Commentaires du 31 Juillet 2002

Discus: ADRA : LES COMMENTAIRES D'HARISSA: Commentaires de Juillet 2002: Commentaires du 31 Juillet 2002
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le vendredi 02 août 2002 - 08h09:

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mercredi 31 juillet 2002 - 19h09:

A propos de l'attentat tragique a la fac de Jeru qui est aussi un lieu de rencontre car
étudiants et enseignants y sont aussi bien juifs que musulmans, chrétiens, agnostiques ou athées:

Hélène Keller-Lind a ecrit "La différence sera qu'Israël continuera à tenter de combattre ce fléau en tentant de ne viser que les responsables tandis que les Palestiniens continueront à s'en prendre délibérément à des innocents".

Addendum de Nao: Les Palestiniens continueront a s'en prendre deliberement aussi a leurs propres freres arabes (puisque parmi les victimes il avait des etudiants arabes!)
Conclusion: De la vie ils s'en foutent meme quand il s'agit des leurs!!! (alors de la notre, n'en parlons pas!)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le mercredi 31 juillet 2002 - 19h00:

C'est ça être juif et ça peut être autrement.
En tout cas espérons que ce ne sera pas trop grave pour le jeune homme. Tous mes voeux de prompt rétablissement.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Richard_S (Richard_S) le mercredi 31 juillet 2002 - 18h44:

Je viens d'apprendre les nouvelles sur l'attentat de l'universite de Jerusalem et je suis vraiment degoute et ecoeure. D'autant plus qu'un de mes petits cousins fait partie des blesses.
Je serais pret a tuer personnellement les terroristes, leurs complices et ceux qui les manipulent.
Mais je me refuse encore a me laisser etouffer par la haine aveugle. Je ne maudirais personne et je ne souhaiterais pas la mort d'enfants palestiniens innocents sous quelque pretexte que ce soit.
Et je pense que c'est ca etre Juif.
Justice, justice tu poursuivras !!!

Richard

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mercredi 31 juillet 2002 - 15h17:

j'attends avec impatience le prochain éditorial de Elizabeth Schemla : "il ne fallait pas tuer les étudiants de jerusalem" !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri Bueno (Henri) le mercredi 31 juillet 2002 - 14h12:

Si les parents parlent correctement, avec respect sans "kbaha" leur enfants auront de qui prendre exemple.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mena (Mena) le mercredi 31 juillet 2002 - 08h29:

Contradictions et autres omissions capitales ! (info # 013007/2)
Par Véronique Chemla © Metula News Agency

Dans son numéro 130 (juillet 2002), Capital a fait fort ! Pas moins de deux articles pour victimiser les Palestiniens et déshumaniser Israël : Le Jourdain comme enjeu de conflits potentiels - « Alors qu’il alimente toute la région, ce fleuve frontalier est exclusivement contrôlé par Israël » - et Le grand bond en arrière de la Palestine largement imputé au « blocus imposé par Israël ».



Commençons par le « dossier international sur l’eau » composé de six articles. Dans l’un d’eux, Nathalie Villard étudie cette « denrée rare qui crée des conflits permanents » (2 pages). Elle met en exergue quatre exemples dans des encadrés illustrés de cartes : Le Tigre et l’Euphrate, La mer d’Aral, Le Jourdain et Le Nil.



Ceux qui ne liront pas le texte sur Le Jourdain retiendront les phrases lapidaires de la carte : « L’Armée israélienne contrôle les sources du Jourdain dans le Golan... et l’accès aux nappes souterraines de Cisjordanie... tandis qu’à Gaza les Palestiniens ne pompent plus que de la boue ». Aux uns, la pureté - « sources, nappes souterraines » - aux autres - habitant une zone « surpeuplée » - « la boue » ! En fait, ce terme-ci est une citation de Jacques Sironneau, auteur de L’Etau, nouvel enjeu stratégique mondial : « La nappe est à sec, les Palestiniens ne pompent plus que de la boue salée ». L’article évoque « la Palestine », un nom absent de la carte, et qui n’est pas un « pays » : « La survie de quatre pays - Israël, la Jordanie, la Syrie , le Liban - et de la Palestine dépend principalement des eaux du Jourdain considéré par l’Etat hébreu comme une « ressource stratégique ».



La journaliste indique que les deux nappes phréatiques sont « sous le contrôle exclusif de l’Armée israélienne. Car la question de l’accès à l’eau n’est pas complètement étrangère à l’aggravation récente du conflit. Ainsi, environ 90% de l’eau extraite de Cisjordanie sert à la consommation d’Israël (notamment irriguée), tandis que les Palestiniens doivent se contenter du reste ». Mme Villard oppose les « colons juifs » - des oisifs apatrides ? -, à ceux qui travaillent : « les agriculteurs palestiniens », victimes de « pratiques discriminatoires » qui « avivent les tensions ». Ce n’est pas fini : « l’approvisionnement en eau est également une pomme de discorde entre Israël et ses voisins, puisque l’occupation du plateau du Golan, au nord, lui donne le contrôle de la principale source du Jourdain, au grand dam de la Syrie. Complication supplémentaire, les Israéliens s’opposent aujourd’hui à la construction, à la frontière jordano-syrienne, d’un barrage sur le Yarmouk, affluent du Jourdain ». Pourquoi ? Comment ? Quand ? Pas d’explication. Bref, ce sont toujours les Israéliens qui embêtent le monde, sans raison qui plus est ! Est-ce ici la transposition aquatique de la caricature du Juif cupide et cruel ?



A aucun moment, Mme Villard ne note que la sécheresse frappe toute cette région, et notamment Israël, depuis la fin des années 1970, que l’Etat hébreu économise les aquafères, que les accords d’Oslo ont précisé les droits et devoirs des parties - obligations qui sont respectées par Israël -, etc. En outre, elle omet de citer les statistiques nuançant ses propos et de se référer au droit international ou aux accords d’Oslo. Par exemple : « La législation internationale reconnaît parfaitement le droit d'un pays à utiliser les eaux de ressources transfrontalières (rivière internationale, nappe souterraine). Le partage des ressources en eau entre Etats voisins s'effectue sur ce principe partout dans le monde. La quantité d’eau potable de bonne qualité disponible par personne et par an est de 200 m3 pour la Jordanie, 250 m3 pour Israël, et 85 m3 pour les Territoires palestiniens. Par contre, les deux pays en amont du Jourdain, le Liban et la Syrie disposent de ressources en eau beaucoup plus importantes (800-1000 m3). En 2001, malgré la pénurie, malgré les hostilités, les Israéliens ont fourni (par la compagnie israélienne Mekorot) de l’eau par des conduites dans certaines régions dans la bande de Gaza (4,5 millions de m3) et de Cisjordanie (35 millions de m3). Les pays nantis, la Syrie et le Liban n'en fournissent pas. Selon l'hydrologue Abraham Mellul, Israël a mis au point des nouvelles méthodes d’irrigation et de fertilisation compatibles avec une meilleure gestion de l'eau, et une économie des systèmes hydrologiques. A la fin de 1991, une conférence internationale en Turquie, devant traiter des problèmes de l'eau dans la région a été torpillée par la Syrie. Les Syriens, les Jordaniens, et les Palestiniens ont boycotté les discussions multilatérales à Moscou en janvier 1992, qui incluaient un groupe de travail sur l'eau. Malgré la sécheresse et la pénurie qui se prolongent, Israël n'a pas diminué la quantité d'eau transférée annuellement à l'Autorité palestinienne et étudie même le moyen de l'augmenter. Les puits creusés en Cisjordanie ne donnent accès aux Palestiniens qu'à 20 % de la nappe de montagne, qui s'étend des deux côtés de la frontière. C'est comme si les Suisses revendiquaient pour eux seuls toute l'eau du Rhin. La revendication palestinienne est totalement contraire aux lois internationales. On entend souvent que les quelques milliers de fermiers Israéliens prendraient 90 % de l'eau de Gaza, alors que la plupart des fermes israéliennes utilisent l'eau du réseau israélien. Il faut savoir que ces mêmes chiffres exactement avaient déjà été présentés en 1985, à la Conférence Mondiale sur les Femmes de Nairobi, alors qu'il n'y avait pratiquement aucune ferme juive dans la bande de Gaza. Mais la propagande palestinienne venait de commencer à utiliser le thème de l'eau spoliée » (Source : BB). Elle choisit des angles ou des échelles, dont aucun ne présente Israël sous un jour favorable. Elle dramatise ce différend sans laisser entrevoir l’esquisse de l’ombre de solutions : politique de gestion de l’eau concertée entre Israël et ses voisins, solidarité de la Syrie et de la Jordanie avec leurs frères palestiniens, etc. (Cf.Mém’Eau du B’nai B’rith, juillet 2002). De plus, le différend entre la Turquie et la Syrie - qui porte sur deux fleuves : le Tigre et l’Eurphrate - n’empêche pas ces deux pays de nouer des relations économiques. Enfin, cette question de l’eau est loin d’être mineure : « l’eau et l’assainissement (élargir l’accès à l’eau) » figure à l’ordre du jour du Sommet mondial pour le « développement durable » qui se tiendra à Johannesburg (Afrique du Sud) du 26 août au 4 septembre 2002. Cette conférence onusienne, qui réunira des chefs d'État et de gouvernement ainsi que des dirigeants d'ONG, s’annonce comme un prochain Durban. Elle est activement préparée par le Conseil Economique et social de la Ligue Arabe qui, selon le B’nai Brith, a déjà élaboré des résolutions condamnant Israël sur l’eau, le déboisement, etc.



Maintenant, courage, car l’article est long : on passe à un reportage (3 pages) de Oliver Drouin, « envoyé spécial à Gaza et en Cisjordanie » dont les titre et sous-titres donnent un aperçu de la tonalité : « Série Tiers-Monde. Suite de nos reportages sur les fléaux qui accablent les pays pauvres. Le grand bon en arrière de la Palestine. Depuis vingt et un mois, le blocus imposé par Israël aux territoires occupés a des effets dévastateurs pour l’économie palestinienne. Alors qu’elle était en train de décoller, elle est aujourd’hui en ruine ».



Capital a ouvert cette série avec un reportage sur le « Botswana, le pays qui meurt du sida » (avril 2002) et poursuivie avec « SOS, le Bangladesh coule ! » (mai 2002) et « Guatemala, les effrayants dégâts de la crise du café » (juin 2002). Peut-on vraiment mettre sur le même plan et assimiler à des « fléaux » ou à des phénomènes similaires : « le blocus imposé par Israël », la crise du café et le sida ? Les contextes ne sont-ils pas différents ? Certains faits ne sont-ils pas conjoncturels et d’autres structurels, dus à la monoculture ou à une organisation politico-économique ?



Pourquoi les Palestiniens demeurent-ils dans le Tiers-Monde alors que tant d’argent a été versé à l’UNWRAA, l’agence onusienne spécialisée dans l’aide aux seuls réfugiés palestiniens ? Qu’est devenue la manne de l’Union Européenne et des pays arabes ? A quand un reportage sur la misère de pays développés, telle l’Argentine ? Certes, Capital y a consacré un article (moins d’une page dans le numéro de mars 2002, p. 81) : « L’Argentine a pour horizon dix années de récession ». Mais il s’agit de l’interview de Luis Miotti, « économiste à CDC Ixis et maître de conférences à l’Université Paris-XIII », attaché à une vision macro-économique.



Donc, à la différence de Mme Villard, M. Drouin estime que « la Palestine » est un pays - un Etat ? -, mais en même temps c’est un « territoire occupé ». Pourquoi ce silence sur le Liban, un Etat occupé par la Syrie et à l’économie exsangue en raison des relations affairistes entre ses dirigeants politiques et des politiciens et entreprises étrangers ?



Techniques stylistiques - formulation indirecte pour atténuer la gravité du fait avéré -, registre lexical favorisant la sympathie avec les seuls Palestiniens, absence de mises en perspectives historiques, indifférence ou minoration à ce qui ferait tache dans le tableau, etc. Un condensé digne de l’AFP ! Résultat : le lecteur compatit pour les problèmes des seuls Palestiniens. Citons quelques procédés :



·M. Drouin oppose les soldats israéliens, anonymes et silencieux, « dissimulés dans les tourelles de béton et dont les fusils pointent à travers les meurtrières », aux Palestiniens, tous civils. Ceux-ci sont individualisés par leur prénom, quand ils sont des citoyens lambda en butte aux problèmes quotidiens, tel « Jameel, un colporteur, ancien ouvrier en bâtiment, père de six enfants », et par leurs nom et prénom quand ils exercent des responsabilités - Mohammad Shtayyeh, qui dirige à Jérusalem-Est le PECDAR (Palestinian Economic Council for Development and Reconstruction) - et dont les propos méritent d’être cités. Jamais n’est interviewé un policier palestinien ou un membre de la famille d’un terroriste qui a rompu, malheureusement, ce blocus.



·Il aurait pu interviewer des responsables israéliens pour avoir leur avis sur le blocus, qui à plusieurs reprises a été allégé, avant que de nouveaux attentats ne surviennent. Il allègue que l’économie palestinienne était en train de décoller et impute la responsabilité de ce bon en arrière au blocus israélien. Quelles sont les raisons de ce blocus ? « Espérant éradiquer les attentats kamikazes, Tsahal a multiplié les incursions dans les territoires occupés, imposé des couvre-feux et transformé les villes et bon nombre de villages palestiniens en enclaves cernées par les barbelés et les murs de béton ». Le terrorisme, sans que le mot soit dit, fait une apparition brève, sans que ses répercussions tragiques sur les êtres humains, généralement des Israéliens, soient mentionnées. Cela ressemble à un mauvais film dont les soldats israéliens seraient les bad guys, les Palestiniens les under dogs et les femmes les grandes absentes.





·« Dès le début de la deuxième Intifada, la guerre des pierres enclenchée par les jeunes Palestiniens fin septembre 2000... ». Or cette guerre a été voulue par Arafat qui, refusant des propositions très généreuses, a mené dans une impasse son peuple et a causé son malheur, ainsi que celui de nombreux Israéliens. Ce n’est pas un soulèvement populaire, jeuniste et spontané, mais une décision politique, tactique et avec une visée stratégique. Ce qu’ont reconnu les dirigeants de l’Autorité palestinienne eux-mêmes !



·« L’Autorité palestinienne, critiquée pour son inefficacité, sa bureaucratie et sa corruption, est désormais en banqueroute ». Qui la critique ? Est-ce justifié ? Tout est effleuré en une phrase, et encore le lecteur peut-il penser : « La bureaucratie, l’inefficacité, quel pays en est épargné ? ». Capital n’a pourtant pas hésité à stigmatiser l’incompétence et la corruption des gouvernants comme facteurs expliquant certains « fléaux » dans ses numéros précédents. Ainsi, Stéphanie Benz n’utilisait pas de gant : « Le gouvernement actuel [du Guatemala], qui se dit populiste, est notoirement corrompu » (Capital, juin 2002, n° 129, p.94). Tout comme Sandrine Trouvelot : « Les malheurs de ce pays surpeuplé [le Bangladesh] ne sont pas seulement dus au déchaînement de la nature. C’est aussi l’incurie de ses dirigeants politiques, incapables d’améliorer les infrastructures et de venir en aide à la population, qui est en cause » (Capital, mai 2002, n° 128, pp. 88-89). Quid de la fortune d’Arafat et des détournements des aides financières internationale, européenne, israélienne et arabe ? M. Drouin affirme qu’Israël a bloqué les droits de douane et les taxes diverses perçus sans expliquer que c’était en réaction au terrorisme financé par l’Autorité palestinienne. Et il enchaîne : « Pour pouvoir payer les salaires des 132 000 fonctionnaires palestiniens [NDA : M. Drouin ne mentionne pas si ce nombre est élevé ou non, surtout en matière de police], l’aide internationale a dû prendre le relais ». Mais cette aide est détournée, quand elle ne sert pas à rémunérer les professeurs d’une Education de la haine des Juifs.



·« Les ordinateurs sont livrés à dos d’âne à travers les collines ». Cet intertitre donne une image tronquée, extrême et non représentative de l’article. Il faut se reporter au texte de l’article pour le relativiser parmi plusieurs exemples d’entrepreneurs palestiniens dont les affaires ont périclité : « Et pour livrer des ordinateurs de Ramallah à Naplouse, il faut parfois passer à dos d’âne sur des sentiers à travers les collines pour contourner les routes bloquées ». Quand des Palestiniens accusés de collaboration avec Israël sont exécutés, que deviennent leurs familles ? « Le tourisme religieux, qui représentait 10% de l’activité et rapportait de précieuses devises, s’est totalement effondré. A Ramallah, à Bethléem ou à Jéricho, toutes les agences ont fait faillite, tous les guides ont perdu leur job ». Sans nier la gravité de la situation économique des Palestiniens, ne peut-on pas regretter l’absence de toute information sur la crise du tourisme en Israël : plus de 50 000 personnes travaillant dans l’industrie du tourisme israélien ont perdu leur emploi en deux ans ? Rien sur les Chrétiens qui quittent Bethléem. Rien sur l’exode des Palestiniens aisés, souvent chrétiens et bénéficiant d’une formation poussée. Rien sur l’écart de niveau entre les Palestiniens qui se sont enrichis et les autres. Rien sur le rôle « social » - en fait meurtrier - du Hamas. Rien sur les familles palestiniennes des « meurtriers par suicide » qui reçoivent des primes allant jusqu’à 25 000 dollars de l’Irak, de l’Arabie saoudite, etc., alors que « 50% des Palestiniens vivent au-dessous du seuil de pauvreté (2 dollars par jour) » selon Michel Chatelus, un économiste cité par Capital. Rien sur les Israéliens qui meurent ou sont blessés lors d’attentats terroristes. Rien sur les appels au boycott d’Israël, de ses produits et de ses ressortissants. Rare et faible perspective historique. « « J’ai vu les bulldozers israéliens écraser les réverbères, défoncer les rues et arracher les canalisations », témoigne Rafik Tagher, un Français d’origine égyptienne qui dirige à Bethléem une filiale de Vivendi Environnement ». Mais où ? Quand ? Les Israéliens sont décrits comme ayant un comportement de barbares ! Rien sur les combats terribles à Jenine, le souci de Tsahal de ménager les civils palestiniens, etc. Enfin, pour enfoncer le clou, parole est donnée à « Jean Brétéché, le représentant de la Commission européenne dans les territoires occupés » : « On peut déplorer cette volonté systématique de destruction de l’économie palestinienne [NDA : Toujours l’image négative du Juif israélien], qui commençait à décoller il y a deux ans. Elle engendre un sentiment de frustration et de désespoir, qui renforce les mouvements extrémistes ». M. Drouin exonère les dirigeants de l’Autorité palestinienne de la responsabilité desdits sentiments. Les récentes manifestations de Palestiniens lui ont apporté un démenti cinglant. Et le désespoir ne justifie pas tout. Et pour ceux qui n’auraient pas encore compris, M. Drouin exprime la lassitude devant la politique israélienne par la réitération de « chaque » lié à un crescendo temporel en début de phrase : « chaque jour, de nouveaux barbelés ou de nouvelles murailles de béton morcellent un peu plus les territoires surpeuplés. Chaque semaine, des terres sont confisquées aux Palestiniens pour élargir les « zones tampons » protégeant les implantations israéliennes, ou pour allonger les routes d’accès réservées aux 380 000 colons, deux fois plus nombreux qu’avant les accords d’Oslo. Chaque mois, des milliers d’ouvriers roumains ou d’employés thaïlandais sont « importés » pour remplacer les Palestiniens qui travaillaient hier en Israël. Comme si on avait déjà fait une croix sur toute possibilité de paix entre les deux peuples voisins ».



Certes, me direz-vous, Capital a consacré un article (environ 1 page) en mai 2002 à Israël. Mais l’avez-vous lu ? Non. Alors : explication dudit texte.



·Il s’agit de « propos recueillis par Thierry Fabre » qui a interviewé Michel Chatelus, dont la photo est ainsi légendée : « un économiste, spécialiste du Proche-Orient [NDA : dans quel organisme ?], qui ne croit pas à une flambée durable du prix du brut ». Sur trois colonnes, cet article figure dans la rubrique « Indicateurs/L’événement » avec pour titre et sous-titre : « Israël a beaucoup à perdre si la guerre avec Arafat perdure. Le conflit au Proche-Orient va déstabiliser une économie israélienne déjà affectée par la crise mondiale des hautes technologies ». Le conflit opposerait l’Etat hébreu à un homme ! Rien sur le financement par le président de l’Autorité palestinienne des mouvements terroristes qui ont déclaré la guerre à Israël : le Hamas, la Dhihad islamique, le Hezbollah, etc.



·La moitié de l’article traite de l’économie israélienne. Aucun exemple ne montre les ravages du terrorisme dans une famille israélienne, les difficultés financières quand les parents meurent, etc. L’autre moitié concerne la situation économique dans « les territoires palestiniens » (sic), les « pays voisins » et une éventuelle « flambée des cours du pétrole ».



·Quand M. Chatelus évoque les Israéliens, c’est pour indiquer : « les investisseurs étrangers se font rares et les entreprises sont déstabilisées : elles voient leurs cadres réservistes mobilisés ». Toujours l’image du soldat. Par contre, les Palestiniens ont une « petite classe d’entrepreneurs qui était en train de se constituer, grâce au retour de cadres de l’étranger, [et qui] n’existe pratiquement plus. De nombreux Palestiniens qui étaient salariés s’inscrivent à l’Office des réfugiés. Bref les territoires occupés [re-sic] n’ont plus qu’une économie de survie ». Y-a-t-il des « bons pauvres » : les seuls Palestiniens ?



« Les ONG que vous pouvez aider ». C’est sous ce titre qu’un encadré publie un court texte incitatif. « Parmi les nombreuses ONG palestiniennes et internationales présentes dans les territoires occupés [NDA : il ne s’agit plus des « Territoires » et les Tchétchènes, les Soudanais, les Algériens, etc. aimeraient tant de sollicitudes], plusieurs se consacrent à l’aide psychologique aux enfants traumatisés par les violences liées aux opérations militaires israéliennes menées quasi-quotidiennement [re-re-sic] dans les villes et les camps de réfugiés ». Car bien sûr, c’est encore la faute de Tsahal. Le culte de la mort, le lavage de cerveaux et l’entraînement paramilitaire des enfants, tous faits voulus et organisés par l’Autorité palestinienne sont tus. Et pourtant ce sont là des facteurs très dangereux..



M. Drouin présélectionne les destinataires des dons : Médecins du Monde et Enfants du Monde-Droit de l’homme. Pourquoi ne pas citer les associations d’aide aux victimes du terrorisme, telle Hevel ?



Et en illustration est ajoutée une photo ainsi légendée en caractères gras: « Plusieurs ONG françaises se sont spécialisées dans le soutien aux enfants palestiniens traumatisés par les violences ». Quid des enfants et adultes israéliens traumatisés par les attentats terroristes, amputés, marqués dans leur chair (clous dans le poumon ou le cerveau, avec des dommages irréversibles) et des familles décimées ? Ladite photo vise à sensibiliser ce cher lecteur. Innocente ? Voire... Elle montre des enfants souriants de 8 à 12 ans faisant le V de la victoire de leurs mains. Victoire sur quoi ou qui ? Mais au premier plan, un garçonnet lève les mains en montrant ses paumes au photographe, comme le Palestinien qui arborait, triomphant, les siennes, rougies du sang des deux Israéliens à la fenêtre du commissariat de police de Ramallah le 12 octobre 2000. Rappelons qu’au début de l’Intifadah II, deux soldats israéliens s’étaient égarés, avaient été arrêtés par la police palestinienne, tabassés à mort dans le Commissariat de ladite police par la foule. Capital a-t-il pensé aux lecteurs qui pourraient être choqués et traumatisés par cette photo scandaleuse et par le mimétisme pour le moins inquiétant d’enfants élevés dans la haine des Juifs. M. Drouin a-t-il enquêté pour savoir si le geste ignoble de ce garçonnet lui avait été enseigné, quand et par qui ? En juin 2002, Maariv avait publié la photo d’une fillette qui, lors de la fête annuelle d’une école de Gaza, brandissait elle aussi les mains de la sorte.



Ignorance, indifférence ? On aurait pu espérer que M. Drouin eût pris le temps de dialoguer avec les Israéliens déshumanisés : pour lui, ils ne sont même pas des interlocuteurs pour une interview.



Erreurs ou fautes ? En tout cas, elles sont capitales !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Victoria (Victoria) le mercredi 31 juillet 2002 - 00h54:

Quel SCOOP de Berdah !
Personne n'a été spolié ni viré de tunisie !!!!
Nous nous sommes tous tirés en coeur "pour aller voir ailleurs si l'herbe était plus verte" ! C'est vrai maintenant qu'il me le rappelle comme les gens étaient heureux sur le "ville d'Alger" qui quittait le port ! Tous en larmes sur le pont ! Quelle joie ! Tous tendus vers l'avenir radieux qui les attendait ! Et ces vieilles grands mères hâgardes de bonheur, diable ! elles allaient retrouver une seconde jeunesse en France ! Et leurs morts enfin ils allaient leur lâcher les basketts. Plus besoin de se coller la corvée du cimetière !
Vraiment merci Mr. Berdah . J'avais oublié ce grand moment de bonheur : le départ des juifs tunisiens

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mexico (Mexico) le mercredi 31 juillet 2002 - 00h13:

A NAO,
Vous mettez beaucoup d'ambiance ici. En plus vous le faites avec du talent.
Comme on dit en Israel, A LA KEF KEF KEFAK!!!
Moi, en attendant, je carbure plus que jamais...Je vous tiendrai au courrant des bonnes nouvelles si D.ieu veut.
Prenez bien soin de vous.
Toutes mes sinceres amities,
Yael Deitz

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 30 juillet 2002 - 23h53:

Richard S, Quel débat puisque vous donnez la réponse en disant que toute personne attaquée a le droit de se défendre et d'utiliser toutes les armes à sa disposition?
Qu'entendez-vous par descendre au niveau de ses ennemis ou même plus bas? Beaucoup d'ambiguité dans votre formulation. Précisez votre pensée.
Quant à moi, je ne connais qu'une seule phrase: SAUVE QUI PEUT LA VIE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le mardi 30 juillet 2002 - 23h19:

NAO, tu es extra. J'ai bien ri. Oui bien sur que tu as de nombreux admirateurs. Même ceux qui parfois t'agressent ne sont pas indifférents pour autant. Agressivité peut aussi s'entendre par désir pour l'autre ou désir d'être comme l'autre.
Merci à Sigmund pour sa formidable découverte qui donne à celui qui s'y aventure les clés pour la compréhension de la psyché humaine.
Continues, nous t'aimons comme tu es.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mardi 30 juillet 2002 - 22h11:

ADRA

Pour repondre a ceux qui ont pose des questions sur la nature originelle de Adra, les commentaires d'Harissa et leur teneur actuelle, je voudrais dire les choses suivantes :
- La geopolitique fait malheureusement partie prenante et totale de notre vie en ce moment. Je ne sais plus qui a dit que les Juifs dans le monde entier vivaient aujourd'hui une des dix periodes les plus difficiles de leur histoire. Et je suis d'accord avec cette affirmation. Je pense qu'il est crucial que nous puissions partager l'information dans Adra et discuter de cette situation.
- La geopolemique et ses reglements de compte, quand a elles, ont du etre inventees par un(e) tune. Tous nos voisins a Tunis (nous y compris) nous nous disputions souvent en public, ou tout au moins assez fort pour que tout le monde puisse entendre nos arguments. Nous sommes des gens emotionnels qui reagissons d'abord et discutons ensuite. Il est vrai aussi que ca se terminait toujours par des pleurs, des rires et des embrassades (comme il serait bien de le voir ici plus souvent).
Aussi s'il se passe la meme chose souvent sur Adra, je pense que cela fait donc partie de notre culture et a ce titre, a le droit d'en faire partie.
Je profite de ce message pour remercier tous les intervenants qui par leurs apports, ont rendu Adra un endroit tres visite et prise dans le monde entier.

Jaco

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 30 juillet 2002 - 22h03:

Faut-il defendre la VIE (notre vie, notre survie) au dessus de tout? OUI sans hesitation!!!
Dans une parasha recente (Parasha Matot Masei Nombres 30:2-36:13), n'est-il pas ecrit que nous avions le devoir d'entrer en guerre avant de nous installer sur la Terre donnee par Dieu??

En voici le commentaire (en anglais) du Rabbin Shlomo Riskin d'Efrat.

One of the most agonizing conversations I have ever had was with an American oleh (immigrant) to Israel whose twelve year old daughter had just been murdered by a terrorist attack. When I arrived at the bereaved home, I found the mother lying in bed - looking as though she had been rolled up into a foetal ball - in a state of what appeared to be mute shock. At length she acknowledged my presence, and said: "You know what frightens me the most, what fills me with such unspeakable guilt that I can't even begin to function? My mother is on the way from Florida, and the first thing she'll do is hurl the accusation at me that she warned me all along not to place my children at risk in such a dangerous country!" All of us with children and grandchildren in Israel - where the home, the school, the shopping center, the road have turned into front lines of battle, grist for the mill of suicidal homicide bombers - must ask ourselves this same question. I believe the answer may be found in a careful reading between the lines of a thrice-repeated dialogue found in this week's portion.

Chapter 32 of the Book of Numbers - 42 verses long - deals with a request of the tribes of Reuven, Gad and half the tribe of Menashe to remain on the eastern side of the Jordan River, which had excellent grazing fields for the multitude of cattle which they had. Since this would mean that they would not be obligated to join in the major battle with the seven indigenous nations for the heartlands of Israel, Moses castigates them with repeating the sin of the Scouts who were afraid to fight a war. "Will your brethren go out to war while you remain here?", he challenges. (Numbers 32:6)

The tribes desirous of remaining in Trans-Jordan modify their request: "We will build sheep fences for our cattle here and cities for our children. And we will be pioneer warriors in front of the children of Israel... We will not return to our own homes (in Trans-Jordan) until every member of the children of Israel inherit his land" (Numbers 32:16-19)

Seemingly, they respond to Moses' charge and agree to participate in the war before inhabiting the Trans-Jordan. Nevertheless, what follows are two more dialogues between Moses and the tribesmen until the great leader is satisfied (Numbers 32:20-27, 28-32). What did Moses find disturbing in their attitude after they agreed to join in the battle?

A careful reading of the text indicates three problematic qualities which still remained in the presentation of the 2 ½ tribes, two of which were attitudinal and the third which pertained to policy. Reuven and Gad couched their initial request to remain in Trans-Jordan as emanating from their desire to "build sheep fences for our cattle here and cities for our children." Moses corrects their order when, in his second dialogue, he re-formulates their request, telling them that as long as they participate in the war, they may "build cities for your children and fences for your sheep" (Numbers 32:24). He is gently but undeniably chiding them for prioritizing their cattle before their children; our children must be our prize possession, concern for whom must come before concern for material wealth or animal livestock. They learn their lesson, and so they respond - in this second dialogue - "Our children, our wives, our cattle and our animals will remain there, in the cities of the Gilad" (Numbers 32:25) - with their children coming before their cattle.

In a similar vein, Reuven and Gad agree to be "pioneer warriors in front of the children of the children of Israel." Once again, Moses deems it necessary to correct their language, because phraseology reflects philosophy: "And Moses said to them, if you will do this thing, if you will be pioneer in front of G-d in the war" (Numbers 32:20) - the battle is to be fought in front of, and for the sake of, G-d, even more than in front of, and for the sake of, the children of Israel. The importance of the land of Israel is not merely in providing material sustenance and protection for the nation of Israel; the importance of the land of Israel is to provide a model society for the world based upon ethical monotheism, universal values of freedom, peace and equality for all. The battle for Israel is first and foremost a battle for the sake of heaven. And here again the Israelites "get the message;" in the second dialogue, they declare: "And every pioneer among your servants shall pass in the army before G-d to wage war just as my master has spoken." (Numbers 32:27).

However, from Moses' perspective there still remains one point of contention even by the end of the second dialogue; Reuven and Gad still expected to first deposit their children and cattle safely in Trans-Jordan, and then go out to do battle with the rest of the Israelites (Numbers 32:26,27). Here, they are making a policy decision: the children's lives are not to be placed at risk. Moses must then open a third dialogue, in which he once again establishes the only acceptable proper order: first you must fight, and only then can you - together with your children and your possessions - settle in Trans-Jordan. (Numbers 32:29,30). The tribes finally acquiesce, declaring, "we will pass over as pioneers (warriors) before G-d into the land of Canaan, and with us will be the possession of our inheritance (our children and cattle) from the other side of the Jordan" (Numbers 32:32). The children must share in the danger - together with the rest of the Jewish people.

The Torah is teaching a critical lesson in this segment to all subsequent generations - including our own. To be a Jew means that you belong to a "high-risk" profession: there are certain values for which you must be willing to sacrifice your lives and even the lives of your children. Indeed, we learn from the binding of Isaac the great paradox of Jewish history: only if you are willing to place the life of your future at risk for the sake of G-d, His Torah and His people, will you be worthy of having a future, a future in which the G-d of Justice and compassion will be seen not only by Israel but also by the entire world.

In Israel today we are waging a war for Jewish future, an extension of our War of Independence; in Israel today we are waging a war for world Jewry, barely five decades after the Holocaust struggling under blatant European anti-Semitism; in Israel today we are waging a war for every free human being against the terror of suicidal homicide bombers targeting innocent women and children. Such a war is necessary for human survival and those of us in Israel - men, women and children - feel the necessity of responding to the call of history.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 30 juillet 2002 - 21h16:

A la demande de mes nombreux admirateurs :)!, ma lettre a Elisabeth Schemla:

Madame Schemla,

Vous n'etes pas sans savoir que votre editorial tendancieux, loin de plaire, a fait grand bruit dans la communaute juive internaute. Ce genre de deballage et critique publique est malvenu car il fait la joie de nos detracteurs arabes.
Sous pretexte que nous, les Juifs, adherons aux principes de la libre pensee et de la liberte d'expression, il est de bon ton de faire du zele et de se tirer dans les pattes!!! Chose que nous ne verrez JAMAIS dans le monde arabe ou pas une voix dissonnante ne s'eleve, encore moins lorsqu'il s'agit de condamner les methodes sanguinaires, barbares, inhumaines et criminelles de leurs propres freres auxquelles ils adherent tacitement et qu'ils applaudissent. On peut dire que chez eux, la solidarite prends toute sa signification!!!
Vous parlez de "devoir moral"? On croit rever!!! Est-ce que leurs methodes aveugles sont morales? et je vous le demande est-il moral qu'un pere de famille se sachant recherche par Israel, vit ouvertement parmi la population civile, exposant ainsi ses propres enfants, famille et voisins au risque d'un tir??-au moins Ben Laden a le "merite" de se terrer dans une cave!!-
Et puis qui a dit que la guerre etait morale? Car ici, Madame, il ne s'agit ni de represailles, ni d'assassinat cible mais bien d'une guerre ou non seulement la survie d'Israel est en jeu mais a plus grande echelle, celle du peuple juif tout entier.
On ne peut faire de sentimentalisme pour nos ennemis dans ce combat implacable. Outre le fait qu'eux n'en font nullement a notre egard, il y en a assez que les Juifs soient en toute indifference "les couillons sacrifiables de la planete".
Le nettoyage de Sharon dont vous parlez ne semble helas pas avoir porte ses fruits puisqu'il faut a nouveau aller deraciner cette mauvaise graine qui repousse sans cesse aussi drue.
Alors si on doit dire une chose a Tsahal dans toutes les operations difficiles qu'elle entreprends, c'est "Beshaah Tova Ou moutslahat".

Et une lettre a l'Elysee (dt copie a Sarko):

Mr Chirac a rejette la demande d'Israel d'ajouter le Hezbollah a la liste europeenne des organisations terroristes!
Il aurait dit a Shimon Perez en visite de deux jours a Paris que la "branche politico-sociale" (???!!!!) du Hezbollah remplissait une "mission sociale au Liban"!!!!! Mieux vaut etre sourd que d'entendre des debilites pareilles!
C'est sur que quand on est flanque d'un ami comme Rafiq Hariri le brigand libanais et de Roselyne Bachelot Presidente des amities franco-irakiennes, on a peu de marge de manoeuvre.
On devrait peut etre envoyer le Hezbollah faire du social machinchose ds les banlieues francaises!!!! Voila un sujet a mettre a l'ordre du jour du prochain conseil des ministres. Mr Sarkozy en sera certainement ravi!

PS 2: A Richard, je ne vous ai jamais traite de raitre mais de gentil naif! nuance! Par ailleurs votre analogie URSS/Stalinisme (que l'on ne pouvait denoncer!)/Israel etait fort malvenue! Pauvre Golda qui doit entendre ca de sa tombe!

PS 1: J'aime bien qd les esprits s'echauffent sur Adra Y a de l'ambiance (comme dirait la pub pr les cacaouetes)!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 30 juillet 2002 - 21h02:

Pour tous ceux qui ont encore des doutes sur les VRAIS responsables, un article du New York Post (24 juillet 2002) transmis par Vered (Harmony)

Le Hamas tue les siens

Il n'y a pas la moindre ambiguïté pour déterminer à qui incombe la responsabilité pour les morts horribles causées par l'attaque israélienne menée contre l'un des pires terroristes que le monde ait connu. Cette responsabilité est celle du terroriste mort lui-même, Salah Shehada, et à l'abominable gang qui porte le nom de Hamas.

Ne me croyez pas sur parole. Reportez-vous plutôt à ce qu'en disent les lois internationales, et pour être précis, le texte de la Quatrième Convention de Genève qui porte sur la protection des civils en temps de guerre.

La Quatrième Convention de Genève donne des détails très complets et très élaborés pour déterminer à qui incombe la faute lorsque des activités militaires se déroulent dans des zones où vivent des civils. Ceux qui prennent part à la guerre ne sont pas considérées comme étant des "personnes protégées." Seuls les civils ont ce statut de "personnes protégées" dont les droits ne peuvent être violés impunément.

La Quatrième Convention de Genève condamne Salah Shehada d'une phrase. Cette phrase constitue la totalité de la Partie 3, Article 1, Section 28. C'est la phrase suivante : "La présence d'une personne protégée en une zone ou un lieu ne peut être utilisée pour empêcher d'y mener une opération militaire."

Cette phrase de la Quatrième Convention de Genève permet justement de traiter de situations comme celles auxquelles les Israéliens sont confrontés. Voici de quelle manière.

L'Etat juif est en guerre avec le Hamas et les associations militantes palestiniennes qui répandent le terrorisme. Le Hamas est en guerre avec Israël.

Mais, au lieu de se séparer de la population générale, de s'installer dans des camps militaires et de porter l'uniforme, comme l'exige la loi internationale, les membres du Hamas et autres terroristes palestiniens s'efforcent d'utiliser des civils - les "personnes protégées," mentionnées dans 3:1:28 - comme camouflage vivant.

Pour prévenir ce genre de chose les lois internationales donnent explicitement le droit à Israël de conduire des opérations militaires contre des cibles militaires dans ces circonstances. Reprenons cette phrase de 3:1:28 : "La présence d'une personne protégée ne peut être utilisée pour empêcher d'y mener qu'une opération militaire."

Il y avait quantité de "personnes protégées" autour de la maison de ce dirigeant du Hamas ce mardi-là. C'est ce qu'il voulait : Salah Shehada avait choisi de vivre dans un immeuble d'habitations de la ville de Gaza avec sa famille et des centaines d'autres personnes autour de lui afin que ceux-ci lui servent de boucliers humains.

Et étant donné que c'est ce qu'a choisi de faire Salah Shehada, cela le rend responsable de ce qui leur est arrivé. C'est ce que dit la phrase suivante de la Quatrième Convention de Genève : "Celui qui participe à un conflit et qui a des personnes protégées entre ses mains est responsable du traitement qui leur est réservé par les divers participants."

Traduisons : " Celui qui participe à un conflit" est ici le Hamas, ou pour être plus précis, Salah Shehada. Parce que ce dernier a choisi de vivre dans un environnement civil, les "personnes protégées" sont "entre ses mains." Et puisqu'elles sont entre ses mains, Salah Shehada "est responsable du traitement qui leur est réservé."

Nous pouvons nous demander si tuer Salah Shehada était prudent. La maison Blanche estime clairement que tel n'était pas le cas. Nous pouvons nous demander si l'assassinat de terroristes importants arrête le terrorisme. Les Israéliens pensent clairement que tel est le cas. Et le ralentissement de la fréquence des attentats semble le confirmer.

Mais il ne saurait y avoir de discussion possible quant à la responsabilité pour les 15 morts et plus de 100 blessés au cours de l'attaque sur la ville de Gaza de ce mardi-là. Le responsable, c'est le Hamas. Le responsable c'est Salha Shehada, qui était déjà responsable de centaines de morts, ce dont il était heureux et fier. Que le diable l'emporte.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le mercredi 31 juillet 2002 - 18h57:

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