Par Admin (Admin) le dimanche 07 juillet 2002 - 07h05: |
Par Mailroom (Mailroom) le samedi 06 juillet 2002 - 04h15: |
" VOUS VOULEZ BOYCOTTER LES PRODUITS
JUIFS? ALLEZ-Y
NOUS VIVONS DANS UN MONDE LIBRE , ET VOUS AVEZ LE DROIT DE NE PAS AIMER LES JUIFS .
MAIS SI VOUS NE LES AIMEZ PAS JE SUGGERE QUE VOUS BOYCOTTIEZ LES PRODUITS JUIFS SUIVANTS :
LE TEST WASSEMAN DE LA SYPHILIS ,
LA DIGITALINE INVENTEE PAR LE Dr NUSLIN ,
L ' INSULINE DECOUVERTE PAR LE Dr MINOFSKY '
L ' HYDRATE DE CHLORAL DECOUVERT PAR LE Dr LIFREICH ,
LE TEST DE LA DIPHTERIE SCHICK ,
LES VITAMINES DECOUVERTES PAR LE Dr FUNK ,
LA STREPTOMYCINE DECOUVERTE PAR LE Dr WORONAN ,
LA PILULE CONTRE LA POLIO DU Dr SABIN ,
ET LE VACCIN CONTRE LA POLIO DU Dr SALK .
ALLEZ- Y BOYCOTTEZ...
LA COHERENCE HUMANITAIRE REQUIERT QUE MON PEUPLE OFFRE
AU MONDE TOUS CES CADEAUX.
LA COHERENCE DU FANATISME REQUIERT QUE TOUS LES RACISTE
ACCEPTENT LA SYPHILIS , LE DIABETE , LES CONVULTIONS , LA
MALNUTRITION , LA POLIO , LA TUBERCULOSE COMME FAISANT PARTIE DE LEUR CAPITAL.
VOUS VOULEZ ETRE EN COLERE CONTRE NOUS ?
ALLEZ- Y , MAIS JE VOUS PREVIENS ,
VOUS N ' ALLEZ PAS VOUS SENTIR TRES BIEN .."
DOSSIER " EURO J MAGAZINE JUIN 2002 "
FREDDY GALULA
Par Mena (Mena) le samedi 06 juillet 2002 - 04h11: |
Ilannesqueries ! (info # 010507/2)
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency
A Métula, on connaît en primeur l’essentiel du message qui va être délivré par Dominique de Villepin à ses interlocuteurs libanais et syriens, lors de ses visites dans leurs capitales respectives, aujourd’hui et demain.
Le ministre français des AE commencera par dire à ses interlocuteurs que Paris refuse d’inscrire le Hezbollah sur la liste européenne des organisations terroristes. C’est ce qu’a confié à la presse un diplomate français très bavard en poste à Beyrouth. La même source explique cela par le fait que Paris estime que le Hezbollah est un parti politique, représenté par des députés au Parlement, et qu’il « ne possède aucun bras armé chargé d’effectuer des opérations à l’extérieur ».
Les habitants du village israélien frontalier de Kfar Yuval, qui ont essuyé plusieurs obus sur leurs maisons, tirés justement par le bras armé du Hezbollah chargé de provoquer l’embrasement de tout le Moyen Orient durant les deux derniers mois, ont de bonnes raisons de penser que le Quai d’Orsay ne les respecte pas beaucoup et qu’il établit ses déterminations politiques par des observations pas très objectives.
Est-ce qu’ignorer ces attaques répétitives contre des civils ou le kidnapping de militaires israéliens au-delà de la ligne frontière préconisée par l’ONU, en effectuant des constatations échappant à la force de gravité terrestre ne constitue pas un acte caractérisé de… heuh… d’antipathie extrême ?
C’est vrai que la promesse de la déclaration ci-dessus coïncide avec la décision du gouvernement libanais, hier, de confier la construction du barrage de Chabrouh à la société française Dumez-GMT. Un projet de 44 millions de dollars ! Le même gouvernement qui, jusqu’à cette décision, envisageait de dénoncer les résultats de l’adjudication qui avait été remportée par la société française de construction.
Tout le monde, à part l’opinion publique française, protégée de ces vérités cassantes par la servilité certaine au pouvoir politique de sa presse nationale, sait que les relations d’amitié extraordinaires qui lient Jacques Chirac à Rafic Hariri sont en fait basées sur un échange trivial : Du boulot pour les entreprises françaises, des grasses commissions pour les politiciens français, contre le soutien à la normalisation de l’occupation syrienne du Liban, le financement dudit boulot par des institutions françaises, publiques et semi-publiques, et l’activisme bruyant du Quai contre les intérêts israéliens, dans toutes les instances internationales possibles et imaginables.
L’apothéose festive de ce troc est prévue pour le mois d’octobre à Beyrouth. Les représentants libanais de la dictature tyrannique de Damas (ça n’est pas que des mots, c’est du sang, des larmes, des tortures et un peuple entier qui évolue privé de ses libertés fondamentales !) et les hommes de de Villepin travaillent au coude à coude et d’arrache-pied afin d’organiser le Sommet de la Francophonie au Liban à cette date. Le même sommet qui avait du être annulé à la même époque l’an dernier pour cause d’attaque terroriste contre les tours de New York.
La Ména, qui fait un travail de canard, pendant que le canard fait un travail de mouton, vous promet à cette occasion des dossiers détaillés – ceux qui n’appartiennent qu’à elle et que nous aimons tant – sur les imbrications du pouvoir français avec les entreprises politico-commerciales des Etablissements Hariri & Co. Les dossiers sont bien à l’abri des velléités des sbires de la maison Barbouzo, ça craint pas pour les radiateurs !
Ce que Jospin n’a pas réussi à trouver pourrait être rendu public par les correspondants libanais de la Ména dans quelques semaines. Ca n’est pas qu’ils entendent faire des misères à Jacques Chirac pour le plaisir de mettre du sable dans son business, c’est que ces business plongent leur pays dans un endettement irréversible et qu’ils jugent inconcevable que la fête du français se déroule dans un Etat privé de sa suprématie politique par les chars d’assaut de l’occupant syrien. C’est encore parce qu’il s’agit d’un acte de militantisme pro-terroriste de la part de la France, que d’organiser une telle fête dans un pays qui abandonne volontairement toute une partie de son territoire et sa population à la domination des terroristes – nous nous sommes soumis à l’attractions terrestre, Villepin ! – islamiques de la pire espèce.
Sur la photo que nous re-publions avec cet article, le bras armé du Hezbollah, c’est celui qu’on ne voit pas. L’autre, c’est celui qui fait un coucou amical et reconnaissant au pays des droits de l’Homme et du Citoyen. Bah ! Chacun choisit ses amis où il veut, hein ; ce qu’il y a d’irritant avec les politiciens et la plupart des journalistes français, c’est qu’ils voudraient, en plus, que le monde reconnaisse l’honorabilité de ces choix pourtant dénués de toute trace d’honorabilité.
Pas grave ! Ce soir, de Villepin va inaugurer à Beyrouth les nouveaux locaux du consulat de France. Pour ceux qui veulent lever le verre de l’amitié, ça se passera à 19 heures, rue de Damas. Pour Michaël Béhé, qui m’a largement aidé à rédiger cette partie de mes notes, rue de Damas c’est beaucoup plus qu’une simple adresse, c’est le symbole de l’anéantissement de son identité et de sa spécificité de Libanais.
Parlant de la diplomatie française, notre correspondant à Washington ainsi qu’un lecteur qui occupe une haute fonction dans l’Administration US ont réagi au papier de Salomon Pardess (qui nous a régalé cette semaine) à propos de l’ambassadeur de France sur les rives du Potomac (pas Potomac Donald, Bové, marche à l’ombre !). Eh bien à les croire tous deux, "il est difficile d’imaginer à quel point François Bujon de l’Estang est méprisé dans la capitale américaine." "C’est à se demander comment les Français conçoivent la fonction d’ambassadeur", renchérit le haut fonctionnaire.
De son côté – et sans trancher franchement avec la manière qu’a l’Etat français de considérer le Hezbollah -, FR2 persiste dans ses actes de désinformation valant condamnation pénale pour incitation à la haine ethnique. Dans son journal télévisé du matin du 1er juillet, la grande chaîne du service public a déclaré que l’armée israélienne avait reconnu avoir assassiné l’activiste palestinien Mouhanad al Taher. D’une part, dire que Taher était un activiste – le partisan d’une démarche po-li-ti-que, messieurs les racistes, regardez votre Larousse ! – tient du déviationnisme sémantique. Quant à Taher, il avait participé au meurtre prémédité de dizaines de personne et le meurtre prémédité n’est pas l’argument d’un parti politique. Mais surtout, vous mettez dans la bouche du porte-parole de l’armée israélienne des mots qu’il n’a jamais prononcés, donnant à votre pseudo citation une dimension virtuelle de reconnaissance d’un crime contre l’humanité que vous avez inventé de toutes pièces.
"Khissoul mevoukar shel mekhabel" signifie en français élimination contrôlée d’un terroriste, - une personne armée qui s’attaquait systématiquement à des civils – et votre acte de malveillance est innommable car la citation que vous attribuez à l’armée israélienne est antithétique de celle qu’elle a effectivement publiée.
FR2 c’est aussi la maison de Charles Enderlin, que nous avons perçu cette semaine dans une très grande agitation. Aidé de sa femme, Danièle Kriegel, qui travaille à la radio d’Etat israélienne – chez les Enderlin on bouffe vraiment à tous les râteliers, papi avec Védrine et mamie dans la poche des contribuables israéliens – Charles a multiplié ses appels auprès des faiseurs d’opinion francophones afin de tenter d’imposer sa version de l’affaire Al-Dura.
D’après l’excitation que nous avons constatée venant du couple médiatique, la pression montante de tous ceux qui demandent à Charles Enderlin de rendre des comptes porte désormais ses fruits. Ce qu’on lui reproche très précisément, c’est de s’être précipité à conclure sur le JT de France 2 que c’étaient les soldats israéliens qui avaient tué le petit Mohamed Al-Dura, alors qu’il ne disposait d’aucune évidence l’autorisant à procéder à cette conclusion. Devant ce cas d’école de mauvaise télévision et de propagation de rumeurs non vérifiées, supportant les plus graves accusations, rien ne sert de s’exciter. Ce qu’il convient de faire, c’est d’ouvrir le débat et pas d’essayer de l’empêcher d’être, comme le fait Enderlin. Il suffirait pour cela de permettre – enfin – bien après les téléspectateurs allemands, aux Français de pouvoir visionner le reportage de la journaliste Esther Shapira, qui conclut, rapports balistiques à l’appui, cette fois, que ce sont des tirs palestiniens qui ont très vraisemblablement coûté la vie du petit garçon. Il suffirait aussi que les rushes – les images filmées qu’Enderlin a choisi de ne pas montrer aux téléspectateurs français – soient présentées et commentées en direct par des experts en balistique et en audiovisuel.
C’est d’ailleurs autour du livre du même Enderlin, Le rêve brisé, que s’articule une démarche assez surprenante à laquelle participent de nombreux intellectuels français. Il s’agit pour eux de propager la thèse, dans les journaux à leur disposition, selon laquelle Bill Clinton et Ehud Barak avaient planifié l’échec des négociations de Camp David et avaient, de surcroît, décidé d’en faire porter la faute à Yasser Arafat. Etrange tentative, en effet, de réécrire une version francisée de l’histoire des négociations de paix au Moyen Orient, dont le but consiste à soulager le Président de l’Autorité Palestinienne de l’immense responsabilité du choix stratégique de l’Intifada et de son cortège de victimes innocentes.
La finalité de ces personnages procède de l’intention d’oblitérer la théorie du porte-avions établie par mon père, Jean Tsadik et soutenue par Stéphane Juffa, Sami El-Soudi, ainsi que désormais par l’écrasante majorité des analystes stratégiques du globe. En d’autres termes, si l’échec des négociations en août 2000 a été le fait d’un complot judéo-américain - c’est la thèse qu’ils tentent d’accréditer - le déclenchement de l’Intifada pourrait réellement être un événement spontané, fruit de l’exaspération des populations palestiniennes.
Cette pétition virtuelle pour le réagencement de l’histoire qui s’étale aussi dans le Monde, l’Obs et Libération, sans dire ouvertement son nom, est vouée à l’échec, en cela qu’elle se doit, pour exister, d’ignorer des faits connus de tous. Ces faits vont des déclarations d’Abou Mazen, secrétaire général du comité exécutif de l’OLP, qui a déclaré en son temps que la visite de Sharon sur l’esplanade des mosquées n’a pas déclenché l’Intifada, au malentendu induit – c’est pour la cause ! – relatif aux destins de Barak et de Clinton. Pour l’ex-Président américain, un accord de paix issu de Camp David aurait constitué l’accomplissement historique de son œuvre politique. Il tenait à ce résultat plus qu’à tout au monde et a déployé tous les efforts possibles en vue du succès des pourparlers. Pour Ehud Barak, les choses étaient encore plus pointues. Il avait joué tout son avenir politique sur le résultat positif du sommet et avait prévu la tenue d’un référendum populaire afin de faire entériner le document final de l’accord de paix, obtenant ainsi sa légitimité directement des électeurs israéliens, contre la volonté du parlement, qui s’était opposé publiquement et en légiférant aux bases de l’accord envisagé. Pour Barak donc, l’échec de Camp David a signifié l’interruption abrupte de sa carrière politique.
Ces considérations sont bien entendu suffisantes pour enfoncer un coin fatal dans les tentatives d’Enderlin, de Védrine et de leur fan club mais elle font encore piètre figure face aux déclarations de l’intéressé no.1, Yasser Arafat. Ce dernier ayant déclaré la semaine dernière dans Haaretz, que "son rejet des propositions de Camp David avait été une erreur et que si elles lui étaient présentées à nouveau, il les accepterait !" Heureux les intellectuels français, qui connaissent mieux les péripéties de l’histoire que ceux-là même qu’ils entendaient blanchir !
A propos de ces intellectuels et de pétitions, le papier la Ména dévoilant les enjeux réels de la pétition pour le droit à critiquer la politique de Sharon a fait grand bruit. Plusieurs journalistes français ont pris l’initiative de nous appeler afin de nous avertir de leur décision de ne pas signer la pétition soutenue notamment par Edwy Plenel du Monde et Jean-Luc Hees, le directeur de France Inter. Nombre d’entre eux nous ont dit qu’ils se rangeaient à nos arguments.
Et pour terminer avec mes ilannesqueries, de citer cette très belle histoire naturelle, qui a eu pour théâtre la station balnéaire d’Eilat sur la Mer Rouge cette semaine. Un requin tigre, dont l’espèce s’attaque parfois aux baigneurs, y a été observé mis en fuite par l’effort conjugué de six dauphins ! Les mammifères marins ont reconduit le prédateur au large, l’empêchant ainsi de se servir un plat de touristes au sel marin.
Et si tout ce qui manquait au monde pour être heureux, c’était d’un peu plus de dauphins ?
Par Michka (Michka) le jeudi 04 juillet 2002 - 23h12: |
Pour completer la suite de mon 1er message sur l'Observatoire du monde juif voici la partie qui parle de l'abonnement annuel.
Là je pense que vous avez tout. Michka
__________________________________________________
COTISATION 2002
Cotisation annuelle 2002 (1er janvier -31 décembre) 22 euros
(cotisation de soutien à partir de 100 euros)
Nom, prénom :
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(chèques à l¹ordre de l¹Observatoire du monde juif, précisez à partir de
quel numéro)
Votre cotisation vous permettra de recevoir le Bulletin publié par
l¹Observatoire du monde juif et d¹être informé de toutes les manifestations
organisées par l¹Association.
Observatoire du monde juif
78 avenue des champs Elysées, 75008 Paris
Par Michka (Michka) le jeudi 04 juillet 2002 - 22h32: |
Rachco,
Le titre du livre est " Les médias français sont-ils objectifs? ".
L'observatoire du monde juif propose un abonnement pour 4 parutions par an mais en plus cette année il y a un numéro spécial de 17O pages sur les médias.
J'espère avoir répondu correctement à votre question.
Michka
Par Annie Boukris (Annie) le jeudi 04 juillet 2002 - 21h41: |
Le 3 Juillet etait l'anniversaire de Monsieur Simon Baruch et deux de ses petits enfants: Raffilo et Shira. Sa femme Madame Renee Baruch m'a chargee de lui souhaiter un bon anniversaire plein de sante et une prompte reunion. Les deux souhaitent egalement un heureux anniversaire a Raffilo et Shira. Personnellement, je me permets d'ajouter mes voeux les meilleurs pleins de sante, grand bonheur et longue vie.
annie boukris
Par Mexico (Mexico) le jeudi 04 juillet 2002 - 20h12: |
JUSTICE POUR RAFAEL DEITZ
CHERS MICHKA ET RACHCO,
Vos messages sur l'Observatoire du Monde Juif et le CRIF m'ont laissee bleme et fortement frustree.
Loin de la France depuis environ 30 ans, je suis restee clouee dans le despespoir de vouloir crier un S.O.S. a la communaute juive et a la presse en generale de France. Mais je ne savais pas ou et a qui me diriger. Le fait de ne pas avoir d'ordinateur et d'avoir oublie le francais pour ne l'avoir pas pratique pendant de longues annees n'a fait que participer a mon impotence.
Depuis novembre 2001 j'ai enfin un ordinateur et mon francais natal me revient a la memoire peu a peu.
Vos messages citent une organisation juive de France, une radio juive, et les noms de juifs impliques dans les medias eminents francais.
Depuis la publication de mon histoire sur ce site, un arabe de Tunis que je ne connais meme pas, n'arrete pas de m'envoyer des e-mails me demontrant avec ferveur toute sa douleur et son indignation face a la tragedie que je passe.
Sans meme se poser ou me poser une seule question, il s'est engage a mener une lutte archarnee pour qu'on me vienne en aide. Il me fait parvenir les copies de nombreux messages de S.O.S. qu'il adresse en premiere instance au media juif americain, faisant tout son possible pour reveiller en eux leur conscience et leur foi aux droits humains et a la liberte.
C'est de Tunis qu'il ecrit, proclamant qu'en depit des oppositions et douleurs entre nos peuples, il est fortement epris de desespoir pour "sa soeur Joele et toute sa famille".
Cette marque inattendue de solidarite me comble d'emotion et de gratitude, mais a la fois de frustration du fait que par ironie du sort, cette action exemplaire provienne de la part d'un etranger.
Je vous exhorte a reagir quand il est encore temps, puisque moi je suis deja trop epuisee.
Je vous remercie de bien vouloir donner a ce message l'interet qu'il se merite.
Je peux etre contactee a mon e-amail:
ufaratzta@hotmail.com
Chabat Chalom
Yael Deitz
Par Bazooka (Bazooka) le jeudi 04 juillet 2002 - 16h40: |
Djlachem,
au risque de vous decevoir, des centaines de Tel Aviviens sirotent actuellement le plus tranquillement du monde leurs "diabolos menthe" sur les cafes de la promenade, et meme mieux que ca, des supers jus de fruits 100% naturels (limonade y compris) ou des megas milk-shakes.
Venez-donc vous rafraichir les idees chez nous, ca fait trop longtemps que vous n'etes pas venu par ici !
Par Rachco (Rachco) le jeudi 04 juillet 2002 - 15h58: |
Merci MICHKA de l'adresse pour commander le livre de S.TRIGANO - dont j'ai entendu l'analyse sur Radio J. En avez vous le titre exact ?
Pour les harissiens qui souhaitent recevoir un mail d'information quotidien du CRIF - inscrivez-vous :
crif@mail.intesysnet.com}}
Par Michka (Michka) le jeudi 04 juillet 2002 - 14h06: |
Observatoire du monde juif - Dossiers et documents présente :
Les médias français sont-ils objectifs ?
La deuxième intifada, au lendemain du refus du plan Barak par Yasser Arafat,a été accompagnée d'un déluge médiatique qui n'est pas encore tari. Depuis la fin des années 2000, les nouvelles du Proche Orient ont fait la Une de tous les médias, au point de devenir le pain quotidien des Français et de susciter une effervescence génératrice de toutes sortes de manifestations, généralement hostiles à Israël. Des cris de "Mort aux Juifs !" ont été entendus dans les villes de France pour la première fois depuis la deuxième guerre mondiale.
Cette période a vu l'apparition de nouvelles formes d'antisémitisme, devenu l'enjeu de la controverse politique. Durant de longs mois, un étrange blackout a pesé sur un grand nombre d'agressions antisémites quand elles nefurent pas l'objet d'une bizarre dénégation.
Le discours massivement critique d'Israël a accentué le sentiment d'isolement de la communauté juive. L'impartialité des médias a été sévèrement mise en cause. Ce dossier rassemble pour la première fois les pièces du dossier, non plus sur le mode de l'humeur et de la réaction émotionnelle mais sur la base de preuves matérielles.
Au sommaire :
Que s'est-il passé en France ? Shmuel Trigano
Qu'avons nous appris des médias ? Catherine Leuchter
L'Agence France Presse : le récit contre les faits Clément Weill Raynal
Le Monde, « journal de référence » ou journal d'opinion ? Samuel Benhamou et Laurence Coulon
Le Monde et « les deux communautés» Yves Kanoui
Le conflit du Proche-Orient vu par les media pour enfants et adolescents Valérie Ktourza
Le Monde, le Figaro, Libération,la place et l'image de l'État d'Israël Laurence Coulon
Le « replic ommunautaire » dans les hebdomadaires français Shmuel Trigano
Les escaliers d'Odessa.
Les médias français et le Proche-Orient Daniel Dayan
170 pages
Sur commande
Chèque de 13,2 euros (frais de port compris)
à l'ordre de l'Observatoire du monde juif
À envoyer à
Observatoire du monde juif
78 Avenue des Champs Elysées
75008 Paris
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Observatoire du monde juif n°3
LE NÉO-GAUCHISME FACE À ISRAËL
Au sommaire de ce numéro
La dissociation de l'«antiracisme» et de la lutte contre l'antisémitisme.
Shmuel Trigano
L'IDÉOLOGIE
Aspects de la nouvelle judéophobie.
Pierre-André Taguieff
LES ORGANISATONS
La nébuleuse des associations pro-palestiniennesen France.
Itzhak Landau
Les ONG pro-palestiniennes en France et dans le monde.
Marc Knobel
INTERPRÉTATIONS
Les contours d'une nouvelle idéologie.
Shmuel Trigano
Le «peuple en danger» des anti-mondialistes.
Sidney Touati
Les nouveaux visages rouge-bruns-verts de l'antisémitisme.
Alexandre delValle
Petit lexique du prêt à penser.
Gerard Rabinovitch
DOCUMENTS
Un tract du parti des musulmans de France
L'opinion publique et le transfert victimaire
Par Djlachem (Djlachem) le jeudi 04 juillet 2002 - 11h39: |
Sauf que si l'on continue à opposer Torah et Coran on en a encore pour quelques siècles de carnages avant d'aller pouvoir siroter tranquillement son diabolo menthe sur le front de mer de Tel-Aviv.
Par Mena (Mena) le jeudi 04 juillet 2002 - 08h06: |
Arafat n’en a plus pour longtemps ! (info # 020307/2)
Par Sami El-Soudi à Jérusalem © Metula News Agency
Lors d’un terrible accès de colère, Yasser Arafat a décidé mardi de limoger trois des membres les plus importants du système de la sécurité de l’Autorité Palestinienne. En ce qui concerne Razi Djebali, le responsable de la police à Gaza et Mahmoud Abou Makhzouk, le chef de la protection civile au même endroit, les choses sont assez simples. La Moukata de Ramallah a émis un décret présidentiel, signé de la main d’Arafat, leur signifiant leur mise à pied et pourvoyant à leur remplacement.
Le cas de Jibril Rajoub est beaucoup plus délicat, ce qui a amené l’entourage du raïs à suspendre provisoirement la notification exécutoire de la décision du chef de l’Autorité Palestinienne. Hier pourtant, la décision d’Arafat était consommée et ses instructions formelles, si bien que je ne suis pas du tout certain qu’il soit au courant de ce que ses lieutenants ont sursis à sa mise en pratique.
Comme je l’ai récemment écrit pour la Ména, l’état de santé d’Arafat est très préoccupant et les choses se détériorent de jour en jour. Les causes somatiques et celles physiologiques de son mal s’entremêlent pour anéantir les capacités du personnage. Sous la pression terrible exercée par les Etats-Unis en vue de son élargissement, soutenus en cela par la quasi-totalité des régimes arabes, Arafat se trouve maintenant dans un isolement géographique et politique presque absolu. "On en est arrivé au point, où les dirigeants du monde ne prennent plus ses appels téléphoniques" m’a dit hier un membre du sérail. "D’autres chefs de gouvernements laissent Arafat s’adresser à des secrétaires de cabinets, d’autres encore, même eux de plus en plus rares, l’entendent sans l’écouter".
L’Europe constituait il y a peu l’espoir politique du leader palestinien, désormais, il prétend qu’elle l’a trahi aussi. "Lors du sommet du G8", me dit un ministre palestinien en aparté, "les Européens ont fait mine de s’opposer publiquement au plan Bush, en affirmant la légitimité d’Arafat. Dans les faits cependant, l’UE participe activement aux préparatifs de l’après Arafat ! "
S’ajoute à cette pression politique la présence très physique des chars de Sharon sous les fenêtres de la Moukata. Voici quelques jours, les Israéliens ont rasé au bulldozer de nombreuses annexes du complexe présidentiel, ne laissant plus au raïs que ses appartements et sa salle de travail.
Ce qui irrite infiniment M. Arafat, c’est que le monde entier – y compris les capitales arabes – ne s’oppose plus aux opérations de police menées par l’armée israélienne en territoire palestinien. On dirait même que les arrestations de membres des organisations armées soulagent les chancelleries qui ont énormément de mal à gérer les effets politiques des assassinats collectifs.
Un autre élément générateur du break down du Président palestinien est constitué par les très nombreuses rumeurs qui circulent dans tout le Proche Orient quant à son avenir personnel. Ainsi, durant les dernières conversations du raïs avec des hauts fonctionnaires de l’administration cairote, ceux-ci ont proposé à Yasser Arafat d’accueillir son exil en Egypte. Quelques heures plus tard, la rumeur courait à Ramallah qu’Arafat se préparait à partir pour le Caire. Autre exemple de ces ragots, trouvant son origine en Israël celui-là, la nouvelle secrète selon laquelle un commando israélien s’apprêtait à appréhender le leader palestinien dans la Moukata afin de le conduire en hélicoptère dans une zone peu peuplée du Liban et de l’y abandonner.
Voici comment les efforts des Américains, des Egyptiens et des Israéliens, en vue du détrônement d’Abou Ammar, influent sur son état d’humeur. Ce qui inquiète le plus le Président c’est la perspective que des responsables politiques ou sécuritaires de l’AP discutent avec les Israéliens et les fonctionnaires du FBI des préparatifs visant à établir une véritable force de sécurité palestinienne afin de prévenir le chaos dans l’après-Arafat. En fait, ces discussions vont bon train et se déroulent sans aucune fausse pudeur. Pour bien saisir les raisons de cette coopération, il est nécessaire de se rappeler que les responsables de la sécurité intérieure palestinienne ont toujours cordialement détesté les mouvements islamistes, de même que les Tanzim et autres mouvances terroristes. Si Arafat n’avait pas entravé la volonté des chefs de sa police et de sa sécurité intérieure, cela ferait longtemps qu’ils auraient eux-mêmes détruit l’infrastructure des organisations paramilitaires en Cisjordanie et à Gaza. Il faut aussi observer que les structures et surtout les membres des services de la sécurité intérieure palestinienne ont été largement épargnés par les forces israéliennes. Dans certains cas, comme dans celui où des Tanzim, des gens du Djihad et du Hamas avaient trouvé refuge dans le QG de Jibril Rajoub, les forces de sécurité intérieure ont carrément coopéré avec les soldats d’Israël et leur ont livré les irréguliers armés.
Lors de son remaniement ministériel cosmétique d’il y a quelques semaines Arafat avait déjà écarté Mohammed Dahlan de son poste de responsable de la sécurité intérieure dans la bande de Gaza. Depuis, Dahlan multiplie les réunions publiques, dans lesquelles il s’en prend frontalement à son ancien patron. Le prestige de ce militaire est très important, surtout auprès des masses populaires et des habitants des camps. D’après mes relais sur le terrain, notamment dans le camp de réfugiés de Khan Yunis, ce serait Dahlan qui aurait assuré aux chômeurs qu’il ne leur arriverait rien de fâcheux s’ils allaient manifester leur colère à Gaza-city.
Et ces manifestations sont symptomatiques. Surtout en cela qu’elles tranchent avec le lyrisme de la cause de la guerre sans fin et de la sanctification du martyre. Les amis de Dahlan sont pragmatiques, comme lui, ils ont fréquenté de près les israéliens durant de longues années – ils travaillaient dans les usines d’Israël - et ils savent qu’ils ne correspondent absolument pas au profil de la propagande officielle. En fait, la foule (il y avait 7000 personnes hier, il y en aura 10000 la semaine prochaine) reprend le motif de la corruption – comme Mohammed Dahlan, dans les mêmes termes - afin de fustiger directement Yasser Arafat. Et les demandes de la foule ne tombent pas dans le domaine de la rhétorique. Où sont passés les milliards de dollars de l’aide arabe, scandaient hier les manifestants, alors que ceux-ci sont désormais sans la moindre ressource, des suites de l’Intifada ?
A ce propos, les chiffres qui courent parmi les dirigeants palestiniens font état de sommes tout à fait colossales. Pour résumer les choses, les diverses affirmations parlent de un à vingt milliards de dollars qui auraient été détournés par Arafat en direction de sa cassette personnelle. Loin de nier les faits, le raïs prétend qu’il s’agit du trésor de la révolution palestinienne et qu’il en est le gardien. D’après un ami qui a longtemps travaillé à la direction de (censuré par la rédaction pour causes de sécurité), la fortune réelle du vieux leader s’établirait entre sept et huit milliards de dollars, ce qui placerait Arafat parmi les plus grandes fortunes du globe. Le problème des ex-travailleurs en Israël, de leurs familles et des Palestiniens qu’ils faisaient travailler dans la bande de Gaza - en tout 3 à 400000 personnes ! – c’est que pour eux, il n’existe pas de situation plus catastrophique que celle qu’ils connaissent et ils contestent l’usage discrétionnaire fait par leur dirigeant des réserves palestiniennes.
Leur mouvement de révolte est non seulement le premier qui s’oppose ouvertement à Yasser Arafat, il est également le premier qui ose défier publiquement la mainmise idéologique qu’exercent les mouvements religieux sur la rue gazatienne. Dans ce mouvement pragmatique, les chômeurs demandent ni plus ni moins qu’un avenir praticable pour leurs familles et, jurant parmi les envolées prophétiques des Imams, ils demandent que leurs dirigeants s’occupent en premier lieu de résoudre leurs problèmes matériels et existentiels.
Faisant – comme par hasard – écho à ces manifestants, le gouvernement israélien a décidé ce matin de délivrer 5000 autorisations de travail à des ouvriers - ceux-là mêmes ! – palestiniens de la bande de Gaza. De là à voir une action coordonnée entre Dahlan et Sharon pour finir d’ébranler le pouvoir d’Arafat, il y a un petit pas que je franchis volontiers. Ce d’autant plus que le Prince héritier Abdullah d’Arabie saoudite s’est adressé directement avant-hier au Premier ministre israélien pour lui demander "d’adoucir les mesures restrictives touchant la population palestinienne".
Ces événements et ces coïncidences nous éclairent sur ce qu’est la partie opérationnelle du plan Bush. Il s’agit pour les Américains et leurs alliés de susciter une base populaire pro-solution négociée des deux peuples deux Etats parmi les Palestiniens. Pour y concourir, Bush veut compter sur une prise de risques calculée de la part du gouvernement israélien, notamment par la réouverture progressive de ses frontières aux travailleurs de Gaza. Au plan politique, les Américains ne comptent pas déposer Arafat pour le remplacer immédiatement par un leader de substitution, ils entendent d’abord s’appuyer sur les militaires rationalistes qui étaient en charge de la sécurité intérieure palestinienne, en renforçant leur influence. N’oublions pas, dans cette optique, que de nombreux hommes de Rajoub et de Dahlan ont été formés en Israël et aux Etats-Unis. Le plan de la Maison Blanche prévoit ainsi de préparer une phase sécuritaire intermédiaire très peu politisée, durant laquelle des experts occidentaux nous aideront à établir les bases des nouvelles institutions législatives et juridiques, de même qu’à fixer les modalité d’un système électoral fiable.
Arafat a très bien compris l’imminence de la menace qui pèse sur son royaume. Ainsi, ses dernières décisions ont consisté à prolonger – par décret présidentiel discrétionnaire aussi – le mandat des chefs de l’institution judiciaire palestinienne pour une année. En clair, même s’il n’est pas élu durant les élections générales prévues pour cet hiver, Arafat voudrait, par cette mesure, conserver le contrôle absolu du pouvoir juridique en place, qui compte pourtant au nombre des éléments de l’Autorité Palestinienne qui sont unanimement décriés. C’est dans le même but – contrecarrer le plan Bush - qu’il veut écarter tous les responsables de la sécurité palestinienne.
A Gaza, il a transformé Dahlan en sous-marin doublé d’un opposant décidé, qui œuvre maintenant à sa perte. Hier, il a voulu jeter Rajoub aux orties mais cette manœuvre est autrement plus compliquée. D’abord parce qu’Arafat ne dispose d’aucune force militaire – Ramallah est occupée par les Israéliens – pour mettre Rajoub au pas. Dans l’entourage du vieux guerrier, on craint par-dessus tout que le colonel de la sécurité intérieure se mette en dissidence ouverte, au cas où sa destitution deviendrait opérationnelle. Dans ce cas, personne ne serait en mesure de désarmer ses hommes qui sont, par ailleurs, les mieux équipés, les mieux entraînés, les plus fidèles à leurs officiers des groupes sécuritaires palestiniens et aussi, les seuls à avoir traversé le Rempart sans être disloqués par les Israéliens.
Imaginons que l’ordre d’Arafat devienne exécutoire et que Rajoub refuse d’obtempérer - cette hypothèse est très loin d’être impensable, Jibril Rajoub ayant été le premier de ses officiers à avoir tenu tête au raïs, au point qu’Arafat avait sorti son revolver et menacé son colonel -. Nous verrions ainsi surgir, instantanément, l’opposition au fondateur de l’OLP dont rêve George Bush pour exécuter son plan. Rajoub, qui n’a jamais fait mystère de ses ambitions politiques, se verrait offrir la fonction "d’alternative à Arafat" sur un plateau, par l’initiative fébrile d’Arafat lui-même.
De toutes façons, le compte à rebours de la fin du règne d’Abou Ammar a maintenant commencé. Les événements et les forces en mouvement que j’ai tenté de décrire dans cet article disposent de moyens disproportionnés face à ceux du raïs et leur marche en avant n’est plus réversible. Arafat tiendra entre deux et quatre mois s’il reste lucide et largement moins, s’il prend des décisions dictées par l’état de ses nerfs. La plus sage serait d’accepter de finir sa carrière comme le Président-coupe-rubans de l’Etat de Palestine, alors que les affaires seraient dirigées par un Premier ministre pragmatique et crédible. Mais ce genre de retraite n’est guère arafatienne, alors…
Par Henri Bueno (Henri) le jeudi 04 juillet 2002 - 07h06: |
Separation entre l'eglise et l'etat.
Djlachem
Erreur !!! L’histoire nous a demontre que c'est la Thora qui a maintenu en vie le peuple Juif et non la democratie.
Chaque fois que le peuple Juif se detourne de la Thora,tous les malheurs s’abattent sur lui.
Malheureusement il a la memoire courte et refait toujours les meme erreurs.
Par Djlachem (Djlachem) le jeudi 04 juillet 2002 - 01h25: |
Omega,
Nous alons finir par tomber d'accord. En effet l'histoire semble nous dire que la laïcisation d'une société est nécessaire à l'emergence de la démocratie.
Reste à une nation arabe de nous prouver qu'elle est capable de le faire.
Par Wnes (Wnes) le mercredi 03 juillet 2002 - 23h54: |
Chronique de Zama.
En septembre 202 avant J.-C., près de Zama, en Numidie, le consul Scipion affronte Hannibal et les Carthaginois pour une bataille dont doit dépendre le sort du monde méditerranéen.
En portant la guerre contre Carthage sur le territoire africain, Scipion joue avec la chance.
Une défaite romaine à Zama pourrait bien anéantir pour toujours les desseins impérialistes de Rome. Mais, grâce à la tactique originale qu'il adopte sur le champ de bataille, le jeune consul offre à sa patrie une victoire incontestable, qui lui assure une suprématie définitive sur la Méditerranée.
La rencontre des chefs
Dès les premières batailles qu'il livre en Afrique, Scipion a remporté des victoires. Durant l'été 203, les Romains placés sous ses ordres vainquent, aux Grandes Plaines, une armée composée de Carthaginois et de Numides, et s'emparent de Cirta (Constantine).
Alors, comme l'a prévu le consul, Carthage épouvantée rappelle d'Italie Hannibal et ses troupes. En septembre 202, près de Zama (peut-être Jama, aujourd'hui), à environ 150 km au sud-ouest de Carthage, l'ultime confrontation a lieu. La veille de la bataille, les deux grands hommes se rencontrent à égale distance de leurs camps, établis à 6 km l'un de l'autre.
Ils renvoient leurs escortes et pendant un long moment, s'entretiennent avec l'assistance d'interprètes. Deux siècles plus tard, l'historien Tite-Live reformulera les paroles prononcées par les deux chefs, l'un auréolé de la gloire des seize années pendant lesquelles il a occupé l'Italie, l'autre aspirant à un renom universel.
Hannibal, Scipion et la deuxième guerre.
En 206 avant notre ère, Publius Cornelius Scipion se déclare candidat pour les élections consulaires. Fils du général vaincu par Hannibal à la bataille du Tessin, en 218, au début de la deuxième guerre, il jouit d'une très grande popularité.
Il a obtenu en 210, par un vote extraordinaire du peuple romain, un impenum (pouvoir suprême civil et militaire), alors qu'il ne remplit ni les conditions d'âge (il a vingt-cinq ans) ni celles de la carrière politique (il n'a pas exercé les magistratures indispensables pour obtenir un imperium).
Lors de sa campagne électorale de 206, il s'engage à terminer rapidement la deuxième guerre en débarquant avec des légions en Afrique, tactique destinée à chasser les Carthaginois de l'Italie dont ils contrôlent les régions méridionales.
Malgré une opposition sénatoriale très violente contre ce projet hasardeux, il est élu consul. Il passe l'hiver 205 à Syracuse pour organiser son armée et débarque en 204 sur la côte africaine, non loin d'Utique.
Deux armées bien différentes.
Des deux côtés, les généraux ont élaboré un plan très précis d'attaque. Hannibal fait placer en première ligne 80 éléphants, en deuxième ligne les mercenaires gaulois et ligures, en troisième ligne l'infanterie carthaginoise et africaine. A quelque distance, d'autres mercenaires, des vétérans recrutés lors de la campagne d'Italie, doivent servir de réserve.
Aux deux ailes se trouve la cavalerie; à droite, celle des Carthaginois, à gauche, celle des Numides, commandée par le jeune roi des Masaesyles, Syphax, époux de la fabuleuse Sophonisbe. On peut reconstituer le plan d'Hannibal: faire charger les éléphants, puis envoyer les mercenaires gaulois et ligures dans un premier assaut qui doit affaiblir les Romains, ensuite faire intervenir la ligne des Carthaginois beaucoup plus solide et, enfin, les vétérans italiens pour assurer la victoire. Dans cette armée composée d'hommes si différents par leurs nationalités, leurs langues, leurs armes, leurs modes de combat, il est difficile de parvenir à harmoniser les consignes traduites par des interprètes, et Hannibal s'efforce de motiver les combattants: aux mercenaires il promet une solde supplémentaire, aux Carthaginois, aux Numides et aux Africains il représente la ruine de leur pays en cas de défaite.
Mais les dispositions prises par Scipion rendent la tactique d'Hannibal totalement inefficace. En effet, rompant avec la formation compacte en quinconce de l'infanterie. utilisée par l'armée romaine, Scipion laisse des passages libres entre les manipules (unités tactiques de la légion) et place dans ces intervalles des vélites, ou soldats d'infanterie légère qui pourront évoluer facilement et désorienter les éléphants. À l'aile gauche, il dispose la cavalerie italienne et, à la droite, la cavalerie des Numides conduite par Masinissa, allié des Romains.
Scipion devient "l'Africain".
Conformément au plan d'Hannibal la charge des éléphants marque le début du combat. Mais, affolés par le vacarme des clairons et des cors romains, les pachydermes se retournent contre leur propre armée. Seuls quelques-uns continuent à avancer vers les troupes romaines. C'est alors que la disposition adoptée par Scipion montre sa supériorité: les cornacs engagent leurs bêtes dans les passages laissés libres et les vélites peuvent lancer leurs javelots sur les flancs des animaux, exposés des deux côtés à la fois. Les deux ailes de l'armée d'Hannibal, les cavaleries carthaginoise et numide, font les frais de la débandade des éléphants.
Lorsque, à leur tour, les deux infanteries s'affrontent, les forces sont déjà inégales. Les auxiliaires gaulois et ligures, comme Hannibal l'a prévu ne peuvent longtemps résister et se mettent à reculer vers la troisième ligne. celle des Carthaginois et des Africains. Ceux-ci refusent de leur faire place dans leurs rangs et se battent pour repousser à la fois leurs mercenaires et les Romains.
Scipion adopte ensuite la tactique utilisée par Hannibal lors de la bataille de Cannes: la deuxième et la troisième ligne des légionnaires sont envoyées aux ailes et commencent un mouvement tournant encerclant les Carthaginois qui continuent à se battre contre la première ligne. A partir de ce moment, la victoire est acquise pour les Romains.
Privés de l'aide des éléphants, de leur cavalerie, de leurs mercenaires, les Carthaginois prennent la fuite. Environ 20000 hommes ont péri dans leurs rangs. 10000 ont été faits prisonniers ainsi que 11 éléphants. Les Romains! quant à eux. n ont à déplorer qu'environ un millier et demi de morts. Ayant pu regagner Carthage Hannibal déclare à ses concitoyens qu'il vient de perdre non une bataille. mais la guerre. Carthage doit accepter un traité de paix désastreux pour elle: elle perd l'Espagne, doit livrer sa flotte et ses éléphants de combat, et payer en cinquante annuités une indemnité de 10000 talents (environ 50 millions de francs-or).
Revenu à Rome, Scipion célèbre un triomphe magnifique et reçoit de ses soldats le surnom d'Africain.
Carthage reste libre de gérer ses affaires intérieures et de poursuivre son négoce. De la grande entreprise d'Hamilcar Barca et de son fils, il ne reste plus qu'une cité humiliée, désarmée et désormais vassale. Mais Hannibal ne perd pas l'espoir de redresser la situation. Il prend part aux luttes politiques, devient le chef du parti démocratique et essaie de parfaire la révolution politique accomplie un demi-siècle plus tôt par son père. Lorsqu'il parvient à se faire élire suffète, il tente de casser le pouvoir de l'oligarchie.
En quelques mois, Hannibal brise les principales institutions qui garantissent le monopole politique de l'oligarchie et oblige les responsables des finances publiques à rendre des comptes, mettant ainsi à jour un certain nombre de scandales. C'en est trop pour ses adversaires politiques qui décident d'appeler Rome.
Averti par ses espions, Hannibal quitte alors précipitamment Carthage vers l'un de ses domaines près de Thapsus. Là, un navire l'attend pour le mener à Cercina (île Kerkenna), puis de là, à Tyr.
Propos recueillis
Berdah
Par Mena (Mena) le mercredi 03 juillet 2002 - 21h59: |
Tirs de DCA du Hezbollah mais pas sur des avions ! (info # 010307/2)
© Metula News Agency
A 16 heures 05, heure d’Israël (15 05 heure de Paris) cet après-midi, le Hezbollah a tiré trois salves de DCA en direction du territoire israélien. Ces tirs succèdent à sept salves tirées des mêmes positions ce matin à 11h 00 locales.
A noter que cette fois ci, les terroristes islamistes (personnes armées s’attaquant systématiquement à des civils) n’ont pas utilisé le prétexte du survol des avions de l’armée de l’air israélienne comme justificatif à leurs provocations. Durant toute la journée d’aujourd’hui, la Ména n’a dénombré aucune activité des avions de l’Etat hébreu dans la région.
On a donc à faire à des provocations absolument gratuites de la part des supplétifs religieux armés du gouvernement syrien au Sud Liban. Les tirs visaient à nouveau les habitations du village de Kfar Yuval, à un kilomètre au sud-est de Métula. Au moment de diffuser cette dépêche nous ignorons si les tirs ont fait des blessés parmi la population israélienne.
Les obus de DCA explosent en vol, générant des dizaines de morceaux de métal incandescents qui retombent à grande vitesse sur les agglomérations civiles frontalières. Ces éclats traversent alors tout ce qu’ils trouvent sur leur trajectoire, blessant les personnes et détruisant les véhicules et les maisons.
Par l’intermédiaire de ces actions, la Syrie entend démontrer qu’elle participe symboliquement à la lutte contre Israël aux côtés des Palestiniens. Ces tirs s’accompagnent d’une campagne médiatique de grande envergure orchestrée par le pouvoir collaborationniste libanais, qui n’hésite pas à se plaindre d’intentions bellicistes de la part des Israéliens et à demander l’intervention diplomatique des pays occidentaux afin de faire cesser les provocations israéliennes.
La position de DCA à l’origine des tirs se situe à moins d’un kilomètre des fenêtres de la Ména en territoire libanais. De notre immeuble, on entend très clairement les détonations et le vol des obus. L’armée israélienne n’est pas intervenue.
Par Bazooka (Bazooka) le mercredi 03 juillet 2002 - 21h25: |
A Ariane et Henri,
Toute la question est de savoir qui et comment est prise la decision de savoir dans quelle direction il faut ramer ! ;-)
Par Mexico (Mexico) le mercredi 03 juillet 2002 - 20h15: |
Chere Ariane,
Plus on fait de commentaires sur la Thora et plus on l'enrichit.
On ne peut cependant y ajouter ni quitter une seule lettre.
Mettez-vous en cause ce que D. a decide?
Il ne faut pas Le mal-intrepeter.
Raison pour laquelle l'etude de la Loi prime sur toute autre mitzva, meme celle de l'action.
Dans nos prieres matinales, les femmes disent:
"Merci de m'avoir faite a Ta volonte"
Alors que les hommes disent:
"Merci de ne pas m'avoir fait femme"
D. a prescrit a l'homme des mitzvot positives: "tu feras..."
A la femme: "tu ne feras pas..."
D. est "conscient" que les femmes doivent se consacrer primordialement a leur foyer, a leurs enfants. Il n'est pas defendu d'accomplir les mitzvot des hommes, tout au contraire, c'est considere de tres grand merite, mais nous n'en sommes pas astreintes.
Quand aux hommes, eux, remercient D. de leur permettre la joie d'accomplir les mitzvot.
C'est grace au merite des femmes que nous avons ete liberes d'Egypte et c'est encore grace a leur merite qu'il est ecrit que nous verrons si D. veut bientot notre prochaine Redemption.
Chalom
Yael Deitz
Par Nao (Nao) le mercredi 03 juillet 2002 - 18h47: |
Ehoud ou le poids des mots:
Quand Ehoud Barak qualifie Yasser Arafat de "menteur en série"
JERUSALEM (AP) - Ehoud Barak ne mâche plus ses mots. L'ancien Premier ministre israélien a qualifié mardi Yasser Arafat de "menteur en série" et appelé les Israéliens modérés à ne plus hésiter à dénoncer le dirigeant palestinien.
Au cours de sa première interview à la télévision israélienne depuis sa défaite électorale de février 2000, M. Barak a mis en exergue le manque de fiabilité du président de l'Autorité palestinienne, qui fut son partenaire de négociations.
"Si on essaye de l'embrasser, il s'échappe comme de la fumée", a observé l'ancien Premier ministre travailliste.
"C'est un menteur en série, tellement impossible à croire que c'est une perte de temps que de parler de lui", a encore souligné Ehoud Barak, estimant qu'Arafat est maintenant "venu à bout de son rôle historique".
Pour l'ancien chef du gouvernement israélien, Arafat porte la responsabilité de la flambée de violence de septembre 2000 qui a déclenché la deuxième Intifada. M. Barak a ajouté que le camp des pacifistes en Israël ne reviendra pas au pouvoir "tant que ses leaders ne pourront regarder dans les gens dans les yeux et leur dire que le responsable de la vague de terreur (...) est Yasser Arafat."
Ces violences, qui se poursuivent depuis lors, avaient éclaté moins de trois mois après l'échec du sommet de Camp David, qui réunissait les deux hommes sous l'égide du président Bill Clinton en fin de second mandat.
"La seule erreur d'Arafat, qui est de n'avoir pas accepté la proposition (du président Clinton) comme une base de discussion, vaut les 150 erreurs (commises par les Israéliens dans le processus de paix)", a encore analysé Ehoud Barak. Cette proposition prévoyait l'instauration d'un Etat palestinien dans l'ensemble de la Bande de Gaza, 90% de la Cisjordanie et une partie de Jérusalem. Or le chef palestinien a fait valoir le droit au retour en Israël de millions de réfugiés palestiniens et insisté pour obtenir la souveraineté sur certains lieux saints de Jérusalem.
Ehoud Barak s'est par ailleurs félicité mardi de l'appel du président George W. Bush pour le départ d'Arafat, initiative qu'il a qualifiée de "victoire pour Israël et (Ariel) Sharon". Mais il a également jugé que l'actuel Premier ministre israélien commettait "une erreur en ne mettant pas de plan de paix sur la table". Selon lui, l'Etat hébreu devrait laisser "la porte ouverte aux négociations sans précondition autre qu'un arrêt total des violences".
M. Barak a enfin appuyé la décision du ministre de la Défense, le travailliste Benyamin Ben-Eliezer, de cloturer la Cisjordanie afin d'empêcher les militants radicaux palestiniens d'entrer en Israël. "C'est vraiment dommage que nous n'ayons pas fait cela un an plus tôt. Nous aurions sauvé des vies", a-t-il constaté.
Si meme Ehoud le dit.....
Par Nao (Nao) le mercredi 03 juillet 2002 - 18h44: |
Un peu de mysticisme: Depuis samedi dernier, une pierre du Mur des lamentations suinte et laisse couler de l'eau.
Ce phenomene assez bizarre est en train d'etre examine de pres et tres serieusement par les archeologues et les Rabbins. Certains orthodoxes y voient deja un signe divin que notre redemption approche tandis que d'autres expriment l'hypothese que le Mur pleure devant toutes les tragedies qui se deroulent actuellement en Israel!!!
Ci joint l'article du Jerusalem Post:
Is the Wall wailing? By ETGAR LEFKOVITS
In a highly unnatural phenomenon, water has begun dripping from the midst of a stone in Jerusalem's Western Wall.
The water leak, which was first noticed Saturday by worshippers at the Wall, continued yesterday for the fourth straight day, Shmuel Rabinovitch, the rabbi of the Western Wall, said yesterday.
On Sunday, Antiquities Authority director-general Shuka Dorfman and Jon Seligman, its Jerusalem regional archeologist, were rushed to the scene to examine the dripping, which has so far dampened a 10 by 40 centimeter section of the Wall.
The drops of water are coming from a mid-level stone on the right edge of the men's side, near the division with the women's side.
Antiquities Authority spokeswoman Osnat Gouez said yesterday that the authority officials who visited the site on Sunday decided to wait a couple days to see if the problem would continue before contacting officials from the Wakf, which is in charge of maintenance at the Temple Mount, just above the Wall.
However, informed sources say that as the drip has persisted for at least 96 hours, Wakf officials have since been alerted to the drip, which may be coming from a hose or pipe they have installed.
Fearing renewed Palestinian violence, police have barred non-Muslims, including archeologists, from entering the Temple Mount since then-opposition leader Ariel Sharon visited the site in September 2000, leaving Judaism's holiest site without any archeological supervision.
The 22-months since has been the longest the site has been closed to non-Muslims since the unification of Jerusalem in 1967.
The drip has also proved to be of immense interest to Jewish mystics, who see it as a sign of upcoming redemption.
Rabinovitch said that his priority is to stop the dripping, which he termed "highly unusual." Referring to a symbolic name given to the Wall the Wailing Wall by European observers because Jews for centuries came there to bewail the loss of the temples, Rabinovitch said: "Maybe the Wall is indeed crying because of the current situation in the country."
Par Omega (Omega) le mercredi 03 juillet 2002 - 18h27: |
DEMOCRATIE DANS LES PAYS ARABES ET MUSULMANS
Merci a Toufiq et a Jean Pierre Chemla pour leurs reponses mais je pense que toutes deux relevent du passe.
- De dire comme JP que la democratie est antinomique avec l'Islam est un argument qu'on entend partout et qui a du vrai dans l'etat actuel des choses. Mais si on regarde bien, le Judaisme ou le Christianisme (interpretes par les religieux primitifs) sont aussi incompatibles avec la democratie. Et la seule facon d'instaurer la democratie dans les pays judeo-chretiens a ete la separation entre l'eglise et l'etat que je preconise aussi pour les pays musulmans.
- L'argument de Toufiq est aussi juste mais n'a plus cours apres l'attentat du 11 septembre contre le WTC. Les US aujourd'hui prefereraient de loin une vraie democratie a un regime corrompu mis en place par la CIA car ils savent que ce genre de regime fait le lit de l'islamisme.
Je suis d'ailleurs persuade que les habitants des pays musulmans vont bientot etre confrontes a ce choix ultime et fort difficile : La democratie ou l'Islamisme !!!
OMEGA
Par Nao (Nao) le mercredi 03 juillet 2002 - 18h18: |
A propos de sa majeste Francois Bujon de Machinchose, celui ci a, dans un editorial du 22/06 au Washington Post, defendu avec passion et outrage (bouche en cul de poule a la Giscard!) la France face aux accusations d'antisemitisme dt elle fait l'objet aux USA.
Notre cher Ambassadeur n'a pas hesite a employer des adjectifs tels "outrageant", "scandaleux" et "bas" pour caracteriser les critiques.
Atik Peur!
Par Admin (Admin) le jeudi 04 juillet 2002 - 08h01: |