Commentaires du 17-19 Juin 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires de Juin 2002: Commentaires du 17-19 Juin 2002
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le jeudi 20 juin 2002 - 04h53:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 19 juin 2002 - 07h45:

Terrible inventaire :

Chronology of Terrorist Attacks in Israel

http://www.johnstonsarchive.net/terrorism/terrisrael.html

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le mardi 18 juin 2002 - 22h36:

Envoyé ce soir à Dominique De Villepin


Monsieur le ministre,

Vous avez, après l’attentat suicide perpétré ce matin du 18 juin 2002 à Jérusalem, exprimé votre « horreur », votre « révolte », et votre « sympathie » envers les familles endeuillées.

La France a été le seul pays européen à s’opposer de façon active à la catégorisation du Hezbollah en tant qu’organisation terroriste par l’Union européenne.

Il me semble que les deux informations ont quelque chose d’antinomique et j’avoue avoir du mal à reconstituer le puzzle.

Dois-je comprendre que le langage diplomatique est codé et que les déclarations d’un ministre des Affaires étrangères de la France n’ont qu’une valeur formelle ?

A l’heure où, enfin, les révélations sur la planification des attentats suicide par l’Autorité palestinienne s’accumulent, où les preuves de l’alliance objective entre Yasser Arafat et ces diverses organisations terroristes tombent les unes après les autres avec un seul but, la terreur la plus inhumaine, il me semble que la France pourrait enfin saisir l’occasion de renoncer à cette vision unilatérale et entêtée du conflit du Proche-Orient et s’aligner, avant qu’il ne soit trop tard, sur une nouvelle approche qui est le consensus international futur.

Il est dans l’intérêt des deux peuples palestinien et israélien que la donne politique soit renouvelée : les israéliens, par le jeu démocratique naturel qui caractérise cet état, trouvera, après Sharon que je refuse de diaboliser car je considère qu’il a fait ce qu’il fallait faire dans une période difficile, l’homme de la situation qui saura faire la paix. Je crains que du côté palestinien, les choses ne soient un peu plus compliquées et je pense qu’il est de la responsabilité internationale et notamment de la vôtre de ne pas soutenir aveuglément un régime autocratique qui ne peut aboutir qu’ à l’immobilisme. Et l’immobilisme dans cette région est synonyme de morts et de blessés par milliers.

Israël n’est pas une parenthèse de l’Histoire, du moins pas plus que n’importe quel état légitime, et tout comme la France, possède tout l’arsenal militaire nécessaire pour dissuader tous ceux qui envisageraient de porter atteinte à son intégrité. Les juifs d’Israël et du monde entier savent que si leur sort a été depuis cinquante ans un peu plus enviable que lors des siècles précédents, ils le doivent à l’existence d’Israël et ne sont pas près à se démobiliser pour sa défense.

Après l’attentat de ce matin, vous sachant « horrifié », « révolté » et « sympathique », je sais que vous saurez vous donner le temps de la réflexion avant de vous opposer à une des rares justes décisions de l’Union Européenne.

Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, mes salutations distinguées

Jean-Pierre CHEMLA, un simple citoyen.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mardi 18 juin 2002 - 17h37:

Mohamed Al Dura et FR2 : les questions en souffrance ! (info # 011806/2)

Par Gérard Huber, écrivain, philosophe, psychanalyste, sociétaire de la Société des Gens de Lettres © Metula News Agency


Nous connaissons tous les Twin Towers du Word Trade Center de New York que les terroristes d’Al Qaida ont détruites, pour y assassiner plus de deux mille huit cent personnes, le 11 septembre 2001 ; nous connaissons moins les Twin Towers de Netzarim (près de Gaza), à partir desquelles il est désormais possible de penser (sans l’affirmer pour autant) que ce sont des “ snipers ” palestiniens qui ont tué le petit Mohamed Al Dura, le 29 septembre 2000. Ces deux tours sortent, en effet, du néant de notre oubli grâce à un reportage de 50 minutes que la journaliste allemande Esther Schapira a réalisé pour ARD (chaîne télévisée allemande), pour faire la lumière sur la mort de cet enfant palestinien, terré aux côtés de son père pendant 45 longues minutes, avant d’être tué de plusieurs balles.

Nous avons tous en mémoire ces terribles images qui ont fait le tour du monde en boucle pendant des jours et des jours, suivies de celles de l’enterrement de Mohamed et de sa célébration comme martyr par les peuples arabo-musulmans du Proche-Orient, et même du Maghreb, comme la Tunisie.

Nous nous souvenons tous des commentaires du journaliste de FRANCE 2, Charles Enderlin, qui précisaient que l’origine géographique des balles tueuses était la base militaire israélienne.

Mais, ce que nous ne savions pas, c’est que ce journaliste auquel le caméraman palestinien Talal Abu Rahme avait donné toutes les minutes de tournage effectuées sur l’ensemble de l’événement dans lequel la mort du petit Mohamed prenait place, n’en avait retenu que cinquante secondes qu’il avait aussitôt fait diffuser par FRANCE 2 urbi et orbi.

Ce que nous ne savions pas non plus, c’est que la journaliste Esther Schapira avait décidé d’effectuer une reconstitution historique et critique des conditions dans lesquelles la mort de l’enfant était survenue ni que cette enquête l’avait conduite à formuler de sérieux doutes sur l’accusation dont étaient porteurs les propos de Charles Enderlin.

J’ai pu récemment visionner ce reportage et l’idée m’est venue de faire partager par l’opinion publique quelques graves questions qu’un spectateur impartial ne peut manquer de se poser.

En ce jour du 29 septembre 2000, c’est Roch Hachana, la fête du nouvel an juif. Les Israéliens savent que les Palestiniens vont manifester leur colère en un de ces lieux de crispation du conflit israélo-palestinien où, les jours ouvrés, des Israéliens qui habitent des implantations passent en bus pour se rendre à leur travail. Ils s’attendent donc, comme d’habitude, à des lancers de cocktails Molotov, contre lesquels ils riposteront avec des balles en caoutchouc.

Or, première surprise, il y a plus de monde que prévu, en ce jour où les Palestiniens font grève. Plus de monde et…plus de journalistes que jamais auparavant. Et surtout, les Palestiniens tirent à balles réelles.

Le destin de Mohamed se joue ce même jour, lorsqu’il se trouve que son père décide d’aller à Gaza acheter une voiture. Celui-ci emmène, en effet, son fils. Sa femme ne l’apprendra que plus tard. Les commerces étant fermés, Mohamed et son père s’en retournent en taxi. Ils sont alors arrêtés par un barrage israélien et doivent rentrer à pieds. Au lieu de passer par l’orangeraie, ils passent par la route où, soudain, une fusillade éclate. Les Palestiniens tirent à l’arme automatique. Les Israéliens répliquent au coup par coup, à balles réelles également. Pendant 45 minutes, Mohamed et son père sont accroupis derrière un fût surplombé d’une pierre. L’endroit où ils se trouvent est désert. Ils observent les tirs croisés dans la crainte et l’effroi. Soudain, l’enfant meurt et le père est blessé.

Qui les a pris pour cibles ?

Au moment où Charles Enderlin affirme que ce sont les Israéliens, rien, strictement rien ne l’autorise à le faire. Il n’a pas vu la scène en direct. Il se contente de se référer aux six minutes du tournage, dont il extrait cinquante secondes pour la diffusion, alors qu’il sait que ces six minutes font partie d’un tournage de soixante minutes en tout. Ce n’est pas le caméraman qui décide de ce qui doit être diffusé, c’est Charles Enderlin, et lui seul. Ce n’est pas le caméraman qui fait le commentaire, c’est Charles Enderlin et lui seul. Or, la sélection des images retenues par Charles Enderlin soulève de nombreuses questions, parmi lesquelles je note les suivantes :

1. Pendant les soixante minutes qui ont été filmées par le caméraman palestinien sur l’affrontement, un certain nombre de personnes sont à découvert. Or, dans la bande de cinquante secondes, seuls le fils et son père sont touchés.

2. De nombreux Palestiniens tirent à l’arme automatique Kalachnikov calibre 7.62, mais nul ne peut les voir.

3. La bande de cinquante secondes fait apparaître deux plans sans continuité, comme s’ils avaient été délibérément collés bout à bout. Dans l’une, Mohamed est vivant, dans l’autre, il est mort, affalé sur son père, lequel, par la suite, devient inerte, après s’être incliné sur le côté.

4. Selon le fil même du commentaire de Enderlin, il n’existe aucun mobile militaire pour que les Israéliens tuent ces deux personnes, mais ils sont pourtant accusés du meurtre de Mohamed.

5. Le jour même, la bande de cinquante secondes est diffusée gratuitement par FRANCE 2 auprès de toutes les chaînes du monde entier, mais la bande des six minutes fait l’objet d’un embargo impitoyable de sa part qui dure encore.

6. Interrogé, le médiateur de France 2 soutient que ces cinq minutes et dix secondes n’apporteraient rien aux cinquante secondes qui ont été diffusées et qu’il est inutile de les projeter.

7. Le reportage d’Esther Schapira n’a été diffusé à ce jour par aucune chaîne française de télévision.

Autant de questions auxquelles, certes, nul ne peut, en France, apporter de réponses à ce jour, à l’exception notable, quand même,… de FRANCE 2 et de Charles Enderlin.

Pourtant, à la différence de ARD qui tient les téléspectateurs allemands pour des personnes matures, capables de juger objectivement un fait dont l’explication est âprement discutée par les protagonistes en présence, et, qui plus est, ennemis les uns des autres, FRANCE 2 refuse d’accorder le même certificat de maturité aux téléspectateurs français.

Serait-ce parce que le reportage d’Esther Schapira pose une série de questions qui ne sont pas du tout abordées par la bande diffusée par FRANCE 2 et qui portent toutes sur la légèreté des conclusions hâtives de Charles Enderlin ? En voici une liste, qui, loin d’être exhaustive, permet cependant au lecteur de se faire une première idée sur la question.

1. Les preuves selon lesquelles les militaires israéliens auraient assassiné le petit Mohamed sont totalement absentes. Il n’y a que des accusations, pas de démonstration.

2. L’autopsie du petit Mohamed aurait pu apporter de sérieux indices, notamment au sujet de la nature des balles qui l’ont tué : balles de M16 calibre 5,56 israéliennes ou de Kalachnikov calibre 7,62 palestiniennes ? On ne les retrouvera jamais. Il n’y aura pas d’autopsie. Mohamed sera très vite enterré.

3. Une enquête aurait pu apporter quelque lumière sur la provenance des balles, car, tirées de la base israélienne, les balles M16 ne pouvaient pénétrer le muret auprès duquel se trouvaient terrés Mohamed et son père (que les soldats israéliens ne pouvaient d’ailleurs pas voir d’en haut, puisque le père et son fils étaient cachés par la pierre qui surplombait le fût), ce qui n’était pas le cas des balles de kalachnikov, tirées à proximité. Mais, il n’y eut pas d’enquête non plus, car, comme le devait le dire, bien plus tard, un responsable palestinien dans le reportage mentionné : à quoi bon une enquête, lorsqu’on sait qui est le coupable.

4. Le père de Mohamed apparaît indemne quelques jours plus tard, après avoir refusé à son patron israélien Moshé (qui était aussi un ami auparavant) d’être soigné dans un hôpital israélien.

C’est fini. Le rideau est tombé. La communication d’Israël, inadaptée à l’enjeu politique et médiatique que représentent les douteuses, sinon fausses, accusations d’assassinat du petit Mohamed portées contre son armée, prend le relais.

1. Le reportage d’Esther Schapira nous apprend qu’une semaine après les événements, un responsable militaire israélien en rajoute malgré lui. Il prend la décision de détruire cet emplacement que les Palestiniens appellent “ le carrefour des martyrs ”. Quand la journaliste lui demande s’il a bien fait, il répond que, même s’il a effacé les preuves de l’innocence des soldats israéliens, il a certes bien agi, puisque sa mission est d’empêcher que de nouvelles fusillades éclatent à nouveau, à cet endroit.

2. Deux mois plus tard, l’armée israélienne qui a, pourtant, déjà parlé de la mort du petit Mohamed comme d’un événement “ tragique ” donne des explications détaillées à la presse, mais dans l’indifférence générale.

En fait, les circonstances exactes de la mort de Mohamed Al Dura n’intéressent pas la presse internationale. La seule chose qui l’intéresse, c’est, bien sûr, le fait qu’il a été tué, mais aussi et surtout l’idée que cette mort est un meurtre qui met Israël au ban des nations. Elle est fascinée par une légende (l’accusation sans preuve et la condamnation expéditive des Israéliens pour le meurtre de cet enfant palestinien) qui se met en marche le jour même de sa mort et qui se poursuit sous la forme d’un mythe sanctificateur organisé lors des tournées médiatiques de son père dans le monde arabo-musulman et véhiculé par l’éducation systématique des écoles palestiniennes à la haine des Israéliens sur le registre : “ l’armée israélienne a tué notre ami. Honte sur eux ”. Ainsi, des classes entières jouent et rejouent le mort du petit Mohamed, aussi bien à l’école que pendant les camps de vacances. Les attentats – suicides sont alors proposés aux enfants comme la voie royale vers le paradis. D’innombrables enfants sont endoctrinés et disent vouloir le suicide comme destin.

Pour lever le voile et aider à casser la spirale infernale des accusations sans preuves, j’appelle FRANCE 2 à diffuser le reportage d’Esther Schapira à une heure de grande écoute. Je n’accuse pas le journaliste de FRANCE 2 ni cette chaîne d’être responsables des événements en cascades qui ont pu s’alimenter d’un commentaire dont le caractère pour le moins douteux a été mis en évidence par ce dernier reportage. Je demande seulement à la chaîne publique de faire son métier jusqu’au bout, afin que les téléspectateurs français se fassent leur propre opinion.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le mardi 18 juin 2002 - 17h32:

De : "Mme VELLA"

À : Hannah4b@aol.com

Objet : goum


bonjour
je me nomme Catherine Vella, mon grand père est né à Monastir, sa mère était juive (et son père maltais, un mélange qui fut la source de bien des
tourments).
j'ai lu dans Harissa.com votre explication du mot GOUM, cette expression et son sens péjoratif, a-t-elle un lien avec les Ghoum employé par l'armée
française lors de l'expédition de Tunisie en 1881 ?
je précise que je suis actuellement en cours de travail à ce sujet aux archives historique de l'armée à Vincennes, je dépouille toutes les boîtes qui concernent la Tunisie de 1839 à 1940
cordialement

catherine VELLA

cathvellagonzalez@wanadoo.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le lundi 17 juin 2002 - 23h00:

Voici en exclusivité la nouvelle chanson de Gloria Gaynor:

> >

> > First you were afraid

> > Now you're petrified

> > Your favourite team is in the plane

> > And you begin to cry

> >

> > There's been oh so many shots

> > on the bar and on the post

> > Bad luck for "la bande à Petit"

> > who'll fly directly to Roissy

> >

> > Go home now go !

> > walk at the door !

> > No squad on earth fears your team of old bastards anymore

> > You got tickets for the final

> > Presence of France would be normal

> > But Papa Diop and Rommedahl

> > Played for Denmark and Senegal

> >

> > Lalalalala lalalalalala lalalala lalalalalalaaaaaaa laaa

> > lalalalalalalalaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

> > Lalalalala lalalalalala lalalala lalalalalalaaaaaaa laaa

> > lalalalalalalalaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

> > Lalalalala lalalalalala lalalala lalalalalalaaaaaaa laaa

> > lalalalalalalalaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

> > Lalalalala lalalalalala lalalala lalalalalalaaaaaaa laaa

> > lalalalalalalalaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa


Avec l'autorisation de Eddie ZEITOUN

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le lundi 17 juin 2002 - 22h58:

Recu d'Ygal Palmor, de Paris

Arafat: nouvelles révélations sur les détournements de fonds

Le quotidien koweïtien Al Watan ( http://www.alwatan.com.kw ) a publié, le
7 juin 2002, le rapport suivant concernant l'existence de documents
exclusifs appartenant à la filiale de la Banque arabe au Caire, qui
confirment le fait que Yasser Arafat a déposé, à son nom, 5,1 millions de
dollars sur son compte personnel :

« Selon les sources, cette somme aurait été volée, selon un arrangement
passé entre Arafat et son directeur de cabinet au Caire Ramzi Khouri, de
l'argent de l'assistance arabe destiné principalement à être distribué aux
nécessiteux palestiniens.
Les sources ont ajouté que, selon les documents, les sommes en question ont
été déposées sur des comptes privés d'Arafat afin de couvrir une partie de
ses dépenses personnelles, dont des frais de séjours de sa femme et de sa
fille à Paris et en Suisse.

Les documents soulignent que seuls les proches d'Arafat avaient
connaissance de cette fraude, dont son directeur de cabinet au Caire, Ramzi
Khouri et un de ses hauts conseillers, Khaled Slam, originaire d'Irak et
dont le vrai nom est Mohammed Rashid.

Selon l'article, Rashid a acquis aux ordres d'Arafat, il y a quelques
semaines environ, 14 % des actions de la société de ciment jordanienne,
pour le compte de la PSCS (société palestinienne de commerce extérieur) en
vue d'accroître le bénéfice des investissements d'Arafat à l'étranger et vu
l'augmentation du prix du ciment suite à la demande croissante pour la
reconstruction de ce que les forces israéliennes ont détruit lors de la
récente incursion dans les villes de Judée-Samarie.

Les sources ajoutent que d'autres sommes en provenance du Koweït et des
Etats du Golfe persique sont parvenus à l'Autorité palestinienne à
l'attention de la commission de reconstruction des maisons de Hébron qui
ont été touchées lors de l'Intifada. Ces sommes n'ont pas été versées à
leurs destinataires, mais ont été réparties entre les fidèles d'Arafat et
entre les responsables du Fatah. Le journal ajoute que les Palestiniens
devant bénéficier de ces sommes ont fait appel auprès du président de la
commission, un habitant de Hébron de la famille Al Qawasmeh, mais n'ont
rien obtenu.

En outre, le journal révèle que la plupart des denrées alimentaires
envoyées à l'Autorité palestinienne, ont été vendues sur les marchés
palestiniens et israéliens au lieu d'être distribuées aux pauvres et aux
démunis palestiniens. Ces derniers, désespérés et ayant perdu toute
confiance en l'Autorité palestinienne et ses rouages, exigent la mise en
place de commissions populaires de distribution de l'aide.

Selon ces sources, l'information concernant la corruption de l'Autorité
palestinienne a conduit l'Union européenne et les Etats-Unis à exiger des
rapports sur le paiement de l'aide pour s'assurer de son arrivée au peuple
palestinien. »

Al Watan joint à ces informations des photographies des documents reçus du
Caire concernant le dépôt de 5,1 millions de dollars par Arafat sur son
compte personnel à la Banque arabe du Caire.



Après ça, pourquoi d'après vous Arafat se montre t-il si peu pressé de voir le conflit se dénouer?
JP

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le lundi 17 juin 2002 - 22h57:

Subject: Le billet d'Andre Nahum à propos de Catherine Nay


Madame Catherine Nay s'exprimant vendredi dernier sur Europe I, implorait
Israel de faire fonctionner sa mémoire pour reconnaitre son péché originel,
c'est à dire toutes les atrocités qu'on fait subir les Juifs aux
Palestiniens depuis les années trente, donc bien avant la création de
l'etat et sous-entendu admettre ainsi son illégitimité.

Je ne suis pas israélien, mais en tant que juif, j'ai voulu suivre le
conseil de cette journaliste dont la neutralité dans le conflit du
moyen-orient est aussi évidente que celle du Quai d'Orsay et j'ai fait
fonctionner ma mémoire.

Merci Catherine Nay qui m'avez poussé à me souvenir !....

A me souvenir des souffrances subies par les Juifs en pays Chretien pendant
vingt siècles, de l'inquisition espagnole, des pogroms en Russie, en
Ukraine et en Pologne, des camps de la mort, de l'assassinat de six
millions de juifs d'Europe dans les années quarante avec la complicité des
Petain et des Quisling.

Je me suis souvenu, de notre condition de "dhimmis" en pays musulman, des
attaques des villages agricoles juifs en Palestine durant le mandat
britannique, du pogrom de Hébron des années vingt, des différents massacres
de Juifs, à Constantine dans les années trente, en Lybie en 1946, en Irak
et ailleurs.

Je me souviens de l'expulsion des juifs d'Egypte et d'Irak et de la
disparition quasi-complète des communautés juives des pays arabes qui ont
parfaitement reussi, eux, leur épuration ethnique.

Je me suis souvenu du refus par les Arabes du plan de partage de l'ONU en
1947 et de l'invasion par toutes les armées de la région du minuscule
terrritoire qui avait été dévolu aux Juifs afin de les rejeter à la mer.

Je me souviens du massacre et des enlevements de Juifs et de pieds-noirs à
Oran, au lendemain de l'indépendance de l'Algérie qui provoquèrent le
départ en catastrophe des Chretiens, des Juifs et de nombreux Musulmans.

Je me souviens des cinquante ans d'enseignement de la haine dans toutes les
écoles du moyen-orient.

Je me souviens du vieux cimetière juif de Tunis, transformé en jardin
public et du quartier Juif de La Hara, rasé au buldozer au lendemain de
l'indépendance...

Je me souviens de mon vieux père , mort il y a 20 ans à Tunis, loin de ses
enfants parcequ'il ne s'était jamais résigné à quitter sa terre natale
devenue pour nous terre étrangère.

Merci madame Catherine Nay de nous avoir suggéré ce travail de mémoire.

Nous autres juifs, avons tellement tendance à oublier !

A nous de vous rappeler par contre que l'etat d'Israel a réuni des morceaux
de notre malheureux peuple, qu'il en a refait une nation d'hommes libres,
qu'il a donné au monde l'exemple de la démocratie, du courage et de
l'audace en devenant malgré l'exiguité de son territoire et malgré les
vents contraires, une des premières puissances militaires du monde, mais
aussi et surtout une des premières dans le domaine de la science, de la
medecine et de la high-tech.

Et quand je pense à cela, quand je pense aux épreuves terribles que
subissent actuellement nos frères là-bas, vos critiques hautaines que
partagent d'ailleurs un certain nombre Juifs et même d'Israéliens me
paraissent bien dérisoires , tout comme paraissent méprisables les propos
du dénommé Ilan Pappé, professeur à l'Université de Haïfa , qui se permet
d'écrire dans le journal égyptien Al Ahram :13

"Quand Israel s'est emparé de 80 % de la Palestine en 1948, il l'a fait par
la colonisation et la purification ethnique".

L'histoire juive passée et présente fourmille hélas de personnages
semblables qui pour des raisons psychanalytiques ou par interêt ont trahi
leur peuple.

Yasser Arafat, le Hamas, le Djihad Islamique et les 51% des Palestiniens
qui d'aprés un récent sondage souhaitent la poursuite de l'intifada jusqu'à
la disparition de l'etat d'Israel seront particulièrement reconnaissants à
Ilan Pappé , à Madame Catherine Nay comme à d'autres intellectuels ou
supposés tels de les aider à poignarder Israel dans le dos et à prendre une
part active au processus qui espèrent-ils doit amener à sa liquidation...

Mais, rassurez vous, Israel vivra parcequ'il veut vivre et qu'il en a les
moyens.

Nous lisons tous les jours dans notre prière du matin :
Lamalchinime, ve laminime
al tehi tikvah !
(pour les hérétiques et pour les scélerats, il n'y a point d'esperance !)

et comme dit un proverbe de chez moi :

Ba'âd el rassra, ennassra
"Aprés l'angoisse vient le triomphe".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 17 juin 2002 - 21h57:

Saccage dans une synagogue parisienne ! (info # 011706/2)

Par Rachel Neville © Metula News Agency


Hier soir, la synagogue parisienne sise rue Notre-Dame de Nazareth, à deux pas de la place de la République, a été victime d'un cambriolage.

Plusieurs pièces ont été saccagées - y compris les bureaux du rabbin et du chantre -, du matériel de bureau (photocopieur, fax, ordinateur, etc.) volé, des salles vandalisées. Selon toute vraisemblance, les coupables, dont l'identité n'est pas encore connue, se sont introduits dans le bâtiment par l'entrée de service qui donne sur la rue du Vert bois.

Par bonheur, la synagogue elle-même n'a apparemment pas été profanée. D'après nos sources, la police avait récemment enjoint l'administration de redoubler de vigilance en raison de l'installation à proximité de la synagogue de groupes islamistes. La synagogue de Nazareth, l'une des plus belles synagogues de la capitale, a été érigée en 1819.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Charlotte (Charlotte) le lundi 17 juin 2002 - 17h51:

les stances de Sharon

pcc Corneille

Yasser, la cible unique de tous mes regiments
Yasser, et ses shahids tuant aveuglement

Yasser qui tue le traitre ! et qui se deshonore
Yasser, enfin suant le crime par tous ses pores
!
Puissent ses kamikazes en un lieu entasses
En une seule explosion,voir leurs os disperses

Que de ses terroristes de Naplouse a Djenine
Soit enfin delivree toute la Palestine

Et si ne c'est assez de la Cisjordanie,
Q'a Gaza par Tsahal, le Hamas soit puni

Qu'a Ramallah je vienne, pour punir la racaille
Ayant de mes soldats, repandu les entrailles

Que ceux du Quai d'Orsay, agissant en pervers
N'empechent plus Israel de sortir de l'enfer

Et que les juifs unis, sans crainte des tanzims
Viennent sur le Mont du Temple, glorifier Elockim

Voir de mes yeux voir , combles tous mes desirs
Moi seul en etre la cause et rugir de plaisir


Max Sitbon

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Charlotte (Charlotte) le lundi 17 juin 2002 - 17h01:

j'ai par erreur " mange" une partie de mon message
donc n'allez pas chez l'epicier du coin, mais achetez Petrole Hahn, Coca-cola, et allez chez Tati, pensez a DELL computer,etc

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Josiane (Josiane) le mardi 18 juin 2002 - 03h33:

Une idee, par Josiane Abitbol Marchand
Avec tous les dechirements qui sont le menu quotidien de nos freres et soeurs en Israel, avec cette debacle economique qui touche tout Israel, il m'est venue une idee tres simple mais qui peut et devrait faire boule de neige.
Voila, nous Juifs sommes tenus d'aider nos freres quand ils sont dans le besoin. Cependant, j'ai constatee que les grandes campagnes de donnations quoique efficaces, peuvent mettre parfois les gens mal a l'aise.
Ce que je pense c'est de demander a tous les Juifs du monde entier de contribuer $ 1.00, oui seulement UN dollar par personne, peut etre une fois par mois ou quelque chose comme cela.
Je n'ai pas encore trouvee de mecanisme pour rendre efficace cette idee, compte tenu que les gens voudront savoir (avec raison) si l'argent va vraiment en Israel, sans intermediaire, et aussi etant donne la petitesse de la donnation il ne sera pas possible d'emettre un recu.
Peut-etre vous les lecteurs peuvent donner leurs idees, sur un sujet que tous les Juifs devraient faire petits et grands.
Sincerement
Josiane Abitbol

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Charlotte (Charlotte) le lundi 17 juin 2002 - 23h40:

comment pouvez acheter des fruits et legumes chez l" epicier du coin ". Ces fruits restent des journees entieres expoxes a la pollution degagee par les voitures rasant ces etals.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le lundi 17 juin 2002 - 19h50:

Enquête sur les auteurs d'attentats-suicides en Israël : « Les missiles les plus précis qui soient », commente un responsable de Tsahal
Par The Guardian

Le « Guardian » de Londres publie un long reportage de Suzanne Goldenberg sur les auteurs d'attentats-suicides et sur leurs commanditaires, de Hamas aux Brigade des Martyrs d'Al Asqa réputées proches du Fatah. En voici des extraits.

Elles sont fabriquées à base d'engrais, de sucre, de clous et de vis, dans des laboratoires de fortune et ne coûtent presque rien. Les responsables de la sécurité israélienne les ont baptisées "bombes intelligentes" car elles sont les seules à avoir un dispositif de guidage humain – le terroriste lui-même.
(…) "C'est le missile le plus précis. Le terroriste décide exactement où se poser, avant de s'exploser", affirme Eyal Giladi, chef du département des Études stratégiques de l'armée israélienne. La volonté des Palestiniens de servir de bombes humaines est un phénomène social important, mais aucune des 56 opérations-suicides des 20 derniers mois n'était une opération en solo. Toutes sont le produit d'organismes militaires armés, clandestins, et dont la capacité meurtrière varie.

Les fournisseurs principaux de candidats au suicide dans les villes d'Israël sont les Brigades d'Izzadin El Kassam, l'aile armée du Hamas, qui opère dans le plus grand secret. Les leaders politiques du Hamas prétendent ignorer l'existence de cette aile militaire, mais les responsables israéliens affirment que ces deux branches sont étroitement liées. Le Hamas, lui, a réalisé 20 des attentats-suicides. Son rival, le Jihad Islamiste, 11. Les dernières recrues de cette doctrine meutrière sont le Front Populaire de la Palestine et les Brigades des Martyrs d'Al Asqa, proches du Fatah, qui a revendiqué 14 attentats depuis le début de l'année 2002. (…)

"Le Hamas est très franc sur les mobiles qui le poussent à encourager le culte de la mort, qu'il définit comme étant en partie de nature religieuse mais surtout militaire. Il utilise cette tactique et ces moyens parce qu'il ne dispose pas des F 16, des Apaches, des tanks et des missiles", déclare Abdel Aziz Rantissi, leader du mouvement à Gaza. "Ce n'est pas seulement pour aller au paradis et y trouver des vierges (la récompense légendaire des martyrs), mais parce que nous sommes sous occupation et que nous sommes faibles."

Les fournisseurs de kamikazes pensent que la vague d'attentats forcera Israël à mettre fin à l'occupation de la Cisjordanie et de la Bande de Gaza, tout comme la perte annuelle de 25 soldats au Liban a amené le retrait de l'armée israélienne, il y a maintenant deux ans. C'est la raison pour laquelle les opérations-suicides sont destinées à tuer le plus de personnes possible – femmes, bébés, enfants et personnes âgées – et à semer la terreur dans les villes d'Israël, en essayant de rendre impossible la vie des gens (…) "Ces opérations touchent Israël dans ses points les plus faibles", dit Anwar Ayam, frère d'un suicidaire de Tul Karem, et lui-même recherché par Israël en tant qu'activiste du Jihad islamiste. "Ca détruira leur économie. Cela entraîne plus de pertes que toute autre opération. Cela détruira leur vie sociale. Ils ont peur et sont nerveux, et cela les obligera à quitter le pays, parce qu'ils ont peur".

(…) La presse israélienne a rapporté que les terroristes seraient drogués et enivrés ou atteints de maladies incurables tels que l'hépatite ou le sida, mais le directeur de l'Institut de Médecine légale, le professeur Yehouda Liss, qui a examiné de nombreux restes de terroristes, est formel et affirme qu'ils sont totalement lucides au moment de la mort. "Ni alcool, ni drogues connues, nous avons recherché dans leur corps des traces de cannabis, de cocaïne, d'amphétamines, d'opium, etc. Ce sont des mobiles psychologiques qui les poussent à l'attaque-suicide."

Il y a d'autres motivations. Le terroriste-suicidaire est glorifié longtemps après sa mort (…) et sa famille reçoit , par l'intermédiaire d'un parti palestinien, 25 000 dollars payés en fait par Saddam Hussein. M. Arafat offre aussi à ces familles un pèlerinage à la Mecque. Elles peuvent aussi compter sur un soutien discret du Hamas (..)

"Les candidats au suicide sont une marchandise qui passe de main en main", explique un responsable de la sécurité en Israël ". Ils sont échangés entre les différentes cellules terroristes contre des armes ou de l'argent". Ce bizarre commerce a pris de l'importance depuis février dernier, grâce à l'abondance de recrues. (…) Les incursions israéliennes et la réoccupation de la Cisjordanie en avril ont largement endommagé les réseaux dont les dirigeants ont été tués ou arrêtés (….), mais la main de fer d'Ariel Sharon, les incursions dans les villes et dans les camps de réfugiés (…) n'ont fait qu'augmenter la détermination de ceux qui ont choisi de mourir en martyr.(…)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 17 juin 2002 - 18h45:

On fait le point, depuis Jérusalem-Est ! (info # 011606/2)

Par Sami El-Soudi © Metula News Agency


Yasser Arafat n’a pas abandonné ses objectifs stratégiques, ni les moyens qu’il a choisis pour y parvenir. Pendant ce temps, dans les villes palestiniennes, la situation est débridée au possible. On y perçoit de plus en plus la pression égypto-américano-jordanienne, qui appelle à une restructuration en profondeur de l’organisation politique de l’Autorité Palestinienne et cette pression donne du courage à l’opposition au chef historique.

La semaine dernière, Mohammed Dahlan, le chef de la sécurité intérieure dans la bande de Gaza, a repris en public l’ensemble des thèses que je développais il y a un mois dans mon article "Les réformes d’Arafat !" Sans l’influence extérieure dont je fais état, cette démarche à arguments découverts aurait été impensable. Elle montre qu’il existe désormais une seconde légitimité parmi nous, qui entend écouter les propositions américaines et qui voudrait suivre les appels des Etats arabes modérés. Les observateurs commettraient une erreur, s’ils omettaient de saisir l’importance de cette péripétie, tant elle est significative pour comprendre les événements qui se préparent dans la région.

L’initiative de ce qu’on peut commencer d’appeler l’opposition à Yasser Arafat – même si elle est hybride - s’articule sur deux axes, l’un servant à justifier l’autre au sein de l’opinion publique : le refus d’un système tout entier basé sur la corruption des dirigeants pendant que la population paie un tribut inimaginable à la guerre, et le rejet de la politique suicidaire – sans finalité accessible – du président Arafat.

Même s’il convient de ne pas exagérer l’influence de l’opinion publique au sein de l’Autorité, qui ne possède pas de tribuns à proprement parler pour exprimer ses inquiétudes, il faut justement considérer l’identité de ceux qui poussent au changement de cap et l’importance dont ils jouissent dans la hiérarchie palestinienne. Dahlan est en effet souvent considéré comme le numéro deux du raïs et son nom a maintes fois été cité comme celui d’un successeur bien placé pour remplacer Arafat. Jibril Rajoub, le pendant de Dahlan pour la Cisjordanie au titre de la sécurité intérieure et grand concurrent de son collègue à la succession, a depuis longtemps adopté la position la plus intransigeante dans la critique du pouvoir, allant jusqu’à élever la voix lors de rencontres avec Abu Ammar. Rajoub, qui traverse mal l’Intifada, car considéré trop proche des Israéliens, partage cependant le fond des critiques de Dahlan.

De son côté, Arafat poursuit dans son comportement à deux têtes. Sous les adjurations venant de l’extérieur, il fait mine d’engager des réformes mais dans son deuxième discours, il est toujours aussi décidé à parvenir aux buts stratégiques qu’il s’était fixés au début de l’Intifada. Cela aussi, il ne faudrait pas le perdre de vue, Yasser Arafat n’a pas la moindre intention de mettre un terme à la confrontation armée avec Israël et dans la pénombre, il agit afin de reconstruire et de renforcer la capacité des organisations extrémistes à frapper les Israéliens ! Dans l’optique du Chairman, et c’est un principe qu’il répète continuellement à son entourage et aux militants, Israël est faible, meurtrie et divisée par les succès de l’Intifada. "La victoire n’est qu’une affaire de persévérance et notre volonté inaltérable est l’arme qui viendra à bout des tanks de l’ennemi sioniste." A l’en croire, il suffirait de poursuivre la révolte pour annihiler l’Etat juif et c’est dans cette acception des choses, qu’Arafat considère chaque Palestinien comme un martyr en puissance et qu’il prétend "que nous aurons besoin du sang d’un million de martyrs pour délivrer Jérusalem."

Au plan stratégique régional, Arafat s’est aligné sur la coalition qui comprend la Syrie, l’Irak et l’Iran par l’intermédiaire du Hezbollah libanais. Dans sa précarité, même si le siège de son gouvernement à Ramallah est encerclé par l’armée israélienne, le raïs sait fort bien qu’il détient une carte essentielle dans cette alliance, un atout qui est indispensable à ses alliés. Cette carte réside dans la reconnaissance de la légitimité des aspirations nationales palestiniennes par la communauté internationale. Aussi, s’est-il instauré une interdépendance entre Arafat, qui fournit la justification médiatique du combat pour la libération du sol arabe et Assad, mais surtout Saddam Hussein, qui constituent les soutiens les plus actifs – les seuls qui y participent tactiquement – à l’Intifada. Dans cette alliance de situation, les trois leaders se détestent plus qu’ils ne détestent Ariel Sharon, le rôle primordial attribué à Arafat consiste à ne faire baisser en aucun cas et même temporairement, l’intensité de la lutte armée contre l’ennemi sioniste. Tant que se poursuit ce combat, reconnu légitime en essence par la communauté internationale, l’Amérique peine à nouer des alliances et à concentrer les énergies en vue de sa campagne contre l’Irak.

Dans cette optique, la pire des choses pour Saddam Hussein, serait l’instauration d’un cessez-le-feu entre Israéliens et Palestiniens, voire une reprise sérieuse du dialogue pacifique. Une conjoncture de ce type laisserait le dictateur irakien dans un isolement quasi absolu – comment justifierait-il son action anti-occidentale si "même les Palestiniens commençaient à s’entendre avec les juifs" ? – et il attendrait l’attaque américaine comme un fruit mur qui attend l’automne pour tomber de l’arbre.

Et comme toute alliance stratégique a sa contrepartie, la chute du régime de Saddam isolerait à son tour le pouvoir alaouite sur la Syrie et le Liban ainsi que le statut d’Arafat en Palestine. Pour être tout à fait clair à ce sujet, sans la présence iraquienne qui menace Israël, les pays du Golfe, l’Arabie Saoudite et la Jordanie, l’option de l’Intifada cesserait d’exister en quelques jours et la Syrie serait appelée, soit à rétrécir et à rejoindre le wagon d’une paix de compromis avec Israël, soit à devenir la prochaine cible militaire du Président Bush.

Un prêté pour un rendu, c’est ainsi qu’on considérera stratégiquement la couverture réciproque que se confèrent Saddam Hussein et Yasser Arafat. Et pour donner à l’Irak des gages de son engagement, notre leader historique a nommé ou reconduit dans son gouvernement des personnalités favorables à l’alliance avec Bagdad. Ce sont le nouveau ministre de l’intérieur, Abdel Razel Al Yahya et Azzam Al-Ahmad, qui est considéré dans les territoires comme l’agent de liaison entre l’Autorité et Saddam Hussein.

Pour la population palestinienne, cette alliance stratégique recèle d’une conséquence dramatique en cela qu’elle est l’assurance de l’immuabilité des événements pour de longs mois à venir et que cet état statique est synonyme de la perpétuation de notre situation sécuritaire, mais surtout économique et humanitaire, qui ne sont absolument plus soutenables. Un ami de (censuré pour raison de sécurité Ndlr.) ex-(idem) me disait la semaine dernière, que si Israël offrait à Arafat, dans la situation actuelle, un Etat palestinien sur la base des frontières de 67, avec tout Jérusalem-Est comme capitale, Abu-Ammar refuserait encore de signer la cessation de l’état de belligérance !

Celui qui a bien compris cette situation apparemment inextricable, c’est George W Bush. Son idée d’Etat palestinien intermédiaire est vectrice de toutes les craintes d’Arafat et de Saddam. L’idée consiste à modifier la situation juridique de l’Autonomie, sur ses marques territoriales actuelles, en Etat. Nous y gagnerions la reconnaissance que nous poursuivons depuis de si longues années, en échange de l’abandon de la voie violente et du retour à la table des négociations, dont le mandat sera d’élaborer les frontières définitives de la Palestine, ainsi que de résoudre tous les contentieux en suspens depuis Camp David et Taba. Fort de cet accord intermédiaire et de l’accalmie qu’il générerait, Bush aurait le champ libre pour pourfendre Saddam Hussein à sa guise !

Et c’est de cette éventualité que le président américain a discuté avec Sharon, la semaine dernière à Washington, réclamant à nouveau du premier ministre israélien sa contribution à la destitution du président irakien. Les deux hommes ont également envisagé la deuxième étape de ce projet, qui prendrait la forme d’une solution imposée aux belligérants - après la chute de Bagdad et à l’issue des négociations directes, dans le sort desquelles les USA ne placent pas le moindre espoir - par les Etats-Unis, avec le soutien de l’Europe et des Russes. L’élément nouveau de cette proposition, c’est que, cette fois, la communauté internationale se déploierait physiquement sur la frontière proposée et qu’elle assumerait la responsabilité perpétuelle de la sécurité des partis en présence ainsi que l’observation des termes du traité imposé.*¹

C’en serait ainsi fini des risques pour Israël de la très crédible théorie du porte-avion, élaborée par mon collègue et ami de la Ména Jean Tsadik, du rêve d’Arafat d’éradiquer Israël à terme et, alternativement, pour les extrémistes israéliens, du Grand Israël et de notre transfert vers un exil sans fin. Dans les milieux proches de Sari Nusseibah et de Yasser Abed Rabou, de notre côté et du parti Meretz, côté israélien, on se réjouit des perspectives ouvertes par une solution imposée de ce genre, qui reprendrait les contours généraux du plan Clinton d’août 2000. Pour ces deux groupes, qui multiplient les réunions de travail dans les derniers mois, l’imposition extérieure des termes du plan Clinton est presque obligatoire. Elle aurait pour elle la solution du problème posé par la défiance réciproque, ainsi que l’impossibilité, dans les deux peuples, de raisonner ceux qui, par principe religieux, refuseraient d’accepter, dans tous les cas de figures, une solution de compromis. Ca ne serait pas une solution amenée par l’intelligence des Israéliens et des Palestiniens mais elle serait préférable à la continuation d’une boucherie sans fin, qui est encore moins concevable du même point de vue de l’intelligence.

Ce qui m’a surpris, à l’issue des pourparlers de Washington, c’est que lorsque la possibilité d’une solution imposée a été envisagée publiquement, Sharon ne l’a pas réfutée théoriquement. Il s’est contenté de dire que "dans l’hypothèse d’une solution imposée, il devrait poser la question à son peuple lors d’un référendum".

Et si l’avenir n’était pas tout à fait mort ?


*¹ (Ndlr.) A ne pas confondre avec l’initiative d’Hubert Védrine, qui prévoyait l’envoi d’une force militaire d’interposition, dont le mandat n’aurait pas été lié à l’application d’un plan politique. L’application de l’initiative Védrine aurait attribué à Arafat les objectifs stratégiques qu’il s’est fixés en déclanchant l’Intifada, à savoir : a) la protection internationale d’un Etat développant le terrorisme comme moyen militaire b) un Etat de facto, sans avoir à mettre fin à l’état de belligérance ni à renoncer, à terme, à l’éradication d’Israël, ni à procéder à aucune autre concession politique.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Email (Email) le lundi 17 juin 2002 - 18h39:

Bonjour !!!

J' ai une petite question à vous poser mais avant tout je tiens à vous féliciter pour ce formidable site qui nous rapproche de nos origines et qui nous permet de mieux comprendre nos parents et grand parents....
Aussi voila ma petite question.... Je cherche une chanson de louisa l tounsia dont je ne connais qu' approximativement le titre : " omi ya omi ..." aidez moi si vous savez ou la telecharger !

Merci d' avance

David H

lavi@noos.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le lundi 17 juin 2002 - 11h17:

Excusez-moi mais ce n 'est franchement pas une bonne nouvelle que je vous transmets là. Michka

Dépêche Spéciale — Djihad et terrorisme

Le 14 juin 2002 N° 388

Pourquoi nous combattons l’Amérique : un porte-parole d’Al-Qaïda explique le 11 septembre et révèle le projet d’abattre 4 millions d’Américains au moyen d’armes de destruction de masse

Suleiman Abou Gheith, porte-parole d’Al-Qaïda originaire du Koweït, a dernièrement affiché sur le site Internet du Centre de recherche et d’études islamiques (www.alneda.com) un article en trois parties intitulé " A l’ombre des lances ". Ayant été la proie de nombreux pirates Internet (après que les médias eurent révélé que le site était affilié à Al-Qaïda), son adresse a changé pour devenir : http://66.34.191.223

Le site a publié un article d’Ayman Al-Zawahiri, adjoint de Ben Laden et leader de l’organisation égyptienne du djihad. Le quotidien saoudien Al-Sharq al-Awsat, diffusé à Londres, a toutefois rapporté que l’article avait déjà paru dans une publication d’Al-Moudjahidin. (1)

Voici quelques extraits de l’article d’Abou Gheith :

1ère partie : Pourquoi nous combattons les Etats-Unis

" …Peut-être la nation [islamique] attend-elle qu’un membre d’Al-Qaïda se lève et réponde aux nombreuses interrogations qui accompagnent tout communiqué, message ou photo [en rapport avec le 11 septembre], afin de connaître la vérité des faits, les motifs et les buts cachés derrière le conflit nous opposant au Hubal [idole préislamique de Kaba — en référence aux Etats-Unis] de notre époque…

Pourquoi le monde est-il surpris Pourquoi des millions de personnes ont-elles été stupéfaites par les événements du 11 septembre Le monde croyait-il qu’il aurait pu en être autrement S’attendait-il à moins

Ce qui est arrivé à l’Amérique était prévisible, normal, puisqu’il s’agit d’un pays qui a recours à la terreur, à une politique d’arrogance, à la répression des autres nations et peuples, un pays qui impose sa façon de penser et son mode de vie, comme si tous les peuples du monde étaient des employés de ses bureaux officiels, ses sociétés de commerce et ses institutions.

Ceux qui ont été surpris, pris de court par [les événements du 11 septembre] ne connaissent pas la nature de l’homme, les effets de l’oppression et de la tyrannie sur les émotions et les sentiments humains. Ils s’imaginaient [jusqu’alors] que l’oppression engendre la capitulation, la répression le silence, que la tyrannie ne conduit qu’à l’humiliation. Peut-être pensaient-ils aussi que cette atmosphère [d’oppression] suffirait à tuer la virilité, à briser la volonté, à déraciner l’honneur. Ces gens se sont trompés deux fois : la première en ignorant [les conséquences] du mépris de l’autre, la deuxième en sous-estimant la capacité de l’autre à triompher.

Ces choses sont vraies de tout homme — et à plus forte raison de l’homme qui croit en Allah, en l’islam et au prophète Mahomet ou de celui qui sait que sa religion ne lui permet pas d’être humilié et traité en inférieur. "

Le terre entière doit être soumise à l’islam

" Comment quelqu’un peut-il accepter [l’humiliation] quand il sait que sa nation a été créée pour être le cœur de la domination, de l’hégémonie, du pouvoir, du potentiel d’action et du sacrifice Comment peut-il l’accepter quand il sait que la volonté [divine] est que le monde entier soit assujetti à la religion d’Allah — ni à l’Orient, ni à l’Occident, ni à aucune idéologie ou voie autre que la voie d’Allah …

Tant que le musulman sera conscient de ces choses-là et y croira, il ne cessera pas un instant de chercher à atteindre ce but, même si ses efforts doivent lui coûter son âme…, son temps, ses biens ou son fils, car il est dit : ‘Dis [aux fidèles] : si vos pères, vos fils, vos frères, vos femmes, votre famille, les richesses que vous avez acquises, le commerce, dont l’ennui vous inquiète, et les demeures dont vous rêvez vous sont plus chères qu’Allah et son Prophète ou que de lutter pour Sa cause, alors attendez le Jugement d’Allah. Allah n’est pas le guide des désobéissants…’ " (2)

2ème partie : Les Etats-Unis seront frappés là où ils s’y attendent le moins

" … Les [prémisses] de notre organisation, de nos opérations et de notre manière d’agir sont concrètes et réalistes… Elles sont également scientifiques et conformes à la loi islamique ; elles nous remplissent d’assurance et de certitude... En les exposant par écrit et en les révélant [au public], je ne cherche pas à me faire pardonner ce qui est arrivé. Je présente [ces arguments] pour bien faire comprendre que nous continuerons de frapper les Américains et les Juifs, de les attaquer, aussi bien les personnes que leurs infrastructures, pour bien montrer que ce qui attend l’Amérique n’est pas moins terrible que ce qu’elle a déjà subi. L’Amérique doit se préparer, se mettre en état d’alerte maximale… parce que, à la grâce D’Allah, elle sera frappée là où elle s’y attend le moins.

L’Amérique se trouve à la tête de l’hérésie dans le monde entier ; son régime, infidèle et démocratique, se fonde sur la séparation de la religion et de l’Etat et permet au peuple de gouverner le peuple au moyen de lois qui contredisent la volonté d’Allah, autorisant ce qu’Allah a interdit. Les autres pays se retrouvent obligés d’obéir à ces mêmes lois… et tout pays [qui s’y oppose] est puni en étant assiégé puis boycotté. En agissant de la sorte, [l’Amérique] cherche à imposer au monde une religion qui n’est pas celle d’Allah…

L’Amérique, avec la collaboration des Juifs, sème la corruption, qu’il s’agisse de corruption morale, idéologique, politique ou économique. Elle répand l’abomination et le libertinage par ses médias vulgaires et ses vils programmes d’études.

L’Amérique est la source de toutes les formes d’oppression, d’injustice, la licence et de répression dont souffrent les musulmans. Elle est à l’origine de toutes les catastrophes qu’ils traversent aujourd’hui encore. Elle baigne dans le sang musulman, fait qu’elle ne peut occulter.

Pendant cinquante ans en Palestine, les Juifs — avec le soutien et la bénédiction des Américains — ont commis les abominations de meurtre, répression, maltraitance et expatriation. Les juifs ont exilé près de cinq millions de Palestiniens et en ont tué près de 26 000. Ils en ont blessé près de 180 000 et invalidé près de 160 000.

Les bombardements et le siège américains en Iraq sont responsables de la mort d’1200000 musulmans en dix ans. A cause de ce siège, plus d’un million d’enfants sont tués [tous les ans], ce qui revient à une moyenne de 83 333 enfants par mois et 2 777 enfants par jour. 5 000 Iraquiens ont été tués en un jour dans le seul refuge d’Al-Amiryia. S’agit-il là de statistiques ou d’installations militaires ! ! ! !

Dans sa guerre contre les talibans et Al-Qaïda en Afghanistan, l’Amérique a tué 12000 civils afghans et 350 combattants arabes du djihad, dont des femmes et des enfants. Elle a anéanti des familles entières de combattants du djihad pendant que ces derniers se trouvaient dans leurs voitures : les forces aériennes américaines les ont bombardés à l’aide d’hélicoptères et de roquettes anti-chars, jusqu’à ce que les corps de certains d’entre eux soient entièrement déchiquetés.

En Somalie, l’Amérique a tué 13 000 Somaliens tandis que [ses soldats] commettaient des abominations avec des femmes et des garçons somaliens. "

Les musulmans ont souffert de ce que les Etats-Unis se placent du côté des chrétiens.

" Le fait que l’Amérique se place toujours du côté des chrétiens, et contre les musulmans, dévoile son vrai visage. Il y a beaucoup à dire de [sa position au] Soudan, aux Philippines, en Indonésie, au Cachemire, en Macédoine, en Bosnie et [dans d’autres régions victimes de] tragédies. Le siège américain des pays islamiques, imposé en châtiment de leur opposition à ses lois, a dépassé toutes les limites, les musulmans ayant souffert des pertes économiques inimaginables.

Est-il interdit à une victime de s’enfuir quand elle est attachée pour être conduite à l’abattoir ! ! N’a-elle pas le droit, pendant qu’on l’abat, de taper des pieds ! !

Malgré tout cela, il s’est trouvé des [régimes arabes] pour verser des larmes de crocodile sur ce qui est arrivé au pays de l’hérésie [l’Amérique], pour essayer de disculper l’islam, priant le pays de l’hérésie de traiter les musulmans avec clémence, envoyant des émissaires et des diffuseurs médiatiques demander aux combattants du djihad de cesser leur lutte contre Hubal [en référence aux Etats-Unis]. S’imaginaient-ils vraiment que nous les écouterions

Par Allah, non. Ils [les régimes arabes] nous ont tourné le dos comme nous leur avons tourné le dos… Nous n’aurions aucun sens de l’honneur si nous ne vengions pas le sang de nos frères en Palestine, en Iraq, en Afghanistan et partout ailleurs.

… La bannière flotte librement au vent, et il ne reste plus qu’une ‘tranchée de croyance’ contre ‘une tranchée d’hérésie’ ".

3ème partie : La justification islamique du djihad d’Al-Qaïda contre les Etats-Unis

" Les arguments d’ordre religieux - lesquels nous garantissent le triomphe de notre religion, nos croyances et notre foi - qui rendent compte du djihad que nous menons contre les Américains sont nombreux, et nous n’avons pas à les énumérer ici, vu qu’ils figurent dans les livres des sages.

Personne ne conteste ces arguments, hormis celui qui vit dans la peur, celui qui demande l’asile, croyant s’être éloigné du mal… ou celui qui s’agenouille, tel un portier à la porte du tyran, espérant recevoir un poste, de l’avancement ou un cadeau ! !

Loué soit Allah, ces gens-là ne nous ont pas dissuadés, pas même un seul jour, de continuer sur notre voie, de poursuivre le djihad et notre mission. A la grâce d’Allah, ils ne nous dissuaderont pas [à l’avenir non plus].

Dans cet article, je vais présenter un élément qui justifie à lui seul le djihad contre les Américains, les Juifs et tous ceux qui se sont joints à eux…

Allah a dit : ‘Celui qui vous a attaqué, attaquez-le comme il vous a attaqués’ et ‘La récompense du mal est un même mal’, et aussi ‘Quand on vous châtie, châtiez comme vous avez été châtiés.’

Les sages ont clairement expliqué ces versets : Ibn Taïmiyya [dans on livre] Al-Ikhtiyarat Wa-Al-fatawi ; Ibn Al-Qayim dans Ilam Al-Muqiin et Al-Hashiya ; Al-Qurtubi dans son Tsafir, Al-Nawawi dans Al-Muhazab ; Al-Shukani dans Nayl Al-Atwar, et d’autres encore, qu’Allah aie pitié d’eux.

Celui qui lit attentivement ces sources parvient inévitablement à la conclusion suivante : les sages sont d’accord sur le fait que le châtiment réciproque évoqué dans ces versets ne se limite pas à un cas précis. Il s’applique aux infidèles, aux musulmans licencieux et aux oppresseurs. "

La loi islamique autorise les représailles contre les Etats-Unis

" Si la loi religieuse autorise le châtiment d’un musulman, elle autorise à plus forte raison celui d’un infidèle harbi [celui qui appartient au Dar al-harb ou ‘domaine de l’incroyance’], lui réservant un sort identique à celui qu’il a infligé aux musulmans.

D’après les données fournies dans la section précédente sur les vies musulmanes perdues par la faute des Américains, que ce soit de manière directe ou détournée, nous n’en sommes encore qu’au début. Nous n’avons pas encore fait goûter aux Américains ce qu’eux nous ont fait goûter. Le nombre de victimes du World Trade Center et du Pentagone n’est que juste rétribution du sort réservé au refuge d’Al-Amiriya en Iraq, et bien inférieur au nombre de victimes tuées en Palestine, Somalie, au Soudan, aux Philippines, en Bosnie, au Cachemire, en Tchétchènie et en Afghanistan. "

Nous avons le droit de tuer 4 millions d’Américains

" Nous ne sommes pas encore à égalité. Il est de notre droit de tuer 4 millions d’Américains — dont 2 millions d’enfants — d’en exiler deux fois plus, d’en blesser et d’en invalider des centaines de milliers. Il est également de notre droit d’avoir recours à l’arme chimique et à l’arme biologique, afin de leur communiquer les maladies mortelles dont les musulmans ont été atteints à cause de leurs armes chimiques et biologiques.

L’Amérique ne comprend que le langage de la force. C’est la seule façon de l’arrêter et de l’éloigner des affaires des musulmans. L’Amérique ne comprend pas le dialogue ! ! Ou le langage de la coexistence pacifique ! Seul le sang est capable de tenir l’Amérique à distance… "




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Al-Sharq al-Awsat (Londres), le 7 juin 2002
Le Coran, 9 : 24
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le lundi 17 juin 2002 - 10h40:

Chronique des Lotophages Fin.

La géographie de l'île de Djerba

A cinq cents kilomètres de Tunis et à 2H30 de vol de Paris, Djerba est la plus grande île de la Tunisie. Située sur la côte sud-est, elle baigne dans les eaux du golfe de Gabès, encore appellé Petite Syrte.

Djerba a une superficie de 514 km2 et 125 km de côtes. Son relief est presque totalement plat, la colline la plus élevée ne faisant que 54m de haut...

Ni sources, ni rivières à Djerba ; on trouve par contre de nombreux puits. Hélas! ceux-ci ne fournissent en grande majorité qu'une eau saumâtre, impropre à la consommation. Le génie inventif des Djerbiens a remédié à cet inconvénient par la construction d'immenses citernes recueillant l'eau de pluie. De plus, des aqueducs acheminent l'eau du continent vers l'île.

Bien sur, Djerba est une île, mais si proche du continent que les Romains purent construire une route la reliant à la presqu’île de Zarzis. L'actuelle route, longue de 7km, suit de près la trace de l'ancienne chaussée romaine et sert également à l'acheminement de l'eau. D'autre part, à l'ouest, Djerba n'est séparée de la terre ferme que de 2,3 km et des bacs y assurent la traversée.

Le Climat de Djerba a fait sa renommée. En effet, l'influence du climat désertique, qui sévit à cette latitude sur le continent, est tempérée par la présence de la mer. Et donc un climat doux, méditerranéen qui domine. Descendant rarement en dessous de 10° au plus froid de l'hiver, la température ne dépasse généralement pas les 36° au cœurs de l'été. Les pluies sont rares, il est vrai, mais l'humidité de l'air compense le manque de précipitations.

Tout cela concourt à asseoir la réputation de "douceur de vivre" de l'île de Djerba.

Propos Recueillis

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le lundi 17 juin 2002 - 09h56:

En lisant bien la fin de l'article de Capino et Tsadik, il apparait bien qu'il serait de notre devoir de donner une suite judiciaire à cette affaire Nay-Europe 1.
Que les harissiens, juristes ou pas, qui ont une idée sur la façon de procéder le fassent savoir. Je m'engage à assurer les relais entre tous ceux de bonne volonté qui se lanceraient là dedans.
Ils peuvent m'écrire sur jpchem@club-internet.fr

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le lundi 17 juin 2002 - 07h27:

Incitation caractérisée à la haine ethnique sur Europe ! (info # 011506/2)

Par Albert Capino et Ilan Tsadik © Metula News Agency



L’intervention de Catherine Nay sur Europe 1 d’hier traitait des conséquences du conflit arabo-israélien et plus particulièrement, de la partie de celui-ci qui oppose les Israéliens aux Palestiniens.



Ca n’est qu’à la suite de la guerre des 6 jours de 1967, que les nations arabes ont compris qu’il leur serait difficile de vaincre Israël militairement et, après une ultime tentative en 1973 avec la guerre de Kippour, que les plus sensés d’entre eux optèrent pour la « Realpolitik », à l’image de Sadate se rendant à la Knesset pour discuter de la paix.



Les avantages pour l’Egypte furent immédiats, ils comprirent la restitution du Sinaï, ainsi qu’une aide économique massive des Etats-Unis d’Amérique. Les réactions hostiles ne se firent pas non plus attendre dans la sphère arabe, elles atteignirent leur point de maturité avec l’assassinat du Président Sadate par une branche armée issue des « Frères Musulmans ».



La tâche qui reste à accomplir pour qu’Israéliens et Arabes puissent coexister pacifiquement reste conséquente et elle est encore compliquée par les propos publics de scientifiques excentriques, tels qu’Ilan Pappé et par des journalistes marrons, comme Catherine Nay, qui trouvent malin de les propager.



Pour ces derniers, les sensibilités exacerbées par la violence des événements du Proche Orient ont encore de la souffrance en réserve, aussi croient-ils à propos de souffler sur l’incendie de la haine, en diffusant des nouvelles vérités historiques, sans pour autant prendre la peine préalable de les vérifier correctement !



C’est ainsi le cas de la chroniqueuse d’Europe 1, qui a enseigné à ses auditeurs que la « politique coloniale (sic) – indiquez-moi la métropole ! » d’Israël entre 1937 et 1949 a conduit à expulser plus de 800.000 Palestiniens hors de chez eux, mais pas avant d’avoir rasé leurs maisons. Pour Europe et pour Madame Nay, les Israéliens se sont rendus coupables durant ces années d’exactions dirigées indistinctement contre des vieillards et des enfants, lorsqu’ils ne pratiquaient pas le viol systématique des femmes sur des populations entières (c’est à en adopter les erreurs typographiques de Sara Daniel !).



Sur quoi Catherine Nay se base-t-elle pour asséner ses vérités redoutables ? Est-ce que, pour stigmatiser plus avant la vertu de la nation la plus diffamée de la terre, elle s’appuie sur les études d’un historien fiable, dont les thèses sont adoptées par le courant principal de la communauté scientifique ? Non point ! Nay puise l’intégralité de ses sources – sans même faire état de l’existence d’aucune autre analyse ! - dans l’œuvre d’Ilan Pappé. Or, Pappé n’est pas à proprement parler une source historique fiable et reconnue par ses pairs, sur lequel il serait raisonnable – que dis-je, raisonnable, le qualifiant approprié c’est responsable – d’accuser un peuple entier de crimes génocidaires ! Historien anti-sioniste, mêlant largement la science et la politique, Pappé est l’auteur d’hypothèses qui n’ont encore jamais été vérifiées scientifiquement. Par contre, ce qui est démontré, c’est qu’Ilan Pappé, professeur d’histoire du Proche-Orient à l’Université de Haïfa, a établi sa thèse du massacre – celle qu’Europe 1 a répandu en France – sur les investigations de son collègue Théodore Katz. Mais voilà que Katz vient de se faire exclure du collège académique, après qu’il a publiquement reconnu avoir inventé un massacre de 230 hommes, femmes et enfants palestiniens dans le village de Tantoura en 1948 ! Katz était allé, pour ce faire, jusqu’à fabriquer les témoins et les témoignages de ce massacre !



En prétendant, sur des bases de ce genre, informer le grand public d’une soi-disant vérité méconnue, Catherine Nay et Europe ont certainement participé activement à une campagne de désinformation raciste. Et leur responsabilité intellectuelle est indéniablement engagée, parce qu’ils ont propagé une information partisane au mépris des règles de leur métier, sans prendre le soin de la vérifier et de la recouper avec les thèses précédemment établies. Sans la présenter pour ce qu’elle est, c’est-à-dire une interprétation marginale de l’histoire, proposée par un Professeur lui-même marginal et engagé ! Sans mettre les affirmations de Pappé-Katz dans la perspective historique proposée par 99 % des spécialistes de cette période !



Ce qui frise l’acte de malveillance criminel dans cette embrouille, c’est la gravité de l’accusation propagée par Europe. Un média responsable n’aurait pas du diffuser d’accusations de type génocidaire contre une nation étrangère, sur la base unique des affirmations d’un Pappé ou d’un Katz, qui plus est, en l’état actuel de leurs recherches !



C’est exactement comme si nous prenions les thèses de David Iwring sur les chambres à gaz comme œuvre de référence pour commenter un exposé sur l’Holocauste !



Catherine Nay s’est ralliée de facto aux activistes qui répandent l’idée qu’une solution au Proche-Orient passe par la révélation obligée de prétendus crimes d’Israël contre l’humanité, en tentant d’imposer – par des confessions auto-flagellaires et pas spontanées du tout, qu’ils entendent habiller de force d’une robe d’académie - leur révision de l’histoire. Ces révisionnistes de l’histoire moderne d’Israël appellent à un autre devoir de mémoire.



Comme si la mémoire était alternative et que la rigueur scientifique souffrait d’exceptions au fil des besoins des causes ! Pourtant, il n’y a qu’une mémoire, pas des mémoires, que chacun pourrait agrémenter à sa guise selon ses intérêts, ses objectifs, ses phobies ou ses frustrations.



Face à l’incitation caractérisée à la haine d’eux que constitue l’émission de Nay et d’Europe 1, les juifs de France devraient prestement porter l’affaire devant les tribunaux. Et s’ils ne le font pas, c’est qu’ils considèrent eux aussi qu’ils existent par les décrets d’indulgences de leurs compatriotes. Qu’ils acceptent alors pleinement ces conditions de sous-droit et leurs conséquences !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mailroom (Mailroom) le dimanche 16 juin 2002 - 08h37:

Témoignages sur la situation à Lod aujourd’hui


Source : Article de Ha Aretz du 16/05/2002 (supplément du samedi).

Texte traduit et résumé par Renée Soued

Écrit pour éclaircir l’enjeu des élections municipales de mai 2002, cet article donne à travers différents témoignages, une image de l’évolution dangereuse de la situation démographique en Israël, notamment dans son centre vital.


Un arabe Israélien musulman, âgé de 74 ans, habitant Lod

« Avant 1948 Lod était comme une perle. Une jolie petite perle. Nous habitions dans le quartier moderne des « Jardins », appelé quartier du « Train ». Celui-ci a été construit par les Anglais. Le village se trouvait à la place de ces constructions laides en béton de Ramat Eschkol et autour de la place du shouk de Ramlah.

Là se trouvait une ville arabe datant de plusieurs centaines d’années. Les maisons étaient entourées d’oliviers et de vignobles. On distinguait de loin l’église Saint-Georges et les minarets de la grande mosquée et de la petite mosquée.

Après l’expulsion de 1948, il ne restait plus que quelques centaines de musulmans. Très peu de personnes allaient prier à la grande mosquée. Aujourd’hui il y a au moins 800 à 900 personnes à chaque prière, à tel point que les gens prient dehors. Même les femmes prient dans des salles situées dans la cour. Il n’y aura aucune difficulté à rassembler l’argent pour rénover la grande mosquée; tout arabe est prêt à participer aux aménagements".


Un habitant arabe Chrétien

"Entre 1950-60 , tout ce qui restait de la vieille ville a été détruit; de nouveaux immeubles ont été construits à la place. Les vignobles et les oliveraies ont été arrachés dans ce but. Aucune esthétique dans les nouvelles constructions. La population Juive a remplacé la population arabe. Lorsqu’un arabe était présent, ils étaient tous contre lui, mais lorsque l’arabe n’était plus là, ils se bouffaient le nez.

Mais peu à peu, nous avons appris à vivre ensemble, il y eut une sorte de redressement, et dans les années 70-80 le voisinage était excellent. On se rendait visite les uns les autres, et nous étions comme une seule famille. De bonnes écoles ont été créées, une zone industrielle a été développée; on a eu même un orchestre et quatre salles de cinéma. La ville de Lod n’est jamais redevenue comme avant, mais on ressentait un certain progrès. On sentait que c’était le centre d’Israël.

Malheureusement, au début des années 90, les Juifs commencèrent à abandonner la ville. Maxime Lévy a été maire de la ville de 1983 à 1996. Lorsqu’il a été élu à la Knesset, il a quitté son poste de maire. Aucune personne valable ne l’a remplacé. Et depuis, c’est l’anarchie, des constructions sans permis de construire, la drogue, la criminalité etc…Même les cinémas ont fermé. Une nouvelle immigration arabe s’est développée à l’intérieur de la ville. Au début c'était des Bédoins du Negev qui venaient, maintenant les habitants des territoires affluent à Lod en toute liberté. De ce fait, la tension entre Juifs et Arabes augmente chaque jour. Les Juifs craignent que d’ici peu, ils ne soient en minorité; et on entend des paroles racistes qu’on n'avait jamais entendu auparavant. Chez les Musulmans, une très forte islamisation s'est développée; les Mosquées sont pleines, et les discours de plus en plus extrémistes".


Le maire-adjoint Jacques Chétrit

"Je vous donne quelques chiffres; il y a à ce jour 72 000 habitants dont 27% sont musulmans. Pourtant à la fin des années 80, le taux de la population musulmane était à un niveau légèrement inférieur à celui du reste d’Israël, soit de 10 à 12%. Rappelons qu'en 1948, il ne restait plus à Lod que quelques centaines d'arabes!

Le droit du retour se réalise effectivement déjà à Lod. Des centaines et même des milliers de Palestiniens des territoires sont installés maintenant ici.

Depuis 1990, le nombre des élèves arabes a augmenté considérablement, alors que les écoles Juives gouvernementales fermaient leur porte à cause de la diminution du nombre d’élèves.

En 1990, il y avait à Lod une seule mosquée, aujourd’hui il y en a cinq.

Par contre, il n’y a pas de centre culturel arabe. Dans la plupart des quartiers arabes de la ville, il y a un manque criant dans le domaine des installations de base et de la circulation, car il n’y a pas de trottoirs, et parfois pas de chaussée.

Par ailleurs, le phénomène de constructions sans permis se développe largement et il s’est étendu même à l’intérieur des quartiers Juifs. Il y aurait à Lod plus de 1000 constructions sans autorisation. Certaines de ces constructions sont modestes et provisoires, d’autres sont des maisons superbes. Dans le quartier Pardès Sanir, une mosquée grandiose a été construite sans permis de construire".

En fait en 1996, Maxime Lévy, maire de la ville depuis 1983, quittait ses fonctions car il avait été élu député à la même date. Les maires qui lui ont succédé ont échoué dans leur tâche. La mairie de Lod a eu un déficit de 110 millions de shekels, ce qui a mis un frein à son fonctionnement.



Le candidat Arabe, Aref Mouharav du groupe Azmi Béchara.

«Actuellement, il se produit quelque chose de nouveau. Il y a un changement démographique. Lod en tant que ville Arabe est un fait qui est en train de se concrétiser. Mais j’attend des Juifs qu’il acceptent la chose, comme j’accepte en ce moment qu’ils soient majoritaires. Et je ne dis pas qu’on doit les expulser, lorsque cela se produira. Selon moi, celui qui veut empêcher ce changement démographique est un «raciste », et je ne veux pas dialoguer avec lui. Mais les Juifs ne doivent pas craindre que Lod devienne une ville à majorité Arabe. Car de tout temps, et dans le monde entier, les Juifs ont été en minorité et notamment dans les pays de l’Islam où ils ont prospéré en tant que minorité".



Roam Gluyberman, chef spirituel du mouvement H'abad.

"Lorsque la rue Hertzl, située au centre de la ville, a été abandonnée par ses habitants Juifs, la banque Leoumi a fermé ses portes. Le bâtiment a été vendu au groupe H'abad. Celui-ci subvient aux besoins d’une population très pauvre : 3000 habitants dont 200 arabes. «Au centre de Lod, l’Etat Israélien, n’existe pas; Israël s’est retirée du centre de Lod. Il n’y a pas de loi, pas d’ordre, pas de travail. Après 6 heures du soir, les gens ont peur de marcher dans la rue. Lod devrait être un problème majeur du point de vue national.

Ici, les gens plaisantent en disant que selon les accords d’Oslo, Israël doit rendre Lod, mais qu'on a seulement oublié de prévenir les citoyens! Mais ce n’est pas drôle. Comme on ne s’inquiète pas du sort des citoyens arabes dans leur territoire, il est naturel qu’ils viennent dans les nôtres. Il est interdit de généraliser, car il y a de bons arabes. Mais actuellement, à Lod, il y a beaucoup de violence de la part des arabes contre les Juifs: jets de pierre contre les habitants qui vont à la synagogue, on enlève les kippoths aux harédims, on encercle les jeunes filles. Aujourd’hui, les Juifs à Lod vivent dans la peur ».



Leonid Vinshteïn, tête de liste du groupe « A'tid » aux élections municipales de Mai 2002.

Ingénieur en électronique, costume gris à la coupe un peu démodée, il essaie d’être très précis. «Lod est un microcosme: tous les problèmes qui se présentent actuellement en Israël, sont concentrés à Lod. Le problème de la Loi, de la Justice, et le problème de deux peuples. Mais le plus difficile à vivre est la tentation des Arabes de Lod d’humilier la population Juive, et surtout les juifs d’origine Russe. Il y a ici une idéologie, qui consiste à donner l’impression aux « Olims », le sentiment qu’ils se sont trompés en venant en Israël, qu’il serait préférable pour eux de s’enfuir rapidement de Lod. Les Arabes ne veulent pas seulement le retour des Palestiniens à Lod, ils veulent aussi que les Juifs abandonnent la ville ».



Né à Moscou, Leonid Vinshteïn a travaillé comme ingénieur en aéronautique dans son pays. Il a attendu 4 ans avant d’obtenir son permis d’émigrer en Israël, et il a choisi de s’installer à Lod en 1991. Avec sa femme, ils se font construire une maison dans le quartier des « cottages », quartier aménagé avec de nouveaux émigrés venant de Russie. Le premier jour de leur installation dans la nouvelle maison, leur fils de 10 ans est blessé au visage par des jets de pierre. D’autres actes de violence sont commis par les voisins arabes contre les enfants du quartier. Leonid Vinshteïn, organise alors avec une centaine de personnes de son groupe d'«olims », une marche avec des bêches à la main, dans les quartiers arabes du voisinage. Il y a eu alors la paix pendant 5 ans.

"Mais les dernières années, la situation s’est beaucoup détériorée" dit-il avec amertume, "on peut voir des traces de balles sur les murs de plusieurs maisons du quartier. A la suite de cette violence, certains habitants Juifs du quartier ont mis leur maison en vente; dès lors tous les habitants veulent vendre, et les prix ont dégringolé. C’est alors que j'ai décidé de m’inscrire sur une liste politique pour essayer de sauver Lod.

Le plus difficile se passe entre Gané Aviv et Pardès Shanir. Là, le quartier Russe est entouré par les quartiers arabes comme si c’était un ghetto. Des jeunes arabes entrent dans les Supermarchés et prennent ce qu’ils veulent sans payer. Le soir, ils se déplacent en voiture en mettant la musique très fort. Ils fournissent de la drogue à prix très bas aux jeunes filles; affaiblies, celles-ci n’hésitent pas à avoir des relations sexuelles avec eux. Les parents ont honte et ne savent pas vers qui se tourner. On a déjà jeté des bouteilles incendiaires sur une maison et sur un autobus dans le quartier.

Ici, il n’y a pas d’autre solution: eux ou nous! Le combat à Lod, ce n’est pas seulement si la ville doit rester Juive ou pas, le combat se situe au niveau national ; car l’aéroport est à 3 km..."


Lors des élections de Mai 2002, deux candidats, Gaby Assaraf (Am Ehad) et Maxime Lévy (Likoud) ont été élus à la tête de la ville sur 18 listes et Maxime Lévy a été élu de nouveau maire de Lod, au grand soulagement de la population Juive!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le samedi 15 juin 2002 - 06h46:

je connais un medicament qui s'appelle prozac,il a vu le copain de djlalem se radiner et il s'est sauve en courrant!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le samedi 15 juin 2002 - 03h28:

Décision européenne contre le terrorisme palestinien attendue à Luxembourg ! (info # 011406/2)

Par Jean Tsadik © Metula News Agency


On apprend de sources bien informées à Bruxelles, que trois organisations palestiniennes vont probablement être ajoutées à la liste européenne des organisations terroristes. Ces organisations viendront rejoindre le Djihad islamique et le Hamas qui se trouvent déjà sur la même liste.

Les organisations concernées sont les Brigades des martyrs d’Al-Aksa, qui est l’une des branches armées du Fatah de Yasser Arafat, le Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) et le Front de Libération de la Palestine.

La décision formelle est attendue durant la réunion des ministres des affaires étrangères des 15, qui doit se tenir lundi à Luxembourg.

Pratiquement, les mesures immédiates prévues contre les groupements terroristes ne devraient pas handicaper les activités des trois organisations palestiniennes, puisqu’elles provisionnent principalement le gel des avoirs financiers des terroristes dans les Etats de l’Union Européenne et qu’on ne connaît pas de tels avoirs aux trois organisations. Symboliquement et politiquement cependant, la décision marque un rapprochement des Européens vers les positions américaines et elles entérinent les connaissances des bureaux de renseignements européens, qui ont été accumulées depuis de longs mois. La signification prépondérante de la décision européenne consiste toutefois à identifier les assassinats collectifs perpétrés par les Palestiniens comme des actes de terrorisme et pas comme des actes de résistance légitime.

L’Union Européenne prendra ainsi une décision opposée à la conception de la Ligue Arabe, qui considère l’assassinat de civils israéliens comme un fait de légitime défense. A la Ména et dans la délégation britannique, on s’attend à ce que la décision européenne soit supplémentée d’une déclaration générale critiquant les opérations de police menées par l’armée israélienne contre l’infrastructure terroriste dans les territoires de l’Autorité Palestinienne.

Par-delà cet enrobage diplomatique, ce sont les moyens tactiques utilisés par le Président de l’Autonomie Palestinienne qui seraient assimilés par l’UE à des outils terroristes, privant encore un peu plus Yasser Arafat de justification pour la poursuite des violences qu’il a instrumentées. Au plan juridique et moral, la décision envisagée justifierait, au contraire, les efforts sécuritaires israéliens employés à neutraliser l’infrastructure, les armes et le personnel des trois organisations palestiniennes.

Nous notons encore que le classement du FPLP en tant qu’entité terroriste constituerait également un message de condamnation très ferme à l’encontre du régime alaouite syrien. Le FPLP étant une organisation noyautée par la Syrie, ayant son quartier général à Damas et disposant d’importantes bases d’entraînement dans le Liban occupé. La décision attendue plongerait par ricochet la France dans une situation embarrassante, puisqu’elle entretient des relations cordiales avec le gouvernement Hariri, allié de la Syrie, et parce qu’elle entend sponsoriser un nouveau sommet de la Francophonie à Beyrouth pour l’automne. Comment justifier dès lors un tel sommet dans un pays qui abrite les bases principales d’une organisation considérée comme terroriste par l’Union Européenne ? Il s’agit là certainement d’une nouvelle acrobatie chiraquienne, que l’Elysée aura la plus grande peine à expliquer. La Ména compte par ailleurs développer ces contradictions fondamentales, au moment approprié !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le samedi 15 juin 2002 - 00h55:

Je connais un type qui est fou de foot.

Il est français d'origine portugaise et je crois que son père est argentin.

Aux élections, il vote P.S

Aujourd'hui, il est sous prozac.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le vendredi 14 juin 2002 - 22h03:

Selon Haaretz, la douane israelienne a saisi depuis 5 mois un million de cigarettes (c'est deja mieux que des armes!) entrees illegalement au passage de Rafah entre l'Egypte et Gaza.
Apparemment ce phenomene n'est pas inconnu des services de douane israelien. Les cigarettes etaient dissimules dans des cartons de lait en poudre, ou de lessive et de crackers!

Les palestos manquent d'intelligence mais pas d'imagination. A quand la pampers a l'heroine???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le lundi 17 juin 2002 - 18h11:

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