l’honneur de connaître la journaliste italienne Oriana Fallaci, si ce n’est à travers ses écrits, et notamment son manifeste Je trouve honteux, paru le 18 avril 2002 dans Panorama, un média italien, ainsi que La Rage et l’Orgueil, livre publié peu avant en Italie, puis au mois de mai en France. Mais, un ami italien qui la connaît et à qui je faisais part de mon enthousiasme pour le manifeste et de ma réserve pour le livre a cru bon de me faire le reproche que, n’en déplaise à mon indépendance d’esprit, cette réserve était bien la preuve que je serais tout de même assujetti à ce qu’il est convenu d’appeler le « politically correct ». Et de me dire que la cause de cet assujettissement était mon esprit cartésien.

Face à la montée de l’islamisme, à sa pénétration dans le monde arabo-musulman et à la léthargie du monde européen non-musulman qu’il rencontre, répondre à son excès par la retenue serait le faire triompher. Dans la situation présente, il conviendrait donc de ne plus « se retenir ». De fait, je me trouvai confronté à un argument de poids qui m’interpellait d’autant plus que, dans une dépêche (info#011005/2), j’avais dénoncé la censure intérieure qui inhibe la plupart des journalistes. Aussi, profiterai-je de l’hospitalité de La Ména pour clarifier mon propos. Cette dépêche paraîtra d’autant plus utile au lecteur – du moins je l’espère- qu’elle prend également position vis-à-vis des anathèmes que Le Monde (daté du 30 mai) a cru devoir lancer contre Oriana Fallaci.

Commençons par là. Dans l’article signé par Danielle Rouard, Je trouve honteux n’est qu’un violent pamphlet destiné à relancer le scandale provoqué en Italie par la parution de La Rage et l’Orgueil. Et la journaliste d’opposer les commentaires indignés de L’Osservatore romano, du représentant de l’OLP à Rome, du leader des Verts et du Chef des Refondateurs communistes à ceux du Président de l’Union des communautés hébraïques d’Italie. Mais, sur le fond de l’article : rien. Pourtant, il s’agit de la page Culture du Monde.

Dans le reste de cette page, Gilles Kepel, expert en islamisme, amalgame longuement La Rage et L’Orgueil et L’Incroyable Imposture (de Thierry Meyssan), au prétexte que ces deux livres parlent du « 11 septembre », en les tenant l’un et l’autre comme autant de preuves qu’il y a tout lieu d’être préoccupé « pour le type de débats que nos sociétés peuvent mener » sur « le 11 septembre et ses conséquences, comme sur l’immigration, l’insécurité, et leur représentation ».

On se rend compte de la paresse d’esprit de Keppel, lorsqu’on sait que la démarche de Meyssan (identique à celle d’un Faurisson, par exemple) est négationniste, alors que celle de Fallaci est hyperréaliste.

Le négationnisme fonctionne ainsi :

1) je vois que cela existe ou a existé,

2) je dénie que je l’ai vu,

3) je fabrique de toutes pièces de soi-disant preuves selon lesquelles ce que je dénie avoir vu a été inventé et ce que j’affirme n’a pas été inventé, alors que la démarche de l’hyperréalisme est la suivante :

1) je l’ai vu de mes yeux vu,

2) je ne peux pas nier ni minimiser ce que j’ai vu pour quelque motif que ce soit,

3) je vous provoque, parce que je n’ai aucune confiance dans votre volonté de me croire

4) c’est la seule manière d’obtenir que vous deveniez conscient de ce qui se passe et que vous en tiriez toutes les conséquences.

Pour le reste, Alain Salles et Xavier Ternisien jouent les reporters de proximité en rangeant sous la même bannière de « l’indignation des représentants des communautés religieuses » : le recteur de la Mosquée de Paris, le responsable du Secrétariat pour les relations avec l’Islam de l’église catholique, le président de la Fédération protestante de France, le président de la LICRA et le MRAP. Tout en notant que ces deux dernières organisations sont loin d’être religieuses, je remarque que les journalistes laissent pour la bonne bouche un amalgame entre le CRIF, qui fait une déclaration de principe, la position de Bernard-Henri Lévy, Monsieur, « je-le-dis-et-le-crie-depuis-des-années » qui condamne le livre de Fallaci en le traitant « le talent en moins », de « Bagatelles pour un massacre anti-arabe » et celle de Alain Finkielkraut, pour qui « le livre ne peut pas se réduire » aux formulations inacceptables qu’il contient (position pour le moins antithétique de celle de Lévy).

Pour être complet, je signale que Le Monde accorde quelques lignes à l’éditeur français, pour qui La Rage et l’Orgueil est « le livre d’une femme sur l’Islam…qui n’a rien contre les Arabes, mais s’insurge contre la religion ».

Mon propos n’étant pas exclusivement de critiquer la page du Monde, bien que je note la confusion et l’esprit d’orientation qui président à sa conception, j’en viens à la réponse que je dois faire à mon ami italien.

Je trouve honteux est un catalogue de faits qui se sont réellement passés çà et là et qui suscitent à juste titre l’indignation de l’auteur : incitations à la haine raciale contre les Juifs, identification des Juifs aux nazis, refus de leur reconnaître le droit de se défendre, tolérance envers ceux qui se disent solidaires de ceux qui commettent des attentats-suicides et altruicides, éloge de ces pseudo-martyrs, propagande antisémite dans les universités, demande de retrait du prix Nobel à Shimon Pérès et silence sur Arafat, respect des morts palestiniens et indifférence aux morts israéliens de la part des médias italiens, désinformation sur l’affaire de la Basilique de la Nativité, mépris pour la vie de la société civile israélienne, parti pris des chrétiens pour les Palestiniens, cruauté des vengeances palestiniennes, oubli de la contribution des Juifs à la lutte anti-fasciste en Italie, angoisse des Juifs en Italie, en France, et dans d’autres pays d’Europe, peur de la gauche devant des manifestants habillés comme des kamikazes, usurpation du mot « paix » par ceux qui prônaient naguère la guerre révolutionnaire, manipulation des Palestiniens, idéalisation de Yasser Arafat, et occultation de ses sources de financement, de sa mégalomanie, de son manque de culture, de sa couardise de chef perdant, de son double jeu, de son terrorisme passé, de son rôle dans la formation des nouveaux kamikazes et dans l’incitation au suicide, des discordances entre sa vie privée et sa vie publique, de la naissance d’un nouveau fascisme, d’un nouveau nazisme, plus répugnants et pernicieux, puisque promus par de « belles âmes ».

Je trouve honteux rejoint Que s’est-il passé en France… ?, superbe texte écrit par le professeur de littérature française et contemporaine Eric Marty en février 2002, dans lequel l’auteur, partant de ce sentiment que nous avons tous éprouvé – « être si seul à être inquiet pour les Juifs », dénonce la « désinformation un peu vicieuse qui joue avec les mots », le « désir d’induire chez le lecteur une assimilation entre les nazis et les israéliens », la volonté de rendre le Juif fou, la culpabilisation obligée des Juifs, et l’effort pour rendre les Palestiniens innocents, l’insensible glissement de gens très différents vers l’antisémitisme, la transformation de ceux qui se font du souci pour les Juifs en Juifs, c’est-à-dire en « soucieux », la construction d’un nouvel antisémitisme sur la base des convergences entre l’islamisme, le tiers-mondisme et l’extrême droite, réunis, malgré leurs divergences, par une haine supérieure, l’abus de langage de François Maspéro qui fait du sionisme politique un apartheid et qui fait silence sur le sort des chrétiens de Palestine, sur les brimades qu’ils subissent de la part de certains de leurs frères musulmans, les dérapages de la Conférence de Durban, le détournement du regard de la politique de destruction réelle de lieux juifs, l’interdiction faite à un chanteur, parce qu’il est juif, le silence des médias et des institutions sur les attentats antisémites, la bombe à retardement qu’on installe ainsi en France pour opposer les juifs et les musulmans, le fait que les attentats antisémites sont seulement en rapport avec les médias et non avec ce qui se passe au Proche-Orient. Et Marty de conclure sur l’objet de cette haine supérieure : « l’expérience originaire d’Israël qui inscrit dans l’universel la trace d’une singularité, qui noue ensemble universalité et singularité ».

Reste alors à comprendre ce que La Rage et l’Orgueil apporte de plus à Je trouve honteux. Les pages qui concernent la blessure d’une femme amoureuse de Manhattan et qui voit son rêve brisé sont très belles. Mais, le livre de Fallaci tourne, selon ses propres mots, au « sermon », c’est-à-dire à un texte éloquent dont l’auteur prétend dire des vérités à bride abattue, qui fait des remontrances à tous ceux qui ne prennent pas la menace de l’islamisme au sérieux et qui donne des conseils musclés à tous ceux qui prétendent lutter contre le terrorisme et qui prennent des gants. Si elle prétend à ce rôle c’est en tant que femme humiliée par la fréquente humiliation faite aux femmes par les islamistes au nom du Coran, mais aussi au nom d’une histoire de l’antifascisme italien dans laquelle son père et elle ont joué un rôle authentique. Elle affirme ainsi une continuité culturelle dans sa lutte contre le nouveau fascisme islamiste.

Mais, pour enfoncer le clou, elle croit bon d’avoir recours à des expressions qui visent le déchaînement des pulsions du lecteur et non leur réconciliation. C’est ainsi qu’elle se laisse aller à dénoncer « les fils d’Allah qui se multiplient comme des rats ».

J’avoue alors, ami italien, ne pas être en mesure de comprendre ce que cette inadmissible expression apporte de plus à son combat. Veut-elle dénoncer le fait que l’Islam voudrait conquérir le monde par la démographie, qu’elle ne s’y prendrait pas autrement pour rendre son lecteur inaccessible à cette prise de conscience. Encore faudrait-il expliquer en quoi la démographie serait devenue le fait géopolitique et géostratégique par excellence de l’Islam. Mais, quoi qu’il en soit, la lecture de cette phrase est une tâche impossible. Le rat est une métaphore qui ne vaut pas tant pour ce qu’elle dit de la reproduction que pour ce qu’elle veut dire des fidèles d’Allah. La formulation phobique de l’accusation qu’elle porte sur le désir des fidèles d’Allah de se reproduire en grand nombre n’est pas acceptable. Cette analyse n’est pas cartésienne, mais freudienne, et elle m’indique que Fallaci ne contrôle plus la libération de sa parole, au moment où elle assure la levée de sa censure intérieure.

En t’écrivant cette lettre, ami italien, je ne comptais pas entrer dans le débat de savoir s’il fallait publier ce livre et s’il faut le lire. Comme tu le sais, je suis personnellement favorable à la protection des libertés de penser, de chercher et de s’exprimer comme chacun l’entend, parce que chacun est libre de se confronter à sa manière aux thèmes actuels qui ébranlent la sérénité du monde. Mais, je voulais seulement te dire que nous devons garder le cap de la sécurité politique de chacun, et que les moyens que nous utilisons ne doivent, à aucun moment, anéantir les fins que nous poursuivons.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 02 juin 2002 - 08h32:

HOUTTE ALYK YA BABBA TUBIANA.
Ton poème est magnifique.
ALBERT

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Emile_Tubiana (Emile_Tubiana) le dimanche 02 juin 2002 - 01h18:

LA VIE DE MON PÈRE

La vie de mon père est d'une autre substance
Elle n'appartient ni à la terre, ni à la science
Ni à l'apparence, à la malice ou à l'intelligence
Mais à l'amour, à la foi et à la conscience.

Sa vie est unique et au coeur de l'enfance
On peut la percevoir avec foi et innocence
Car les trésors et les meilleures distractions
Ne peuvent la pénétrer ou attirer son attention

Il n'y a qu'un language, pour tous les âges
Qu'ils soient riches, pauvres, intelligents:
Avoir foi, volonté, courage et intention
Afin d'être reçu dans le ciel et vus par les mages

Connaissons nos origines et nos descendances
Ce ne sont ni nos ancêtres, ni leur ressemblances
Ni les singes, ni leur grimaces, ni les faux anges.
Mais nous venons de l'Être et de Son Essence.

Il faut se laisser tremper dans l'amour
Sincères, faux, riches, pauvres ou célèbres
Dans le brouillard, la nuit ou les ténèbres
Pour saisir ceux qui nous entourent.

Les jours qui passent, remplis de charme
Conduiront les hommes et leur progeniture
Dans le monde de l'esprit et de l'âme
Qui est la destination de leur vie future

Ecrire pour vider son coeur ne suffit pas
Sans crainte, ni peur, avancer d'un bon pas
Mieux: transmettre nos messages de vive voix
Comme le faisaient nos ancêtres autrefois.

Rempli de gaîté, de joie, du lait et du miel.
Je grimperai les cîmes et les hauteurs du ciel
Muni de la force, de la volonté et de ma foi
Je me libérerai de tous obstacles et parois

Les rayons qui nous parviennent de l'amour
Viennent de loin pour nous rappeler le passé
Nous réveiller pendant qu'il fait encore jour,
Nous unir dans la lumière vivante de l'éternité

L'univers se tient en balance
Sa diversité et son abondance
Sa volonté, sa force et sa foi
Maîtrisent à la fois toutes ses lois.

Emile Tubiana

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le samedi 01 juin 2002 - 23h56:

Victoria,
Erratum: le moratoire de Levy-Leblond était bien paru dans Libération mais le 14 avril 2002 ce qui explique la confusion

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le samedi 01 juin 2002 - 23h44:

En fait, Victoria, il s'agit de 2 affaires différentes.
L'affaire Ilan Pappé est celle d'une falsification d'un universitaire de Haïfa bien expliquée dans l'article de la ména ci-après.
Celle de Levy-Leblond est bien française à l'origine.


Lorsque la déviance politique remplace la méthode scientifique ! (info # 012905/2)
Par Salomon Pardess © Metula News Agency

Ce qu’il faut bien appeler d’ores et déjà « l’affaire Pappé » nous permet de réfléchir en profondeur sur les nouvelles perceptions internes et externes d’Israël dans le monde.

Commençons par rappeler les faits. Ilan Pappé, professeur d’histoire du Proche-Orient à l’Université de Haïfa et directeur de l’Institut pour la paix, soutient la thèse de Théodore Katz qui a reconnu (avant de le démentir) devant les instances de cette même université avoir inventé un massacre de 230 hommes, femmes et enfants, massacre ignoré des Palestiniens mêmes, dans le village de Tantoura en 1948, aux seules fins de réaliser son mémoire : L’évacuation en 1948 des villages arabes de Basse-Galilée. Katz aurait tout simplement constitué de « vrais faux » témoignages, ce qui lui a valu d’être renvoyé de l’Université.

Ilan Pappé est l'un des « nouveaux historiens » israéliens qui, avec Benny Morris, Tom Séguev et d’autres, revisitent l'histoire de la création d'Israël, à la lumière d’archives ouvertes depuis peu. Dans son principal ouvrage, la Guerre de 1948 en Palestine, aux origines du conflit israélo-arabe, il se fait fort de révéler la réalité de l'expulsion de plus de sept cent mille Arabes palestiniens, entre novembre 1947 et juillet 1949. Sur la base des travaux de Katz, il veut organiser un séminaire sur la Nakba (la Catastrophe) qu'a représenté pour les Palestiniens la création d'Israël. Devant le refus de l’Université, Pappé lance une kabbale contre Israël, accusé de « maccarthysme » et de « chasse aux sorcières » en signant une pétition appelant au boycott international des universités israéliennes. C’est alors que les professeurs de l’Université entament une procédure statutaire, afin d'exclure Pappé de sa chaire à Haïfa (et non « pour n’avoir cessé d’affirmer qu’Israël doit demander pardon pour ce qui s’est passé en 1948 et pour l’expulsion des Palestiniens », comme le soutient Sylvain Cypel, dans un de ses fameux articles de désinformation, paru dans le Monde du 30 mai, sur lequel je reviendrai un autre jour).

Il y a deux dimensions à cette situation, qui, si elles étaient totalement distinctes, comme elles devraient l’être en théorie, rendraient impossible sa constitution en « affaire ». La première est scientifique, la seconde politique.

Sur le plan scientifique, il est du devoir de l’historien de remettre question les idées reçues à la lumière d’archives jusqu’alors inaccessibles. Cela suppose rigueur et honnêteté, ce que l’historien garantira notamment en croisant les archives. C’est donc aux historiens, et à eux seuls, de débattre des découvertes de ces « nouveaux » historiens, de dire si elles sont importantes et si elles peuvent être validées comme ayant été établies en prenant en compte d’autres archives qui contredisent leurs conclusions. Pour le dire autrement, tout ce que l’on peut affirmer aujourd’hui, c’est que de nouveaux éléments doivent être pris en considération pour analyser et comprendre les rapports existant entre la création de l’Etat d’Israël et la constitution de ce que l’on appelle depuis les « réfugiés palestiniens ».

S’agissant du mémoire de Katz, il est évident que la question du croisement de témoignages est au centre de la controverse. C’est donc sur ce terrain-là que les universitaires doivent concentrer leurs efforts. Le « massacre » de Tantoura a-t-il existé ? Les historiens doivent répondre scientifiquement à cette question.

Mais, une autre question se pose : si ce massacre a eu lieu, pourquoi, après avoir « démontré » son existence, Katz a-t-il démenti l’honnêteté de l’établissement de sa « preuve » ? Et, inversement, s’il n’a jamais eu lieu, pourquoi Katz l’a-t-il construit de toutes pièces ?

C’est ici qu’intervient le point de vue politique. L’Université et l’Etat ont le devoir de garantir l’accès des historiens aux archives. Or, en dénonçant l’Université d’Haïfa, par ailleurs connue pour sa grande ouverture d’esprit, et en appelant au boycott, Ilan Pappé jette plus qu’un doute sur la possibilité qu’ont les historiens, en Israël, de faire leur travail correctement, c’est-à-dire dans des conditions scientifiques. Il brandit le spectre d’une « raison d’Etat » au nom de laquelle l’Université et l’Etat lui-même refuseraient que soient révélés des « faits » qui non seulement contrediraient la légitimité du sionisme politique, mais attesteraient de son illégitimité. Dit en termes crus, l’arrière-plan de cette kabbale serait le suivant : la réalisation du sionisme politique repose historiquement sur le massacre des Palestiniens.

En appelant au boycott, Ilan Pappé quitte de fait le domaine de la recherche scientifique pour se précipiter sur celui de l’opinion publique et sur celui des relations inter étatiques. Non seulement il cherche à faire attester la vérité de ses travaux et de ceux de Katz par l’opinion et non par la recherche scientifique, mais il en appelle à la résolution d’un conflit intra scientifique par des mesures de rétorsion politique.

Tout autre aurait été son attitude si, ayant croisé les témoignages et les sources, puis établi les « faits, il avait demandé l’ouverture d’une enquête judiciaire officielle en Israël sur ce que Katz affirme avoir été un « massacre » et, si, se l’étant vu refusée sans raison, il en eût appelé à l’opinion publique nationale, sans remettre, pour autant en cause, la pratique de la recherche scientifique en Israël.

Or, c’est là, dans la faille de ce chercheur, que s’engouffrent tous ceux qui, en Israël, comme dans le reste du monde, n’attendent qu’une chose : trouver des arguments rationnels pour venir à l’appui de leur réprobation irrationnelle d’Israël. En effet, Ilan Pappé ne cache pas qu’il est proche du Hadash, le Front pour la paix et l'égalité, d'obédience communiste et qu’il n’est plus sioniste (ce qui n’est pas le cas de tous les « nouveaux » historiens). Du coup, avec Ilan Pappé, le post-sionisme trouve tout à coup sa légitimité comme fin du sionisme.

L’enjeu est donc important. Si l’appel d’Ilan Pappé au boycott des universités israéliennes par les universitaires des nations était suivi d’effets, cela prouverait qu’Israël n’apparaîtrait plus seulement comme un Etat comme un autre, c’est-à-dire fondé sur la conquête. Car, n’en déplaise aux spécialistes du droit international qui contestent la légitimité d’Israël, aucun Etat ne s’est jamais constitué que par le droit, c’est-à-dire sans la guerre, depuis que le monde est monde. Et vouloir créer artificiellement une distinction entre les Etats créés après la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948) et ceux créés avant, en sous-entendant qu’on exige des premiers ce qu’on ne peut exiger des autres, c’est mal cacher une discrimination que l’on introduit en contrebande. Le succès de l’appel de Pappé montrerait qu’un « nouveau roman d’Israël » soutiendrait que cet Etat est pire que tous les autres. L’arrière-pensée serait la suivante : étant donné ce que les Juifs ont vécu lors de la Shoah, les nations auraient cru légitime de leur accorder le droit de fonder leur Etat, assurées qu’ils en construiraient un meilleur que les autres ; or, elles seraient « cruellement déçues ». Ce qui veut dire : prêtes à faire payer à l’Etat d’Israël, mais aussi aux Juifs qui le soutiennent, où que ce soit dans le monde, le prix fort de cette « forfaiture ».

La réponse doit donc être adaptée à l’enjeu. On comprend que des universitaires veuillent exclure de leur rang un des leurs qui les dénigre aux yeux du monde entier et appelle à la cessation même de leurs activités de recherche. Mais, il est trop tard pour que ceux-ci se contentent de cette seule réponse. Leur combat de n’arrête pas là. Il faut casser la spirale infernale qui se met en route. L’honneur des historiens israéliens est de faire la lumière, toute la lumière, sur cette « affaire Katz et Pappé ».

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le samedi 01 juin 2002 - 23h18:

Excusez-moi Djlachem mais je ne comprends pas bien comment s'articule cette contre-pétition avec celle à laquelle on accède à partir du site isrêlien que j'ai indiqué. Y a t-il 2 contre pétitons ?

Personnellement j'ai signé celle du site israëlien et je m'emploie à la faire signer autour de moi ce qui n'est pas une mince affaire. De nombreux chercheurs de mon environnement professionnel collaborant étroitement avec des chercheurs israêliens se refusent lâchement à la signer. En revanche j'ai agréablement été surprise par des collègues italiens qui l'ont signée tout de suite...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le samedi 01 juin 2002 - 22h59:

Oui, Victoria, il s'agit du même moratoire
Pour la contre-pétition, je suis au courant puisque j'y participe
J'en profite pour faire un copié collé de cet appel qui permettra à tous les harissiens du monde scientifique de quelque domaine que ce soit d'y participer


L’Appel que je vous ai envoyé est une URGENCE absolue. Nous devons en effet faire publier cette pétition d’ici 2 ou 3 semaines.

Alors au vu de ces lignes IL FAUT LA REMPLIR TOUT DE SUITE ET NE PAS REMETTRE A PLUS TARD.

DE PLUS IMPRIMEZ LA ET FAITES LA SIGNER MANUELLEMENT A VOS AMIS.





POUR LES NOVICES



On peut pas remplir les rubriques telles quelles.( les rubriques qui sont à la fin de cette page)

faire un copier coller., c’est à dire ;

1) surligner toutes les rubriques

2) cliquer sur l’adresse scienceetmedecine@noos.fr

3) et faire un « coller »

4) puis remplir les rubriques

5) envoyer





VOICI LE TEXTE DE LA PETITION




APPEL DE LA COMMUNAUTE SCIENTIFIQUE

ET DES PROFESSIONNELS DE LA SANTE FRANCOPHONES


Quelques scientifiques et médecins tentent pour des raisons totalement illégitimes d'exclure un pays à la pointe du progrès dans de nombreux domaines de la recherche: l'état d'Israël

Une telle exclusion nous serait intolérable.

On ne peut exclure les institutions scientifiques israéliennes et toutes les équipes qui oeuvrent pour le bien être de l'Humanité.

Ces équipes collaborent d'ailleurs à de nombreux projets bilatéraux franco-israéliens, projets reconnus et vitaux pour la Science.
Nous rappelons que nous condamnons fermement toute forme de violence et affirmons que la voie politique est la seule capable de répondre aux aspirations des peuples israélien et palestinien à vivre libres, dans la paix et la sécurité.

Nous soutenons toutes les initiatives de rapprochement entre Israël et tous ses voisins arabes pour que s'instaure enfin au Moyen Orient une ère de Paix véritable.

La collaboration scientifique pour le progrès ne doit pas avoir de frontière, pour assurer l’avenir de l’Humanité, et le bien être des générations futures.

venir de l’Humanité, et le bien être des générations futures.



OUI J'ADHERE PLEINEMENT ET SANS AUCUNE RESTRICTION AU TEXTE DE CET APPEL :

Remplir les rubriques suivantes et faire un « copier-coller » à l’adresse suivante : scienceetmedecine@noos.fr



1. Titre :

2. Prénom :

3. Nom :

4. Profession :

5. Ville :

6. Adresse email :

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le samedi 01 juin 2002 - 22h43:

Pour signer la pétition contre le moratoire, se rendre sur le site ci-dessous créé par des scientifiques israêliens :
http://euroisrael.huji.ac.il/

Les Prix Nobel Charpak et Cohen-Tanoudji ont signé cette pétition

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le samedi 01 juin 2002 - 22h34:

Monsieur Chemla,
Est-ce encore un nouveau moratoire dont vous parlez ou est-ce celui qui a déjà paru en mai dans Libération ?
S'il s'agit de celui de mai paru dans Libération sachez qu'une pétition contre ce moratoire est en cours de signature (près de 15 000 aujourd'hui) par les universitaires et chercheurs de différentes disciplines et différents pays.
Décidément on n'a pas le temps de s'ennuyer...

PS. Une dépêche récente de La Mena attribuait l'origine du moratoire à un universitaire israëlien de Haïfa : Ilan papert !!!Des fois que les européens seraient à cours d'idée! Comme quoi il y a des Lévy-Leblond en Israël même ! C'est à peine croyable qu'on puisse en arriver à une telle haine de soi. A GERBER !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le samedi 01 juin 2002 - 22h01:

Envoyé ce jour au 1/2 juif honteux Jean-Marc LEVY-LEBLOND dont je rappelle brièvement les exploits: il est prof de physique à l'université de Nice et est à l'origine d'un moratoire visant à faire exclure Israël de toute coopération scientifique internationale
Si vous voulez lui écrire aussi voici son mail:
jmll@math.unice.fr


Monsieur Leblond,

Vous avez apparemment réussi à faire paraître dans le Figaro du dimanche 2 juin 2002 votre appel scélérat que vous aviez eu l'obligeance de m'envoyer il y a 3 semaines me flattant ainsi d'une primeur émouvante.

Vous avez cru bon à l'occasion de cette parution de l' affubler du titre provocateur: "Il ne faut plus coopérer avec Israël !"

Pourquoi tant d'hypocrisie? Pourquoi ne pas y aller carrément? Laissez aller votre cœur, lâchez vous et titrez: "Il faut détruire Israël !" et essuyons de la région cette tache infâme. Supprimons cet îlot de démocratie insupportable au milieu de toutes ces dictatures, détruisons ce moteur de progrès scientifique et culturel, faisons la promotion des organisations maffieuses comme l'est actuellement l'autorité palestinienne.

Non? Vous n'êtes pas prêt à parler encore en ses termes? Trop de retenue dans l'ignominie? Ne vous en faites pas, les mentalités changent doucement, et grâce à des entreprises comme la vôtre, la bête s'insinue doucement dans les esprits, et bientôt la haine débridée pourra déverser son venin mortel dans les colonnes des quotidiens encore fréquentables aujourd'hui.

Vous êtes un pionnier, Monsieur Leblond, un pionnier du néo-fascisme dont on voit poindre les premiers fondements grâce à la coalition de forces de droite, de gauche et de l'Islam réunifiés dans un consortium poursuivant un seul but: la destruction d'Israël (et des juifs?). Demain, on vous élèvera peut-être une statue en tant que fondateur de cet ordre nouveau.

Et ne me dites pas, comme vous l'avez écrit à un de mes amis, que vous oeuvrez pour le bonheur du peuple palestinien que vous admirez. Je parie qu'au fond de vous, vous avez pour les palestiniens autant d'intérêt que j'ai pour la culture du haricot au Sri Lanka et que si leur sort vous intéresse tant, c'est à cause de ce hasard de l'histoire qui les a fait rencontrer conflictuellement le peuple juif. Cela vous permet de saisir une cause soi-disant noble pour régler les problèmes psychanalytiques dont je vous ai déjà parlé.

Personne ne peut croire qu'en boycottant Israël dans tous les domaines que ce soit, scientifique, culturel ou économique, on peut faire avancer la cause de la paix. Si tous ces projets étaient suivis d'effet, à n'en pas douter, ce pays serait vraiment menacé de disparition. Je sais que c'est le rêve que vous caressez, pour le moment en secret. Mais connaissez vous les réactions d'un animal blessé à mort quand il est armé comme l'est Israël? Connaissez-vous l'histoire de Samson? Le rôle d'apprenti sorcier est dangereux. Réfléchissez-y avant d'aller plus loin dans votre entreprise irresponsable et suivez mes conseils: consultez !! Si vous voulez, j'ai de bonnes adresses à vous communiquer.

Jean-Pierre CHEMLA

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le samedi 01 juin 2002 - 14h04:

Renaud a un train de retard. Son album il aurait dû le sortir avec une photo en keffieh sur la pochette! Pauv type ! Il n'arrive pas au petit orteil de Brassens qui soit dit en passant a eu pour compagne de toute sa vie une juive lithuanienne (enterrée avec lui au cimetière de Sète)...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mardi 04 juin 2002 - 08h16:

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